() fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)

Fouetté, arabesque, les bras en couronne, pas chassés...Non, pas pas chassés- Impossible dans cet espace étroit qu'était le salon. Une fois de plus, Adela constata qu'elle aurait dû préférer ce soir là le confort de la grande et spacieuse salle de danse de l'école. Enfin, pour rentrer très tard une fois de plus et gêner quelques élèves dans la préparation de leurs examens ou chorégraphies, non merci. Et puis Claudia l'avait si gentillement conviée chez elle à prendre le café afin de s'informer sur les quelques évènements (dont l'arrivée de Misato dans le ménage) de la semaine passée. En, bref, difficile pour Adela de monter une chorégraphie sur une énième variation du Lac des Cygnes lorsqu'elle avait pour seul et unique exil un coin du salon; entre la table et le canapé ou un coin de chambre à l'occasion; entre le lit et l'armoire.
Pour Cristobal, ça en était tout autrement; fort heureusement pour lui! En effet; une table, une chaise ou un coin de plancher, un stylo, une feuille ainsi que sa Célestine lui convenaient amplement pour travailler. Et j'allais oublier le plus important: la présence de son aimée; élément indispensable à sa réussite...
D'ailleurs, ce soir là, pour sa part, monsieur feuilletait brièvement quelques pages de sa Célestine, tout en prenant quelques notes.
Cambré, lever de jambe, les bras en couronne...Et reposer tandis que les dernières notes de la variations résonnaient petit à petit de moins en moins fort dans les oreilles d'Adela. Elle souffla un laps de temps puis détourna le regard de son point fixe (qui n'était autre qu'une photo du couple sur un pan de mur)pour se focaliser à présent sur le travail de son compagnon. Il paraissait si pensif et studieux derrières ses lunettes, ses feuilles en bazar et sa Célestine qu'elle ne put s'empêcher de sourire. Seul élément d'ombre ou un peu tache au tableau de l'élève studieux: Misato, confortablement juchée sur les genoux de Cristobal; qui prit à cet instant le sourire pour elle et émit un léger miaulement en guise de remerciement; le tout qui éveilla l'attention de Cristobal. Elle souriait toujours, comme en admiration. Il lui rendit son sourire et l'invita à prendre part à ce travail si laborieux. Elle vient s'asseoir sur l'un de ses genoux; libéré si gentillement par la féline, Il passa son bras autour de ses épaules.
- Tu travailles sur la Célestine? demanda Adela après avoir brièvement observé quelques notes et ratures que Cristobal avait jeté sur feuille.
- Si tu veux tout savoir, je cherche à en faire une adaptation répondit celui-ci.
- Ah...
- Je ne te cache pas que ce n'est pas une partie de plaisir lui fit-il constater. Elle lui sourit en guise de réconfort, un sourire auquel il répondit.
- Voyons voir; tu en est rendu où? Tenta-t-elle de l'aider à sa façon tout en prenant le feuille en main.
- Non, non, ce n'est pas la peine, l'en empêcha-t-il de la façon la plus naturelle qu'il pu feindre en cet instant. Sous la pression de sa main sur la sienne, elle laissa reposer feuille sur table.
- J'aurais pu t'aider. A ma façon mais j'aurai pu t'aider, d'autant plus que la Célestine est truffée de passages importants et à mon avis; ce n'est certainement pas des actes entier qu'il faut suprimer pour une adaptation, se contenta-t-elle de le conseiller.
- Tu as lu la Célestine, lui demanda soudain Cristobal intrigué, en plantant à présent son regard dans le sien.
Elle hocha la tête confuse, en guise de réponse. Il lui sourit et l'embrassa.
- A vrai dire, j'ai lu ta Célestine en cachette avoua-t-elle.
- Mais je ne m'en sépare jamais...
- Si, il t'es arrivé une fois de me la laisser, bonne compagnie lorsque j'ai due rester cloîtrée seule chez toi à cause de ma blessure au genou.
- Et pourquoi tu ne m'as rien dit?
- Parce que j'étais tellement émue, émue de réaliser en la lisant que cette vieille sorcière de Carmen Arrànz avait bel et bien réussi son filtre en m'offrant un poste à l'école! S'exclama-t-elle.
Ils rirent tout deux. Il la regarda quelques instants ému par ce qu'il venait d'entendre, ils s'embrassèrent plus longuement et langoureusement. Ses baisers à elle se firent de plus en plus pressants, Misato jugea bon de sauter des genoux de son maître afin de les laisser tout deux en intimité. Adela s'arrêta légèrement à contre coeur, elle se leva et s'excusa par un sourire et partit en direction de la chambre.
- Ne parts pas...ça devenait sérieux...murmura Cristobal.
- J'ai du travail, s'excusa-t-elle avant de refermer derrière elle la porte de la chambre. Il se remit, pensif, à son travail.

Lola partie pour New-York depuis bientôt 2 mois, sans même avoir daigné lui sgne de vie; pourtant une simple carte postale ou un rapide coup de téléphone lui aurait amplement suffit, la vie n'avait plus vraiment de sens pour Nacho. A vrai dire; tout était extrémement confus. Il y a de cela plusieurs années, il avait été en quelques sortes le "bourreau" de Lola; mettant sa relation avec Pedro en péril, lui brisant ainsi le coeur. Et des sentiments, il y a de cela quatre ans, en avait-il ressenti? Incapable de répondre à cette question. A présent, les rôles semblaient inversés. Et des sentiments, il y en avait, mais toujours aussi confus que le reste. Etait-ce une pulsion ou une opprimante angoisse du célibat qui poussait Nacho à s'éprandre de sa colocataire? Qui sait...Non, la seule chose qui parvenait en quelques sorte à donner goût à sa vie: c'était son travail à l'école avec des élèves tous; cette année; notamment dans la nouvelle promotion, plus talentueux les uns que les autres. Il n'avait qu'un seul regret: son ancien poste de professeur de chant. Il se consacrait désormais, comme à son arrivée à l'enseignement de la musique mais il ne résistait pas néanmoins, dès que l'occasion se présentait, à franchir la porte du petit studio qui faisait office de salle de chant.
Pour revenir aux élèves de Nacho, la nouvelle promotion ne manquait pas à la célèbre tradition de l'école qui était désormais culte selon Juan: "Désinterresse-toi du cours de musique; ce n'est qu'une option!", une devise au grand regret de Nacho. Bien sûr, une bonne partie des élèves savaient jouer d'un instrument mais peu semblaient montrer un réel intérêt pour le cours. Ils étaient, pour la plus part; guittaristes ou pianistes; bref rien de bien exeptionnel quand à la façon d'en jouer. Par exemple; depuis 5 ans, l'école ne pouvait guère se vanter d'avoir eu en ces lieux un autre pianiste tel que Jeronimo. Oh il y avait peut être bien une mystérieuse jeune fille, qui se cachait chaque jour sous des traits parfaits mais illusoires et qui semblait comme doucement bercée dans son monde. Un monde que malheureusement on ne savait décrypter au grand regret de tous. Pourtant, la mystérieuse Pelagïa semblait avoir tout d'une grande artiste; elle savait donner quand il fallait et recevoir aussi. Elle savait manier aisément piano, guittare, harpe et violon mais comme tout artiste qui se respecte; elle attendait le moment propice pour dévoiler ses talents. On ne se plaignait jamais d'elle, qui la plus part du temps était bien silencieuse comparée à ses autres camarades. En quelques sortes, Pelagïa était telle une nymphe cachée.
Ce soir là, Nacho entra doucement dans la salle de chant et c'est avec surprise qu'il y découvrit Pelagïa, assise sur le bureau, réparant une corde de son violon (instrument qu'elle avait emporté bonne compagnie lors de sa venue à l'école).
- Salut, je te dérange? lui demanda Nacho un peu géné, tout en admirant ses fines mains pincer fermement mais pas trop fort la corde usagée. Pelagïa releva le nez de son ouvrage un instant.
- Salut, le salua-t-elle timidement avant de remettre le nez dans son ouvrage.
Nacho s'approcha et constata le dégât.
- Il a du subir un choc violent pour être dans cet état, non?
- Qui sait...répondit-elle énimgmatique. De toute façon c'est une antiquité.
- Tout antiquité se respecte lu fit-il remarquer.
Elle termina de fixer la nouvelle corde.
- C'est une antiquité mais j'y tiens! Sénerva légèrement Pelagïa, piquée que quelqu'un, d'autant plus un professeur soit venu briser sa solitude. Non, soupira-t-elle tout en se radoussissant; ce qui faisait tout son charme. Je l'appelle antiquité parce qu'il a une histoire; son histoire à lui; et malgré sa consistance de bois, pour moi c'est un être, si fragile mais qui dégage une de ses émotions fortes lorsqu'on sait le manier expliqua la jeune fille.
Nacho sourit légèrement ému de ce qu'il venait d'entendre. En effet, il y a bien longtemps qu'il n'avait pas rencontré quelqu'un d'aussi passioné, téméraire et avec un des ces foutus caractères d'artistes.
- Je ne sais pas en jouer, pour ma part je suis guittariste comme tu le sais bredouilla-t-il, ce qui la fit sourire. Mais qu'est-ce que je suis bête il est tout à fait inutile que je te parle de la guittare puisque toi aussi, à ce qu'il paraît tu sais la manier.
Pelagïa lui sourit en guise de réponse. Elle replaça doucement le violon dans son écrin qu'elle referma avec précaution.
- J'immagine que tu préfère être seul alors je m'en vais dit-elle confuse. Elle se leva mais Nacho la retint doucement par le bras.
- Tu ne me déranges pas, ta compagnie m'est plaisante dit-il confus.
Elle le regarda partagée entre la peur et l'envie de parler un peu, de se dévoiler un peu à lui. Il en fut de même pour Nacho. Sous les traits de Pelagïa; il crut distinguer un instant le visage de Lola; une Lola plus frêle, plus douce, plus jeune. Il en fut charmé l'espace d'un instant puis il dessera son étreinte du bras de la jeune fille.

