La passion des séries
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La passion des séries

Ici, de nombreux fans partagent leur passion commune pour des séries telles que les frères scott ( OTH), prison break, Buffy-Angel, grey's anatomy Mutant-x, ...et bien d'autres encore!
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)

Aller en bas 
4 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
Coco
Modérateur(trice)
Modérateur(trice)
Coco


Nombre de messages : 1069
Age : 37
Localisation : Sous ma couette
Date d'inscription : 28/01/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 19 Juil - 13:59

J'espère bien avoir un début de réponse sinon j'arrête tout de suite de lire ta fic lol! et ce début de love story concerne qui? j'ai peut être une idée mais je n'en suis pas tout à fait sûre scratch (avec toi on ne sait jamais!!!)

Vite la suite cheers Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Brooke Davis
Admin ( chef des menottlandiens)
Admin ( chef des menottlandiens)
Brooke Davis


Nombre de messages : 3258
Age : 38
Localisation : Menottland
Date d'inscription : 08/01/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMar 25 Juil - 21:49

lol! j'ai qu'une chose à te dire : bienvenue dans le cercle des auterus sadiques ( y en a beacoup sur ce forum.... no comment Razz )

je me pose des tas de questions et j'espère avoir la réponse à mon retour de vacances bounce

en ce qui concerne l'écriture c'est toujours aussi fluide et agréable à lire et les passages adela cristobal sont vraiment bien décrits et imaginés Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 2 Aoû - 0:54

Lol oki j'm'étais apperçue qu'un cercle des auteurs sadiques se formait! Et bien c'est un honneur que d'en faire partie! mdr

Dsl de vous avoir fait attendre mais pendant mon absence j'ai pas chômé et des réponses à vos questions vous allez en avoir Lol, j'vous poste le tout demain, environ 3 à 4 passages que j'ai mis au point...:-)

@+
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 2 Aoû - 23:45

Un des grands vasistas de la Résidence de l'école Carmen Arrànz grinça d'abord bruyamment avant de tomber au sol avec fracas. Elle enjamba sans bruit l'interface puis referma aussi bruyamment qu'elle l'avait ouvert le vasistas avant de regagner sa chambre sur la pointe des pieds; dans l'obscurité du couvre feu qui était passé à cette heure-ci.
- Pelagïa! L'interpella soudain une voix féminine au loin.
Effrayée la jeune fille se retourna tandis qu'une femme qui semblait s'être mis le doigt dans la prise s'approchait d'elle à grand pas.
- Bonsoir, la salua froidement cette dernière.
- Bonsoir, répondit Pelagïa s'efforçant de sourire à Paula, puis elle regagna sa chambre à grand pas sous l'oeil attentif de la consierge.

- Ah! Encore une que je n'comprendrais jamais! Soupira Paula, une fois que Pelagïa eut refermé sa porte.


- Allez Cristobal, un p'tit effort, on est presques arrivés, l'encouragea Juan à franchir les deux dernières marches.
- Malheureusement! Soupira Cristobal, quelque peu titubant; s'accrochant au bras de son ami.
- Mais qu'est-ce qu'elle a mis dans son café JJ? Tout sauf de la caféine! S'exclama Juan exténué.
Il sonna. Et à peine eut-il sonné qu'il fit face à Adela en pyjama; les yeux cernés et le visage inquiet.
- Cristobal! Soupira-t-elle de soulagement en le voyant sur le pas de la porte, puis elle regarda Juan intriguée.
- Bonsoir, la salua ce dernier...Il a bu, l'informa-t-il quelque peu gêné tandis que Cristobal rentrait dans l'appartement.
- Je ne suis pas dupe, je sais bien qu'il a bu! S'exclama Adela observant la démarche peu sûre de son compagnon. Mais enfin Juan, pourquoi l'as tu laissé boire?
- Ca c'est une longue histoire, répondit-il, le mieux serait qu'il te l'explique. Tchao, à demain! La salua-t-il avec empressement, carignant de n'être mêlé à une éventuelle dispute.

Adela retrouva Cristobal avachi dans le canapé. Elle s'approcha de lui, pressant l'interrupteur au passage.
- Nooon! Adela, pas la lumière! S'écria Cristobal, cachant ses yeux, comme un de ces enfants qui a du mal à se réveiller et dont les parents ne trouvent pas d'autres remède qu'allumer la lumière.
- Pardon. Pardon, Cristobal. Pardon, s'excusa Adela, éteignant la lumière.

Elle vint prendre place à ses côtés. Il se leva et alla dans la cuisine se servir un verre de lait.
- Où étais-tu? Lui demanda-t-il lorsqu'il reparut dans le sallon.
- Attends, j'saisis pas tout là, t'es sûr que tu te sents bien? Lui demanda-t-elle intriguée de sa question.
- Parfaîtement bien, répondit-il, posant avec fracas son verre sur la table basse, ce qui fit sursauter Adela. Alors, où étais-tu ce soir? Lui redemanda-t-il.
- Je suis restée assise là, à t'attendre pendant qu'apparement tu avais mieux à faire avec Juan, répondit-elle.
- Faux. Mauvaise réponse! S'exclama Cristobal d'un rire sarcastique en s'approchant d'elle.
- Tu empeste l'alcool! S'exclama Adela, une fois qu'il lui fit face.
- Et tu es la mieux placée pour l'affirmer bien sûr!
A peine lui eut-il lancé cette pique humiliante qu'il sentit la main de sa compagne le giffler (et pas qu'un peu). Sa tête lourde vacilla légèrement, il recula.
- Tu vois, Adela, si j'ai picollé ce soir c'est parce que je viens de réaliser que toi et moi, on a pas le même sens de l'honnêteté notamment, dit-il avant de rejoindre leur chambre. Elle le suivit, outrée.
- Mais de quoi tu parles? Cristobal, explique moi enfin!
- Deux heures! Je t'ai attendue pendant deux heures ce soir, dans une miteuse salle d'attente! Répondit-il.
Elle cessa de s'affairer dans tout les sens. Son visage se crispa; son regard se figea. Envolée la belle soirée en compagnie de Pelagïa. Envolés ses nouveaux rêves et nouvelles impressions plein la tête. Comment avait-elle pu oublier ce rendez-vous important?
- Je...Je suis désolée...commença-t-elle à s'excuser avant qu'il ne la coupe.
- Bah voyons! Et notre prêt, t'en fais quoi? Hein! S'exclama Cristobal. Je te rappelle qu'on forme un couple mais...si maintenant tu n'as plus envie d'être avec moi comme il y a six ans...
- Arrête! Le coupa-t-elle.
- Qui sait, peut-être vais-je encore être ridiculisé en étant le cocu de l'école! S'écria-t-il tandis qu'il retirait son sweet. Elle s'approcha de son côté et l'empêcha de le retirer. Il se déroba à la pression de ses mains sur les siennes et garda son sweet. Il la regarda dans les yeux un instant.
- Cristobal, je t'en supplie, écoute moi...Tenta Adela de se justifier auprès de l'homme qu'elle aimait, mais à chaque geste de sa part; chaque fois que sa main l'effleurait; il se dérobait.
- Je t'en supplie, pardonne-moi, j'ai totalement oublié notre rendez-vous.
- La peur des innitiatives Adela,tu as peur des innitiatives.
- Non, écoute au moins jusqu'au bout ce que j'ai à te dire...Cristobal...Le suplia-t-elle.
Il ôta son sweet qu'il jeta énergiquement dans un coin de la pièce.
- Je t'écoute.
- Bien, Cristobal, quand je te dis que j'ai oublié ce rendez-vous tu dois me croire. Non, j'ai passé la soirée avec une élève et...Je ne sais pas comment t'expliquer mais elle me semble avoir le profil idéal pour l'inclure dans notre projet d'adaptation de la Celestine...
- Notre projet? La coupa-t-il, irrité de son excuse. Notre projet? Mais il n'y a pas que le travail dans la vie, Adela! S'écria Cristobal.
- Ca te vas bien d'me dire ça, c'est bien toi qui bosse tout les soirs et les week-end comme un acharné sur ta Celestine! S'exclama-t-elle.
- Tu sais quoi? A voir comment tu insultes ma profession, je crois bien que je me passerai volontiers de ta collaboration. Sur ce, bonne nuit!
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 2 Aoû - 23:46

- C'est sûr qu'il y a été un peu fort sur ce coup là, consentit Claudia tandis qu'elle discutait tranquillement assise en salle des professeurs avec Adela.
- Et pas qu'un peu! Rechigna Adela blessée.

- Hey! Ça ne vas pas? L'interpella Paula qui venait de faire irruption dans la salle, près de la machine à café.
Adela surprise se retourna.
- Si, si tout va très bien mentit-elle sous le regard défiant de Claudia.
Paula la regarda de même.
- Elle s'est disputée avec Cristobal, avoua Claudia tout bas.
- Ah...acquiesça Claudia tandis que la principale concernée ruminait intérieurement; le nez dans son café.
- Claudia! S'exclama cette dernière.
- Quoi? On est entre collègues et Cristobal n'est pas là, raison de plus pour tout se dire prétexta Claudia pour atténuer son amie. La jeune femme la regarda étonnée.
- Elle a raison! Consentit Paula, s'asseyant à la table. Allez, trêve de détails; raconte! L'encouragea-t-elle à tout dévoiler afin d'en savoir plus sur les éventuels potins de l'école dont elle n'était pas au courant à l'heure actuelle.
- Raconte! Insista Claudia.
- D'accord, consentit Adela. Elle jeta un regard à droite, puis à gauche, s'assurant que les deux portes communicantes avec la salle étaient bien fermées, puis elle jeta un dernier regard vers la porte close du bureau de Carmen.
- Mais que cela reste entre nous, ajouta-t-elle, parce que si Carmen venait à la savoir...
- On sera muette comme deux carpes, déclara Paula, pas vrai Claudia?
- Oui oui, t'inquiètes pas, on tiendra notre langue.
Adela acquiesça silencieusement, les regardant droit dans les yeux...