Et la soirée se déroulait, ma foi mystérieuse mais bon train du côté de Nacho et de Pelagïa. A eux deux, ils parlaient de tout et de rien. Tantôt, il en disait beaucoup sur son enfance, la musique, la chanson et le cinéma, tantôt elle répondait peu (bien que le peu fut parfois très significatif ou énigmatique sur sa personnalité hors du commun).
- Tu as un copain? lui demanda soudainement Nacho. Elle le regarda quelque peu intriguée desa demande. Ici ou en dehors de l'école? Complèta-t-il sa question pour le moins quelque peu indiscrète.
- Non, répondit-elle tout bas après une bonne minute de silence, après quoi elle continua à faire lentement les cents pas de la salle.
- Comment se fait-il? Continua de la questionner Nacho curieux de savoir pourquoi une belle et intelligente fille comme Pelagïa n'avait pas de copain.
Elle s'arrêta.
- Ils ne me conviennent pas ou alors ils se sauvent en courant, ou je ne les interesse pas.
Elle reprit son doux pas, pensive. Elle s'arrêta de nouveau et se tourna vers Nacho.
- Et toi?
- Quoi moi? Lui demanda-t-il intrigué par sa demande.
- Nacho, tu ne vas pas t'en sortir comme ça, j'ai répondu à ta question alors réponds à la mienne insista Pelagïa sur un ton de défi.
- Je voudrais bien...mais comment répondre à une question dont la réponse est si confuse, soupira-t-il.
Elle ne répondit pas et vint s'assoir à ses côtés plongeant un regard plein de compassion dans le sien.
- Tout ce que je peux dire, c'est qu'elle s'appelle Lola, qu'elle est formidable et qu'elle ignore tout de mes soit disant sentiments à son égard, parce que je ne suis même pas fichu de savoir ce que je ressent exactement vis à vis d'elle se confia Nacho à son élève.
- Je pense qu'il faut bien souvent laisser le temps faire les choses, et les rêves s'échapper pour mieux les rattraper et retrouver ses certitudes répondit sérieusement Pelagïa tout en le quittant pour prendre place au piano duquel elle joua quelques accords tandis qu'elle prononçait ces quelques mots qui appaisaient le coeur. Il la regarda. Elle continua de jouer, les premières notes d'une mélodie s'échappèrent avant qu'elle ne chante sur ce beau fond musical:
- Time goes slowly now in my life
Fear no more of what I'm not sure
Searching to feel your sole
The strength to stand alone
the power of not knowing and letting go
I guess I've found my way it's simple when its right
Feel lucky just to be here tonight
and happy just be me and be alive.
Love, in and out, a mile in my heart,
And though life can be strange I can't be afraid

Adela s'épuisa à répèter, entre le lit et l'armoires ces quelques ultimes pas de danse du Lac des Cygnes. Elle ôta le baladeur de sa poche puis défit la ficelle nouant sur ses hanches son large pantalon. C'est à cet instant que Cristobal fit irruption dans la chambre. Il la regarda, quelque peu gêné envers ses pulsions d'hommes qui le faisait la regarder quelque peu dangeureusement seule, près du lit, en collants et justaucorps. Elle le regarda de même, confuse, tentant elle aussi de faire façe à ses désirs de femme.
- Je...J'ai fini, alors je...passais déposer mes affaires bredouilla-t-il embarassé mais à la fois heureux d'avoir surpris Adela. Il ne résista pas et vint la rejoindre. Il pouvait à présent sentir son visage s'enflammer sous le sien. Il retraça longuement les contours de ses yeux, passant par ses sourcils puis de ses lèvres, enfin il caressa sa joue puis entreprit de dégraffer son chignon. Elle le laissa faire. Elle était si belle. Elle lui sourit. Ils s'embrassèrent.


Searching to feel your sole, the strength to stand alone,
The power of not knowing and letting go
I guess I've found my way it's simple when it's right
Feeling lucky just to be here tonight
and happy just to be me and be alive
I guess I've found my way it's simple
when its right feeling lucky just to be here tonight and
happy just to be me and to be alive.



Source:Thème musical: Jennifer Lopez- Alive => http://media.putfile.com/alive-jlo <=

Il était dans les environs de vingt-trois heures trente lorsqu'Adela ouvrit péniblement les yeux, quoi qu'encore bercée dans un océan d'amour, de baisers et de caresses. Difficil d'émerger. Cristobal quand à lui paraissait avoir émergé beaucoup plus facilement que sa compagne assoupie. En effet, il semblait être un acharné de travail surtout lorsqu'il s'agissait de son adaptation de la Celestine. Il se tenait, assis dans le lit, notes et ouvrage à la main, il semblait éperduement concentré, tellement concentré qu'il ne remarqua pas que sa belle était éveillée et le regardait pensive. Elle s'assit à son tour, se pencha vers lui et déposa un doux baiser sur son épaule. Il la regarda et sourit; agréablement surpris.
- On avait pas dit que c'était moi l'acharnée de travail, dans cette maison?
Il lui effleura tendrement la joue d'un revers de main. Elle lui rendit son sourire.
- C'est que je tiens vraiment à cette adaptation de la Celestine. Tu vois, pour une fois qu'on me donne ma chance...
- Mais tu l'as déjà eue, une fois, le coupa-t-elle, baissant les yeux, le ton plein de remords.
Il soutin son regard en la tenant par le menton.
- Je m'en veux beaucoup malgré tout, malgré le fait qu'on soit ensembles, je m'en veux et je m'en voudrai toujours, avoua-t-elle avec regret.
- Chut, murmura-t-il. Adela, crois-moi, tu n'a pas à t'en vouloir. Non, si j'avais monté mon adaptation avec ce producteur véreux; il te serait sûrement un jour ou l'autre arrivé quelque chose et ça, crois-moi, je ne me le serais jamais pardonné répondit-il.
Elle lui sourit timidement. Il continua d'effleurer sa joue.
- Et puis, étant donné nos sentiments à l'époque, quoi qu'on ait pu faire, j'aurai fini par lui mettre un pin! Ajouta-t-il d'un ton victorieux et rassurant en évoquant avec elle cette sombre annecdote.
Elle rit légèrement. Il rit de même.
- Allez viens...l'invita-t-il à venir se blottir dans ses bras, invitation qu'elle accepta volontier avant qu'il ne se remette à son travail.