- Enfin, Javier! Il s'agit d'une improvisation sur le thème de l'amour! S'exclama Cristobal exaspéré par le manque de conviction à la fois dans les gestes et dans les propos de son élève sur scène.
Il régnait à présent un silence de mort dans la salle; comme si les élèves redoutaient la colère de leur professeur, qui semblait apparemment mal luné ce matin. Oui, il régnait un de silence qui faisait qu'on aurait pas même entendu une mouche voler.
- Bon , passons, tu n'auras pas la moyenne, tu peux te rasseoir, conclut Cristobal.
- Mais...
- Retourne à ta place et passons à quelqu'un d'autre, tu veux? Le coupa Cristobal. Oh et puis je ne te demande pas ton avis! S'écria-t-il tandis que son élève furieux, regagnait sa place parmi ses camarades anxieux. Pelagïa! Interpella soudainement Cristobal; la jeune fille qui parmi tant d'autres paraissait en cet instant sortir du lot tant elle avait les yeux rivés sur l'estrade. Elle se leva, lentement mais sûrement, une légère tremblote dans les jambes se demandant bien ce que son professeur lui voulait.
- Je t'en prie,lui désigna-t-il la scène, se radoucissant.
Elle s'exécuta et monta sur l'estrade. Cristobal prit place dans son fauteuil.
- Bien, tu vas donc comme Javier improviser une scène sur le thème de l'amour mais j'ai envie de corser la chose, expliqua Cristobal: tu vas imaginer que toi et moi on sort ensemble...continua-t-il; sûr de lui, provocant ainsi le rire de la majorité des élèves.
- Silence! Haussa-t-il le ton. Il n'y a pas de quoi rire! C'est le métier de tout comédien de s'immisser dans la peau d'un personnage.
Quelques élèves se risquèrent encore à rire.
- Le prochain de vous qui rit, je le mets dehors! Les menaça-t-il, sous le regard de Pelagïa gênée. Est-ce que c'est clair?
Personne ne répondit et le même silence qui régnait auparavant dans cette salle se fut.
- Reprenons, reprit le professeur se tournant vers son élève attentive pour lui donner les directives. On sort ensemble. Tu m'as déçue, profondément déçue. J'attends de toi un témoignage d'amour au travers de tes excuses...Prouve-moi que tu m'aimes, je veux de l'émotion, de la sincérité, un côté ingénu, un regard sombre et des larmes, termina-t-il - Quand tu veux.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 2 Aoû - 23:48

Après un rapide regard au sol que l'on aurait pu qualifier de "phase de concentration", Pelagïa releva la tête et point fixe, commença son monologue.
- Sentir...Commença-t-elle d'un ton piqué. Sentir ton regard rempli de mépris sur moi, non pas sur ce que je suis, mais sur ce que j'ai fait. Percevoir tes paroles au ton rempli d'amertume à cause d'une faute; d'une erreure de plus que j'ai commise, continua-t-elle toujours piquée. Elle sourit nerveusement, sentant les larmes lui monter aux yeux; sentant une soudaine émotion l'envahir. Son regard s'égara un instant dans celui de l'assistance qui semblait comme déjà accrochée à ses mots. - Et ma bouche qui s'excuse...Ma bouche qui ne sait comment s'excuser auprès de la sentance à laquelle tu me condamnes déjà, dit-elle toujours piquée. Pardon? Le pardon? Reprit-elle, s'approchant de Cristobal. C'est un de ces mots si doux dont tu ne sais malheureusement pas apprécier la valeur. L'on put sentir à cet instant toute la dévotion du monde dans ses propos. Elle s'approcha encore. - Oui, je t'ai déçu. Une fois de plus je t'ai déçu Cristobal, enchaîna-t-elle d'un ton saccadé. Et sentir ton regard rempli de mépris sur moi, non pas sur ce que je suis, mais sur ce que j'ai fait. Percevoir tes paroles au ton rempli d'amertume, continua Pelagïa, s'est trop! Oui, c'est trop. Je n'en peux plus. A chacun de mes gestes attentionnés, à chacunes de mes excuses, tu te dérobes! Soupira-t-elle descendant de scène, s'avançant vers lui, sans quitter son point fixe. Elle plongea son doux regard sombre et larmoyant dans le sien. - Mais que faut-il que je fasse? Que faut-il que j'attente pour que tu comprennes? Non pas que tu me comprennes, ça c'est déjà fait: tu m'aimes et je t'aime se radoucit-elle. Oui, je t'aime et en ces temps, tu ne le vois pas; pris dans ta colère, absorbé dans ton mépris. J'ai commis une erreure mais toi, n'en as tu donc commis aucune qui attenta mon coeur? Qui le blessa comme je t'ai blessé, le blessa comme je suis blessée continua-t-elle, baissant progressivement le ton. - Sentir ton regard rempli de mépris sur moi, non pas sur ce que je suis, mais sur ce que j'ai fait. Percevoir tes paroles au ton rempli d'amertume à cause d'une faute; d'une erreure de plus que j'ai commise, j'ai beau te demander pardon, à ma façon, et je te le demande; une dernière fois, pardon. Au nom de notre amour, Cristobal, pardon, termina Pelagïa à reculons, remontant sur scène, point fixe, les larmes aux yeux.
Passa après ce monologue une demi-minute de silence durant laquelle personne n'osait dire mot ni applaudir, une demi-minute de silence ou chacun se remettait secrètement en question. Ce fut Cristobal qui applaudit le premier son élève. Les autres élèves firent de même sous le regard surpris mais heureux de Pelagïa qui sèchait ses larmes.

- Il t'as donc retirée du projet, comme ça? Demanda Paula à Adela.
- Oui, mais de toute façon c'est égal parce que Carmen n'était déjà pas au courant qu'on y a travaillé ensemble, répondit Adela; d'un ton rempli de déception; évoquant l'adaptation de la Celestine sur laquelle elle avait travaillé avec Cristobal.
- Quand même! Insista Paula.


- Je peux m'assoir? Demanda Nacho à Pelagïa tandis que celle-ci semblait comme perdue à la contemplation de nourriture disposée sur son plateau.
Elle releva la tête.
- Oui, l'autorisa-t-elle. Il s'exécuta tout sourire. Elle lui rendit un sourire forcé.
- Ca va? Lui demanda-t-il.
- Très bien répondit-elle avant de ne ressombrer dans sa contemplation. Il suivit son regard. Elle se sentit regardée. Leurs regards se croisèrent négligemment. Ils se regardèrent.
- Je ne t'ai pas vue hier soir en salle de chant.
- J'avais du travail, prétexta Pelagïa.
- Ok, acquiessa-t-il sentant le malaise.
Elle reprit sa contemplation. Il suivit son regard. Elle se sentit regardée. Leurs regards se croisèrent négligemment. Ils se regardèrent à nouveau.
- Comment va ton fils? Demanda Pelagïa, s'efforçant de sourire.
- Que...quoi? Manqua Nacho de suffoquer à ses propos.
- Ben Jorge, comment va-t-il? Insista Pelagïa, toujours le même sourire narquois sur les lèvres.
- Jorge va bien, répondit-il, mais ce n'est pas mon fils; rectifia-t-il sentant le quiproquo qu'avait engendré la rencontre de la veille entre Pelagïa et le jeune garçon.
- Ah...acquiessa-t-elle. Mais tu n'as aucune honte à avoir Nacho, il y a des tas d'enfants illégitimes de nos jours et si Lola; c'est bien comme ça qu'elle s'appelle? Lui demanda-t-elle. Et si Lola et toi reprit-elle d'un ton faussement angélique...
- Arrête! La coupa Nacho. Jorge est le petit frêre de Lola, lui expliqua-t-il, et Paula est leur belle mère.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 2 Aoû - 23:48

Pelagïa rentra précipitamment dans sa chambre. Aussitôt la porte refermée, tandis qu'elle s'apprêtait à nouer une fois de plus ses si beaux cheveux, elle fit face à sa camarade; tranquillement assise sur son lit en train de bouquiner. Celle-ci la dévisagea. Les larmes montèrent aux yeux de Pelagïa qui s'empressa d'aller s'enfermer dans la salle de bain. Ni une ni deux, elle verrouilla la porte communiquante à la chambre voisine. Elle s'apprêtait à faire de même avec celle communiquante à sa chambre lorsque sa camarade se mit en travers de la porte. Les deux jeunes filles se regardèrent. Le visage de Pelagïa s'enflammait peu à peu de montées de larmes tant elle s'obstinait à soutenir le regard de sa camarade. Elle espérait de tout coeur que celle-ci lâcherait prise mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Un dixième de seconde passa avant que Pelagïa ne fonde en larmes dans les bras de sa camarade qui l'étreignit.
- Chut! Ma belle, vas y dis moi tout, l'invita celle-ci à se confier tandis qu'elle desserrait son étreinte pour s'enfermer avec elle dans la salle de bains.
Pelagïa s'assit, sanglotante, sur les toilettes; les genoux recroquevillés jusqu'au menton, en position foetale. Sa camarade s'accroupit devant elle, serrant de façon rassurante les genoux de la jeune fille. Pelagïa, face à ce geste attentionné, se sentant impuissante pleura de plus belle.
- Hey, Pelagïa, faut pas te mettre dans des états pareils, qu'est-ce qu'il se passe?
- Rien rien...sanglota Pelagïa...C'est juste que...que j'suis la dernière de imbéciles dit-elle...Voilà tout...
- Mais nan pourquoi tu dis ça? Lui demanda sa camarade intriguée.
- Parce que j'ai tout gâché...Une fois de plus j'ai tout gâché... répondit la jeune fille haletante à sa camarade qui lui lança un regard interrogatif.
- Laisse-moi, tu ne peux pas comprendre, ajouta-t-elle.
- Je ne peux pas comprendre, moi? S'indigna sa camarade. Moi qui partage la même chambre que toi! Elle se leva et sous le regard étonné de Pelagïa, se dirigea vers le lavabo sous lequel elle s'accroupit avant d'entreprendre de déplacer le meuble qui résidait dessous.
- Arrête! Mais qu'est-ce que tu fais? Je t'en supplie arrête! La supplia Pelagïa paniquée, se précipitant pour l'en empêcher, toujours en pleurs.
- Et après tu m'diras que je n'peux pas comprendre, soupira sa camarade; un sourire compatissant sur les lèvres.
Pelagïa sécha maladroitement ses larmes d'un revers de main.
- Tu sais? Interrogea-t-elle sa camarade.
Les deux jeunes filles se regardèrent droit dans les yeux.
- Oui.
- Depuis combien de temps?
- Ça fait quelques semaines que je suis au courant répondit sa camarade.
Pelagïa le regarda gênée.
- Tes fréquents allers et venus dans notre salle de bains, ta maie de toujours verrouiller les deux portes derrière toi, et puis les quantités de nourriture que tu prends sans tout ingurgiter à la cafétéria...Enuméra-t-elle.
- Personne à part toi n'est au courant? Lui demanda Pelagïa inquiète.
- Non, je sais garder un secret.
- Merci.
- De rien. Maintenant, dis moi ce qui ne va pas à part ses cochonneries que tu caches derrière le meuble, l'invita sa camarade à se confier.
Les deux amies se sourirent et s'assirent par terre en tailleur.

- Pelagïa? Lucia? Ouvrez-moi, j'ai une envie pressante! Les supplia un des garçons de la chambre voisine à qui l'accès à la salle de bains était bloqué.
- Trouve toi d'autres cabinets, on est entre filles! Répliqua Lucia.
Et elles rirent toutes deux.


La tension était palpable en salle des professeurs. Notamment entre certains couples. Juan et JJ par exemple; assis côte à côte; n'échangeaient aucun de ces regards furtifs comme à leur habitude, pas même un léger chuchotement. Quand à Adela et Cristobal: régnait entre eux une tension quelque peu palpable de par tout d'abord un choix de place peu anodin puisque, s'évitant, ils avaient choisi de ne pas s'asseoir face à face. Ainsi, Eva siégeait entre eux deux, aux anges puisqu'elle faisait face à Mariano.
- Pelagïa Lopez, annonça Carmen. Quelqu'un à des problèmes avec cette élève? Posa-t-elle à l'ensemble des professeur la question habituelle qu'elle posait pour chacun des élèves énumérés une fois par semaine.
Un non collectif se fit entendre.
- Des remarques concernant son travail?
- Une élève très investie, fit remarquer Juan. Pour une fois qu'il disait quelque chose d'à peu près sensé sur une élève pensèrent tout les professeurs, s'accordant à sa remarque.
- Cela dit, l'autre jour je l'ai sentie fragile et incertaine, dit Adela sous le regard étonné des autres professeurs qui émirent un murmure intrigué.
- Oui, elle semblait comme égarée, ailleurs continua la professeur de danse classique sous le regard approbateur de Carmen.
- Peut-être qu'elle préfère le théâtre, intervint cyniquement Cristobal. Le groupe se tut. Adela le regarda intriguée de cette pique qui semblait lui être destinée. Carmen le regarda de même.
- Moi, personnellement, je ne l'ai pas trouvé égarée ce matin, lorsqu'elle m'a fait une remarquable improvisation sur le thème de l'amour, dit Cristobal à l'attention d'Adela.
- Et bien, toutes les disciplines sont obligatoires et la moyenne compte pour le passage en seconde année et ils ne faudrait pas que ses résultats en pâtissent à cause d'un trop grand intérêt pour le théâtre, répliqua singulièrement Adela sous le regard intrigué de Carmen et Mariano.
Eva, qui se sentit un peu comme "au centre" de la zone conflictuelle, de par le regard des deux professeurs qui ne cessaient de s'entrecroiser furtivement à chaque pique, se mit à rire nerveusement. L'attention du groupe se focalisa alors sur la professeur de danse moderne dont l'attitude laissait vraiment à désirer lors d'une réunion de professeurs comme celle-ci. Juan et Mariano se regardèrent, semblant convenir du regard que la pauvre Eva était folle!
- Bien, Cristobal, je crois savoir que tu t'étais engagé à me remettre le concept rédigé pour une éventuelle adaptation de la Celestine, dit Carmen pour clôturer la réunion lorsqu'Eva eut cessé de rire bêtement. La plus part des professeurs se levèrent alors et vaquèrent à leurs occupations. Adela assise, Claudia faisant mine de chercher une cassette vidéo, et Paula ;curieuse comme une pie; qui s'était incrustée près de la machine à café, restèrent.
Adela jeta un regard furtif à Cristobal tandis que celui-ci sortait de son cartable un dossier jaune concernant le concept d'adaptation de la Celestine. Un dossier jaune sur lequel était caligraphié de la plume d'Adela: "Celestine". Leurs regards se croisèrent un instant et se décroisèrent aussi vite qu'ils s'étaient croisés.
- Voilà, tout y est, déclara Cristobal, remettant le dossier à Carmen tandis que Claudia et Paula semblaient comme figées à leur place.
Elles sortirent de la salle. Carmen s'empressa de prendre le dossier. Il jeta un rapide coup d'oeil sur Adela qui faisait semblant, apparemment contrariée, de feuilleter son classeur.
- Carmen! Interpela-t-il soudain la directrice tandis qu'elle entrait dans son bureau.
Carmen se retourna. Adela intriguée leva quelque peu le nez de son classeur.
- J'ai travaillé sur le concept avec Adela dit Cristobal.
- Ah, très bien! Se réjouit davantage Carmen de lire une proposition d'adaptation de son oeuvre préférée.
La directrice referma la porte de son bureau derrière elle.
Adela regarda Cristobal agréablement surprise. Avait-il enterré la hache de guerre? Elle lui sourit timidement. Il s'approcha lentement d'elle, il se pencha sur elle, leurs visages s'effleurèrent. Adela crut alors de tout son coeur que l'heure de la réconciliation avait sonné. Puis il la regarda de haut, tandis que désemparée elle ne souriait plus. L'espoir semblait s'être soudain envolé dans le coeur d'Adela.
- Je ne l'ai pas fait pour toi Adela, lui dit-il d'un ton cinglant avant de sortir de la salle.

A peine sorti, son portable vibra dans sa poche. Il décrocha.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 2 Aoû - 23:50

- Allo, soupira-t-il exaspéré.
- Comment? Demanda-t-il supris à son interlocuteur.
- Vous...Vous êtes sûr? Insista Cristobal, l'esquisse d'un sourire.
- Bien...Bien...Très bien...Oui...c'est parfait! Conclut-il avant de raccrocher tout sourire.
- Aurevoir, salua-t-il enfin son interlocuteur.
Son coeur battait à présent la chamade. Il se retourna furtivement, et tout euphorique qu'il était à cet instant, il rentra à toute volée dans la salle des professeurs pensant y trouver Adela. A peine fut il entré qu'il constata qu'elle n'y était plus. Il en déduisit qu'elle était probablement sortie par la porte communiquante avec le secrétariat. Et, petit poucet rêveur; il suivit cette piste et tomba nez à nez avec Paula.

- Heu...Tu n'aurais pas vue Adela?
- Si, elle est passée tout à l'heure et elle avait l'air plutôt contrariée, lui fit remarquer Paula s'efforçant de rester neutre malgré ce qu'elle savait de ce matin.
- Hum hum acquiesça Cristobal pensif.
- Ca ne va pas? Lui demanda la consierge.
- Si, si...Bon et bien je vais voir aux vestiaires, se résigna Cristobal, soucieux de l'état dans lequel il avait mis Adela depuis hier soir.
- Hum hum, toussota Paula, pointant du doigt les aiguilles de sa montre. Adela est déjà en cours à cette heure-ci, lui rappela-t-elle avant qu'il ne parte sans dire mot.


Les premières notes de musique retentirent en salle de danse.
- Pliez...Ordonnait la belle professeurs à ses élèves qui s'exécutaient du mieux qu'ils pouvaient sous son regard sombre et admirateur.


Cristobal courut vers la salle de danse. Plus il s'en approchait, plus il pensait trouver Adela dépitée, incapable de donner son cours, s'énervant sur les élèves comme à chacune de ses contrariétés qu'elle avait jàdis eu facheuse tendance à reporter sur ses élèves. S'en fut tout autre lorsqu'il arriva à proximité de la salle; appuyé contre un pillier il l'observa; elle semblait tranquille, et pensive à la contemplation de ces corps qui tournaient, se tordaient, se modulaient, tantôt se balançaient. Il l'observa roder ses élèves en leur tournant autour lors des exercices au sol. Elle était si belle, vêtue de son juste au corps et cache-coeur noir, ses cheveux bruns ramassés dans un chignon pour complèter la pannoplie stricte de professeur de danse classique. Malgré son allure sombre ce jour là, il la trouva tout a fait désirable et respectable, et se sentit honteux du mal qu'il lui avait infligé mentalement depuis la veille au soir pour une erreure parmi tant d'autres. A cette contemplation, il ne désirait qu'une chose: se réconcillier avec Adela et avant tout s'excuser.

- Penchez bien en avant...Javier, plus haut la jambe!

- Cristobal! L'interpellèrent deux jeunes filles.
- Mesdemoiselles?
- Voilà, on a beau répèter la dernière scène de Cyrano mais franchement jouer une scène d'amour toutes les deux; on a du mal...Expliqua l'une des deux jeunes filles.
- Bien, allons voir ça en salle de cours, leur proposa-t-il tout en leur emboittant le pas.


JJ frappa deux coups dans le vieux bois rugueux de la porte d'une des chambres du Viajero et attendit.
La porte s'entrouvrit lentement mais sûrement sur une sombre silhouette de femme au visage caché par de longs cheveux bruns.
- JJ! Soupira-t-elle tout bas de soulagement, puis elle entrouvrit davantage sa porte l'invitant à rentrer.
Les deux jeunes femmes se saluèrent chaleureusement par une longue étreinte aucours de laquelle chacune savoura, malgré les tristes évènements, la joie des retrouvailles.
- Oh! S'exclama JJ tout sourire, desserant son étreinte à la vue du petit Juanito jouant par terre aux petites voitures.
- Juanito, l'interpella Diana.
Son fils cessa alors de jouer, regardant pensivement la jeune inconnue mais pourtant familière qui se trouvait là, à côté de sa maman.
- Tu reconnais tata JJ? Lui demanda Diana.
Le petit sourit, se campa sur ses petites jambes et rejoint JJ qui le pris dans ses bras, attendrie.
- Il est adorable, complimenta-t-elle la maman, puis reluquant son ventre arrondi, il est prévu pour quand? Lui demanda-t-elle.
- Janvier répondit Diana soucieuse, une main sur son ventre.
JJ reposa Juanito à terre et celui-ci vaqua à son occupation du moment: pulvériser ses petites voitures dans un des quatre murs de la chambre.
- Juan est au courant?
- Non, il a juste surpris un appel mais je ne lui ai rien dit; il ne se doute pas que tu es ici, t'inquiète-pas, la rassura JJ.
Diana sourit, le regard larmoyant.
- Comment on fait? Demanda-t-elle inquiète à son amie. Je ne vais pas vivre sans arrêt à tes crochets?
- Mais ça ne me dérange pas! Soupira JJ. Diana, j'ai l'argent pour te payer cette chambre.
- Il faudrait que je trouve un travail seulement dans mon état, peu de gens voudront m'engager et je ne sais faire qu'une chose dans la vie c'est danser! S'énerva Diana.
- Dis pas ça...de toute façon tu ne dois pas travailler, pas dans ton état...Pff...mais qu'est-ce qui t'as pris de garder cet enfant? Hein? Lui demanda son amie.
Pour seule réponse, Diana jeta un regard inquiet vers son fils, JJ suivit son regard.
- Je...Je suis désolée, s'excusa JJ confuse de ce qu'elle venait de dire en présence du jeune Juanito.
- Non, il ne faut pas, répondit Diana.C'est moi. C'est moi qui une fois de plus ait tout gâché, mais j'ai suivi mon coeur cette fois-ci, JJ, j'ai suivi ce que mon coeur me dictait; j'ai été sensible à cette nouvelle vie en moi, se justifia-t-elle de son acte inconscient.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 2 Aoû - 23:53

- A E I O U vocalisait Javier sous l'oeil attentif de Claudia tandis que Nacho; en bon assistant; s'affairait à apposer son plus beau fa dieze au piano.
Sol.
- A E I O U
La.
- A E I O U chancelait peu à peu l'élève à mesure que la gamme montait.
La sonnerie retentit et il fut sauvé.
- Merci à tous, à demain! Les salua Claudia tandis que ses élèves se levaient pour vaquer à leur occupation du moment: décompresser après le dernier cours. Parmi les élèves de première années, Pelagïa s'apprêtait à sortir accompagné de son amie Lucia.

- Psst! Pelagïa! L'interpella discrètement Nacho à l'insu de tous, même de Claudia qui rangeait sagement ses affaires au bureau.
Pelagïa sursauta et se retourna pour lui faire face.
- Toi, fiche lui la paix! Intervint Lucia aussi discrètement que lui, entrainant Pelagïa par le bras hors de la salle tandis que celle-ci continuait désespèremment de le regarder.
- Maaouh! Caricatura-t-il Lucia; feignant le coup de griffe d'une féline protectrice sur sa portée, ce qui sembla amuser Pelagïa.
Il lui rendit son sourire. Semblant tout deux conclure comme un accord.



Juan introduisit à tâton sa clef dans la serrure de l'appartement. Il faisait si sombre qu'il dut s'y reprendre à deux fois avant d'enclencher le mécanisme. Et la bobinette cherra! A peine entré, il eut l'heureuse surprise de trouver JJ en sous-vêtements, dans l'obscurité, le sourire aux lèvres, une bouteille de champagne à la main.
Il rit légèrement puis verouilla à tâton la porte d'entrée comme il l'avait ouvert.