- Et cette Celestine, ça avance? Lui demanda-t-elle d'un air enjoué tandis qu'elle était confortablement lovée sur son torse.Je commence à avoir froid moi!
Il sourit.
- Serait-ce des avances? Lui demanda-t-il à son tour enjoué.
- Non, pas le moins du monde répondit-elle d'un air faussement hautain, ce qui amusa Cristobal, encore quelque peu perdu dans sa paperasse.
- Tu sais, étant donné que tout à l'heure je t'aie prise à m'attendre sagement en justaucorps...la taquina-t-il.
- Ne détournes pas la question répondit-elle tout sourire à l'humour déconcertant de son compagnon.
- Disons qu'adapter la Celestine est beaucoup plus difficil que ce que je pensais soupira-t-il quelque peu exténué de cette soirée de travail.
Adela s'accouda sur son torse, prenant soudain un de ses airs sérieux et mystérieux qui faisaient tout son charme.
- Toi, tu as une idée derrière la tête, devina Cristobal. Elle consentait d'un hochement de tête. Soit, je t'écoute l'invita-t-il à partager sa conception avec lui.
- Voilà, selon moi; une adaptation est sensée être un renouveau; quelque chose de moderne, commença Adela quelque peu intimidée d'avance de la réaction d'un comédien et metteur en scène talentueux comme Cristobal. Hors, si j'ai bien compris, ton adaptation ne se résume qu'à des coupes interminables d'actes et de textes qui selon moi ont toute leur importance, continua-t-elle avec peu à peu de plus en plus d'aplomb. Et si la Celestine n'était autre qu'une personne de l'époque actuelle; et Calixe et Mélibée des personnages concrets, tu vois?
Cristobal resta de marbre quelques instant, il sembla blêmir légèrement, silencieux lorsque tout à coup, son visage parut s'illuminer peu à peu, il commença à sourire jusqu'à lui décrocher son plus beau sourire. Il lui vola un baiser sous son plus grand étonnement. Adela hésita quelque peu à sourire puis elle partagea ce qui semblait être un "instant de bonheur" avec lui.
- Tu es une hegérie Adela, tu es ma bonne étoile, ma muse inspiratrice! la complimenta-t-il tout sourire, conquis par le concept qu'elle venait d'énoncer.
Elle le remercia d'un doux baiser puis elle entreprit de lui faire quitter ses notes ainsi que sa Celestine, au moins pour ce soir. Un papier bleu vola de la pille de notes pour terminer sa chutte à ses pieds. Elle s'empressa de le ramasser et ne résista pas à lire ce qui y était inscrit: l'adresse d'un appartement en centre ville. Cristobal, quand à lui, était quelque peu gêné de ne pas avoir pu lui en faire la surprise comme prévu, il guetta quelque peu sa réaction lorsqu'elle se retourna le sourire aux lèvres.
- Tu es un amour! Le complimenta-t-elle à son tour, tenant le papier serré sur mon coeur.

j'ai qu'un mot à dire c'est super !!!

j'adore les passages adela cristobal, même si je dois avoué que j'ai eu peur qu'il leur arrive quelque chose avec l'accident de voiture, mais quoi de mieux pour se réconcilier


par contre pauvre lola !!!!!!!!!! ça me tue elle et pédro qui était si amoureux et ingrid qui ose faire ça à sa soit disant meilleure amie ça me

j'espère que lola va pas, une fois de plus se consoler avec nacho

et j'adore le nveau perso, qui d'ailleurs a l'air de bien s'entendre avec nacho ...

j'ai hate de lire la suite !!!

Bravo

Adela et Cristobal ne sont pas mes personnages préférs mais leur histoire est très belle quant au triangle Lola/Pedro/Ingrid ça m'a un peu surpise de penser qu'Ingrid avait pu trahir Lola comme ça et Pedro qui était si amoureux d'elle comment est ce que c'est possible?! Tu as également ien décris ce que rescent Nacho pour Lola mais la nouvelle élève semble lui voler la vedette!!!

J'attends impatiemment la suite et encore bravo, que d'imagination!!!

Chui ravie que ma fiction vous plaise :-)

Pour le triangle amoureux Ingrid/ Pedro/ Lola , l'idée m'est venue du fait que je trouvais leur relation trop compliquée à cause de la saison 6 et puis comme dans le final; Ingrid décroche un travail d'actrice à New-York soit la même ville que Pedro, le tout m'a servi à immaginer ce traingle amoureux lol...

Pour ce qui est de la relation Nacho/ Lola, Lola Summers rassure-toi t'as aucun soucis à te faire, je prévois le meilleur, lool bon à un moment tu rageras peut être mais bon...:-)

Après avoir longuement pleuré durant deux jours dans une simple chambre d'hôtel, Lola se remit longuement en question. En effet, elle profita de ces deux jours qu'elle passa donc cloîtrée entre 4 murs, dans ce local étroit qu'était sa chambre, pour faire le point. Ainsi, elle fit le point sur sa vie, sur ses sentiments envers Pedro et sur chaque acte manqué en raison de la barrière des sentiments. Lola se rendit compte que toute sa vie, quoi qu'elle en dise; elle l'avait plutôt passée aux côtés de ceux qu'elle aimait, peut être même trop, et qu'en fin de compte; la barrière des sentiments et le doux chantage affectif qu'exerçaient les sentiments sur elle l'avaient empêché de construire quelque chose de stable dans la vie. Il fallait bien se rendre à l'évidence: ce doux chantage affectif l'avait bel et bien empêché de faire carrière dans le monde du spectacle.


A Madrid, l'école de Carmen Arranz était en pleine effervescence; pour la première fois depuis des années; le niveau augmentait incontestablement, et ce grâce a un corps professoral plus soudé que jamais de par leur renaissance, un corps professoral unit pour le meilleur et pour le pire, mais qui pour le moment vivaient dans l'insouciance, ce qui faisait tout son charme.
Adela et Cristobal entreprirent de se faire accorder un prêt afin d'acheter à deux; leur nouvel appartement si gentillement repéré par Juan en centre ville. Pour cela, Cristobal comptait énormément sur les bénéfices qu'allaient rapporter à lui et à l'école son adaptation de la Celestine, qur laquelle il travaillait désespérément avec la précieuse aide d'Adela. Oui, seule celle qui était sa muse inspiratrice avait le privilège au plus grand désespoir de Carmen et de Mariano, de jeter un oeil et de prendre part à sa manière à l'élaboration de ses travaux artistiques.
Quand à Juan et JJ, ils persévéraient dans leur voie; oubliant parfois le plus important pour concevoir un enfant: de l'amour et beaucoup d'amour. Oh, bien sûr ils s'aimaient d'un amour profond mais le fait de s'acharner et de vouloir autant un enfant commençait sérieusement à mettre leur relation en péril.
Et Nacho, quand à lui, avait trouvé du réconfort aux côtés de la mystérieuse Pelagïa qu'il rejoignait chaque soir en salle de chant. Avec elle, il discutait de tout et de rien. A eux deux, ils passaient la plus part de leurs soirées à refaire le monde, tantôt autour d'un piano sur lequel elle promenait ses mains, autour d'un air de Bach ou encore autour d'un air de guitarre sur lequel elle fredonnait; le tout agrémenté d'une touche de piquant: quelques notes de violon entamées qui reflétaient la sensibilité de la vie. En peu de jours, Nacho en était presque parvenu à oublier Lola. Quand à Pelagïa, son professeur de musique ne la laissait pas indifférente mais elle s'était jurée intérieurement qu'entre eux, ce serait juste une histoire d'un soir; une rencontre artistique. Et puis, se disait-elle, encore faudrait-il qu'il fut capable de tomber amoureux d'une élève, et qui plus est d'une élève comme elle.