De son côté, Cristobal avait tenté de se rapprocher d'Adela au cours de la soirée mais sans grand succès. Mis à part un ou deux sourires de convenances, profondément blessée, elle avait préféré l'ignorer. C'était tout juste s'il n'existait plus pour elle.
Mal à l'aise et ne trouvant pas les mots pour rompre la glace puisque c'était malheureusement lui et lui seul qui avait instauré ce climat entre eux, Cristobal se résolut à relire silencieusement ses notes, faiblement éclairé par la lampe de chevet, tandis qu'Adela recroquevillée en position foetale, lui faisait dos, le regard triste et pensif; les yeux équarquillés et rougis; rivés sur le mur.
Un de ces silences pesant égnait entre eux tel un silence de mort, à l'exeption que celui-ci était rythmé de légers toussôtements de Cristobal et de discrets cliquetis de pages qui se tournent. Adela ne parvenait à trouver le someil. Et plus elle cherchait, plus elle sentait peu à peu ses yeux se gonfler. Alors elle se retenait, gardant pour point fixe son pauvre coin de mur. Et ses pupilles en pâtissaient encore plus chaque minute durant laquelle elle s'obstinait à ne pas fermer les yeux pour ne pas pleurer, ne pas fermer les yeux pour être moins vulnérable à la prochaine pique que lui lancerait Cristobal. De temps en temps, il contemplait sa silhouette crispée à son insu, brûlant d'envie de l'étreindre, de passer son bras réconfortant autour de ses épaules tant il la sentait tendue. Plusieurs minutes passèrent durant laquelle Adela priait intérieurement pour que Cristobal éteigne la lumière et s'endorment d'un sommeil profond afin qu'elle puisse vider discrètement à son insu son regard rempli de tourment. Mais une fois de plus, ce ne fut qu'une utopie, car Cristobal ne parvenant pas à trouver le sommeil persistait à feuilleter sans grand intérêt ses quelques notes. Et s'en fut soudain trop pour Adela, il ne lui fut soudain plus possible de se retenir. Ni une ni deux elle se leva et fondit en larmes, les bras croisés, en direction de la salle de bain.

Cristobal inquiet et profondément navré ne tarda pas à la rejoindre. Par chance, elle avait oublier de sceller le verrou derrière elle. Il entra et la trouva assise sur les toilettes; les genoux contra la pointrine; la tête dans les mains; en train de sanglotter le visage caché dans ses cheveux. Il se précipita à ses côtés et s'agenouilla devant elle, lui ceignant les genoux de ses mains protectrices. Sanglottante, elle tressaillit au contact de ses mains sur son corps. Ils se regardèrent. Lui, le regard larmoyant, elle, le visage ruisselant de larmes qu'elle ne réussissait pas à taire.
- Tu avais oublié de sceller le verrou, murmura timidement Cristobal comme pour s'excuser de la surprendre dans l'un de ses instants de faiblesse.
- Je suis désolée, s'excusa-t-elle entre deux sanglots tandis que son corps tremblait.
- Chut...murmura-t-il, pressant ses mains sur ses genoux.
Elle pleura à chaudes larmes à son plus grand désespoir, puis le regarda droit dans les yeux toujours ruisselante.
- Je n'en peux plus Cristobal, parvint-elle à articuler toujours entre deux sanglots. Pardon! Mais que faut-il que je fasse pour que tu me pardonne? Lui demanda-t-elle d'un ton toujours saccadé. Avoir senti ton regard plein de mépris sur moi toute la journée...continua-t-elle avant de n'être prise par de nouveaux sanglots qu'elle ne pouvait taire.
- Chut chut...murmurait Cristobal tandis qu'il lui passait à présent ses douces mains sur ses épaules.
Ils se regardèrent tandis qu'elle semblait peu à peu se calmer. Son corps tremblait de moins en moins et elle ruisselait moins.
- Adela je t'aime et...
- Moi aussi je t'aime Cristobal le coupa Adela, et si j'ai complètement oublié notre rendez-vous d'hier soir c'est parce que j'étais avec une élève. Pardonne-moi, s'excusa-t-elle encore une fois.
Cristobal sourit les larmes aux yeux. Elle lui rendit son sourire. Sentant peu à peu la complicité et l'amour renaître entre eux.
- Et tu étais avec Pelagïa, je suppose? Lui demanda-t-il l'esquisse d'un sourire timide sur les lèvres.
- Oui, répondit-elle tandis que ses larmes cessaient leurs ravages sur son doux visage.
Ils se sourirent et rirent légèrement.
- Comment tu le sais? Lui demanda-t-elle intriguée.
- C'est un secret, murmura-t-il amusé.
Elle lui sourit, il lui rendit son sourire.
- Cristobal je t'aime et...reprit-elle avant qu'il ne la coupa à son tour.
- On a notre prêt Adela! On a notre prêt! Lui annonça-t-il.
- Mais comment tu as fait? L'interrogea-t-elle soucieuse, croyant rêver.
- Ce que tu ne sais pas c'est qu'avant d'aller me saouler chez Juan hier soir,j'ai pris la peine de remettre au banquier nos deux dossiers! Avoua Cristobal triomphant avant qu'Adela émue, se jette dans ses bras. Emu de même, il l'étreignit avec passion.
- Je t'aime, chuchotta-t-elle.

Non ho bisogno più di niente
Adesso che
Mi illumini d´amore immenso fuori e dentro
Credimi se puoi
Credimi se vuoi
Credimi e vedrai non finirà mai



- Je nous ai acheté une pizza pour marquer notre réconcilliation! Déclara Nahco tout sourire sous le regard émerveillé de Pelagïa qui paraissait vraiment heureuse ce soir là, de le revoir une fois de plus au même endroit à la même heure.
Un grincement de porte se fit entendre au moment ou Nacho s'apprêtait à découper la pizza. Ni une ni deux, Pelagïa affolée le prit par la main machinalement, et précipitamment ils se cachèrenet sous le bureau.

Ho desideri scritti in alto che volano
Ogni pensiero è indipendente dal mio corpo
Credimi se puoi
credimi perché
farei del male solo e ancora a me


Paula entra dans la salle de chant et fut extrémement surprise d'y trouver la lumière allumée ainsi qu'une pizza apparement toute chaude non-consommée. Un brin suspicieuse, elle inspecta les lieux du regard. Nacho, anxieux, s'apprêta alors à sortir de sous le bureau mais Pelagïa l'en empêcha, posant l'index sur ses lèvres, l'empêchant ainsi de trahir leur secret.

Qui grandi spazi e poi noi
Cieli aperti che ormai
Non si chiudono più
C´è bisogno di vivere da qui


- Ah ces élèves! S'exclama Paula. Ils m'auront tout fait! Soupira-t-elle. Une pizza non consommée en plus...consatata-t-elle. Ca me fera un repas pour les enfants conclut-elle en quittant la salle, éteignant la lumière, emportant avec elle la pizza.

Vivimi senza paura
Che sia una vita o che sia un´ora
Non lasciare libero o disperso
Questo mio spazio adesso aperto ti prego
Vivimi senza vergogna
Anche se hai tutto il mondo contro
Lascia l´apparenza e prendi il senso
E Ascolta quello che ho qui dentro


Nacho et Pelagïa, a présent plongés dans l'obscurité rirent puis entreprirent de sortir de leur cachette. Et comme deux gamins pris d'une frénésie incontrolables, ils se cognèrent la tête à la sortie. La tête de Pelagïa heurta doucement le sol sans incident. Elle ne bougea pas tout de suite, allongée au sol, le regard fixe, elle semblait lui sourire. Il crut un instant qu'elle s'était blessée. Il se pencha sur elle et prit son fin visage entre ses mains. Il constata qu'elle n'avait rien, fort heureusement.

Così diventi un grande quadro
che dentro me
Ricopre una parete bianca un po´ anche stanca
Credimi se puoi
Credimi perché
Farei del male solo e ancora a me
Qui tra le cose che ho
Ho qualcosa di più
Che non ho avuto mai
Hai bisogno di vivermi di più


Et elle gisait là, le regardant d'un sourire charmeur. Ils se sourirent. Se regardèrent. Il caressa sa joue innocente puis il effleura doucement sa gorge jusqu'à sa trachée. Il la sentait à présent respirer sous ses doigts, sous ses caresses. Il la regarda. Et ils semblèrent conclure une fois de plus comme un accord entre eux. Nahco déposa alors un doux baisers sur les lèvres de Pelagïa. Un baiser auquel elle ne fut pas réticente puisqu'elle y répondit de tout son coeur.

Vivimi senza paura
Che sia una vita o che sia un´ora
Non lasciare libero o disperso
Questo mio spazio adesso aperto, ti prego
Vivimi senza vergogna
Anche se hai tutto il mondo contro
Lascia l´apparenza e prendi il senso
E ascolta quello che ho qui dentro
Hai aperto in me
La fantasia
Le attese i giorni di un´illimitata gioia
Hai preso me
Sei la regia
Mi inquadri e poi mi sposti in base alla tua idea
Vivimi senza paura
Anche se hai tutto il mondo contro
Lascia l´apparenza e prendi il senso
E ascolta quello che ho qui dentro
, termina de chanter Pelagïa tandis que ses mains se promenaient une dernière fois sur le vieux piano de la salle de musique.

- C'est une très belle chanson, commenta Juan ravi autorisant l'ensemble des élèves à applaudir leur camarade. La jeune fille sourit récoltant le fruit de son travail acharné. Son regard croisa celui de Nacho dans un coin de la salle. Il lui sourit. Elle lui rendit son sourire...



Source: Thème musical: Laura Pausini -Vivimi => http://media.putfile.com/Vivimi-laurapausini <=
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Coco
Modérateur(trice)
Modérateur(trice)
Coco


Nombre de messages : 1069
Age : 37
Localisation : Sous ma couette
Date d'inscription : 28/01/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeJeu 3 Aoû - 23:28

C'est trop mignon, c'est tout ce que j'ai à dire Very Happy j'ai été franchement émue et je visualisait parfaitement les péripéties des personnages.

J'adore le passage de l'impro de Pelagïa, le dernière petite scène entre elle et Nacho et le passage Cristobal/Adela aussi en fait tout est bien et en plus cela répond à mes questions comme par exemple qui était la fameuse interlocutrice de JJ quoique je me doutais un peu que c'était Diana mais tu as quand même réussi à me surprendre avec sa grossesse.

Bravo, c'est vraiment super bien écrit j'adore cheers Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeLun 7 Aoû - 0:40

Merci beaucoup! Ravie que ça te plaise :-) Je poste une suite que j'ai migeottée lool
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeLun 7 Aoû - 0:42

La sonnerie retentit.
Les élèves sortirent formant sous le regard ravi de Nacho envers sa protégée, une sorte de cortège mystique autour de celle-ci. Oui, ils formèrent tous un cortège mystique autour de Pelagïa. Elle quitta donc la salle criblée de félicitations et de multiples sollicitations de ses camarades en vue d'une éventuelle prestation. Émue mais gardant néanmoins la tête froide, son dernier sourire fut pour Nacho qui de loin l'observait.
Une fois la salle quasiment vidée et les élèves ayant presque tous franchi la porte, Juan vint à la rencontre de son assistant; resté coït; assis au fond de la salle; souriant pensivement.
- Celle là c'est sûr on ne l'oubliera pas de sitôt! Commenta Juan ravi, adressant une légère accolade à Nacho, une accolade qui le fit vite redescendre de son nuage.
- Ça c'est sûr! Soupira Nacho, le sourire aux lèvres.

Juan le regarda curieusement une dernière fois tandis qu'ils s'apprêtaient tout deux à quitter la salle de musique.
- Nacho. Nacho. L'interpella-t-il.
Nacho se retourna puis le regarda intrigué.
- Quoi?
- Nacho, si je n'te connaissait pas suffisamment je pourrais affirmer que tu es amoureux, déclara Juan.
- Et...Et alors? Balbutia le jeune homme. Et si j'étais amoureux après tout?
- Quoi? Toi, amoureux? Non mais tu rigole! S'exclama Juan.
Nacho plongea son regard ténébreux dans le sien puis le détacha pour le poser brièvement sur Pelagïa, qui plus loin discutait avec quelques camarades devant la salle. Juan suivit son regard.
- Oh non! S'esclaffa Juan. Alors c'est elle? Demanda-t-il confirmation à son ami de la conclusion hâtive qu'il se faisait à cet instant.
- Qui? Demanda Nacho, d'un ton rêveur.
- Pelagïa! Parbleu, Pelagïa! S'exclama Juan.
- N'importe quoi répondit le jeune homme aussi sec.
- Je t'ai vu t'asseoir à sa table l'autre jour et vu comment tu la regardais tout à l'heure, tu ne cesse pas de la dévorer des yeux depuis quelques temps, lui fit constater Juan.
- Et après... Soupira Nacho, gêné.
- Ça dépend ou vous en êtes, répondit Juan, parce que tu vois moi, jadis j'suis sorti avec une élève...
- oui, Ingrid, je sais tu m'l'as déjà dis des centaines de fois le coupa Nacho. Abrège!
- Vous avez conclu? Lui demanda-t-il vivement.
- Bien sûr que non andouille! S'exclama Nacho.
- Mais...
- Si tu veux tout savoir il ne s'est rien passé! Clotura-t-il cette discussion.


Lorsque Carmen entra en salle des professeurs ce jour là, suivie d'Alicia, elle eut bien du mal à se retenir de rire face à Mariano; hautain comme à son habitude; vêtu d'une chemise jaune canari.
- Mariano! S'exclama Carmen surprise.
- Bonjour Carmen, la salua-t-il singulièrement.
- Bonjour, le salua-t-elle à son tour, s'efforçant de rester neutre aux égarements vestimentaires de son collègue.
Alicia quand à elle ne se prononça pas. Elle se contenta juste de regarder le vieil ours de haut en bas, ayant subitement remonté son foulard sur sa bouche, prise de peur que Mariano ne découvre le sourire à la limite du fou rire qui s' y cachait dessous.
Alicia, ne pouvant plus se retenir entra la première dans le bureau de la direction. Elle fut suivie de Carmen, qui au moment crutial de franchir la porte pour enfin rire à l'abri de Mariano, se retourna le sourire aux lèvres.
- Le jaune te va à ravir! Complimenta-t-elle indirectement celui-ci espèrant de tout coeur qu'il rangerait le soir même cette imondice de chemise canari au placard.
La petite porte se referma sur Carmen. Ni une ni deux, le pauvre Mariano récolta au travers des murs insonorisés, le reflet de l'effet comique qu'il avait semé à lui seul. Enfin, à lui seul et sa chemise jaune canari bien sûr.

Le retrait des co-directrices fut immédiatement suivit de l'arrivée de JJ, les bras ballants, décontract, profitant d'une pause pour souffler entre deux cours.
- Salut, le salua-t-elle mollement, sans vraiment le regarder. Elle s'assoupit dans le canapé et expira longuement.
- Salut JJ, la salua-t-il singulièrement.
Le regard de la jeune femme s'abandonna un instant vers son interlocuteur et elle commença à lui sourire nerveusement, les yeux exorbités, se mordant discrètement la lèvre inférieure afin de ne pas pouffer de rire devant lui.
Mariano comprit vite son stratagème et lui jeta un regard noir.

Entra soudain Juan. Ni une ni deux, JJ sauta du canapé et vint à sa rencontre avant que celui-ci ne se mette à pouffer de rire publiquement à la vue de l'accoutrement de Mariano.
- Juan, et si on allait prendre un café? Lui proposa-t-elle sans vraiment lui donner le temps de répondre puisqu'elle l'entrainait dors et déjà hors de la salle.
- Hein? Mais euh...j'ai pas envie d'un café moi, parvenait-il à peine à rétorquer.

Nacho et Eva firent ensuite leur apparition. Nacho, comme à son habitude osa à peine saluer Mariano.
- Salut! Les salua cependant tout deux le vieil ours.
Nacho, qui sentit le fou rire monter prit immédiatement place en bout de table, le nez dans une revue. Quand à Eva, elle se mit à hurler de peur à la vue de la fameuse chemise canari.
- Non mais Mariano! Mon poussin! Tu ne te sents pas bien? Lui demanda-t-elle mère poule, se précipitant pour poser sa main sur son front.
Mariano se déroba furieux.
- Ne m'appelle pas mon poussin! Hurla-t-il sur son amante.
- Mais Mariano chéri! Insista Eva, paniquée, tantant une fois de plus de lui imposer sa main sur le front.
Il se déroba de nouveau.
- Mais enfin Eva! T'es devenue complétement folle! Hurla-t-il se tenant fermement l'épaule tandis qu'il s'énervait. Combien de fois vais-je devoir te rappeler de ne pas faire allusion à notre histoire entre ces murs?! S'écria-t-il.
Il parut quelque peu essoufflé.

Adela franchit le seuil de la salle des professeurs, suivie de Cristobal. La belle professeur, à la vue de la chemise canari de Mariano, manqua comme tout ceux et celles qui l'avaient précédée jusque là de pleurer de rire. Un sourire amusé se dessina alors sur ses lèvres. Elle se retourna vers Cristobal. Les deux professeurs se regardèrent amusés. Puis la dispute entre Eva et Mariano sembla s'accentuer. Mariano semblant souffrir d'un léger tremblement se tenait fermement l'épaule, de plus en plus essoufflé à mesure qu'il s'énervait sur la pauvre Eva.
- Oh mon Dieu! S'écria Cristobal dont le visage semblait tout à coup se crisper.
Adela intriguée le regarda puis jeta de nouveau un regard amusé vers Mariano. Ses lèvres qui jusque là sourient s'affaissèrent en un instant. Inquiète, elle ne bougea plus, regardant la scène au ralenti. Des cris, des mots, et Cristobal qui demande:
"- Mariano! Mariano! Ca va!"
Mariano qui bascule sous les cris effrayés d'Eva. Bascule et tombe à la renverse à terre sous le regard appeuré de Nacho qui immédiatement se lève. Stop. Plus rien.
Carmen et Alicia, alertées par les cris sortirent immédiatement de leur bureau et découvrirent avec frayeur, Mariano étendu par terre, inconscient.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMer 9 Aoû - 0:47

On déclara une fois de plus "l'état d'urgence" à l'école Carmen Arrànz, et journée banalisée, après la sortie de Mariano sur un brancard; le tout sous les yeux de ses collègues et élèves affolés.

En salle des professeurs, l'ambiance était plutôt tendue. Manquait à l'appel: Carmen, Eva, JJ et Nacho. Dans le cas de Carmen; elle accomplissait tout simplement son devoir en tant qu'amie et directrice et amie de Mariano; pour Eva; on ne se posait guère la question mais pour JJ et Nacho c'était une toute autre histoire.
A la grande table ovale étaient donc assis, silencieux et tendus, Adela et Cristobal côte à côte ainsi que Claudia et Juan en bout de table. Seule, Alicia se tenait debout face à eux, les bras chargés de dossiers, toute chamboulée ma foi, essayant néanmoins de garder son sérieux.
- Bien, Carmen étant partie accompagner Mariano à l'hôpital, je suis donc dans le devoir de présider cette réunion improvisée, commença-t-elle embarrassée tandis que les quatre professeurs embarrassés gardaient le regard pensif sur un coin de table.
- Mais c'est dingue ça! S'exclama-t-elle. Vous avez pourtant tous été prévenus qu'il y avait une réunion et pourtant quatre d'entre vous manquent à l'appel, fit-elle constater à ses collègues.
- Euh, Alicia, si je peux me permettre, pour JJ, ce n'est pas de sa faute, elle a décidé d'accompagner les autres à l'hôpital, intervint Juan levant le doit.
- Bien, acquiesça la co-directrice. Et Nacho? Quelqu'un sait où il est? Demanda-t-elle.
- Probablement est-il lui aussi allé à l'hôpital, intervint Paula, dans l'entrebâillement de la porte communicante au secrétariat. Parce que mine de rien, faut pas croire, Monsieur Mariano on l'aimait bien! Ajouta-t-elle.


Au même moment dans le hall, des groupes d'élèves se formaient. Au fond, malgré leur joie d'une journée de cours banalisée, tous étaient chamboulés de ce qui venait d'arriver au directeur des études; à leur professeur d'histoire de l'art.

- Le pauvre Mariano quand même! Soupira Lucia d'un ton plein de désolation.
Pelagïa compatit à cette désolation à son tour en un regard tandis que toutes deux discutaient près de l'entrée.
- Mais bon, la vie continue et avec cette journée banalisée je m'disais qu'on pourrait se faire une après-midi shopping, proposa sa camarade enthousiaste.
Pelagïa n'eut pas le temps de répondre lorsque la main de Nacho se posa sur son épaule. Elle se retourna vivement. Ils se sourirent gênés et embarrassés face à Lucia et à la circonstance de leur entrevue.
- Je peux te parler? L'invita-t-il à le suivre quelques mètres plus loin près de la porte d'entrée.
Pelagïa acquiesça silencieusement et le suivit sous le regard intrigué de Lucia qui l'attendait.

- Voilà, on est tous profondément désolés pour Mariano, commença-t-il.
- Oui, c'est moche...Compatit-elle à son tour.
- Aujourd'hui les cours son banalisés, reprit-il gêné poursuivant dans sa lancée, alors je m'disais que tu pourrai venir chez moi...
Pelagïa le regarda surprise.
- Oh, juste quelques heures, argumenta-t-il. Et puis je suis sûr que tu n'as pas encore mangé, on pourrait déjeuner ensembles lui proposa-t-il.
Elle lui sourit timidement, les yeux rivés au sol. Il suivit son regard. Leurs regards se croisèrent. Ils se sourirent tout deux timidement.
- Alors? Lui demanda-t-il.
- Mais toi? Lui demanda-t-elle.
- On a pas besoin de moi cet après-midi, tu sais bien que je ne suis qu'un assistant ironisa-t-il tout sourire. Un sourire qu'elle lui rendit.
- D'accord, acquiesça-t-elle tout bas.
Nacho ne réalisa pas sur le coup qu'elle venait d'accepter sa proposition, aussi mit-il un peu de temps à réagir, comme figé.
Elle passa devant lui, ouvrit la porte.
- Alors, on y va? L'invita-t-elle enthousiaste à quitter les lieux.
Il lui sourit et la suivit, lui emboîtant de pas sous le regard à la fois haineux de Lucia; quelques mètres plus loin envers son professeur, et à la fois plein de jalousie envers son amie.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Brooke Davis
Admin ( chef des menottlandiens)
Admin ( chef des menottlandiens)
Brooke Davis


Nombre de messages : 3258
Age : 38
Localisation : Menottland
Date d'inscription : 08/01/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMar 22 Aoû - 18:08

oula et ben dis donc !!! t'es la reine des rebondissements toi !!!