Ingrid rentra tard, une fois de plus à l'appartement, après une épuisante journée de tournage. Lorsqu'elle franchit le seuil elle eut l'heureuse surprise de voir qu'un dîner aux chandelles l'attendait, ainsi que Pedro, une rose à la main.
- Bonsoir, la salua-t-il.
Elle le dévisagea de la tête aux pieds et, comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas elle inspecta une fois de plus la pièce du regard.
- C'est pour moi? Se hasarda-t-elle à demander froidement s'attendant au pire.
- Bien sûr que c'est pour toi lui répondit-il tout sourire sentant une infime émotion dans son regard larmoyant; celui qu'elle abordait chaque matin en quittant l'appartement, et chaque soir, lorsqu'elle en franchissait le seuil depuis quelques jours.
- Bien...Je, je ne sais pas moi, bredouilla Ingrid, après tout; ça aurait pu être pour une autre, qui sait.
Pedro se tut un instant, sentant le désarroi de sa compagne; toujours autant blessée par ce qui semblait être un quiproquo de haute importance puisqu'il risquait de mettre sa relation avec Ingrid en péril.
- Je t'ai déjà expliqué que c'était un quiproquo soupira-t-il.
- Et comment te croire? Hein? J'ai d'un côté ma meilleure amie en qui j'ai une totale confiance qui me raconte que tu lui a fait du pied sous la table...et toi...et toi...chancela-t-elle avant de s'enfuir en courant se barricader sans la salle de bain.

Ingrid s'accroupit contre la porte et pleura toutes les larmes de son corps, elle avait si mal. Tellement mal. Elle souffrait de ce mal étrange qui nous ravage et que l'on appelle mal d'amour.


- Ingrid! Ouvre-moi!
- Va-t-en!
- Ingrid, je t'en supplie, ne fais pas l'enfant, ouvre-moi s'il te plait! La supplia Pedro à présent accroupi de l'autre côté de la porte.
- Non! Refusa-t-elle tout en sanglotant.
- Pourquoi?
- Parce que j'ai trop mal, tu comprends? Parce que je t'aime trop pour supporter que tu penses à une autre quand tu es avec moi.
- Ingrid, je ne pense qu'à toi, il n'y a personne d'autre que toi dans ma vie. Ingrid tu es la femme de ma vie! S'exclama Pedro, ému par la déclaration d'Ingrid.
- Comment te croire? Comment le savoir? L'interrogea Ingrid quelque peu apaisée par ce qu'elle venait d'entendre.
- Epouse-moi, lui répondit-t-il les larmes aux yeux.
Et Ingrid dessera le verrou qui faisait barrière à leur amour.



Source: Thème musical => http://media.putfile.com/tolerance-82 <= co-composée par moi à l'aide de Music Maker 2006

JJ se prélassait tranquillement en sous vêtements attendant la venue de son compagnon lorsqu'elle entendit son portable vibrer sur la table de nuit.
- Foutu téléphone! S'exclama-t-elle en l'attrapant à toute volée n'ayant aucunement l'intention de décrocher pour ce soir. Elle s'apprêtait à ouvrit le clapet afin de l'éteindre lorsqu'elle constata effarée qu'elle recevait un appel de haute importance. Elle décrocha immédiatement sans se faire prier davantage.

- Allo? Tu vas bien ? demanda-t-elle à son interlocuteur tout bas. Un filet de voix ténu résonna légèrement.
- Parle bas, je t'en prie il y a de l'écho reprit-JJ.
L'interlocuteur sembla s'exécuter puisque la tournure de l'appel mystère sembla prendre une allure de monologue:
- Juan est dans la salle de bain mais il ne saurait tarder, se justifia JJ.
- Oui, on en est toujours a essayer de faire un bébé ajouta-t-elle le sourire aux lèvres.
- Non, tu ne peux pas faire ça! S'exclama-t-elle en sursaut. Pas après tout ce que tu lui as fait endurer!
- Je sais bien que t'es désolée mais il a une nouvelle vie maintenant, continua-t-elle.
- Oui, il se porte bien, Dieu merci.
- D'accord...D'accord...J'arrête de remettre ça sur le tapis...N'empêche que t'aurais quand même pu t'arranger, surtout si tu savais que...
- Non, Non, surtout tu ne bouges pas et je t'envoie dès demain un nouveau chèque.
- Oui, ne t'inquiète pas, maintenant avec Juan on commence à être pleins aux as.
Juan fit soudain irruption dans la chambre tout sourire, en caleçon tout en terminant de se badigeonner le corps d'eau de Cologne.
- Écoute, je dois vraiment te laisser mais je te rappelle bientôt promis, clotura-t-elle illico à haute voix sa conversation avec l'interlocuteur avant de raccrocher au nez de ce dernier.

JJ éteint son portable puis sourit à son compagnon.
- A qui tu téléphonais? Lui demanda ce dernier, curieux.
- Une vieille amie m'a appelée prétexta JJ.
- Ah...Une vieille amie...et je la connais?
- Non, tu ne la connais pas.
- Tant que ce n'est pas cet inouite de Salvador je suis tranquille la railla-t-il, en s'allongeant dans le lit à ses côtés. Une raillerie qui contraria légèrement JJ, assez honteuse du mensonge.
- Non, pas du tout! C'est une vieille amieeeee insista-t-elle. En plus, tu ne la connais pas et puis, ça fait un bail qu'elle ne m'avait pas donné signe de vie.
- Et comment se prénomme la demoiselle.
- D...Daria bredouilla sa compagne avant de l'embrasser. Un baiser auquel Juan consentit et ne se préoccupa plus, les minutes qui suivirent de la fameuse Daria.

JJ desserra légèrement son étreinte tandis qu'il l'embrassait dans le cou.
- Tu ne remarques rien? Lui demanda-t-elle.
- Non, répondit hâtivement celui-ci entre deux baiser.
- Mes sous-vêtement, Juan, mes sous-vêtement! S'exclama JJ, outrée qu'une fois de plus il ne remarque pas les attentions qu'elle avait pour lui faire plaisir.
- Ah si, tes sous-vêtements! Je suis bête! Ils me plaisent beaucoup lui chuchota-t-il suavement à l'oreille avant de continuer à l'embrasser.

Il l'aurait reconnue entre mille; ses longs cheveux bruns qui lui cachaient le visage, sa fine silhouette cambrée et recroquevillée entre deux marches. Elle était là, assise sur une marche du grand escalier bleu du hall de l'école; la belle Pelagïa, pardue une fois de plus dans sa rêverie ou égarée quelque part dans son monde une fois de plus, pensa Nacho en l'appercevant. Elle ne le vit pas arrivée; apparement absorbée, en y regardant de plus près, dans quelques notes qu'elle griffonait sur papier blanc. Un papier brouillon mais pourtant si pure; vous savez; un de ses papiers où chaque rature à son charme...Nacho se contenta de prendre place à ses côtés tout en prenant soin de l'avertir de sa présence en lui donnant un léger coup d'index sur l'épaule; comme s'il avait peur de la briser, comme qui dirait à demi craintif de sa réaction à venir.
- Coucou, murmura-t-il.
La jeune fille sursauta à demi.
- Salut, répondit-elle un brin génée, paraissant à la fois prise d'une frayeur mais paraissant lui sourire malgré elle avant de ne planter son regard intrigué dans le sien; un regard dans lequel transparaissait une question: le pourquoi du comment il était ici, peut-être même bien le pourquoi du comment il osait enfreindre leur règlement; soit leurs éternels rendez-vous journaliers en salle de chant dans la soirée, pensa soudain Nacho.
Tandis que leurs regards semblaient s'échanger préludes, magie, ensorcèlement et qu'en sais-je encore, Adela croquant dans un trognon de pomme comme l'on croque dans le fruit défendu dans cet instant où deux êtres semblaient s'offrir des "noces" quelque peu clandestines de par leurs regards qui s'éternisaient, vint prendre place sur une marche de la partie supérieure du grand escalier. Ce qui semblait être une place de choix, la place idéale pour assister à la scène, et surtout contempler une élève qui ne lui était pas annodine.
- Solitaire...Lui fit constater Nacho.
Pelagïa regarda à droite à gauche, comme pour s'assurer de la véracité de ce qu'il affirmait.
- Je l'étais jusqu'à ce que tu arrives répondit-elle en plantant à nouveau son regard dans le sien. Il lui sourit, quelque peu distrait par ce qu'elle venait de lui répondre, puis il revint peu à peu à lui.
- Tu travailles sur quoi?
- Entre les vingt-quatre actes de la Celestine et la chanson que Juan nous a demandé de composer pour demain soupira Pelagïa.
- Oh, une chanson! S'émerveilla Nacho. Je...Je peux t'aider si tu veux, lui proposa-t-il timidement.
- Non merci, le contra-t-elle aussitôt, chose que Nacho ne comprit pas.
- Ce...Ce n'est pas contre toi, ce qu'il y a, c'est que c'est un travail personnel et je n'ai pas l'habitude de composer en groupe, s'excusa-t-elle envers son professeur de musique plein de bonne volonté à son égard. A en voir ses doux yeux de biche, elle était sincère.
- Je comprends...C'est moi qui suis désolé, pardon, s'excusa-t-il à son tour.
Ils restèrent silencieux quelques instants; Pelagïa, paraissant moins sûre d'elle et génée, semblait se remettre en question, le regard dans le vide.
- Hé! Fais pas cette tête là sinon j'vais être obligé de t'acheter un bouquet de violettes pour te consoler, plaisanta Nacho tout en lui prenant délicatement le menton, la forçant à lui faire face.
- Des violettes? L'interrogea-t-elle quelque peu amusée de la plaisanterie de son professeur qui semblait être galant homme envers une femme, pensa-t-elle.
- Oui, des violettes parce que c'est le moins cher pour ma bourse se justifia Nacho amusé de la tournure que prenait une simple plaisanterie avec Pelagïa. Elle lui sourit amusée.
- T'aime pas les violettes? L'interrogea-t-il à son tour.
- Je préfère les lys, répondit-elle singulièrement.
- Alors je t'en offrirai un bouquet, même si j'dois y mettre tout mon salaire dit-il.
Etonnée, Pelagïa ne sut quoi répondre; Nacho était-il sincère ce coup ci envers elle ou bien faisait-il toujours dans la plaisanterie?
Une question dont elle n'eut jamais la réponse puisque leur conversation fut interrompue à la vue d'un petit garçon, jusque là passé innaperçu mais qui siègait seul, au beau milieu du hall.