le pauvre Marianno quand même ! alors j'ai adoré le passage avec Eva qui joue sa mère poule c'est trop trop marrant, il faut dire que l'accoutrement de notre vieil ours l'est aussi

par contre après c'était beaucoup moins marrant

Le point que j'adore c'est le rapprochement de la nouvelle et de Nacho

( euh je viens de remarquer que j'ai pas posté de com sur les chapitres précédents les 3 là Embarassed , promis je réparerai cette erreur très vite Embarassed )
Revenir en haut Aller en bas
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Aoû - 0:31

lool je vous poste de nouveaux chapitres avec de nouvelles scènes...
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Aoû - 0:33

- J'immagine que vous devinez bien qu'avec Carmen nous n'avons pas pris pour rien le risque de banaliser cette journée de cours, reprit Alicia serrant nerveusement les dossiers qu'elle avait dans les mains.
Les professeurs présents l'écoutaient mais sans plus. Le corps y était mais l'esprit n'y était pas vraiment.
- Adela, tu te chargeras des cours d'Eva jusqu'à son retour, déclara Alicia en remettant à la professeur de danse classique le dossier contenant la paperasse d'Eva concernant la danse moderne.
Adela acquiesça silencieusement, s'efforçant de sourire bien que la tache qu'on lui attribua ne lui déplut pas pour le moins du monde (du moment qu'elle pouvait danser, le reste lui importait peu).
Alicia fit ensuite face à Cristobal, pensif les yeux rivés sur le dossier qu'Adela tenait entre ses mains.
- Cristobal, tu deviens à présent directeur des études, déclara Alicia. Tu te chargeras donc des cours d'histoire de l'art ainsi que du théâtre et de la troupe déclara Alicia, lui tendant le dossier.
- Mais...Tenta timidement de protester Cristobal à la lourde tache qu'il détestait le plus au monde: soit enseigner l'histoire de l'art et devoir sans cesse rendre des comptes en devenant directeur des études.
Alicia posa le dossier sur table, l'ouvrit, et sans un mot en sortit un contrat, elle attrapa un stylo à toute volée et le tendit à Cristobal sous le regard étonné des autres professeurs.
La co-directrice inspira un coup. Cristobal fit de même sentant le coup tomber.
- Cristobal, Mariano est gravement malade et nous ne savons pas quand il va revenir, commença gentillement Alicia se rendant elle même compte du sacrifice qu'elle lui demandait. Mais la vie continue et nous ne pouvons pas nous permettre de faire baisser le prestige de cette école termina-t-elle. Signe!
Cristobal regarda un instant ses collègues, tous compatissants, il expira et se résolut à signer, pour le prestige de l'école et c'est ainsi qu'il reprit les deux fonctions que jàdis il avait détesté: à savoir directeur des études et professeur d'histoire de l'art.
Alicia le remercia.
- A présent au travail, vous avez tout l'après-midi pour remettre de l'ordre dans la paperasse et préparer un programme de cours décent pour demain, invita-t-elle les professeurs à se mettre au travail.
Une fois Alicia partie, ils soufflèrent tous jetant un regard rempli de compassion envers le désormais dévoué Cristobal.
Il les regarda tristement.
- De toute façon ces deux posts me revenaient par "ancienneté" cita-t-il Alicia plusieurs années auparavant, avant de s'éffondrer sur la table; la tête dans les mains.
Adela enroula son bras autour de son épaule comme pour le consoler puis jeta un regard désemparé en direction de Juan et Claudia qui le lui rendirent.



- Il faut que j'y aille, Juan crois que j'suis à l'höpital avec les autres, déclara JJ tandis qu'elle s'apprètait à quitter Diana.
Son amie rit gênée de la situation dans laquelle elle la mettait.
- Je suis désolée, s'excusa Diana.
- Oh non, ne le sois pas pour moi, répondit JJ.
- Je te fais mentir à Juan et aux autres.
- Juste à Juan...Répondit JJ bas, d'un ton plein de remord. Et puis aux autres exeptionnellement aujourd'hui! Ajouta-t-elle s'efforçant de sourire gênée elle aussi de la situation.

- Tu repasses quand? Lui demanda Diana tandis qu'elle s'apprètait à franchir le seuil de la chambre.
JJ se retourna une dernière fois.
- Je ne sais pas encore, répondit-elle confuse.
- On s'appelle alors, proposa Diana.
- Je t'appelle c'est plus prudent conclut JJ.
Diana acquiesça d'un sourire.
JJ sortit de la chambre. Diana soupira sentant les larmes lui monter aux yeux et sourit nerveusement en regardant son fils qui dormait à poing fermé.
- Bientôt chuchôta-t-elle comme pour se rassurer de quelque chose qu'elle sentait venir.



- Ca aurait pu être pire, commenta Adela dans les vestiaires des professeurs tandis qu'elle massait Cristobal.
- Je ne vois pas c'qui aurait pu m'arriver de pire! Soupira Cristobal désespéré.
- Donner des cours de danse, répondit Adela du tac au tac.
- Hein?
- Si l'on t'avais demandé de te charger des cours de danse ça aurait été pire argumenta-t-elle.
- Pour toi c'est sûr, répondit-il amusé.
- Détends toi...Murmura-t-elle.
- Nan mais t'immagine ça aurait été une catastrophe! Pouffa-t-il.
Elle fit de même.
- Ca c'est sûr! Acquiesça-t-elle. Parce qu'en danse tu es une vraie catastrophe! Le taquina-t-elle gentillement.
Il rit tandis qu'elle continuait de lui masser énergiquement les épaules pour le remettre d'aplomb. Le sourire aux lèvres.
- Ce que tes muscles sont raides! Commenta-t-elle.
Il rit.
- Peut-être qu'un massage thaïlandais m'aiderait, dit-il amusé.
Elle sourit.
- Vraiment? Lui demanda-t-elle amusée.
- Sauf que cette fois-ci on pourait procéder autrement, ajouta-t-il d'un air malicieux.
- Humm...
Et c'est à cet instant que la porte s'ouvrit sur Paula, essouflée, tenant une lettre à la main: une lettre de Marta pour Adela. Le coeur de la jeune femme se mit soudain à battre la chamade. Son visage se crispa ainsi que celui de Cristobal. Elle avait cessé le massage, il sentait ses mains à présent incertaines relacher peu à peu la pression qu'elles exerçaient sur ses épaules. Adela, ne sachant que faire prit la lettre que Paula lui tendit; confuse de l'embarras qu'elle venait de créer chez le couple. Elle ne l'ouvrit pas; la serrant sur son coeur. Elle sentit dès lors la main de Cristobal; dans un élan de compassion; serrer la sienne contre son épaule; elle se sentit peu à peu appaisée.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Aoû - 0:34

Une fois Paula partie, ils échangèrent les rôles. Il la fit s'asseoir. Et à son tour il entreprit de lui faire un massage tant bien que mal; étant donné qu'il n'était pas vraiment expert comme elle en la matière.
- Tu disais que tu n'voyais pas c'qui aurait pu arriver de pire et bien moi aujourd'hui j'retrouve une partie du pire, dit Adela serrant anxieusement entre ses mains la lettre de Marta.
- Ouvre-la, lui conseilla Cristobal.
Elle sourit angoissée.
- A quoi bon, je sais d'avance ce qu'elle va me reprocher répondit Adela.
- Raison de plus pour l'ouvrir, insista Cristobal.
Elle se raidit légèrement. Cristobal sentit ses muscles se durcir. Probablement était-ce parce qu'elle était en proie à une émotion. Il perçut sans le voir son regard déjà larmoyant. Il cessa le massage; laissant reposer ses deux mains rassurantes sur les épaules d'Adela. Elle serra fort sa main sur la sienne tandis que de l'autre elle dépliait le courrier déjà bien badigeonné de multiples timbres et de changements d'adresse. Cela revenait limite du miracle s'il était parvenu jusqu'ici, pensa-t-elle. Sûrement un coup du destin. Elle lut d'une traite les quelques lignes rédigées par sa petite soeur et fut soudain prise de terreur.
- Qu'est-ce qu'elle te reproche de si tragique? Lui demanda Cristobal.
- Elle est très malade, répondit Adela paniquée. Une larme roula sur sa joue.
Cristobal vint s'asseoir à côté d'elle et l'étreignit ainsi elle put pleurer sur son épaule.
- Le pire c'est qu'elle ne m'as pas laissé d'adresse pour la joindre, ni de numéro, chancela-t-elle.
- Chut...Chut...Murmura Cristobal d'un ton rempli de compassion tandis qu'elle pleurait de plus belle. Il l'étreignit plus fort encore tandis que sa main desserrait peu à peu la pression qu'elle exerçait sur la lettre.
Cristobal la lui prit des main. Elle le laissa faire, désespérée de toute manière. Il la lut à son tour puis au moment de la remettre dans l'enveloppe; il sourit et soupira de soulagement au plus grand étonnement d'Adela. Elle le regarda intriguée.
- Cristobal, ma soeur va subir une greffe du coeur et c'est tout l'effet que ça te fais!
Il rit légèrement.
Elle voulu le gifler mais il prit sa main à toute volée et la baisa. Elle lui sourit légèrement séchant ses larmes. Il lui rendit son sourire. Elle jeta un rapide coup d'oeil sur l'enveloppe qu'il avait dans ses mains puis elle le regarda de nouveau intriguée.
- Adela, cette enveloppe à fait je ne sais combien de voyages durant ces quatre dernières années! S'exclama Cristobal.
Elle lui prit l'enveloppe des mains et constata par elle même que le tout premier cachet de la poste qui y était tamponné datait d'il y a quatre ans. Elle soupira soulagée avant de lui tomber dans les bras.
- J'espère qu'elle va bien.
- Elle va bien, la rassura Cristobal. Si ça n'allait pas, Carmen te l'aurait dit.
- Tu as raison, acquiesça-t-elle soulagée.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Aoû - 0:34