Vite, vite une suite je veux savoir:

Qui est ce petit garçon?

Qui est l'interlocuteur de JJ?

Est ce que Juan et JJ vont réussir à faire un bébé?

Est ce qu'Ingrid va accepter la proposition de Pedro?

Est ce que Nacho va sortir avec Pelagïa (qui semble être une Lola bis)?

Et qu'est ce qu'il va arriver à Lola?

J'ai plein de questions et j'attends avec impatience les réponses

superbe suite !!!!

en ce qui concerne les questions je crois que ma ptite haley les a toutes posées sauf : est ce vraiment fini entre Lola et Pedro ???


j'attend la suite avec grande impatiente

Adela quand à elle fut également interrompue dans la dégustation de son encas lorsqu'elle sentit de là où elle siègeait un lèger malaise entre Nacho et Pelagïa. Et tout comme Nacho son regard se porta sur le vaste hall dans lequel siègeait un petit garçon qui ne lui était pas inconnu. Il devait avoir à peu près 11 ans maintenant, mais sa petite taille lui faisait toujours percevoir ce petite garçon qu'elle avait peu croisé lors des fêtes et des spectacles de l'école il y avait de cela plusieurs années. Ce fut donc ce petit garçon qui sembla interrompre un des ces instant crucieux dans la vie de son élève favorite.
Le garçon trébucha parmi une horde d'élèves qui sortaient de la salle de musique. Et il se releva quelque peu insurgé.
- Non, ne me dis pas que...soupira Nacho tout en se levant, allant à la rencontre du garçonnet suivi de Pelagïa.
- Quoi? Nacho, qu'est-ce qu'il se passe? Mais qui est ce garçon? L'interrogea Pelagïa.
Adela se leva à son tour, abandonnant son exquis trognon de pomme, elle aussi intriguée de la situation.
- Jorges, Jorge, ça va? Demanda Nacho au garçonnet tout en l'éloignant de la horde incessante d'élèves qui menaçait de repasser et le faire tomber une seconde fois.
- Elle est où Lola? Lui demanda Jorge.
A cet instant, Pelagïa commença à ne plus trop savoir où se mettre. Bien sûr, Nacho lui avait parlé de Lola, mais pas de Jorges, et puis ce Jorges; qui était-il? Elle regarda Nacho intriguée.
- Vous avez un problême? Demanda Adela aux trois amis lorsqu'elle les eut rejoints. Jorge, ça va? Demanda-t-elle au pauvre eptit garçon sonné ne sachant plus trop ou donner de la tête à présent. Son sac à dos lui glissa des épaules. Pelagïa s'accroupit pour le ramasser.
- Elle est où Lola? Demanda Jorges; désespéré à Adela qui à son tour regarda Nacho intriguée.
- Va chercher Paula! Fit-elle signe à Nacho, qui ne savait plus trop en cet instant où il en était.
- Elle est où Lola? Redemanda Jorges les larmes aux yeux avant de se jeter dans les bras de Pelagïa qui posa son regard intrigué dans celui d'Adela.
- Je ne sais pas murmura Pelagïa.



- Tu l'as trouvée? Demanda-t-elle à Nacho.
- Elle n'est pas dans son bureau répondit Nacho, désemparé tandis qu'Adela tendait un mouchoir à Jorge qui pleurait.
- Et ben cherche encore! S'énerva-t-elle quelque peu.
Nacho, appeuré, s'éxécuta et sorti de la salle des professeurs tandis que Pelagïa reparaissait, par l'autre entrée, une tasse de chocolat chaud à la main.
- J'ai pensé que ça lui ferait du bien, se justifia-t-elle timidement de sa présence en salle des professeurs auprès d'Adela. Celle-ci lui sourit en guise de réponse. Pelagïa s'empressa de tendre la tasse à Jorges qui la prit volontier.
- Y'a rien d'mieux qu'un bon chocolat chaud pour se réconforter, dit Pelagïa tandis que l'enfant séchait ses larmes au profit d'une bonne tasse de chocolat chaud.
- Merci, la remercia timidement Adela; quelque peu soulagée de l'aide de son élève.
- De rien répondit la jeune fille avant de quitter la salle par où elle était entrée.

C'est alors que Nacho reparut en salle des professeurs accompagné de Paula.
- Jorge, ça va? Qu'est-ce qu'il s'est passé? Demanad-t-elle affolée, posant sa pile de dossiers sur la table, au passage. L'enfant ne répondit pas; le nez dans sa tasse de chocolat.

Pelagïa qui s'était arrêtée dans l'arrière salle qui servait de secrétariat; perçut un bout de la conversation.

- Il cherche Lola, il a besoin d'elle expliqua Nacho à Paula.
- Mais qu'est-ce que je peux y faire moi, hein? S'énerva quelque peu Paula affolée de cet incident. Ce n'est pas moi qui partage un appartement avec elle et qui l'a laissée partir pour New-York, lança-t-elle une pic à l'intention du jeune homme.
Adela resta neutre et s'assit à côté de Jorge.
- Paula, Lola est majeure et si elle a décidé de rester à New- York je n'y peux rien! S'exclama Nacho.
- Si, pour JOrges tu aurais pu...
S'en était trop pour Pelagïa qui sortit du secrétaria sans avoir entendu la suite de la conversation.

Lool alors les les filles, en c'qui concerne les questions à propos du ptit garçon et ben j'vous ai donné la réponse dans la suite lol...

Sinon pour le reste j'attise votre curiosité en espèrant que vous ne serez pas déçue...mais bon en lisant vos commentaires, la majorité de c'que vous espèrez correspond à peu près à ce qu'il va sepasser dans ma fiction :-)

Elle tira une fois de plus ses si beaux cheveux qu'elle attacha.

- Pelagïa, j'ai ce que tu m'as demandé, l'interpella sa camarade de chambre, frappant à la porte de la salle de bain.
La jeune fille en sortit avec un de ces sourires quelque peu crispé; tout comme lorsqu'on s'apprête à faire une connerie mais qu'on est persuadée que c'est la meilleure solution à un problème; dans le cas de Pelagïa; il s'agissait d'une de ses énièmes tourmentes du coeur qui sévissaient en elle chaque jour un peu plus. Elle regarda un instant, pensive, sa camarade qui se tenait là; devant elle; les bras chargés d'encas; sorte de nourriture à bon prix genre tablettes de chocolats, beignets fourrés et yaourts qu'on ne trouvait qu'à la cafétéria de l'école.
- Merci, la remercia Pelagïa avant de lui saisir le paquet des mains.
- On peut partager? Se risqua à lui demander timidement sa camarade. Une question à laquelle Pelagïa soupira agacée avant que sa générosité ne refasse surface.
- Prends ce que tu veux, répondit-elle.


- Tu as un numéro où joindre Lola? Demanda Paula à Nacho.
- Non...Enfin euh...si, bégaya-t-il.
- Hé ben qu'est-ce que t'attends, donne le moi! S'écria Paula.
- C'est que je...enfin, je sais que Lola est partie à New-York en vue de revoir Ingrid...répondit Nacho.
- Ah Ingrid, Ingrid! S'exclama Paula. Enfin quelqu'un de sensée qui la fera rentrer chez elle ajouta-t-elle tentant de donner le plus de conviction à ses propos face à Jorge qui assistait à la scène aux côtés d'Adela.
- Et Pedro...ajouta Nacho tout bas.
- Bah voyons! S'écria Paula sinique. C'est reparti pour un tour!


- En tout cas, dit Pelagïa la bouche pleine tandis qu'elle engloutissait une fois de plus, à une vitesse affolante sous le regard de sa camarade, un beignet fourré à la fraise agrémenté de carrés de chocolat, une chose est sûre dans cette histoire c'est que Nacho a un enfant illégitime.
- Illégitime? Mais comment tu peux dire qu'il est illégitime? Lui demanda celle-ci intriguée.
- Ben, t'as déjà vu une alliance à son doigt, toi? Se contenta de répondre Pelagïa afin de préserver le peu qu'elle savait sur la vie sentimentale de son professeur.
- Peut-être, qui sait, mais des enfants illégitimes, aujourd'hui on en voit de plus en plus dit sa camarade.
- Nan mais quand même! Il pourrait s'en occuper! Non?
- Ben d'après c'que tu m'dis sa mère est en voyage et c'est sa grand-mère qui s'en occupe, répondit sa camarade. N'empêche, Paula grand-mère, qui l'eut cru! S'exclama celle-ci avant de rire. Un rire que Pelagïa ne partagea pas, gardant un goût amer de cette révèlation.
- Et tu peux me dire c'que ça t'fais? L'interrogea sa camarade, intriguée de sa réaction.
- T'as raison, après tout ce ne sont pas mes affaires et encore moins les tiennes répondit Pelagïa après une minute de silence.
- Bien dit! Surtout que tu n'es pas mariée avec lui et qu'à ma connaissance tu n'es qu'une simple élève à ses yeux termina sa camarade. Après quoi Pelagïa sourit timidement à cette remarque, engloutissant une dernière bouchée, puis elle se retira dans la salle de bain.


- Pelagïa, qu'est-ce que tu fais? Demanda sa camarade de l'autre côté de la porte si soigneusement verrouillée.
- Rien...Je me sents barbouillée tout à coup! Prétexta la jeune fille, les mains appuyées sur la cuvette des toilettes. J'ai le foi fragile ajouta-t-elle.

- Le foi fragile soupira rageusement sa camarade tout en faisant disparaître de leur chambre les multiples emballages du carnage alimentaire qui avait eu lieu un quart d'heure plus tôt...

Il ouvrit à toute volée la porte de la salle des professeurs, pensant y trouver Adela seule, comme à son habitude, entre deux cours. Et au lieu de ça, il fit face à une scène entre Nacho et Paula, le tout sous les yeux d'Adela et d'un jeune garçons assis dans le canapé; spectateurs malgré eux; sans broncher.

- De toute façon mon pauvre Nacho, ça ne m'étonne pas que Lola ait préféré la vie New-Yorkaise à une vie sans intérêt avec toi; un légume! Voilà c'que t'es; un légume!
- Euh...Adela, interpela timidement Cristobal, interrompant quelque peu la dispute de ces deux collègues.
Adela surprise, se leva tout sourire, un regard plein de reconnaissance de venir la sauver; elle et Jorge; du chaos qui régnait dans cette sale depuis une bonne demi-heure.
- Tu...tu n'as qu'à lui téléphoner dit Nacho à Paula tandis que Cristobal refermait derrière lui la porte de la salle des professeurs.
- C'est ça, utilise la ligne de l'école si tu veux négocia Adela à Paula afin de la calmer.
- Tu es sûre que ça ne va pas déranger? Demanda celle-ci soucieuse; le regard sur son fils adoptif ainsi que sur le jeune couple qui semblait ne pas trop savoir où se mettre.
Adela décrocha le téléphone et lui tendit le combiné.

- Hey Jorge! S'exclama Cristobal tout sourire à l'attention du jeune garçon. Ça fait longtemps! Ça va?

- Appelle-la, j'te dis, c'est urgent, insista-t-elle.
- Ah oui! Ça c'est sûr que c'est urgent! S'exclama Paula exaspérée, attrapant le combiné qu'elle lui tendait à toute volée. C'est une affaire de haute importance, déclara-t-elle. Et heureusement qu'il y a des gens sensés ici, dit-elle en désignant du regard Adela. Pas comme d'autres, ajouta-t-elle posant son regard noir dans celui de Nacho avant que la querelle ne reprenne. Le ton montait.

- Viens, murmura Adela entre ces dents; invitant Cristobal et Jorge à sortir de la salle.


- Humm...J'peux savoir ce qu'il se passe là dedans? Demanda Cristobal, demi-amusé, à Adela tandis que Jorges les attendait devant la porte.
Elle s'appuya contre une rembarde et soupira quelque peu exténuée avant de lui répondre.
- Apparemment Lola, enfin sa grande soeur réctifia-t-elle en désignant Jorges du regard, serait partie pour New-York depuis un mois sans leur donner de nouvelles.
- Ah...soupira Cristobal compatissant.
Il la regarda quelques instants étirer ses vertèbres cervicales tandis qu'elle était toujours fermement appuyée contre la rembarde. Elle était si belle; même fatiguée.
- J'espère que cet évènement ne contrariera pas nos projets de ce soir.
- Non, bien sûr que non, voyons quelle idée! On se rejoint où? Lui demanda-t-elle.
- Comme je termine une heure avant toi, je passe à la maison prendre les dossiers et on se rejoint sur place pour dix-neuf heures, ça marche?
- Ok...acquiessa-t-elle esquissant un de ces mini-sourires qui faisaient son charme. J'espère qu'on aura notre prêt soupira-t-elle.
- Il n'y a pas de raison la rassura Cristobal avant de baiser brièvement ses lèvres. Elle lui sourit, le regard confiant.
- Et Jorge, on en fait quoi?
- T'inquiètes pas je m'en occupe répondit Cristobal.


- Hey Jorge! Interpela-t-il le jeune garçon, ça te dis d'assister à une répétition avec des comédiens de la troupe de théâtre Carmen Arrànz? Lui proposa-t-il. Une proposition que Jorge ne refusa pas; ravi de cette opportunité.
Ils partirent entre "hommes", laissant Adela sur la touche; elle se contenta simplement de sourire, perdue dans ses pensées, à la belle image qu'elle vit en les regardant partir.

Je n'ai qu'un mot à dire: bravo

Je ne m'attendais pas à la venue de Jorge et même si ça répond à l'une de mes questions, les autres restent toujours en suspend!!!

Vite, vite une suite parce que je n'en peux plus de cet insoutenable suspense

lool je poste deux nouveaux morceux de cette fiction!

JJ sentit son portable vibrer tandis qu'elle se changait dans le vestiaire. Qui était-ce? Juan? Non, ce ne pouvait pas être Juan; il donnait un cours. Elle se décida finalement à ouvrir le clapet pour y constater que c'était bien une fois de plus la fameuse "Daria" dont elle avait pris garde de soigneusement cacher l'identité, la veille à Juan, qui l'appelait. Elle décrocha et la conversation; tout comme la veille, reprit une allure de monologue bien agité.
- Mais qu'est-ce qu'il te prend d'm'appeler à cette heure-ci t'es malade! S'écria-t-elle à voix basse sur son interlocutrice.
- Quoi? T'es à Madrid là?
- Non, ne prends pas ce train, je t'ai fait un chèque ce matin, la rassura-t-elle.
- Quoi? Ils t'ont jetée à la rue toi et le petit?
- D'accord, dans ce cas prend ce train et je te réserve une chambre au Viajero; c'est tout c'que j'peux faire pour le moment, décida JJ.
- Oui, t'inquiètes pas, t'as juste à leur montrer une pièce d'identité...rassura-t-elle son interlocutrice.
- Et puis tu n'peux pas le manquer; c'est celui juste à la sortie de la garre sur la droite, précisa-t-elle de peur que celle-ci ne se perde n'étant pas venue à Madrid depuis bientôt six ans.
- Je te rejoindrai là-bas vers dix-neuf heures trentre et je payerai ok?
- Oui, t'inquiète pas, Juan travaille à la radio ce soir.
- Ok à ce soir, salua-t-elle cette dernière, avant de raccrocher quelque peu stressée du futur pétrin dans lequel elle se sentait mouillée prochainement jusqu'au cou.

Les dernières notes retentirent de la salle de danse tandis qu'Adela observait ses élèves danser sur une variation du Lac des Cygnes, confortablement lovée dans son fauteuil; un châle violet sur les épaules...De temps à autres, la télécomande de la grande chaîne hifi tapotait nerveusement contre son-menton tandis qu'elle battait frénétiquement la mesure. En observant particulièrement la jeune Pelagïa, qui ce jour là ne semblait pas vraiment être dans son assiète; une foule de questions vinrent lui trotter dans la tête. Après tout, qui était la mystérieuse Pelagïa? Une question majeure qui restait alors sans réponse jusqu'à ce jour là où elle laissa transparaître une petite erreure de précision dans ses pas de danse. Adela sut à ce moment qu'elle était bel et bien humaine. Oui, elle était humaine et comme tout le monde, était en droit de se tromper; pour cela; la belle professeur se contenta simplement d'admirer la parfaite silhouette de son élève qui malgré sa mauvaise cambrure laissait percevoir toute la beauté du monde.
Dernière arrabesque, cambré: fin de la chorégraphie. La professeur et les élèves applaudirent alors; à la fois heureux et exthénués de leur travail. Et un un sourire de satisfaction sur les lèvres de leur belle professeur de danse classique.
Alors que Pelagïa se préparait à regagner les vestiaires accompagnée de ses camarades, Adela l'interpela.
- Pelagïa.
La jeune fille s'avança quelque peu inquiète de ce que sa professeur allait lui dire à propos de sa performance du jour.
- Je t'ai sentie quelque peu rouillée aujourd'hui, commença Adela, tout va bien? Lui demanda-t-elle; l'esquisse d'un sourire, sentant l'anxiosité dans le regard de son élève.
- Oui oui, ça va...C'est juste qu'aujourd'hui je n'ai pas été à la hauteur, répondit Pelagïa.
- Ne dis pas de bêtises...soupira Adela. Tu as juste fait quelques petites erreurs, qui sont, crois-en mon expérience; presque invisibles à l'oeil nu, la rassura-t-elle.
Pelagïa sourit à cette remarque, réalisant que sa professeur semblait porter un profond intérêt à son travail pour repérer de telles erreures. Elles se saluèrent.
Pelagïa, partant de son côté fut interrompue par la sonnerie de son portable. Elle voulu tant bien que mal de l'attraper à toute volée dans la poche intérieure de son sac; mais sans succès, elle en renversa le contenu sous les yeux d'Adela qui se précipita pour l'aider.
- Non, laisse, c'est pas grave lui dit la jeune fille tout en s'accroupissant pour ramasser ses affaires dans son foure tout.
- Non, j'vais t'aider, insista Adela, faisant de même.
Pelagïa, génée de la situation tenta de ramasser le plus vite possible ses affaires, ne laissant pas d'autre choix à Adela que celui de la regarder impuissante lorsque la main des deux jeune femmes se posa communement sur un livre passé jusque là innaperçu aux yeux d'Adela, dans les affaires de Pelagïa. Un ouvrage intitulé: la Celestine.

j'ai un truc à dire ( je mettrai un com plus poussé ce soir quand ma connec internet voudra rester stable)


bravo et la suite

Adela sourit à la contemplation de cet ouvrage qui lui rappela Cristobal, un instant, puis elle sourit aussi à l'étrange sensation que lui procura le plaisir ou plutôt le privilège d'avoir sa fine grande main posée sur la fine petite main de Pelagïa. Pour la première fois depuis le début de l'année; elle parvenait enfin à la cerner elle et non son charisme. Les deux jeunes femmes se regardèrent. Adela desserra sans s'en rendre compte la pression qu'elle exerçait sur la main de son élève. Pelagïa rangea sa Celestine dans son fourre tout et toutes deux se relevèrent.
- T'en pense quoi? Demanda Adela à son élève.
Celle-ci la regarda intriguée, ne saisissant pas très bien où Adela voulait en venir.
- La Celestine, reprit Adela, t'en pense quoi?
Le regard de Pelagïa s'illumina soudainement; un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
- Que malgré le temps qui a passé depuis son écriture, cette oeuvre a su rester authentique malgré tout parce qu'elle reflète en grande partie les rapports humains...Enfin, le sentiment amoureux répondit-elle timidement à cette question incongrue, sous le regard admiratif d'Adela, qui semblait comme absorbée à chacun de ses mots. Pelagïa se sentit quelque peu mal à l'aise.
- Mais c'est Cristobal qui nous a demandé de l'étudier ce trimestre se justifia la jeune fille.
Adela sourit, émue jusqu'aux yeux; cela lui faisait chaud au coeur, en cet instant de trouver une pêrsonne; autre que Cristobal, qui partageait au moins une de ses conceptions. Elle sut alors à ce moment en regardant la jeune Pelagïa, qu'elle se souviendrai d'elle toujours et à jamais. Elle réalisa enfin sa valeur; plus seulement en tant qu'artiste mais en tant que personne. Et ce au point d'en oublier le temps et l'espace dans lequel elle se trouvait. Désormais, elle savait ou plutôt elle sentait quelque chose au fond d'elle qu'elle n'aurait su définir en cet instant en regardant son élève.
- T'as...T'as plus cours? Lui demanda-t-elle.
- Euh...non, répondit Pelagïa.
- Bien ,soupira Adela, l'esquisse d'un sourire. Euh...ça te dirais, enfin...euh, que toi et moi...ce soir, on aille se prendre un café ou manger un bout? Lui proposa Adela timidement.
- Euh...Oui, pourquoi pas, accepta Pelagïa; la voix chancelante ayant un peu du mal à réaliser ce qui lui arriver. Elle? Invitée par celle qui était pour ainsi dire son idole? Elle, qui attirait enfin l'attention de sa professeur favorite? Et elle, Adela Ramos qu'elle n'avait jusqu'ici connue que par le biais de photos dans les journaux jàdis, s'interessait à elle? Tout cela parut comme une douce utopie dans la tête de cette femme-enfant l'espace d'un instant.
- Viens, murmura Adela tout sourire; l'invitant à quitter la salle avec elle. Pelagïa lui rendit son sourire et ensembles, elles sortirent de la salle de danse.


I feel like I've been locked up tight
For a century of lonely nights
Waiting for someone to release me
You're licking your lips
And blowing kisses my way
But that don't mean I'm gonna give it away
Baby baby baby (baby, baby, baby)

Durant ces quelques heures qu'elles passèrent ensembles à déambuler dans Madrid, l'impensable se produisit.Bien que plusieurs années auparavant c'eut été impensable voir innenvisageable pour Adela d'entretenir ce qu'on pourrait appeler des "relations privilègiées" avec des élèves autres que sa soeur, naquît dès lors une sorte de complicité entre Adela et Pelagïa.

Ooooh (my body is saying let's go)
Ooooh (but my heart is saying no)

Les deux jeunes femmes passèrent un bout de temps à faire du lèche vitrine dans une avenue puis elles se posèrent tranquillement à une terasse; autour d'un café et d'une collation; ou elles discuttèrent de tout et de rien pour ainsi dire. Oh, elles n'évoquèrent aucune annecdotes personnelles ou souvenirs douloureux mais elles passèrent ces quelques heures à refaire le monde assises à une table.

If you wanna be with me
Baby there's a price to pay
I'm a genie in a bottle
You gotta rub me the right way
If you wanna be with me
I can make your wish come true
You gotta make a big impression
I gotta like what you do

Cristobal, quand à lui, emballé par le désir fou d'obtenir un prêt pour enfin acheter avec Adela, un appartement plus confortable, était comme qui dirait tout feu tout flamme ce soir là, lorsqu'il passa à l'appartement prendre les dossiers ficaux de sa compagne et lui. Il en était tout euphorique, d'un Noël en plein Septembre, rien qu'à l'idée de penser que leur rêve allait se concrètiser dans une demi-heure si la banque acceptait toute fosi leur requête.

I'm a genie in a bottle baby
You gotta rub me the right way honey
I'm a genie in a bottle baby
Come, come, come on and let me out

The music's fading
The lights down low
Just one more dance
And then were good to go
Waiting for someone
Who needs me
Hormones racing at the speed of light
But that don't mean it's gotta be tonight
Baby, baby, baby (baby, baby, baby)

Ooooh (my body is saying let's go)
Ooooh (but my heart is saying no)

If you wanna be with me
| Baby there's a price to pay
I'm a genie in a bottle (I'm a genie in a bottle)
You gotta rub me the right way
If you wanna be with me (Ooh)
I can make your wish come true (Wish come true...woah)
Just come and set me free
And I'll be with you

I'm a genie in a bottle baby
You gotta rub me the right way honey
I'm a genie in a bottle baby
Come, come, come on and let me out

C'en fut ainsi ce soir là, pendant que d'autres s'apprêtaient à concrétiser un rêve, d'autres les concrètisaient, mais pas au même endroit...

I'm a genie in a bottle baby
You gotta rub me the right way honey (if you wanna be with me)
I'm a genie in a bottle baby
Come, come, come on and let me out

Ooooh (my body is saying let's go)
Ooooh (but my heart is saying no)

If you wanna be with me
Baby there's a price to pay
I'm a genie in a bottle
You gotta rub me the right way
If you wanna be with me
I can make your wish come true (Ooh)
You gotta make a big impression
I gotta like what you do (Oh Yeah)

Cristobal attendit Adela durant deux heures, pris entre quatre murs, dans une des miteuses salle d'attente de la banque, et jamais elle ne vint.

If you wanna be with me
Baby there's a price to pay
I'm a genie in a bottle
You gotta rub me the right way (you gotta rub me the right way)
If you wanna be with me
I can make your wish come true
Just come and set me free baby
And I'll be with you

I'm a genie in a bottle baby
Come, come, come, on and let me out


[s]Source:[/s] Thème musical: Christina Aguilera - Genie in a bottle => http://media.putfile.com/genie-in-a-bottle-christina-aguilera-66 <=

Passa une de ces longues minutes de silence dans l'appartement de Juan et JJ, une de ces éternelles minutes de silence où l'on entendait pas une mouche voler, une minute symbolique durant laquelle chacun tentait de garder sa lucidité à la contemplation de bières consommées sur la table basse. Une de ces minutes de silence où certains refaisaient le monde, intérieurement, dans un canapé, après une bonne discussion à propos d'un problème. Oui, passa bien une minute avant que la discussion entre amis ne reprenne; un peu comme au bon vieux temps; il y a de cela plusieurs années; lorsqu'entre hommes (du temps de Gaspard); Juan et Cristobal débattaient de tout et n'importe quoi dans ce salon: surtout des filles à l'époque. S'en fut de même ce soir là.
- Le pire dans tout ça, c'est quand la personne que t'aime ne te dit pas tout, dit Cristobal à la fois exténué et atténué par l'effet de la boisson, avachi dans le canapé, entre Juan et JJ.
Cette simple phrase de leur ami les tira tout deux de leurs pensées. Juan regarda JJ. Elle le regarda d'un regard compatissant puis fixa l'écran de télé inerte avant de se lever.
- J'vais t'faire du café, ça te remontera...Après les trois bières que vous vous êtes enfilés chacun, parvint-elle à dire.
Juan acquiesça silencieusement.
- Et t'as pas réussi à joindre Adela? Demanda Juan à son ami.
- A vrai dire, j'n'y ai pas pensé et quand bien même j'y aurai pensé son portable aurait été éteint à cette heure-ci.
Juan acquiesça silencieusement, buvant sa bière. Il se leva puis rejoint JJ dans la cuisine.


- On ne peut pas le laisser comme ça, dit-JJ.
- En même temps, c'est moche c'qu'Adela a fait répondit Juan.
- Peut-être avait-elle ses raisons rétorqua JJ, prenant un instant le parti d'Adela.
- Attends, je saisis pas tout là? S'intrigua son compagnon.
- Ce que j'veux dire c'est qu'Adela a peut être eu un empêchement, et qu'elle n'a pas pu le prévenir se rattrapa JJ.
Juan acquiesça une fois de plus silencieusement.
- T'es plein mon pauvre Juan! S'exclama JJ. Retourne donc te vautrer avec ce pauvre Cristobal!
- Moi, bourré? Non! S'exclama Juan. j'me suis juste enfilé trois bières, se défendit-il face à JJ incrédule qui n'avait qu'une envie: ce retrouver seule un instant.
Il rejoignit Cristobal, toujours aussi dépité qu'à son arrivée.


JJ inspira un grand coup puis expira sans faire trop de bruit, tentant d'évacuer la pression qui s'installait en elle, depuis quelques minutes, à l'éventualité de devoir mentir sur une durée indéterminée à celui qu'elle aimait. Jusqu'ici, elle ne s'en était pas si mal sortie mais demain? Et les jours d'après?
- Alors JJ, il arrive ce café? L'interpella Juan.

Ok alors là je vais devenir folle, tu réponds à certaine de mes interrogations mais tu en poses d'autres à la fois, comment va t'on s'en sortir!!!

C'est bien beau de me dire qu discute au téléphone avec JJ amis j'aimerais savoir qui est ce? et pourquoi ce secret?

J'ai encore plein de questions qui restent sans réponse donc vite la suite (si possible avec des réponses à mes questions et sans nouvelles questions!!!)

Bravo

lool hé oui malheureusement j'fais partie des auteurs de fan-fictions un brin sadiques mais bon d'ici quelques post tu connaîtras le secret de JJ et puis y'aura un ptit début de love story aussi...


La suite:

Ce soir là, Nacho fit une fois de plus, assez tardivement, irruption dans la salle de chant; pensant y trouver Pelagïa comme à son habitude. Il l'attendit un quart d'heure, une demi-heure; au bout d'une heure toujours rien.


Adela et Pelagïa arpentaient à présent la petite rue qui menait à L'école des arts scéniques.
- Bien, mon taxi ne devrait pas tarder à arriver, conclut Adela.
- Quand à moi je vais faire le mur déclara Pelagïa tout sourire; ce qui amusa Adela.
- A demain! La salua Pelagïa, d'un geste de main, avant de partir.

- Pelagïa! L'interpella alors Adela tandis que la jeune fille s'apprêtait à disparaître derrière un buisson.
Celle-ci se retourna furtivement.
- J'ai passé une éxélente soirée.
- Moi aussi, répondit Pelagïa avant de se retourner pour se hâter à sa tache.
- Fais attention à toi, murmura Adela dans le vent frais de cette nuit de septembre. Un murmure que la jeune fille n'entendit pas, enfouie derrière les hauts buissons.
Adela jeta un dernier regard en direction des buissons, puis en direction du mur, espèrant l'appercevoir une dernière fois. Elle la vit; ou du moins elle percut sa mince silhouette dans l'obscurité, escaladant telle une féline le mur de l'école. Elle s'emblait s'envoler à chacun de ses mouvements. Un claquement de fenêtre tira Adela de ces songes. Elle s'engouffra dans son taxi.