Loin des préoccupations de l'école, simultanément, Nacho et Pelagïa demeuraient confortablement allongés sur le large matelas qui faisait office de canapé-lit dans le salon.
Tout deux pensifs et heureux. Lui, le bras autour de ses épaule, se laissant aller au gré d'une cigarette qu'il fumait religieusement en silence. Elle, calme de même; semblant absorbée dans son monde comme toujours, serrant sa menotte dans celle de Nacho reposant sur son épaule, laissant l'autre reposer sur son ventre.
Pelagïa se sentait si bien dans les bras de Nacho; elle aurait souhaité plus que tout que rien ne brise cet instant; pas même la voix de celui qui l'étreignait.
- C'est dommage que tu ne puisse pas rester ce soir pour le dîner, soupira-t-il; un brin de mélancolie dans la voix.
- Le déjeuner était déjà assez tardif, railla-t-elle un instant l'esquisse d'un sourire. Et puis j'ai des obligations, ajouta-t-elle d'un ton rempli de regrets.
Il acquiesça silencieusement.
- Ah les obligations! Soupira-t-il longuement exténué.
Elle acquiesça de même d'un sourire. Ils soupirèrent tout deux maudissant d'ors et déjà l'heure fatidique à laquelle Pelagïa devrait rentrer à la résidence.
- J'aurai bien fait le mur ce soir mais j'suis trop crevée et puis Paula a déjà manqué d'me surprendre l'autre soir, dit Pelagïa mélancolique.
- Parce que tu as déjà fait le mur?
- Oui...Enfin, c'est quand nous nous étions...chancela-t-elle hésitante de peur de ne rouvrir chez elle une blessure qui désormais appartenait au passé et qui n'avait et n'avait jamais eu lieu d'être selon elle.
- Je comprends, l'apaisa Nacho sentant sa gêne.
Il n'en dit pas plus. Elle lui ôta sa cigarette des mains et tira une bouffée. Surpris, il la lui ôta presque aussitôt des mains écrasant la cigarette au passage.
- Oh non! Ne me dis pas que tu fumes toi aussi? Soupira-t-il amusé feignant l'exaspération.
Elle rit.
- Pourquoi, cela te dérange tant? Demanda Pelagïa.
Il rit.
- Non, c'est juste que comme si ça ne suffisait pas d'Adela, Juan et Carmen, faut qu'il y ait des élèves qui fument, qui plus est toi en l'occurrence, répondit-il.
- Adela fume? Et Carmen? Demanda-t-elle curieuse et surprise.
- Ben euh disons qu'Adela est une ex-fumeuse récidiviste, quand à Carmen paraît que c'est un véritable vice pour elle, raconta Nacho.
Ils rirent tout deux.
- Et puis lorsqu'on a une si jolie voix on ne l'abîme pas! Ajouta-t-il.
Leurs regards se croisèrent. Il enlaça sa main dans la sienne qu'elle laissait sagement reposer sur son ventre. Elle lui sourit. Il lui rendit son sourire. Ils s'embrassèrent.
- N'empêche j'me suis toujours demandé ou passait toute cette nourriture que tu ingurgites là dedans.
Le visage de la jeune femme se crispa de peu.
- Nacho, je suis danseuse prétexta-t-elle. Après quoi elle retira sa main de cette douce étreinte. Nacho y laissa la sienne délicatement reposer.
Il lui sourit. Elle caressa sa joue. Ils se regardèrent intensément dans les yeux et s'embrassèrent langoureusement.
Nacho se fit cependant un brin plus pressant que Pelagïa, en passant sa main sous son haut. Elle se déroba et s'assit, visiblement inquiète.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Aoû - 0:35

Nacho surpris se releva ne comprenant pas ce qu'elle avait.
- Qu'est-ce qu'il y a? Lui demanda-t-il, enroulant son bras autour de ses épaules.
Pelagïa reprit peu à peu son souffle et plongea son regard larmoyant dans le sien. Elle lui effleura la joue d'un tendre et maladroit revers de main tant elle tremblait.
- Je ne sais pas si...Parvint-elle à dire.
- Si quoi? Demanda Nacho intrigué face à sa rétraction.
- Nacho, pardonne-moi, s'excusa Pelagïa confuse.
Il l'embrassa. Il la sentit toujours quelque peu tremblante durant ce baiser.
- Détends-toi, tenta-t-il de la rassurer. On est pas bien, ici, tout les deux?
Une demi-minute de silence passa avant que Pelagïa n'expire un bon coup.
- Si, t'as raison, on est bien...répondit-elle avant de ne se rallonger. Il reprit place à ses côtés et la scenette de tout à l'heure repris, cependant un brin moins romantique puisque Nacho se fit peu à peu de plus en plus pressant sous les soupirs de Pelagïa. Elle sentait des mains passer sous son haut, sur ses cuisses, répondait de temps à autre à un baiser entre deux soupirs. Tandis que lui fermait les yeux, les siens ne pouvaient se clore; une façon pour elle de retenir d'éventuelles larmes. Le corps de Pelagïa se raidissait à mesure sous le poids des caresses lorsque soudain la sonnerie du téléphone sonna le glas et Nacho dût à regret se lever pour répondre au bout de trois sonneries.

- Allo? Interrogea-t-il son interlocuteur qui semblait vu le filet de voix émanant du combiné être une interlocutrice.
Ni une ni deux, Pelagïa se leva brusquement, attrapa son sac et sortit en trombe de l'appartement.
- Attends, deux secondes...Demanda Nacho à son interlocutrice, avant de ne rattraper Pelagïa tandis qu'elle s'apprêtait à franchir le seuil de l'appartement.
- Je dois y aller, mon bus passe dans dix minutes, prétexta Pelagïa.
- Ok, mais tu ne veux pas que j't'accompagne? Insista Nacho.
- Non, c'est pas la peine et puis de toute façon on se voit demain en cours.
- Oui, c'est ça à demain, acquiesça Nacho quelque peu déçu, la regardant dévaler quatre à quatre les marches de l'escalier.

- Pelagïa! L'interpella-t-il.
Trop tard, elle était partie.

Il referma la porte derrière lui et reprit le combiné.
- Elle est revenue? Demanda-t-il ému.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Aoû - 0:36

Et Maria parvint à regagner sa terre natale: la Colombie.
"MARIA LLENA ERES DE GRACIA", un juste titre.
Fin de la pellicule - écran noir - bande originale durant laquelle défilent successivement le nom des acteurs et actrices. Premier rôle attribué à Marta Ramos. Fort et riche en émotion pour un premier film. Bande originale durant laquelle on ne peut s'empêcher de revoir ne serait-ce qu'en flash-back la jeune héroïne ingurgiter les tampons contenant la drogue...Fin.

Cristobal actionna alors le bouton off de la télécommande, actionnant ainsi l'extinction du téléviseur.
Et les mains d'Adela se crispèrent une dernière fois sur son pantalon, tandis qu'une dernière larme vint s'échouer sur les genoux de Cristobal. Il caressa machinalement une dernière fois les cheveux de sa belle, sentant à présent sa tête bien lourde reposer sur ses genoux.Elle renifla et expira. Il fit de même. D'un mouvement de tête, elle se retourna vivement, posant ainsi son regard dans le sien. Tout deux émus.

- Excuse-moi, j'ai mouillé ton pantalon, murmura-t-elle.
Il lui sourit. Elle lui rendit son sourire. ils rirent légèrement. Il passa de nouveau une main dans ses cheveux, dégageant les dernières mèches éparses l'empêchant d'admirer le doux visage d'Adela.
- C'était magnifique, commenta-t-elle.
Il acquiesça silencieusement.
- Et dire que ce film est sorti il y a déjà deux ans! S'exclama-t-elle encore chamboulée de la réussite et du talent de Marta.
- J'ai toujours su que Marta irait loin, répondit Cristobal, seulement je n'aurais jamais imaginé être transporté...
- Touché, ajouta-t-elle.
- Oui, touché à ce point conclut-il.
- Tu m'étonnes, soupira-t-elle.
Ils se regardèrent longuement. Elle caressa brièvement son épaule puis lui sourit. Un sourire auquel il répondit.
- Tu sais ce qui me ferait le plus plaisir? Demanda malicieusement Cristobal.
- Non mais tu vas me le dire, murmura suavement Adela tandis qu'il le relevait pour la tenir tout contre lui.
Il lui sourit, la regardant droit dans les yeux.
- Qu'on arrête de se prendre sans cesse la tête pour si peu, murmura-t-il.
Elle lui sourit de même. Il avait raison après tout. Marta avait une vie. Elle s'en tirait plutôt bien. Adela de son côté avait plutôt bien réussi sa vie. Mieux valait s'en tenir la pour le moment. Ne pas brusquer les choses et attendre qu'elles viennent.
- Oui tu as raison, acquiesça-t-elle doucement.
Leurs nez se frôlèrent. Leurs lèvres se frôlèrent un instant.
- Tu vas m'embrasser?
- J'aimerai te faire décoller, dit Cristobal.
Elle le regarda étonné de la façon dont il lui demandait la chose ce coup ci.
Il attendit timidement la réponse à sa question pour ainsi dire osée envers une femme comme Adela.
- Toi et moi on s'est contentés d'être gentils mais on est jamais vraiment passés au choses sérieuse répondit-elle avant qu'ils ne s'étreignent fougueusement pour s'embrasser avec ardeur.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Aoû - 0:37

Il déposa une dernière suite de baisers dans son dos brûlant tandis qu'elle passait fébrilement une main dans ses cheveux, effleurant au passage son doux visage dont les lèvres ne s'empêchaient de sévir sur son corps. Il apporta sa touche finale en l'embrassant dans le cou avant de la serrer tout contre lui et de poser sa tête sur son épaule.
- Je t'aime, soupirèrent-ils tout deux, un sourire de satisfaction sur les lèvres. Ils rirent à deux, tout bas un instant.
- Je l'ai dit la première, sussura Adela.
- Tricheuse! Lui sussura-t-il à l'oreille.
- Je t'aime! Répondit-elle malicieusement.
- Moi aussi...
- J'ai gagné...
Ils rirent.
Elle prit sa main dans la sienne, la serra contre sa poitrine et l'embrassa.
- J'aimerai que ça dure toute une vie, dit-elle.
Il acquiesça silencieusement en baisant son épaule.
- Mais d'ici quelques heures, on sera levés pour décharger les cartons restants, ajouta-t-elle jetant un regard bref en direction des quelques cartons encombrant la chambre de leur nouvel appartement, tandis qu'il passait machinalement une main dans ses cheveux.
- On peux toujours passer le week-end au lit si tu veux? Proposa Cristobal.
- Gougeat! S'exclama-t-elle amusée.
- Gougeat? Répèta-t-il sur un ton de défi tandis qu'il commençait d'hors et déjà à la chatouiller sous la couette. Moi qui croyait être bon amant, tu ruines ma réputation, rétorqua-t-il tandis qu'elle riait aux éclats, se débattant.
- Cristobal, j'admets avoir ruiné ta réputation de coureur de jupon auprès des filles de l'école...parvint-elle à dire avant qu'il ne la coupe vivement en posant son index sur sa bouche.
- Ecoute...murmura-t-il.
Quelques secondes de silence se firent.
- Quoi? Je n'entends rien.
Il l'embrassa.
- Je voulais juste savourer encore un peu ces quelques instant de bonheur avec toi, dit-il.
Elle le chevaucha, conquise de sa déclaration. Elle approcha ses lèvres des siennes tandis qu'il la tenait entre ses bras.
- J'aimerai que cela dure une éternité.
- Pauvre chéri...Murmura-t-elle.
Ils s'embrassèrent langoureusement.
- Epouse-moi, lui demanda-t-il à la fin de ce baiser.
Adela sourit, émue tout comme lui de cet instant, mais à la fois surprise du lieu et des circonstances de cette demande. Elle scanda son doux regard ténébreux, y sentant tout l'amour qu'il lui portait.
- C'est une blague? Demanda tout de même Adela méfiante.
Il rit. Elle le regarda à la fois amusée et déçue. Il la fit basculer et la chevaucha à son tour.
- Au contraire je n'ai jamais été aussi sérieux, répondit Cristobal ému, scandant son regard sombre et chatoyant. Elle lui sourit alors de nouveau émue à son tour. Il lui rendit son sourire. Il baisa brièvement ses lèvres. Elle soupira de bonheur en le regardant, le sourire aux lèvres. Elle rit, les yeux larmoyant. Il rit à son tour.
- Adela, je sais bien que...l'endroit n'est pas très approprié pour ce genre demande, s'excusa Cristobal. Ils rirent, elle se mordit la lèvre inférieure, plongeant son regard dans le sien; l'incitant à continuer.
- Pour le moment, je n'ai que mes lèvres pour t'embrasser et tes mains à baiser, mais si tu voulais m'épouser je serai l'homme le plus heureux de la Terre, termina Cristobal ému.
Elle lui sourit toujours aussi émue. Il lui rendit son sourire attendant la réponse.
- Oui, je le veux, murmura-t-elle le sourire aux lèvres.
- Co...Comment? Bégaya Cristobal.
- J'ai très envie de t'épouser, répéta Adela.
Son coeur ne fit qu'un bond, il l'étreignit encore une fois et l'embrassa fougueusement, puis il baisa ses mains.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeMar 29 Aoû - 23:50

Cela faisait plusieurs heures qu'Eva attendait une fois de plus, assise sur un banc, dans un des grands couloirs blancs de l'hôpital. Depuis quelques jours, tout s'était brusquement accélèré dans sa vie. Non. C'était à vrai dire depuis l'apparition de Mariano; ce vieil ours ronchon dont elle s'était éprise; allez savoir pourquoi, que sa vie s'était engagé dans un dangereux virage. Bien sûr, il y avait eu des périodes de calme entre-eux mais en y réfléchissant, il y avait surtout eu beaucoup de houle dans leur couple...Ceci n'était évidemment un secret pour personne à l'école étant donné qu'ils se querellaient ou plutôt que Mariano avait toujours le chic de quereller Eva publiquement. Et Eva ne disait rien, comme à son habitude, elle ne se plaignait pas. Ainsi, chaque jour passé dans cet hôpital, assise devant la chambre de Mariano, qui refusait de la voir, ne semblait pas l'affecter en apparence. Non, elle attendait tout simplement.

- Vous êtes Claudia? L'interpella soudain une infirmière sortant de la chambre de Mariano.
- Non. Je suis Eva Ruiz, sa fiancée, rectifia gentillement Eva.
- Ah...Soupira l'infirmière gênée.
- Je peux le voir?
- C'est que monsieur Cuelar ne désire voir personne à part une certaine Claudia, répondit l'infirmière. Vous la connaissez?
- Euh non...Réfléchit Eva...Enfin si, je connais bien une Claudia dans mon entourage.
L'infirmière haussa les épaules avant de se fondre dans le pâle décor toute vêtue de blanc qu'elle était, laissant Eva perplexe.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Sep - 0:46

Et j'ai vraiment été nulle sur c'coup là, se confia Pelagïa à Lucia ses inquiétudes dans sa relation avec Nacho.
- Ça c'est sur...Acquiesça son amie. T'aurais au moins pu m'le dire, Peguy, j'croyais qu'on s'disait tout?
- Je suis désolée. J'avais peur que tu l'prennes mal, s'excusa Pelagïa de ne pas lui avoir parlé plus tôt du baiser dans la salle de chant.
- Que j'le prenne mal? Que j'le prenne mal! Répéta Lucia indignée. Que ma meilleure amie s'laisse échouer dans le lit d'un professeur? Mais Peguy, dans quel monde tu vis? T'immagines tout d'même pas qu'j'allais bien l'prendre! S'écria-t-elle.
- Pardonne-moi. Mais promet-moi de n'le dire à personne.
- Évidemment que j'le dirai à personne! Tout ce qui est dit ici reste entre nous: C'est strictement confidentiel! Jura solanellement Lucia.
Les deux amies s'étreignirent.
- Encore heureux que tu n'ai finalement pas couché avec, murmura Lucia au cours de cette étreinte.
Pelagïa se déroba et la regarda droit dans les yeux.
- Peguy, murmura Lucia, promet-moi de l'oublier...
La jeune fille sourit nerveusement, les yeux remplis de larmes. Elle inspira profondément.
- A partir de ce soir, je me conduirai en élève responsable! Déclara Pelagïa.


Simultanément, l'on fit grésiller la sonnette, à l'appartement de Nacho qui se précipita tant bien que mal; en peignoir orange; les cheveux trempés; tant les assauts étaient de plus en plus longs et rapides.
- Ça va. Ça va. J'arrive! S'exclama-t-il énervé d'être troublé dans sa toilette, qui plus est par quelqu'un stressé à première vue ou plutôt à première entente à en juger par les stridents coups de sonnette.
Il ouvrit alors la porte sur Lola, sa grosse valise à la main, un peu pâle, les yeux rougis (probablement par les larmes qu'elle avait du verser durant ces deux mois sans lui, pensa-t-il).
Ils se regardèrent, émus tout deux. Son regard à elle particulièrement plus larmoyant que le sien. Une larme roula sur sa joue. Elle se laissa tomber dans les bras de Nacho qui la serra fort contre lui tandis qu'elle sanglotait.
- Ma Lola...Murmura-t-il, un léger sourire sur les lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Sep - 0:47

Eva entra en trombe dans l'école sans même prendre la peine de répondre aux élèves qui par ci par là la saluaient. Elle gravissait les escaliers tête haute, bien décidée à crever un abcès; découvrir le pourquoi du comment Mariano réclamait Claudia à son chevet même si elle s'attendait déjà à la réponse. Pour une fois dans sa vie; elle ne souhaitait qu'une chose; qu'on lui dise en face ce qui n'allait pas chez elle. Et c'est d'un pas décidé qu'elle franchit le seuil de la salle des professeurs où Juan glandait comme d'habitude près de la machine à café, Carmen jetait un bref coup d'oeil avec Alicia aux titres du journal (comme chaque jour afin de s'assurer que le nom de son école n'était pas mêlé à une affaire peu catholique qui aurait pu lui faire perdre tout son prestige), Adela et Cristobal; assis à la table semblaient relire leurs notes et rectifier limite joue contre joue tant il semblait se dégager un coeur à la vision de ces deux êtres côte à côte.
- Eva! S'exclama Carmen surprise attirant l'attention et la curiosité de ses collègues présents dans la salle.
Tous la regardèrent intrigués de sa présence.
- Comment va Mariano? Demanda Juan soucieux s'attendant au pire vu la mine dépitée qu'Eva affichait.
- Mieux. Merci, répondit-elle singulièrement, le toisant du regard. Mais je suis ici pour reprendre mon travail, ajouta-t-elle d'un ton décidé.
- Mais tu ne penses pas que cela soit un peu prématuré? La toisa Alicia à son tour.
Eva ne répondit pas de suite, cherchant auprès de ses collègues, de part et d'autre de la salle une marque d'une quelconque compassion qu'elle ne trouva malheureusement pas.
- Ecoutez, Mariano est sorti d'affaire, ce n'est plus qu'une question de jours avant qu'il sorte de l'hôpital alors...
- Là n'est pas la question Eva, la coupa gentillement Carmen sentant son désarroi qu'elle tentait désespérément de masquer derrière un air faussement hautain et un sourire nerveux. Ce qu'Alicia et moi voulons savoir est: te sents tu vraiment prête à reprendre tes cours?
- Parfaitement! Répondit la professeur avec aplomb tandis que Claudia faisait irruption dans la salle.
- Et puis si je ne donne pas mes cours qui s'en chargera...Cela ne peut pas durer indéfiniment termina Eva, baissant progressivement le ton à la vue de Claudia. Les deux jeunes femmes se regardèrent. Claudia jeta plutôt des regards intrigués et remplis de détresse à ses collègues. Adela et Cristobal conclurent dans un regard que ce qui allait s'en suivre ne les concernait pas et replongèrent le nez à l'ouvrage.
- Bon, j'y vais j'ai cours, prétexta Juan sortant de la salle. Eva, la salua-t-il.
Alicia resta rigide attendant la réponse d'Eva à la question cruciale, bien qu'elle et Carmen en connaissaient déjà la réponse. Carmen quand à elle observa la scène d'un oeil intrigué.
Il ne restait à présent plus que Claudia et Eva, à se regarder en chien de faïence. Le regard d'Eva se fit de plus en plus larmoyant. Elle quitta précipitamment la salle. Adela et Cristobal relevèrent alors le nez de leur ouvrage, tandis que Carmen regardait Claudia intriguée, cherchant à comprendre.
- Elle n'est pas prête, se contenta tout simplement de répondre Alicia à la question qu'ils se posaient tous sur la fuite d'Eva.
- Je vais la chercher, déclara froidement Claudia avant de ne quitter précipitamment la salle à son tour.
- Café? Demanda Cristobal à Adela afin de détendre l'atmosphère. Elle lui sourit.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Natalià
Mutant(e)
Mutant(e)
Natalià


Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 17/02/2006

() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Sep - 0:48

Claudia referma derrière elle la porte des toilettes, le plus doucement possible mais elle ne parvint malheureusement pas à éviter le grincement de la vieille porte verte. Elle chercha Eva du regard, sans succès. Elle jeta un rapide coup d'oeil en direction des portes; presque toutes ouvertes; sauf deux condamnées, sans succès pensa-t-elle. Elle souffla un instant s'appuyant contre un des lavabos puis elle entreprit de faire couler de l'eau fraîche sur ses poignets afin de faire redescendre la pression qui montait peu à peu en elle.
Sentir l'eau fraîche et son doux bruit apaisant lui firent pendant quelques secondes le plus grand bien jusqu'à ce qu'elle semble ouïr de légers sanglots à demi-ettoufés. Elle referma aussitôt le robinet et jeta un bref coup d'oeil derrière elle, et fit face aux deux seules et uniques portes condamnées. Pas un bruit. Elle rouvrit le robinet afin de finir ce qu'elle avait commencé mais les sanglots reprirent. Cette fois-ci Claudia laissa la vanne ouverte et se dirigea vers les deux portes, elle s'accroupit devant chacune d'elle jusqu'à ce qu'elle aperçoive sous la deuxième une lanière de manteau pendante. Elle refit marche arrière et sitôt la vanne refermée, sitôt les sanglots se turent. Elle cola son oreille contre le bois rugueux que la porte verte et y perçu une sorte d'étouffement de sanglots. Elle frappa un coup.
- Eva c'est toi? Interrogea-t-elle.
Sans réponse.
- Eva, c'est Claudia, je suis seule.
Eva glissa de la cuvette sur laquelle elle s'était juchée et sortit sa tête dans l'entrebâillement de la porte, les yeux rougis de désespoir, le visage ravagé par les larmes.
- Allons, Eva, qu'est-ce qu'il se passe? Lui demanda doucement Claudia; posant amicalement la main sur son épaule.
Eva se déroba de cette légère étreinte.
- Il est arrivé quelque chose à Mariano? Se renseigna Claudia soucieuse tandis qu'Eva pleurait de plus belle sans pouvoir s'arrêter.
- Alors c'est Alicia? Mais tu sais bien comment elle est: un roc en apparence mais un coeur tendre à l'int...
- Quand l'homme que t'aime refuse de te voir et que la première personne qu'il demande à voir à son réveil n'est autre qu'une collègue et amie, comment tu veux qu'je l'prenne? La coupa froidement Eva, la regardant dans les yeux, un sanglot dans la voix.
Revenir en haut Aller en bas
http://fleurdumal.skyblog.com
Contenu sponsorisé





() fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) - Page 3 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
() fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)
Revenir en haut 
Page 3 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» Episode 1.15 (Eclipse totale du coeur)
» /!\ mon lien coup de coeur /!\ sur chad
» LOL ce n'est pas une attraction mais un coup de coeur
» Pas vraiment une fic...[toujours une place dans mon coeur..]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La passion des séries :: Archives : Charmed / Un, Dos, Tres ... :: un,dos,tres-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser