La passion des séries
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Ici, de nombreux fans partagent leur passion commune pour des séries telles que les frères scott ( OTH), prison break, Buffy-Angel, grey's anatomy Mutant-x, ...et bien d'autres encore!
 
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 () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)

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Natalià
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MessageSujet: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:03

[2nd volet de L'AMOUR EXISTE ENCORE: Âmes sensibles s'abstenir]


JUSQU'A LA TOLERANCE
(UNE BALLERINE AU COEUR)


Intro:Un couple qui file le parfait amour. Un couple que le destin s'acharne à réunir malgré le temps et la distance. Des rêves qui changent et des priorités différentes mais des amis qui finissent toujours par se retrouver: tout les chemins mènent à l'amitié. Mais qu'en est-il de l'amour? Il existe toujours; il ne meurt jamais en dépit des autres sentiments. L'amour perdure et lorsqu'on aime quelqu'un d'autre; l'amour, lui, se terre dans un coin de notre coeur. Méfiez-vous tout de même de l'eau qui dort!


Whoa

Heya


All this time this life
Is a rhythm without a rhyme
'Cause it makes me feel, uh
I'm like a train withou a wheel, whoa


You got me down, so low
I gotta be tough, won't touch the ground, ah
But - I'm alright
I won't give up without a fight


If you don't want to realize
That I would never compromise my
Integrity or my right to be free
There's nothing left for me to say



Les vacances s'étaient déroulées dans le meilleur des mondes. Flash back: Adela et Cristobal en avaient profité pour se retrouver; ils les avaient donc passées ensembles pour la toute première fois. Tout les soirs ils écumaient les boîtes de nuit de la ville et monopolisaient à eux deux toutes les pistes de danse des discothèques, et les pistes de danse improvisées en pleine rue (mais le plus loin possible des passages piétons).


'Cause
Yo trippin'
There ain't nothing wrong
With the way I sing my song


Yo trippin'
Fire make me feel
Like my feelings stay so real


Yo trippin'
There ain't nothing wrong
With the way I sing my song
Hey, whoa
Yo trippin'


Why you feel (why you feel, why you feel)
That to be cruel
Is to be real, yeah


Honesty (honesty, yeah, honesty)
Is how I live
But you refuse to see that


You'll never wind the game of life
Ask why
You live in scene
From tellin' all those lies

Can't live in peace
Your hart wont let me free
There's nothing left for me to say, yeah



Les vacances touchaient à leur fin. Nos protagonistes s'apprêtaient à vivre une nouvelle année; rencontrer de nouveaux gens; tous s'étaient préparés durant ces deux longs mois à une nouvelle vie.


Yo trippin'
There ain't nothing wrong
With the way I sing my song


Yo trippin'
Fire make me feel
Like my feelings stay so real



Pour Adela et Cristobal; c'était tout à la fois étant donné qu'ils sortaient ensembles depuis trois mois et que Cristobal revenait travailler à l'école Carmen Arranz en tant que professeur d'art dramatique. Nos amoureux ne se doutaient pas ce fameux soir d'Août qu'il leur faudrai beaucoup de sang froid, de courage et de détermination pour affronter cette nouvelle année.


Yo trippin'
There ain't nothing wrong
With the way I sing my song


Whoa

Yo trippin'



Yeha

Why you always trinppin' on me


Quand à Claudia, elle avait décidé de déménager. La vie en collocation avec Adela lui avait convenu pendant un temps mais il y a un temps pour tout, les bonnes choses ont une fin. Et puis de toute façon, elle emmènagerait deux étages au dessus ainsi elle pourrait tenir à l'oeil son amie.


Yo trippin'
There ain't nothing wrong
With the way I sing my song

Yo trippin'
Fire make me feel
Like my feelings stay so real


Yo trippin'
There ain't nothing wrong
With the way I sing my song


Baby why you always

Trippin baby


Yo trippin'
There ain't nothing wrong
With the way I sing my song


Yo trippin'
Fire make me feel
Like my feelings stay so real


Yo trippin'
There ain't nothing wrong
With the way I sing my song


Whoa

Yo trippin'


Ils étaient tout les deux, assis sur un gigantesque carton de démènagement, s'embrassant l'angoureusement. Elle; les bras noués autour de son cou et lui; les mains ceignant la taille de sa bien aimée. Un baiser qui semblait interminable. Vous les avez reconnus? Zoom sur les amoureux: Adela et Cristobal. Claudia quand à elle, s'affairait aux quatres coins de l'appartemment manquant à maintes reprises de trébucher. Adela et Cristobal mirent fin à leur élan passionnel pour se consacrer au but de leur présence: aider Claudia à déménager.
- Je vais porter les premiers cartons au dessus se résigna Cristobal.
- Ok, moi je vais aider Claudia à emballer le reste se résigna Adela.
- A tout à l'heure la salua-t-il en lui donnant un rapide baiser sur le front. Adela eut à peine le temps de sourire qu'il était déjà sortit, emportant dans ses bras puissants un ou deux cartons.


- Tu es vraiment obligée de déménager? demanda Adela à Claudia, un brin de nostalgie dans la voix.
- Adela, j'ai été très heureuse de partager cet appartement avec toi mais bon, on vieillit et la collocation ce n'est toujours que temporaire répondit son amie nostalgique de ces quelques mois passés toutes les deux à goûter les joies de la collocation.
- Ne nous vieillit pas! s'exclama Adela. Moi aussi ça m'a fait plaisir de partager cet appartement avec toi. Je vais me sentir bien seule à présent.
- Oh! Tu ne seras pas seule, fais moi confiance! déclara Claudia.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça? l'interrogea Adela intriguée.
- Adela, ce que tu es distraite! Cristobal! Cristobal va me remplacer! s'eclama Claudia le sourire aux lèvres. Adela resta bouche bée, silencieuse. Elle n'avait jamais pensé à cette éventualité. Bien sûr ils passaient depuis quelques mois, tout leur temps ensembles; ils partageaient le même lit toutes les nuits; pour Adela la question ne se posait pas; c'était comme si Cristobal était depuis toujours son collocataire sans qu'elle n'ai eu besoin de le lui demander.
- Ne me dis pas que tu n'y a jamais pensé? l'interrogea Claudia.
- Si. Si j'y ai pensé répondit Adela honteuse.
- Et alors il n'y a rien de mal à ça: parole d'une ex-conjointe crois-en mon expérience! décrèta son amie.
- Oui, tu as raison se résigna Adela.
- Et puis de toute façon, je serais juste deux étages au-dessus si tu as besoin de moi!



Source: Thème musical; Anastacia- Yo trippin' => http://sk_am13.tripod.com/Anastacia_YoTrippin.wav <=
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:05

Quelques heures plus tard, Adela se retrouva seule dans son appartement. Un appartement de célibataire. Enfin, de célibataire régulièrement en charmante compagnie car Cristobal n'était pas loin. Il lui ceignit les épaules tandis qu'elle contemplait, rêveuse, les lumières de Madrid; avec pour seule barrière; la vieille rampe rouillée de son balcon. Ainsi, elle était garantie de ne jamais toucher les étoiles. Elle frissonna légèrement au contact de ses mains mais resta campée sur sa position.
- Enfin seule commença Cristobal, espérant un signe, un geste de sa part.
- On repart à zéro continua Adela.
- Oui.
Cristobal ne résista pas et lui déposa un rapide baiser à l'encolure, provocant ainsi le doux rire de sa belle.
- Hé! s'exclama-t-elle en se retournant.
- Cet acte t'as déplu? la provoqua Cristobal en posant délicatement ses mains sur ses hanches pour mieux l'attraire à lui.
- Non, pas plus que celui-ci répondit-elle malicieusement, un sourire confus sur ses lèvres. Son collocataire. Son collocataire. Son collocataire. Elle aurait tant aimé ce soir là, avoir le courage de lui demander de vivre en collocation avec elle.
- Je t'intimide tant que ça? lui demanda Cristobal le sourire aux lèvres, la sentant pensive.
- Non. Pourquoi? tenta-t-elle de se ressaisir en passant ses mains autour du coup de son amant.
- Pour rien. Je te sentais pensive mais j'ai dû me tromper répondit-il tout en la regardant.



- Allo? décrocha Ingrid.
- Allo Ingrid? C'est Lola! s'exclama la jeune femme dans le combiné du téléphone d'une des cabines téléphoniques de l'aéroport.
- Lola? Lola! s'exclama son amie. Ça fait plaisir de t'avoir au téléphone mais où es-tu, je t'entends mal?
- Bah je suis à New-York! répondit Lola euphorique.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:07

Adela esquissa un de ses sourires irrésistibles en guise de réponse.


- Ingrid? appela Pedro à l'autre bout de l'appartement ne se doutant pas que sa compagne s'affairait à déménager ses affaires dans la chambre d'amis.
- Je suis là! cria-t-elle. Pedro se rendit dans la chambre et découvrit avec surprise une Igrid complètement déboussolée; on auraait dit une enfant honteuse d'avoir fait une bêtise.
- Rend-moi service, tu veux, aide moi en portant toutes mes affaires dans la chambre d'amis lui demanda-t-elle comme une faveur.
- Je veux bien mais pourquoi? demanda Pedro intrigué.
- Parce que Lola arrive! s'exclama-t-elle au bord de l'hystérie.
- Quoi! Lola à New-York! s'exclama la jeune homme extrémement surpris tout en aidant Ingrid à débarasser le dressing.
- Je vois que ça te fais autant plaisir qu'à moi! en conclut Ingrid.
- Hum...soupira Pedro. De toute façon il fallait bien que ça arrive un jour où l'autre.
- Quoi? Que "ça arrive" quoi? Qu'est-ce qui devait arriver un jour ou l'autre? demanda Ingrid paniquée.
- Dès le début, on le savait bien toit et moi qu'il faudrait lui dire pour nous répondit Pedro tandis qu'ils accomplissaient un de ces énièmes trajets chambre d'amis/chambre commune.
- Tu as raison se résigna Ingrid, mais on ne va tout de même pas lui gacher son séjour à New-York en lui annonçant d'entrée de jeu qu'on est ensembles rétorqua-t-elle.
- Oui, c'est vrai. Attendons un jour où deux proposa Pedro mal à l'aise fasse à cette "tuile" qui leur tombait dans le coin de la figure, et à la détresse de sa compagne envers sa meilleure amie qu'en quelque sorte elle avait trahie.



- Je suis désolée, je ne peux pas se résigna Adela à bout de souffle, à des milliers de kilomètres, tandis que leurs gestes et leurs baisers se faisaient de plus en plus pressants. Cristobal coupa donc court à ses élans amoureux et la regarda droit dans les yeux.
- Je suis désolée s'excusa-t-elle un léger brin de tristesse dans la voix, tout en se dégageant de l'étreinte de son partenaire. Elle se releva et s'assit au bord du lit revêtant son chemisier froissé sur ses épaules dénudées.
-C'est pas grave la rassura Cristobal, faisant de même en reboutonnant légèrement sa chemise.
- Je gache tout murmura Adela confuse.
- Tu n'as pas à t'excuser, Adela, regarde-moi, on a pas besoin de...enfin tu vois ce que je veux dire, pour s'aimer hein? la rassura-t-il. Adela s'exécuta et plongea son regard dans le sien. Cristobal avait l'air tellement sincère. Comment pouvait-elle hésiter encore à lui demander d'être son collocataire?
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:08

- C'est donc ici que tu habites? demanda Lola à Ingrid tandis que celle-ci l'aidait à porter ses bagages dans la chambre d'amis.
- Oui. Ça te plaît?
- Beaucoup! En plus c'est gigantesque! s'exclama Lola en s'apprêtant à faire le tour du propriétaire, sous le regard anxieux d'Ingrid qui ne savait comment lui annoncer tout d'abord qu'elle partageait son appartement avec Pedro.
- Euh...Lola? la rappela gentillement Ingrid à la réalité.
- Oui répondit Lola, laissant de côté sa rêverie idéaliste d'Ingrid superstar millionnaire.
- Cet appartement est grand parce que je le partage avec quelqu'un avoua Ingrid confuse. Lola, je vis en collocation.
- En collocation? Toi? l'interrogea Lola intriguée.
- Oui, en collocation Lola. Et puis ne fais pas ces yeux là, ce n'est pas la première fois que je vis en collocation répondit Ingrid.
- Non, mais c'est juste que...je...je pensais qu'avec tout l'argent que tu gagnais, tu n'avais pas besoin de...de...enfin, tu vois...de...de...bredouilla Lola honteuse de penser ainsi.
- Tu as raison, je ne te cache pas que j'ai largement de quoi me payer un appartement pour moi toute seule mais vivre seule, je ne pourrais pas répondit Ingrid amusée de la remarque de son amie.
- Ok. Et tu me la présente ta collocataire? demanda Lola curieuse de voir qui l'avait remplacée dans les joies de la collocation qu'elle avait, quelques années auparavant, connues avec Ingrid.
- Euh...C'est qu'il n'est pas encore rentré, chancela son amie.
- Il? Il! Mais Ingrid, tu es devenue complètement folle de partager ton appartement avec un homme! s'écria Lola avant que la porte de la chambre ne s'ouvre sur Pedro.
- Pedro? Pedro! Ça alors quelle surprise s'écria Lola euphorique, en se pendant à son cou. Il l'étreignit amicalement, un regard d'inquiétude vers Ingrid qui le lui rendit.
- Oui, quelle surprise! s'exclama Pedro sur le même ton qu'elle, essayant de paraître convaincant. Bien sûr, il était heureux de la revoir, mais bien des choses avaient changé en quatre ans à savoir un enjeu majeur qui aurait pu mettre fin au bonheur de Lola qui semblait toujours éperduement amoureuse de lui: Pedro était avec Ingrid à présent; il ne l'aimait plus.
- Mais comment es-tu entrée? le questionna soudainement Lola intriguée.
- Par la porte répondit Pedro amusé de la question.
- Oui, mais ce n'est pas normal raisonna Lola.
- Quoi? Qu'est-ce qui n'est pas normal? demanda Pedro intrigué, ne comprenant guère qu'Ingrid n'avait pas encore évoqué avec Lola leur collocation.
- Bah, que tu ai réussi à entrer! s'exclama Lola, lançant un regard intrigué en direction d'Ingrid qui le renvoya à Pedro. Pedro tenta de sourire tout en prenant l'air le plus décontract possible face à une Lola curieuse qui s'impatientait. Il lança un ultime regard de détresse à Ingrid.
- Lola, Lola, la rappela gentillement son amie, Pedro est mon collocataire; c'est normal qu'il soit ici et il est bel et bien rentré par la porte termina-t-elle en baissant progressivement le son de sa voix. Une minute de silence se fit alors dans la pièce, une minute cruciale durant laquelle Ingrid et Pedro attendaient anxieusement tout en se parant mentalement à la réaction bonne ou mauvaise de leur amie.
- Mais c'est génial! s'écria Lola heureuse pour eux. Elle joignit leurs mains aux siennes. C'est la plus belle chose qui pouvait m'arriver en venant ici; retrouver mes deux amis les plus importants ensembles, prenant soin l'un de l'autre déclarante attendrie comme une petite fille. Prenant soin l'un de l'autre? Prenant soin l'un de l'autre? L'avait-elle bien dit? se demandaient intérieurement Ingrid et Pedro. Et puis, se jurant fidélité comme de vrais amis à présent, car même si vous n'étiez pas si proches avant, vous êtes devenus de vrais amis renchérit Lola. Mon amie est l'amie de mon ami termina-t-elle. Ce fut donc perdu pour Ingrid et Pedro.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:09

- Alors, à présent Lola, dis-moi tout! Je veux tout savoir! la supplia Ingrid impatiente tandis qu'elles étaient confortablement blotties dans le lit sous les couvertures.
- Euh...C'est que c'est assez compliqué, je ne sais pas trop par où commencer avoua timidement Lola.
- Bah...Commences par le tout début; après mon départ l'aida Ingrid.
- D'accord. Quand tu es partie, je dois t'avouer que j'étais vraiment très déçue, commença Lola. Déçue de ne pas avoir été choisie pour ce film, déçue de ne pas aller à New-York et...et...déçe que ce soit toi qui ait été choisie se résigna-t-elle confuse, dans un léger filet de voix.
- Je comprends acquiessa son amie. C'est vrai que par le passé, je n'ai toujours été ni plus ni moins que ta doublure où alors...celle qui n'avait pas de rôle; la fille de l'ombre continua-t-elle les larmes aux yeux avant de tirer une dernière bouffée de tabac sur sa cigarette.
- Non Ingrid! Tu te trompes! s'exclama Lola. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Si c'est ce que tu as pensé durant toutes ces années, tu t'es lourdement trompée. Bon, admettons que tu passais souvent, trop souvent au second plan malheureusement, ils ne t'ont pas accepté pour rien dans cette école. Ingrid, tu y es entrée parce que tu avais du talent; crois moi. Et moi, je l'ai toujours vu ce talent, d'années en année tu en as acquerri d'avantage continua-t-elle. Non. En fait, j'ai été jalouse parce que toi, contrairement à moi, tu as réussi à percer et avec...avec Pedro acheva-t-elle avant qu'une larme ne roule sur sa joue. Une larme qu'Ingrid s'empressa d'essuyer.
- Lola, Lola, ne pleure pas. Si c'est pour Pedro ne pleures pas. Je suis sûre que tu trouveras quelqu'un de bien, la rassura son amie.
- Oui...mais c'est que depuis toutes ses années passées loin de lui, je crois que j'en suis toujours amoureuse avoua Lola avant de fondre en larmes dans les bras de son amie qui l'étreignit tout en s'inquiétant du préjudice moral que pourrait causer son histoire avec Pedro, si elle venait à être découverte par sa meilleure amie.


La vie reprit son cours par une belle journée de Septembre à l'école Carmen Arrànz. Comme chaque année, il y avait foule de candidats désireux de passer les épreuves d'admissions. Quand aux élèves, ils rentraient tout juste et se réinstallaient à la résidence. Les professeurs s'étaient aussi, pour leur part, ré-accaparés les lieux, notamment la salle des professeurs. Il ne manquait plus que Madame la directrice pour compléter le tableau.
- Bonjour à tous! salua-t-elle l'ensemble des professeurs lorsqu'elle arriva, toute pimpante dans la salle des professeurs. Un salut collectif et enthousiaste se fit alors entendre.
- J'espère que vous avez tous passé de bonnes vacances commença Carmen en reluquant de la tête aux pieds Adela et Cristobal assis face à face; lui ingurgitant un café serré et elle; se faisant les dents sur un bâton de sucette comme à son habitude. Son regard se porta ensuite que Juan et JJ; tout deux lovés dans le canapé feuilletant à deux une revue sur les bébés où devrais-je citer plus précisemment: "Comment avoir un bébé?". Puis, enfin, un regard de satisfaction sur Claudia, Eva et Mariano qui semblaient s'entendre plus que bien malgré une petite tension palpable entre Claudia et Mariano qui ne paraissait pas du premier coup à l'oeil nu (mais Carmen était une experte).
- Figurez-vous que j'ai reçu des nouvelles de nos anciens collègues et amis annonça-t-elle. Les professeurs interrompirent leurs activités respectives et cette curieuse de Paula vint même se joindre à eux pour goûter aux derniers ragots. Carmen tira alors de son sac trois cartes postales dont deux qu'elle remit à l'ensemble des professeurs. A travers ses cartes, il était question d'Antonio qui faisait le tour du monde après voir gagné au loto; l'ancien concierge avait séjourné aux Iles Canari durant les vacances et à son retour, il prévoyait d'acheter une maison dans un petit village en pleine campagne. Il était également question de Sylvia et Horacio qui s'étaient définitivement installés sur Paris pour monter une troupe de danse théâtrale au plus grand bonheur de tous. Enfin, la dernière carte nous apprenait que Gaspard s'épanouissait lui aussi à Paris mais qu'il était avant tout nostalgique de toutes ces belles années passés à enseigner dans cette école. Carmen ne prit pas la peine de faire passer cette carte aux autres professeurs; la plus part comprirent ce geste en pensant que Madame la directrice et Gaspard Ruiz étaient probablement amoureux et que par conséquent, cette carte était assez intime.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:11

Adela se changeait dans les vestiaires tout en conversant avec JJ de choses et d'autres.
- Alors avec Cristobal vous en êtes où? la questionna JJ.
- Disons que notre relation suit son cours répondit Adela tout sourire.
- Hum. Je te demandes ça parce qu'hier soir, avec Juan on l'a entendu rentrer très tard alors on a pensé...
- Non. Tout va bien, c'est juste qu'on a préféré écourter notre soirée pour voir les idées bien en place aujourd'hui la coupa Adela.
- D'accord. Désolée.
- Ce n'est rien.
- Bon, j'y vais à plus tard! s'exclama Adela tout en s'éclipsant du vestiaire.
- C'est ça à plus tard murmura JJ tandis qu'elle franchissait la porte. Juan, caché dans les toilettes depuis plus d'un quart d'heure en sortit au plus grand étonnement de JJ.
- Alors? l'interrogea-t-il.
- Alors quoi Juan?! s'exclama JJ. Tu écoutes aux portes cette année! Belle résolution! s'écria sa compagne.
- Désolé ,s'excusa Juan, mais tu admets que ça ne peut plus durer; c'est pas une vie ça JJ rétorqua-t-il comme argument de légitime défense.
- Tu as raison Juan; c'est pas une vie soupira JJ.
- T'en es où? l'interrogea-t-il tout en reluquant le ventre de sa compagne d'un air pensif.
JJ ne comprit pas aussitôt, aussi eut elle besoin de s'auto-reluquer jusqu'au ventre pour saisir le sens de la question de son compagnon.
- Nulle part soupira-t-elle déçue.
- Tu me diras que peut être, je dis bien peut être que si l'on avait plus d'intimité tenta-t-il en vain de la consoler.
- Chut! chuchotta-t-elle tandis qu'elle approchait dangereusement ses lèvres des siennes. Ils s'embrassèrent.


- Doucement, doucement jeunes gens! s'écria Paula tandis qu'elle était assaillie de questions par les nombreux candidats et candidates dans le hall d'entrée. La seule choses dont vous devez vous soucier à présent, c'est de remplir correctement votre fiche de candidature; pour cela des stylos sont à votre disposition leur indiqua-t-elle. Ni une, ni deux, les candidats se ruèrent vers la grande table afin d'y soutirer de quoi écrire.Et dire que tout les ans c'est la même chose! soupira Paula.


Un léger grincement de porte ce fit entendre mais ce ne fut pas assez pour réveiller Lola qui dormait d'un sommeil lourd, épuisée par les nombreuses heures d'avion qu'elle avait du endurer pour venir à New-York. Ingrid en profita pour traverser le couloir; sans prendre la peine de frapper, elle s'immissa doucement dans la semi-obscurité de la chambre de Pedro. Elle s'assit sur le rebord du lit et le regarda quelques instants dormir. Elle aurait tant aimé cette nuit là, partager une fois de plus son lit avec lui mais Lola était là, et puis elle était sa meilleure amie; si fragile; tout comme leur amitié qui l'était d'autant plus en cet instant. Elle s'était pourtant interdit de franchir cette porte cette nuit; mais Lola endormie; s'ennuyant de Pedro, elle avait enfreint la règle qu'elle s'était fixée. Et elle restait là caressant doucement son doux visage d'ange. Pedro s'éveilla peu à peu le sourire aux lèvres dans l'obscurité. Ingrid perçut son sourir. Il perçut le sien et se releva.
- Et Lola? l'interrogea-t-il tout bas.
- Elle dort comme un bébé chuchotta-t-elle.
- Tu me manques soupira-t-il tout en effleurant sa joue.
- Toi aussi. Ils échangèrent un baiser.
- Je t'apprécie beaucoup commença à chuchotter Ingrid suavement; entrant ainsi dans ce jeu qu'ils adoraient.
- Tu me plais beaucoup continua Pedro sur le même ton.
- Je t'aime acheva-t-elle malicieusement.
- Moi non plus! acheva-t-il. Ils échangèrent un ultime baiser et Ingrid regagna la chambre d'amis et reprit place aux côtés de Lola.


Les examens se passèrent merveilleusement bien. Cette année, contrairement à certaines années; les candidats étaient très talentueux. Pourtant, il ne fallait en choisir que vingt; c'était la règle, aussi cruelle soit elle. Le choix s'avérait déjà assez difficile à l'issue des épreuves de danse de la matinée menées par Eva et Adela. Les professeurs partirent déjeuner à la cafétéria. Adela avait jusque là réussi à chasser de sa tête l'incident de la veille au soir mais à présent; en apercevant Cristobal seul à sa table, elle se sentait terriblement gênée; la tête pleine de mauvais souvenirs; en mode flash-back. Elle arriva doucement vers lui, son plateau chargé sur ses bras ballants, une légère tremblote dans les jambes.
- Je peux? se résigna-t-elle à lui demander l'autorisation de partager sa table.
- Bien sûr! accepta le sourire aux lèvres après quoi ils échangèrent un rapide baiser. Ça va?
- Très bien mis à part le fait qu'en danse la sélection va être extrêmement dure cette année répondit-elle.
- J'imagine. Pour ma part, je verrai bien cet après midi au théâtre.
- Oui.
Ils mangèrent, se jetant de temps à autres de légers regards; personne n'osant aborder l'incident d'hier. Le silence entre eux, bien qu'il fut rythmé par le léger brouhaha de la cafétéria, devenait pesant pour Adela qui ne résista pas et mit enfin le sujet sur table.
- Je suis désolée pour hier soir s'excusa-t-elle.
- Je t'ai dit que ce n'était pas grave la rassura-t-il encore une fois.
- Mais si c'est grave, Cristobal!
- Non, ça ne l'est pas; ça arrive à tout le monde argumenta-t-il. Bon, moi personnellement ça ne m'est jamais arrivé enfin quoi que...
- Ce n'est pas ce que tu crois, le coupa-t-elle sentant le quiproquo.
- De quoi? l'interrogea-t-il en plein dans la quiproquo.
- Tu crois que j'ai eu...que j'ai eu...une défaillance bredouilla-t-elle tout bas.
- Une défaillance. Une défaillance. répéta-t-il tout bas. Oui, pourquoi ce n'est pas le cas?
- Laisse tomber! soupira-t-elle. Cristobal lui lança un regard interrogatif auquel elle répondit par un sourire.
Ils finirent leur repas puis quittèrent la cafétéria sous le regard de Juan et JJ, assis deux tables plus loin.
- Ils ont bien dit défaillance? demanda Juan à JJ qui comme, lui avait perçut un bout de la conversation des deux tourtereaux en lisant sur leurs lèvres.
- Je crois répondit JJ.
- Mais c'est Adela ou Cristobal qui l'a eu la défaillance? l'interrogea Juan curieux.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:13

Cette toute première journée de l'année à l'école Carmen Arrànz fut éprouvante. Il était si dur de départager tout les candidats et candidates malgré le fait que quelques uns se soient révélés être pour Cristobal et Mariano de bien piètres acteurs. Enfin, la journée se termina par une longue réunion au cours de laquelle on choisit 20 élèves: soit les plus talentueux dans toutes les disciplines.


Carmen triait une dernière fois ses papiers; une fois de plus elle s'apprêtait à franchir le seuil de la porte de son bureau qu'elle fermerait à clef, elle éteindrait les lumières puis quitterait l'école, mais ce soir là s'en fut tout autrement.
- Adela?! s'exclama Carmen prise de frayeur. Tu vas me faire avoir une attaque cardiaque un de ces jours la sermona-t-elle.
- Je suis désolée Carmen s'excusa Adela, avachie dans le grand fauteuil de la directrice; le regard triste.
- Qu'est-ce qui t'arrive? l'interrogea sa mère de coeur.
- Rien, c'est bien ça le pire. Tout va bien dans ma vie et moi...et moi il faut toujours que j'en vienne à me saboter lui avoua Adela.
- Oh Adela! soupira Carmen. Non! Pas encore? Qu'est-ce que tu as fait?
- Rien.
- Ne me ments pas Adela. La dernière fois que je t'ai trouvée ici à une heure aussi tardive; c'était que tu avait fait une grosse bêtise insista Carmen comme pour lui rafraîchir la mémoire. Adela sût à cet instant que Carmen avait bel et bien, une fois de plus, compris qu'il s'agissait bien de Cristobal qui était au centre des tumultes de son coeur. La jeune femme versa quelques larmes.


Quelques heures plus tard, chez Carmen, elles parlèrent; détendues; autour d'un thé et d'un plat chinois comme à leur ancienne habitude (avant l'arrivée d'Horacio dans la vie de Carmen; avant qu'Adela ne parte pour New-York).
- Je ne vois pas où est le problème, Adela; tu te sents seule et puis ça fait déjà plusieurs mois que vous sortez ensembles...
- Oui, mais c'est encore tout frais la coupa Adela.
- Tout frais et moins fragile qu'auparavant; tu as la mémoire courte! Il me semble que vous êtes déjà sortis ensembles et que vous avez même flirté longuement avant la taquina Carmen.
- Bon, tu as raison; ce n'est pas si frais que ça après tout consentit sa fille de coeur. Passons. Et si ça ne marchait pas? Et si on était pas prêt? Et si...si...je n'étais pas à la hauteur de ses espérances? se questionna-t-elle tout haut.
- J'attendais justement que tu la pose cette dernière question reprit Carmen tout sourire, après une ou deux minutes de perplexité durant lesquelles on aurait pu entendre une mouche voler. Te rends-tu compte, Adela, que c'est toujours cette question; ce manque de confiance qui t'empêche d'avancer, depuis le début, dans ta vie amoureuse?
- Je m'en suis rendue compte, Carmen , je m'en suis rendue compte acquiessa Adela. Le fait ait que les années ont passé et que j'ai évolué. Et Cristobal aussi pour sa part à beaucoup évolué. On s'est retrouvés. Oui, c'est vrai après tout je ne vois pas pourquoi j'ai peur; Cristobal est un homme compréhensif et c'est avec lui que je devrais aborder ces doutes raisonna-t-elle.
- Souviens-toi Adela; c'est tout ce qu'on a pas osé faire...
- Qui à la fin d'une vie laisse le goût le plus amer termina Adela. Et ça j'en ai trop souffert.



Cristobal s'éveilla en sursaut. Un mauvais rêve. Un mauvais rêve avec Adela. Il enfila son tee-shirt et se rendit à la cuisine où il se servit un verre de lait. Il fut bientôt rejoint par Juan qui fit de même.
- Ça ne va pas avec JJ? le questionna Cristobal.
- Ça pourrait aller mieux répondit Juan.
- Ah...vous n'avez toujours pas réussi à faire un enfant en conclut son ami.
- Et je ne vois pas comment on pourrait dans ces conditions soupira Juan tout en sirotant son lait. Cristobal ne répondit pas à cette réplique, il préféra garder le silence; il se sentait assez coupable comme ça. Il avait bien conscience qu'en vivant en collocation avec le jeune couple; il leur volait une partie de leur intimité mais avec Adela...Avec Adela, ça n'avançait pas plus. La vie commune? Il l'avait de nombreuses fois envisagé mais jamais il n'avait osé lui demander et puis, elle, le voulait-elle?
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:15

Le faire par téléphone? Non. Enfin, si. Ce fut ce jour là la seule solution qu'Adela trouva pour faire sa première tentative de demande de vie commune à Cristobal. Et je précise bien première tentative!

Il était près de trois heures du matin. Il devait sûrement dormir se disait-elle intérieurement mais il laissait toujours; lorsqu'elle n'était pas là son portable allumé alors pourquoi pas après tout. Et puis, le téléphone avait permis à certaines personnes de faire des déclarations d'amour; après tout, cette demande qu'elle devait faire n'était ni plus ni moins, selon elle, qu'un remake de cette publicité où le petit garçon écrit je t'aime sur sa main et fait un coucou à sa copine à l'autre bout du combiné par l'intermédiaire de Maligne Visio. Sauf que là; elle n'avait pas Maligne Visio; ainsi, il ne la verrait pas; il y aurait juste le son de sa voix. Elle décrocha le combiné et composa le numéro. Elle attendit quelques instants avant le diapason sonore. Un coup, deux coups, trois coups...Cristobal, profondément endormi à présent ne sentit pas son portable vibrer.


Un, deux, trois,
J'avouerai mon amour,
Sans oublier les "toujours"
Que ce simple mot inclut.


Adela ne se découragea pas et entreprit une seconde fois, après avoir respiré un grand coup de rappeller Cristobal. Après tout, elle avait des choses à lui dire de la plus haute importance.Un coup, deux coups, trois coups...Cette fois-ci, Cristobal sentit son portable vibrer sur la table de nuit; il décrochea.

Un, deux, trois,
Je ne peux pas.
Et ce tendre frisson
De moi prend possession.


- Allo?!
Au son de sa voix à demi-endormie Adela n'osa pas répondre.
- Adela c'est toi?
Mince! pensa Adela découverte.
- Ce...ce n'est rien Cristobal rendors toi... j'ai fait...une erreur de numéro balbutia-t-elle avant de raccrocher. Cristobal étonné fit de même et se rendormit.


Lola de son côté, passa l'après midi à faire les boutiques de New-York, à visiter les lieux importants et pour la première fois de sa vie; elle vut la statue de la liberté. Plusieurs fois dans la journée, elle se retrouva seule face à un Pedro tendu mais aucune fois elle ne réussit à lui déclarer son amour.

Un, deux, trois,
Pourtant ça t'aurai plu.
Je me serais fait femme
L'espace d'un instant,
Allumé une flamme
Pour que tu sois l'amant.

Un, deux, trois,
Mon coeur est cerné.
Sorts, tu es cerné!
Du haut des baricades,
Je me serais plue
A réciter ces vers;
Entre les arcades
De tes courbes sourcilières.



Finalement, comme Adela avec Cristobal, Lola se résigna à choisir la solution la plus simple pour le moment: faire comme si de rien n'était et ne rien dire. Simplement se convaincre que tout te plait dans ta vie et que tu n'as pas besoin d'amour supplémentaire.


Un, deux, trois,
Je ne peux pas.
Je ne peux plus.

Un, deux, trois,
Après coup je ne t'aime plus.
Mon âme s'est assez plue.




Source: Poème "Un, deux, trois" écrit par moi
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:18

Deuxième tentative: jouer franc jeu.

Adela et Cristobal étaient tranquillement installés dans le canapé après un bon dîner romantique. Adela avait sorti un de ses vieux albums photo dans lequel Cristobal découvrait pour la première fois des photos d'elle enfant. Il semblait émerveillé; comme un gamin, devant la beauté juvénile d'Adela. Rien qu'à 5 ans, elle était déjà très belle. Et tout en feuilletant les pages, il la découvrait de plus en plus belle jusqu'à aujourd'hui. Tandis qu'il admirait ses photos, Adela le regardait le sourire aux lèvres, fière de lui avoir donné le sourire, fière qu'il soit en extase car cela lui était plutôt flatteur, mais rêveuse; songeuse. Elle attendait le moment propice pour lui faire sa demande de vie commune. Les secondes, les minutes, et les heures passaient.De temps à autres, Adela sentait le moment propice. Il faut dire qu'en sortant cet album; elle avait plutôt bien tâté le terrain! Et l'instant d'après, ce ressentiment disparaissait la laissant dans un profond désarroi. Tandis que Cristobal tournait la dernière page de l'album; en extase une dernière fois, elle comprit que le moment n'était plus propice. Il referma l'album. Trop tard. Le visage d'Adela se crispa, son sourire songeur disparut peu à peu laissant place à l'anxiété. Avachie dans le canapé, aucun mot ne voulait sortir de sa bouche. Cristobal le remarqua.
- Que d'émotions! s'exclama-t-il le sourire aux lèvres tentant en vain de transmettre à sa belle un peu de sa joie.
- Oui.
- C'est un beau cadeau que tu m'as fait là, Adela, la remercia-t-il en la regardant. Adela resta muette mais se détourna pour le regarder anxieusement; comme une enfant qui n'ose réclamer quelque chose qui lui tient à coeur; qui se sent coupable de réclamer. Cristobal commença à comprendre le malaise. Il savait bien, après des années d'expériences, qu'avec Adela, il ne fallait pas brusquer les choses; la laisser seule prendre les initiatives du couple sans lui forcer la main ou lui donner l'impression de la forcer à quoi que ce soit. Aussi, il choisit la meilleure solution; une solution réconfortante, adaptée à la situation.
- On dirait que tu as besoin d'un câlin lui murmura-t-il doucement tout en lui effleurant la joue. A cet instant, rien qu'au contact de sa main protectrice sur son visage, Adela se sentit en totale confiance. Il lui sembla même l'espace d'un instant que le moment était propice à sa demande. Sa demande que Cristobal attendait depuis toujours. Elle n'y parvint pas tant elle était émue. Une larme roula sur sa joue, Cristobal l'essuya.
- Je...euh...je peux te prendre dans mes bras? lui demanda-t-il avec la plus grande délicatesse du monde.
- Oui soupira-t-elle la voix étouffée par les sanglots. Il lui ouvrit ses bras dans lesquels elle se blottit pour la serrer très fort. C'était une joyeuse douleur; elle se sentait si bien.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:19

Il faisait à présent sombre. Ne restait plus à présent que deux silhouettes recroquevillées dans l'obscurité d'un salon. Il l'avait étreint pour deux. Elle était restée passive. Ses larmes avaient séché laissant désormais place à de fines traînées d'eye-liner et de mascara épars sur son beau visage. Qu'importe; on les distinguait à peine; seule les fins reflets de lune à travers la fenêtre aurait pu les laisser apparaître un peu plus. Elle était si belle. Cet instant aurait pu durer des siècles tant la portée de leur amour paraissait, durant cette étreinte, éternelle; inviolable.
Adela releva la tête qu'elle avait enfoui sur le torse de son amant, comme pour vérifier qu'il était toujours là; que ce n'était pas un rêve de plus. Il était là; bel et bien là; ses bras protecteurs enroulés autour d'elle, et il la contemplait; il scandait son regard fauve dans l'obscurité. Cristobal desserra peu à peu son étreinte et elle se releva.
- Désolée, murmura-t-elle tentant d'éponger les dernières larmes suspendues au niveau de son menton.
- Ce n'est pas grave murmura-t-il tout en l'aidant à éponger; d'un revers de pouce; ses infimes petites larmes qui ma foi; mettaient son visage en valeur.
- C'était des larmes de joie soupira-t-elle un instant à ce geste touchant et attentionné.
- Tant mieux murmura-t-il un sourire aux lèvres. Un sourire qu'elle perçut dans l'obscurité.
Brave Adela! Pensa-t-il. Combien de temps lui faudrait-il encore pour lui répondre de son amour après cette soirée? Se demanda Cristobal.
- Ça me ferait plaisir si tu restais dormir avec moi ce soir susurra timidement Adela, en approchant son visage du sien. Il ne put résister à sa proposition et comme un accord il l'embrassa, puis elle l'embrassa. Enfin, ils s'embrassèrent et quittèrent le salon main dans la main pour se diriger vers la chambre.



Leurs visages se frôlèrent une dernière fois tandis qu'ils s'emmitouflaient sous les draps.
- Bonne nuit, se saluèrent-ils harmonieusement en même temps; elle, de sa voix suave et lui, de sa voix théâtrale.


- Je t'aime Cristobal murmura Adela tandis qu'ils regardaient tout deux un bout de plafond, sans oser faire le premier pas. Ni une ni deux, Cristobal détourna son regard pour le planter dans celui d'Adela qui, à présent, le regardait.
- Moi aussi je t'aime Adela. Ils échangèrent un dernier baiser.


- Mine de rien, je crois que j'ai encore besoin de tendresse lui chuchotta-t-elle à l'oreille après cinq bonnes minutes de silence durant lesquelles chacun s'apprêtait de son mieux à rejoindre les bras de Morphée.
- Un câlin comme tout à l'heure ou?...
- Un simple câlin suffira; on verra bien ou cela nous mènera acquiessa-t-elle tout en posant sa tête contre son torse tandis qu'il l'étreignait à nouveau, ravi.C'était si bon de se sentir aimée. Et après tout; si aimer n'était pas si compliqué, partager le serait encore moins pensa-t-elle. Puisqu'aimer Cristobal lui était si facile; lui dire serait difficile mais elle ferait pour lui une concession; la plus belle de sa vie.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:21

Paraît que la vie est tel un jardin d'Eden. Que certains franchissent d'abord les noirs pâturages; période durant laquelle on s'essaye; où l'on croque maintes fois dans le fruit défendu: comme dans une pomme véreuse. Une période faîte de troublantes illusions et désillusions. Et puis tu en sorts; avec des cicatrices, et coeur qui ne demande qu'à aimer. La vie t'offre alors son plus beau cadeau: l'amour.


Nacho arpentait pour la énième fois l'appartement. Cela faisait déjà plusieurs soirées qu'il faisait les cents pas. Lola était partie pour New-York depuis presque une semaine. Elle avait dû en voir du pays! pensait-il chaque soir en arpentant de long en large cet appartement qui lui paraissait bien vide sans Lola. Pas une musique, pas un accord de guitare, pas une dispute; pas une ritournelle à la Lola comme elle savait si bien le faire. Et pas une chanson; pas même une réplique ni un pas de danse ne s'esquissait entre ces murs. Simplement Nacho qui marchait sans arriver à son but. Simplement Nacho qui répétait inlassablement les mêmes mots, les mêmes phrases à haute voix dans un pathétique monologue; celui d'un homme amoureux.


- Lola, Madrid n'es plus pareil sans toi et l'appartement est vide...Non se reprenait-il. Tu n'as pas payé ta part de loyer alors rentre vite! Convainquant? Non? Ridicule soupirait le jeune homme comme à chaque prétexte qu'il imaginait pour obliger Lola à rentrer.


- Lola Lola, quand cesseras-tu de me considérer comme l'ennemi numéro un avec qui tu partages cet appartement? Et quand t'appercevras-tu que je ne suis qu'un pauvre imbécile éperduement amoureux de toi? Pathétique! S'exclamait-il désespéré.


Il aurait voulu lui téléphoner depuis son départ mais pour lui dire quoi? Qu'il l'aimait? Elle lui aurait sans doute rit au nez ou peut être aurait-elle au contraire prolongé son séjour à New-York pour ne plus le revoir mais il ne le voulait pour rien au monde, c'est pourquoi; il se résignait chaque soir à répéter des discours et tirades interminables en pensant à elle loin de lui.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:22

- Il se rit des plaies, celui qui n’a jamais reçu de blessures ! S'exclama le jeune homme faisant mine d'apercevoir sa Juliette à une fenêtre. Mais doucement ! Quelle lumière jaillit par cette fenêtre? Voilà l’Orient, et Juliette est le soleil ! Lève-toi, belle aurore, et tue la lune jalouse, qui déjà languit et pâlit de douleur parce que toi, sa prêtresse, tu es plus belle qu’elle-même ! Ne sois plus sa prêtresse, puisqu’elle est jalouse de toi ; sa livrée de vestale est maladive et blême, et les folles seules la portent : rejette-la !…


Cela faisait bientôt deux heures que le jury de professeurs faisaient passer l'épreuve de théâtre à une cinquantaine de candidats tous plus talentueux les uns que les autres mais jamais; jusqu'ici; ils n'avaient eut le plaisir d'écouter une aussi belle version du drame Shaekspearien: Roméo et Juliette.
Le jeune homme défendait plutôt bien sa place pour le plus grand bonheur de Cristobal. En effet, depuis le début de sa tirade, il n'avait pas une seconde lâché son point fixe, ni à un moment oublier de feindre son amour pour celle qui était aujourd'hui, sa Juliette de circonstances.
Quand à Adela, les yeux rivés sur la scène, assise à côté de Cristobal; elle le sentit se raidir d'angoisse à un moment; probablement au moment le plus dur de cette tirade pour un acteur aussi talentueux soit-il.


-Voilà ma dame ! reprit-il. Oh ! voilà mon amour ! Oh ! si elle pouvait le savoir!…

La jeune femme s'approcha doucement; feignant à son tour d'être amoureuse. Elle semblaient, comme l'indiquaient les didascalies; regarder par une fenêtre.

-Que dit-elle ? interrogeat-il le public dans un aparté plutôt convainquant pour le plus grand bonheur de Cristobal et de l'ensemble des professeurs émus. Rien… Elle se tait… Mais non ; son regard parle, et je veux lui répondre… Ce n’est pas à moi qu’elle s’adresse. Deux des plus belles étoiles du ciel, ayant affaire ailleurs, adjurent ses yeux de vouloir bien resplendir dans leur sphère jusqu’à ce qu’elles reviennent. Ah ! si les étoiles se substituaient à ses yeux, en même temps que ses yeux aux étoiles, le seul éclat de ses joues ferait pâlir la clarté des astres, comme le grand jour, une lampe ; et ses yeux, du haut du ciel, darderaient une telle lumière à travers les régions aériennes, que les oiseaux chanteraient, croyant que la nuit n’est plus. Voyez comme elle appuie sa joue sur sa main ! Oh ! que ne suis-je le gant de cette main ! Je toucherais sa joue !

- Hélas! Soupira la jeune femme, entrant ainsi en scène; ou plutôt dans la compétition.

- Elle parle ! Oh ! parle encore, ange resplendissant ! Car tu rayonnes dans cette nuit, au-dessus de ma tête, comme le messager ailé du ciel, quand, aux yeux bouleversés des mortels qui se rejettent en amère pour le contempler, il devance les nuées paresseuses et vogue sur le sein des airs !

- Ô Roméo, Roméo, pourquoi es-tu Roméo? interrogea-t-elle oratoirement le ciel, bien qu'ils furent dans un théâtre. Adela fut profondément touchée à chaque mot que la jeune femme prononçait; le moindre de ses mots laissait transparaître une émotion juste et sincère. Renie ton père et refuse ton nom ou si tu veux, fais-moi simplement voeu d'amour et je cesserais d'être une Capulet.


- Magnifique, chuchota Cristobal à l'oreille d'Adela qui acquiesça d'un léger sourire tant elle était à présent absorbée de la prestation de la jeune candidate qui répondait au doux prénom de Pelagïa.


- Dois-je l’écouter encore ou lui répondre ? Reprit Javier dans un ultime aparté; un sans faute une fois de plus.

Adela et Cristobal se raidissaient dans leurs sièges tandis que la jeune femme reprenait sa prestation.

- Ton nom seul est mon ennemi. Tu n’es pas un Montague, tu es toi-même. Qu’est-ce qu’un Montague ? Ce n’est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni un visage, ni rien qui fasse partie d’un homme…prononça-t-elle tout en se permettant un petit aparté qui fit pâlir l'ensemble des professeurs,à présent émus jusqu'aux larmes. Oh ! sois quelque autre nom !

-Qu’y a-t-il dans un nom ? Reprit-elle plus convainquante que jamais dans son ultime aparté. Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Roméo ne s’appellerait plus Roméo, il conserverait encore les chères perfections qu’il possède… Roméo, renonce à ton nom ; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière.

- Ce qu'elle est mince! ne put s'empêcher de chuchoter Claudia à l'oreille d'Adela, tant elle était admirative de la silhouette parfaite et du petit gabarit de la jeune femme.
- C'est une danseuse répondit brièvement Adela, gardant toujours un oeil sur scène et sur Pelagïa. Elle ressentit à cet instant une curieuse impression. Une impression de déjà vu, de déjà vécu au travers cette artiste (c'était le cas de le dire) mais elle se perdit vite dans ces pensées.

- Je te prends au mot ! s'exclama Javier. Appelle-moi seulement ton amour et je reçois un nouveau baptême : désormais je ne suis plus Roméo.

- Quel homme es-tu, toi qui, ainsi caché par la nuit, viens de te heurter à mon secret ? s'insurgea Pelagïa dans cette dernière réplique de Juliette.

- Je ne sais par quel nom t’indiquer qui je suis.

Les deux candidats finirent face à face sous le regard ébahi des professeurs qui étaient pour ainsi dire bluffés de cette belle prestation. Carmen en sortit même un mouchoir dans lequel elle épongea discrètement une minuscule petite larme qu'elle avait versé durant la prestation.

- Merci beaucoup, les remercia chaleureusement Cristobal, s'efforçant de rester neutre malgré l'immense satisfaction qu'il ressentait envers les deux jeunes gens.

- Nous vous transmettrons les résultats dans la soirée conclut Carmen.

Les deux jeunes gens quittèrent la salle laissant place à deux autres candidats.




Source: Roméo et Juliette - Shaekspeare -
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:24

- Javier Sanchez annonça Carmen à l'ensemble des professeurs réunis autour de la table ovale de la salle des professeurs.
- Bon acteur certifia Cristobal attendant comme un accord de l'ensemble de ses collègues. Un murmure collectif se fit rapidement entendre et sa certitude fut confirmée par l'avis de Mariano et celui d'Eva et d'Adela pour la danse.
- Javier Sanchez est donc accepté en première année en conclut Carmen. Cierra Almaviva? continua Carmen.


Pendant ce temps; la cinquantaine de candidats patientaient éparpillés dans la cafétéria et le hall de l'école. Certains en profitèrent pour se rafraîchir, manger, d'autres visitèrent les lieux en espérant bientôt y loger à l'issue des délibérations. Tout ce petit monde faisait peu à peu connaissance à l'exception d'une seule candidate; adossée à un pilier du grand escalier, contre lequel elle était avachie, les genoux plaqués contra la poitrine, depuis la fin des épreuve. Elle avait de longs cheveux; le regard sombre; une fine bouche et ses traits qui semblaient parfaits dévoilaient une expression artistique. Elle paraissait, face aux autres commettre un délit en mordant sauvagement à pleine dent dans une pomme jusqu'au trognon. Ni une, ni deux, la pomme fut avalée (c'était le cas de le dire) en moins de deux minutes. Elle était seule. Peut-être par choix bien qu'elle ne parut aucunement à première vue antipathique comme certaines candidates des années précédentes. Pelagïa restait seule, avachie, le coeur battant la chamade; se préparant au meilleur comme au pire. Les battements de son coeur s'accéléraient à mesure que le temps s'écoulait; un peu trop lentement à son goût.


- Pelagïa Lopez? termina-t-on enfin le tour de table en salle des professeurs.


Pelagïa s'évanouit à l'approche des résultats sous le regard affolé des autres candidats.



Loin des préoccupations de l'école. Lola et Ingrid, pour qui l'école des arts de la scène étaient à présent de folles et inoubliables années qui resteraient à jamais gravées dans leur mémoire tant elles avaient été riches en rebondissements et en expériences, discutaient sous la couette de choses et d'autres.
- J'ai toujours su que Sylvia et Horacio finiraient ensembles.
- Et moi donc, Lola! Enfin, ça crevait les yeux.
- En tout cas, leur mariage m'aura permis de revoir Pedro soupira Lola, nostalgique; un sourire béat sur les lèvres au plus grand désespoir de son amie.
- Humm
- Oh Ingrid, si tu savais! s'exclama Lola.
- Si je savais quoi? l'interrogea celle-ci inquiète.
- Chaque fois que je le vois je ne peux pas m'empêcher de me sentir comme une petite fille répondit Lola.
- Hum...acquiesça Ingrid.
- Et chaque fois que je le vois, je ne peux pas m'empêcher de me dire que jamais je ne pourrai ni ne voudrai me passer de lui, de l'aimer...continua la jeune femme rêveuse.
- Et Pedro? la rappela vivement Ingrid. Tu y as pensé? Lola lui jeta un regard interrogatif, ne saisissant pas bien, sur le coup, la question de son amie.
- Ce que je veux dire, Lola, c'est qu'avant d'affirmer des choses pareilles; il serait peut être temps pour toi de songer à ce que ressent Pedro pour toi répondit Ingrid.
- Tu as raison acquiesça son amie. Bonne nuit la salua-t-elle avant de rentrer sa tête sous la couette. Ingrid éteignit la lumière et s'endormit se demandant, une fois de plus, comment la situation allait évoluer pour Lola lorsqu'elle apprendrait, parce qu'elle le saurait un jour ou l'autre, sa relation avec Pedro.



Les candidats sélectionnés furent appelés un à un à s'avancer d'un pas sur la scène du théâtre. Tous répondirent présents. Sauf une: Pelagïa. En effet la jeune femme avait été aussitôt transportée à l'infirmerie après son malaise.
Adela et Cristobal regardèrent attentivement tout les candidats; ceux qui seraient leur futurs élèves. Les autres professeurs firent de même. L'absence de Pelagïa ne passa malheureusement pas inaperçue et laissa place à quelques petites interrogations chez l'ensemble des professeurs. Des interrogations qui furent résolues lorsqu'on émit comme hypothèse l'émotion et la fatigue de la candidate à l'issue des épreuves et son repos bien mérité en raison de son excellente performance au théâtre l'après-midi même.
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- Belle promotion! complimenta Adela à l'oreille de Cristobal tout en admirant sur scène ses futurs élèves.
- Manque plus que la reine acquiessa Cristobal. Adela sentit aussitôt son sang se figer et partit précipitemment en direction de l'infirmerie prendre des nouvelles de Pelagïa et surtout la prévenir qu'elle était acceptée à l'école des arts et de la scène.


Pelagïa, Pelagïa; une jeune fille innoubliable. Un goût de déjà vu mais d'inconu aussi pour Adela. Une artiste avant tout. Elle apparaît comme ça, du jour au lendemain; comme dans un conte de fée. Et puis trois petits tours elle s'en va; les projecteurs s'éteignent pensa Adela. Un oiseau rare. Un papillon de nuit; voilà ce qu'était Pelagïa.


La jeune femme reposait dans une couchette de l'infirmerie depuis quelques heures. Les yeux équarquillés, point fixe; elle attendait. Allongée sur le flanc; elle semblait comme absente; les yeux rivés sur le mur. La porte s'entrouvrit laissant place à un léger grincement.Elle n'y prêta guère attention et garda son point fixe, les yeux remplis de larmes. Adela se tenait à présent sur le seuil de la porte, comtemplant Pelagïa. Elle était si belle; de dos; ses fins cheveux bruns ondulaient semblables à ceux d'une sirène. On aurait dit une enfant. Qui sait, le charme de Pelagïa résidait peut être dans son âme de femme-enfant?
- Pelagïa, l'interpella doucement Adela s'asseyant à ses côtés.
- Je suis désolée s'excusa celle-ci.
- Désolée de quoi?
- De m'être évanouie; c'est la première fois répondit Pelagïa ne quittant toujours pas son point fixe.
- Si ce n'est que ça, soupira Adela, ce n'est pas grave; c'est l'émotion.
- Sûrement, acquiessa tout bas la jeune femme.
- L'émotion d'avoir étée acceptée à l'école des arts scéniques de Madrid lui confirma Adela.
- C'est vrai? sortit tout à coup Pelagïa de sa quasi innertie, quitant par la même occasion son point fixe pour regarder Adela droit dans les yeux. Un de ses regards qui fit froid dans le dos à Adela.
- Oui, c'est vrai; on vient d'annoncer les résultats et il se trouve que nous avons tous été d'accord sur un point: on ne peut pas se passer de Pelagïa Lopez dans la nouvelle promotion!
- Merci! Merci beaucoup...si vous saviez! Ah merci! s'exclama Pelagïa d'un ton plein d'allègresse.
- De rien...maintenant repose-toi encore un petit peu lui recommanda Adela tout en s'apprêtant à franchir le seuil de la porte.
- Adela, l'interpella Pelagïa. Celle-ci se retourna.
- Merci, la remercia-t-elle une dernière fois. Et Adela quitta la pièce dans un dernier sourire envers la mystérieuse et fabuleuse Pelagïa.

***

"Making my way downtown
Walking fast
Faces passed
And I'm home bound

Staring blankly ahead
Just making my way
Making my way
Through the crowd

And I need you
And I miss you
And now I wonder....


Cristobal apperçut dans une bijouterie pas loin de l'école; une minuscule bague de fiançailles dans laquelle était fermement incrusté un fin tracé de diamants. Une bague parfaite pour Adela pensa-t-il. Après plusieurs minutes de contemplation il se décida à entrer dans la bijouterie, puis après quelque discussion avec un vendeur il entra dans un des cabinets de la bijouterie.



Adela entra à son tour dans la même bijouterie. Cela faisait bien plusieurs jours qu'elle avait apperçue une belle chevalière qui irait à la perfection à Cristobal pensait-elle. Adela pénétra à son tour dans un des cabinets réservés à la clientèle de la bijouterie.

It's always times like these
When I think of you
And I wonder
If you ever
Think of me

'Cause everything's so wrong
And I don't belong
Living in your
Precious memories


- Vous voulez que j'y grave un nom, une initiale ou un petit message? demanda le vendeur à Cristobal.
- Gravez-y Ade and Cris répondit Cristobal.

If I could fall
Into the sky
Do you think time
Would pass me by
'Cause you know I'd walk
A thousand miles
If I could
Just see you
Tonight



- Gravez-y Ade and Cris répondit Adela, installée dans le cabinet voisin.

If I could fall
Into the sky
Do you think time
Would pass me by
'Cause you know I'd walk
A thousand miles
If I could
Just see you
Tonight



- Comme ceci demanda le vendeur ayant esquissé un mini tracé sur papier sur lequel transparaissait un message d'amour profond "Ade&Cris".
- C'est parfait répondirent Adela et Cristobal chacun de leur côté, après quoi chacun quitta la bijouterie ignorant la venue de l'autre. Cristobal le premier, puis Adela la dernière.


'Cause I need you
And I miss you
And now I wonder....

If I could fall
Into the sky
Do you think time
Would pass me by
'Cause you know I'd walk
A thousand miles
If I could
Just see you
Tonight

And I, I
Don't want to let you know
I, I
Drown in your memory
I, I
Don't want to let this go
I, I
Don't....

Making my way downtown
Walking fast
Faces passed
And I'm home bound

Staring blankly ahead
Just making my way
Making my way
Through the crowd

And I still need you
And I still miss you
And now I wonder....

If I could fall
Into the sky
Do you think time
Would pass us by
'Cause you know I'd walk
A thousand miles
If I could
Just see you...

If I could fall
Into the sky
Do you think time
Would pass me by
'Cause you know I'd walk
A thousand miles
If I could
Just see you
If I could
Just hold you
Tonight. "




Source: thème musical; Vanessa Carlton- A Thousand Miles => http://www.littledale.net/mp3/Kazaa/A%20Thousand%20Miles%20-%20Vanessa%20Carlton%20(1).mp3 <=
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:31

Adela entra à pas de loup dans la salle des professeurs, entre deux cours, elle était sûre de n'y trouver personne; c'était pour elle le moment propice pour glisser un petit mot dans la cartable de Cristobal. Elle tira doucement les rideaux blanc afin d'être à l'abri des regard indiscrets puis elle se mit en tête de chercher le cartable de Cristobal. Elle fouilla chaque recoin de la pièce; y compris les dessous de table et les meubles; sans succès! Mince alors! Toute fois elle ne se décourageât pas et se mit en tête de chercher ce fameux cartable dans le vestiaire des professeurs. Trop tard, hélas! A peine s'apprêtait-elle à sortir de la salle que Cristobal y entra avec son fameux cartable sous le bras pour le plus grand bonheur de la jeune femme qui l'accueillit le sourire aux lèvres. Il lui rendit son sourire, jetant son cartable sur la table à la volée pour lui déposer un de ses baisers à lui couper le souffle sur les lèvres.
- Cristobal! voyons! Pas ici s'exclama tout bas Adela tout en se dégageant peu à peu de l'étreinte pressante de son compagnon.
Celui-ci regarda furtivement à droite, puis à gauche.
- Moi je ne vois personne et toi? contra-t-il l'argument d'Adela tout en l'enlaçant.
- Ce que je veux dire c'est que nous sommes au travail le railla-t-elle gentillement tout en profitant de cette étreinte inhabituelle pour se rapprocher dangereusement de lui.
- Et certaines personnes disent qu'il y a une place pour chaque chose et chaque chose en son temps lui rappela-t-il surpris de ce curieux élan paradoxal de sa part.
- Savais-tu que Marlon Brando était attendu chaque soir à la sortie du théâtre par une horde de femmes? l'interrogea-t-elle suavement, effleurant ses lèvres tandis qu'elle agrippait dangereusement ses mains sur ses hanches.
- Hum...Serait-ce des avances? demanda-t-il entre deux baisers, sentant les doigts d'Adela rentrer peu à peu dans les poches de son jean.
- Prend-le comme tu veux continua-t-elle de le charmer.
- Ah!...mais c'est que je ne sais pas sur quel pied danser, Adela, si tu me donnais un cours particulier...
Adela rit aux éclats desserrant peu à peu la pression qu'elle exerçait depuis plusieurs minutes sur les hanches de son compagnon. Cristobal ne comprit pas. Elle se dégageât de son étreinte puis après un rapide baiser au coin des lèvres elle sortit furtivement de la salle, comme si de rien n'était.
- A ce soir!
Laissant un Cristobal béat.

Une fois seul, lorsqu'il mit machinalement sa main dans sa poche; celle-ci se heurta à un léger objet, ou du moins un cliqueti; un petit bout de papier plus précisément sur lequel était inscrit en rouge "Rendez-vous à 19h en salle de théâtre. Je t'aime - Adela". Cristobal serra très fort dans sa main ce petit papier; cette sorte de passeport pour le bonheur; jusqu'à le froisser de sueur tant il était ému.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:35

Quelques heures plus tard; dans le vestiaire des professeurs cette fois, Cristobal rabattait, avec un sourire de satisfaction sur les lèvres, le capuchon de son stylo noir après avoir plié minutieusement un petit papier. Il soupira de contentement un instant; un peu rêveur.

- Tu veux jouer à ça Adela...


Pelagïa, pour son premier cours de danse classique; paraissait être l'élève qui s'investissait le plus corps et âme. Après quelques étirements, des fines gouttes de sueur vinrent lui émoustiller le bout du nez...
Un premier cours de danse classique pour les premières années et tout ce qu'il y avait de plus banal pour un professeur comme Adela; anxieuse comme chaque année ce jour là; vouloir ce qu'il y a de meilleur pour ses élèves et les pousser à se surpasser. Et le comportement de la jeune Pelagïa était tout à fait ce qu'elle recherchait chez une danseuse: du travail, de la rigueur, de l'acharnement; trop à son goût mais il en fallait mieux trop que pas assez, de la grâce; une silhouette parfaite, de l'élégance et de la classe.
- Second groupe, placez-vous au centre! Ordonna Adela à ses élèves qui s'exécutèrent sur le champ. Certains étaient déjà épuisés par leur première journée à l'école qui était plus qu'éprouvante. D'abord, Mariano leur avait demandé d'écrire un monologue tragique et de l'interpréter: chose dure dure pour des apprentis comédiens. Ensuite, il y avait eu ce "sadique" de Cristobal qui avait cette année; choisi de démarrer son programme, en tant que directeur des études, par l'étude d'une oeuvre de Fernando de Rojas intitulée "La Celestine"; l'étude oblige; lire l'oeuvre intégrale en vingt-quatre actes! Encore, le cours de Juan passait: un peu de repos; les plus fatigués y avaient roupillé. Quand à Eva; pas de surprise; catastrophe; première chorégraphie mouvementée et cours rythmé d'inlassables moqueries de garçons puérils, comme chaque année, envers la jeune professeur. Et à présent, le cours d'Adela faisant le bonheur des uns et le malheur des autres.
- En seconde position...Très bien...Penchez bien vers le sol...continuait Adela absorbée dans son travail et dans la contemplation des corps, ma foi assez souples des élèves; et surtout en admiration devant la belle Pelagïa, cambrée jusqu'au sol; ni trop, ni pas assez; juste ce qu'il fallait; l'accord parfait. Elle se plut tellement dans cette contemplation qu'elle ne prêta pas attention à la difficulté de certains élèves qui furent délivrés par le son strident libérateur marquant la fin du cours.
- Très bien, les félicita la belle professeur. Après quoi, tout le monde applaudit et quitta la salle. Ce fut cet instant que Cristobal choisit pour faire irruption dans la salle de danse pour le plus grand étonnement d'Adela qui ajustait tout juste sa besace, en bandouillère sur son épaule.
Ils s'embrassèrent brièvement, espérant très fort que personne ne brise cet instant décisif dans leur concrétisation de leur future vie de couple.
- Je crois bien que la plupart de mes premières années se doutent qu'on sort ensembles murmura-t-elle.
- Ah...Dans ce cas, veux-tu que je confirme leurs soupçons? lui demanda-t-il tout bas. Elle l'interrogea du regard; ne saisissant pas très bien la question de Cristobal. Était-ce donc ce moment qu'il avait choisi pour une demande de vie commune? N'avait-il donc pas reçu le doux billet qu'elle avait si habillement glissé dans la poche de son jean?
- Je pourrais t'embrasser encore une fois, là. Je suis sûre que quelques fripons nous observent par l'entrebâillement de la porte du vestiaire affirma Cristobal, sans prendre la peine de regarder dans cette direction. Il n'avait pas tort. Tout deux le savaient. C'était bien vrai; à cet instant; deux, trois élèves curieux de connaître la vie amoureuse de leurs professeurs, les observaient dans l'entrebâillement. Adela lui sourit en guise de réponse et pour le plus grand bonheur des élèves il embrassa la professeur de danse classique: "sur la bouche" comme le précisèrent certains à leurs camarades. Il en profita pour l'étreindre; il lui ceignit les hanches cherchant désespérément une poche dans laquelle glisser sa missive. Sans succès. Il n'avait pas pensé qu'elle porterait son juste au corps et tenue stretch de danse classique.
- Mais qu'est-ce que tu fais? l'interrompit malicieusement Adela entre deux baisers tandis qu'elle sentait ses mains passer dangeureusement sur ses hanches.
- Rien répondit-il légèrement confus lorsqu'il trouva soudain une idée incongrue tout en fixant la bandouillère du sac de sa compagne. Celle-ci s'autoreluqua avant de replonger son regard dans le sien.
- Marlon Brando n'attendra qu'une jeune femme au théâtre ce soir termina-t-il malicieusement, agrippant la bandouillère de son sac pour l'attraire à lui ,et baiser ses lèvres à lui en couper le souffle avant de partir comme un voleur; mais d'une façon théâtralement soignée néanmoins.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:36

Carmen ayant observé la scène derrière la vitre de la salle de danse, tomba nez à nez avec Cristobal qui, distrait, en oublia de la saluer au passage. Heureuse, elle entra dans la salle tandis qu'Adela s'apprêtait à sortir après avoir replié son châle.
- C'est quoi ça? l'interrogea Carmen taquine.
Adela, ne comprenant pas ce à quoi Carmen faisait allusion lui jeta un regard interrogatif.
- Ça, reprit Carmen tout en ôtant un petit papier si habillement glissé dans une des lanières de la bandoulière du sac d'Adela. Celle-ci interloquée lui arracha littéralement des mains et l'ouvrit aussitôt.
" Marlon Brando avait tout un harem à la sortie du théâtre mais moi je ne rejoindrai qu'une femme - Je serai au rendez-vous - Je t'aime - Cristobal". A la lecture de ce petit mot, Adela en eut les larmes aux yeux mais aussi le sourire aux lèvres; un sourire amoureux; le sourire d'une femme qui va prendre la plus belle et sage décision de sa vie avec l'homme qu'elle aime. Et Carmen le perçut. Adela s'agenouilla devant sa mère de coeur puis lui baisa les mains en la remerciant de tout ses bons conseils. Après quoi, elle se releva et partit à toute volée sans trop savoir ou aller, croisant au passage Eva qui entrait à son tour dans la salle de danse. Celle-ci, ayant aperçut un bout de la scène jeta un timide regard interrogatif à Carmen.
- Adela vole de ses propres ailes à présent! soupira Carmen pour unique réponse. Eva lui sourit en guise de remerciement à sa curiosité rassasiée sans qu'elle n'ai eu besoin de demander quoi que ce soit.


Aussitôt entrée dans la salle de bain communicante entre les deux chambres, aussitôt les verrous de chaque porte clos, Pelagïa respira une grande bouffée d'air. Elle fixa quelques minutes la cuvette des toilettes comme à son habitude. Puis un rapide regard vers le miroir, au dessus du lavabo, dans lequel se reflétait une image mystérieuse; des traits, un visage tout ce qu'il y avait de plus banal pour elle avec des yeux, un nez, une bouche, mais qui pourtant n'avait rien de banal aux yeux du monde. Elle s'attacha les cheveux et durant ce laps de temps pendant lequel elle luttait soigneusement contre ses fines mèches rebelles; des images du passé lui revinrent et c'est ainsi qu'elle passa en mode flash back.
Un léger regard vers la cuvette puis un autre vers le miroir comme pour vérifier si tout était parfait. Puis elle se résigna à changer de point fixe, ainsi elle évita de croiser durant ce pénible instant son reflet dans le miroir. Elle s'était assez contemplée pour aujourd'hui. Il était temps à présent. Après, elle ne pourrait plus, comme à chaque fois se regarder en face.


Leurs pieds touchèrent enfin le bois de l'estrade qui servait de scène dans la salle de théâtre; main dans la main ils se déplacèrent, à pas de velours au centre de la scène. Ses chaussures à lui marquaient solennellement la mesure, ses bottes à elle frappaient dangereusement le bois tandis que sa jupe violette; au vent de ses pas; en tamponnait légèrement le cuir. Ils s'arrêtèrent face à face, au centre de la scène, ils joignirent leurs mains et se regardèrent intensément dans les yeux. Il lui souriait timidement, elle faisait de même. Tout deux étaient émus ce soir là.
- J'ai bien reçu ton doux billet de ce matin, commença Cristobal.
- Et j'ai reçu le tien également, ce doux billet que tu avais si habillement glissé dans une des lanières de la bandoulière de mon sac répondit Adela, émue et souriante.
- Bien, je suis là tenta-t-il d'articuler, baissant malgré lui, le ton de sa voix à cet instant tant il était ému.
- Bien acquiesça tout bas Adela ne sachant plus trop comment commencer. Devait-elle lui offrir tout de suite sa chevalière ou lui parler un peu avant? Elle qui était pourtant si sûre d'elle, pour une fois dans sa vie, en venant ici, elle avait perdu tout ses moyens.
- Quand j'ai lu ton "je t'aime" ce matin, j'ai été très ému, l'aida un peu Cristobal sentant la difficulté qu'elle avait à exprimer les choses.
- Et moi donc, lorsque j'ai lu ton billet, c'était pareil. Quand...Enfin, se reprit-elle, à chaque fois que tu me dis "je t'aime"; tu ne peux pas savoir comme je suis émue lui dit-elle les larmes aux yeux.
- Je sais...
- Non, s'il te plaît! Pardon, s'excusa-t-elle de lui avoir coupé la parole. Pardon mais il faut que je continue, seule. Crisobal ne comprenant pas lui jeta un rapide regard interrogatif.
- Je veux dire qu'il faut que je réussisse à te parler toute seule rectifia-t-elle se rendant compte de la confusion et de la peur qui avait dû s'immiscer en Cristobal. Voilà, la vérité c'est que tu est le premier homme pour qui je ressents un sentiment aussi fort reprit Adela. Tu es le premier homme qui soit gentil, respectueux, généreux et qui m'aime pour ce que je suis et non pour mon passé. Tu es le seul qui m'accepte comme je suis et qui ne me juge pas. Et je t'aime termina-t-elle tout bas sanglotant. Je t'aime même si je ne te le dis pas aussi souvent que tu aimerais l'entendre.
Cristobal la laissa pleurer en silence. Il ne se risqua pas à la consoler pour le moment. Elle avait besoin de pleurer depuis le tout premier jour où il l'avait rencontrée et ce soir, enfin, sa langue semblait s'être déliée. La dernière barrière entre eux semblait être tombée par ce beau discours larmoyant. Il chercha au fond de sa poche une petite boîte qu'il ne sortit pas tout de suite; la serrant très fort au creux de sa main tandis qu'il serrait fermement dans son autre main, la menotte de sa belle.
- Adela, au risque de me répéter, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé dans toute mon existence. Tu es ma bonne étoile. Te trouver dans mon ciel a été difficile mais tu es là à présent. En écoutant ce début de déclaration semblable à celui qu'il lui avait fait la toute première fois; il y avait six ans; Adela sécha ses larmes et esquissa un sourire.
- Bien sûr, ça n'a pas été tout les jours faciles entre nous continua Cristobal mais on a réussit à se retrouver et notre amour est plus fort qu'avant. L'amour existe encore. Adela, je t'aime. Tu connais mon caractère?
- Tu connais le mien? Vint-t-elle compléter cette déclaration d'amour de sa douce voix suave. Cristobal lui sourit en guise de réponse et sourit légèrement.
- Bien sûr! Comment oublier que tu es extrêment versatile? la taquina-t-il gentillement.
- Et comment oublier que tu es un obsédé? fit-elle de même.
- Oh! s'exclama-t-il puis ils se regardèrent et pouffèrent de rire. Cristobal sortit sa main de sa poche et ouvrit devant elle la petite boîte; laquelle contenait ce que l'on aurait pu appeler l'anneau nuptial. Il le sortit délicatement de la boîte, sous le regard enchanté et ému d'Adela.
- Je ne te demandes pas de vivre avec moi dans un bonheur sans limites ,dit-il ému tout en lui passant la bague à l'annulaire tandis qu'elle se laissait faire. Non, si je te demandais cela; ce serait te mentir. Je suis quelqu'un de bordélique et d'obsédé mais je te promets tout de même une part de bonheur: je te promets de t'aimer et de te chérir autant que je le pourrai et que tu le voudras. Adela, je t'aime. Veux-tu qu'on vive ensemble?
Ni une, ni deux, Adela émue lui sauta au cou afin qu'il la serre très fort dans ses bras. Elle était si heureuse. Heureuse de cette délicate attention, heureuse qu'il ait pensé à la même chose qu'elle, heureuse un point c'est tout et surtout plus amoureuse que jamais. Après cette étreinte, l'émotion peu à peu retombée pour l'un et l'autre ils s'embrassèrent langoureusement.
- Dois-je comprendre que ça veut dire oui? lui murmura Cristobal.
- Ça veut dire oui andouille! le railla-t-elle tout bas, le sourire aux lèvres avant de déposer un rapide baiser sur ses lèvres.
- Si je t'ai fait venir ici, c'est que j'ai un cadeau pour toi, se lança Adela à son tour. Cristobal, surpris la regarda attentivement. Il savait mieux que quiconque lire dans son regard. Que lui réservait-elle? Se demanda-t-il ce soir là.
- Adela, il ne fallait pas, tu sais, t'avoir à mes côtés est déjà un cadeau pour moi. Et le fait que tu aies accepté qu'on vive ensembles est déjà un très beau cadeau ce soir. Adela, ton amour est un cadeau.
- C'est vrai, alors tu ne veux pas d'un autre cadeau? lui demanda la jeune femme confuse comme une enfant sentant qu'elle avait fait une grosse bêtise.
- Bien sûr que si! la rassura-t-il l'invitant à lui dévoiler ce présent. Si tôt dit, si tôt fait; Adela sortit de la poche de son gilet une petite boîte qu'elle ouvrit à son tour dévoilant cette fois-ci une belle chevalière sur laquelle était soigneusement gravé "Ade&Cris4ever". Cristobal ému, ne posa aucune résistance au moment ou elle la lui passa au doigt tout en lui disant qu'elle l'aimait plus que tout au monde.

Enfin, ils unirent leurs mains et remarquèrent tout deux que "les alliances" étaient dotées d'une gravure commune à savoir "Ade&Cris4ever". Ils s'avouèrent tout mutuellement; la bijouterie, les choix de la gravure...Et c'est avec surprise qu'ils découvrirent qu'ils s'étaient tout deux, sans le savoir rendus dans la même bijouterie, le même jour, à la même heure et le hasard faisant bien les choses ils ne s'étaient fort heureusement pas croisés ce jour là. Et à présent; une nouvelle vie à deux; s'offrait à eux.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:39

Deux pieds dépassaient sous la couette et venaient s'entrelacer de temps à autre. Les pieds glacés de l'un parfois, réchauffés par les pieds de l'autre. Deux bougies brûlaient toujours laissant fondre leur cire un peu partout, en dehors des bougeoirs éphémères et peu représentatifs d'un amour aussi fort; le vrai. Enfin, deux amoureux s'embrassant. Elle, les cheveux épars; ses fines boucles désordonnées; (la laque soit disant à toute épreuve n'était absolument pas résistante à celle de l'amour), un maquillage presqu'intact quoi que quelques gouttes de sueur laissaient transparaître du mascara épars sur les paupières, et une fine traînée d'eye-liner qui semblait, à faible clarté, se dissolver peu à peu. Lui aussi, les fines boucles éparses, de même fiévreux, suportant sur son torse le poids de sa bien aimée ainsi que les battements de son coeur sur le sien; deux coeurs qui battaient lentement la chamade. Et une lueur commune dans chacun de leurs regards distingués. Une chambre. Des amoureux. Du romantisme. Un travail clandestin qui s'achevait peu à peu au rythme des ultimes baisers langoureux. Et puis un rire féminin immédiatement suivi d'un rire masculin.
- Alors? l'interrogea-t-il reprenant ses esprits.
- Rien, répondit-elle singulièrement sous le plus grand étonnement de Cristobal...Si ce n'est...qu'on devrait faire ça plus souvent se reprit-elle riant aux éclats. Il sourit.
- Adela, tu vas finir par me faire tourner en bourrique conclut-il tout bas; la regardant droit dans les yeux. Elle entendit.
- Mais j'y compte bien! contra-t-elle d'une voix suave qui se voulait assurée; le regardant dans le noir et percevant ainsi cette étincelle dans son regard.
- Ah...je vois...c'est donc ta stratégie...hummm...et peut-on savoir comment vas tu t'y prendre; tu sais je ne t'ai pas tout dit sur moi, je ne suis pas un homme facile parvenait-il tout juste à articuler tandis qu'elle lui donnait une suite de baisers dans le cou.
- Ah bon? le nargua-t-elle tout en continuant cette fois-ci d'embrasser ses épaules jusqu'à glisser sous la couette.
- Humm...Non...Je ne suis pas homme facile tenta-t-il en vain de résister.
- Et comme ça? lui demanda-t-elle avant de l'embrasser avec toute la passion, l'amour et la dévotion qu'elle avait en elle. Une question à laquelle il ne peut répondre puisqu'il céda. Et il consentit une fois de plus à se noyer avec elle dans un océan d'amour.


- Pelagïa! Oh mon Dieu! Tu es blanche comme un linge! s'exclama la camarade de chambre de la jeune fille lorsque celle-ci sortit enfin de la salle de bain.
- Ah! Bah c'est pas trop tôt! s'exclama à son tour un jeune homme énervé, de la chambre voisine, avant de s'engouffrer dans la salle de bains.
- Pardon s'excusa la jeune Pelagïa.
- Mais tes lèvres; elles son violettes! Et tu as vraiment un tein de morte! s'exclama une fois de plus horrifiée sa camarade.
- C'est rien. C'est rien. J'ai juste dû avaler quelque chose qui ne passait pas tenta-t-elle de se justifier sous les yeux ébahis de son amie. Ne t'inquiètes pas, ce n'est qu'une simple indigestion; j'ai l'estomac fragile.


- Cristobal, l'appela doucement Adela tandis que celui-ci, avachi sous le poids de sa compagne commençait tout juste à gagner les bras de Morphée pour un repos bien mérité. Il rouvrit les yeux et lui caressa doucement sa joue frêle.
- Cette histoire de bonheur sans limite je pense que c'est possible affirma Adela aux anges avant qu'il ne l'embrasse pour qu'elle s'endorme enfin à ses côtés.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:40

- Juan arrête! murmurait JJ en riant tandis que son compagnon s'apprêtait à la prendre dans ses bras.
- Hum...JJ...s'obstinait-il à continuer tout en déposant une suite de baisers dans le cou de la jeune femme.
- Mais Cristobal va rentrer tardivement une fois de plus et...
- Chut! la coupa-t-il. En effet, un claquement de porte venait de se faire entendre; les amoureux descendirent voir dans l'entrée de l'appartement.

- Oh! Ne vous dérangez pas pour nous, s'excusa Cristobal tandis qu'aidé d'Adela il remplissait ses valises.
- Mais...Euh...Cristobal, tu fais quoi là? l'interrogea JJ interloquée.
- On se met en ménage répondit Adela enthousiaste avant d'embrasser brièvement Cristobal.
Dès lors, un soupir collectif de soulagement se fit entendre. Ces deux êtres, qui depuis le début étaient faits l'un pour l'autre étaient enfin réunis de manière plus officieuse. Ce qui, tout naturellement était sencé laisser Juan et JJ en totale intimité pour faire un enfant.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:41

Les notes de musiques s'échappaient à présent de la salle de danse et Adela, confortablement lovée dans un de ses vieux châles violet battait du pied la mesure, accompagnée de sa fidèle télécommande; tel un réalisateur qui cri "action" ou "coupez" quand ça ne va pas. Le tout marqué par une dure séance d'étirement pour les premières années. Presque tous étaient à la hauteur tandis que certains ou plutôt certaines, comme Pelagïa par exemple s'avéraient être des surdoués tant par la souplesse du corps que par la grâce. Adela remarqua tout de même une pointe de maigreur et de raideur. En effet, le jeune Pelagïa semblait être telle une brindille qu'on ne peut effleurer sans risquer qu'elle se casse. Une grande sensibilité se dégageait d'elle au fur et à mesure des jours et cette sensibilité, Adela la ressentait, peut être même un peu trop comparé à d'autres...
- Penchez bien en avant; et surtout n'oubliez pas que votre corps est comme au théâtre l'instrument principal, dictait-elle avec passion les mesures à prendre dans son cours, ce qui en faisait sourire plus d'un, de par la référence au théâtre; surtout les quelques curieux connaissant une partie de la vie privée de la belle professeur de danse classique.


Et la vie de chacun évoluait au souffle du vent, pour Adela; c'était au souffle d'une brise d'amour communicante envers ses élèves, pour le plus grand bonheur de tous...Quand à Lola, c'était plutôt une brise de légèreté semblable à celle de l'amour qui la rendait aveugle pour ne pas voir qu'Ingrid et Pedro s'aimaient à son insu.

- Je vais chercher du vin! s'écria Pedro.
- Oui, bonne idée! Un nouveau tournage ça se fête! s'exclama Ingrid tout en se levant pour l'accompagner chercher les verres dans l'arrière-cuisine, laissant Lola seule, pensive; rêveuse à la table.

- Ça ne peut plus durer, chuchota Pedro à sa compagne, aussitôt isolés dans l'arrière cuisine.
- Je sais mais elle me paraît si fragile rétorqua Ingrid avant de l'embrasser brièvement.
- Mais c'est de notre vie à nous qu'il s'agit et...
- Alors Pedro, ce vin il arrive!? fut-il coupé par Lola euphorique. Aussitôt dit, aussitôt fait, les amants revinrent dans la cuisine pour déguster ce fameux vin de l'amertume. Il y avait Pedro, qui paraissait se brûler les lèvres d'un nectar acide, Ingrid; les yeux écarquilles à la vue de Lola buvant confiante et débordante de bonheur en ce soir. Au total; deux amoureux faisant la soupe à la grimace e ce à l'insu de la gamine! Et ce fut à cet instant que Lola perçut le long de sa jambe; une caresse amie à laquelle elle répondit réciproquement, et Pedro le regard dans le vide se ravisa d'un de ses plus beaux sourires pensant que la dispute avec Ingrid était oubliée.



Ils s'embrassèrent avant d'entrer en salle des professeurs.
- Je te rappelle que nous avons tout deux un appartement à visiter aujourd'hui le railla gentillement Adela.
- Et je te rappelle que tu es à l'origine de mon insomnie permanente en ce moment rétorqua Cristobal ironiquement.
- Ah! Tiens donc, monsieur est insomniaque! A la bonne heure! s'exclama celle-ci d'un air enjoué.
- Mis à part nos nuits; je dois passer probablement trop de temps à te regarder dormir! lui chuchota-t-il discrètement à l'oreille avant de pousser la porte de la salle.

- Surprise!!!! s'exclamèrent à l'unisson l'ensemble du corps professoral à l'entrée des amoureux.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:42

Elle épousseta furtivement un dernier confetti qui était resté logé dans ses cheveux. Ils avaient tout deux eu une surprise de taille. Bien sur, Adela savait l'importance que sa relation avec Cristobal avait sur certaines personnes du corps professoral, comme Carmen, Claudia, Juan et JJ mais elle ne s'attendait pas à pareille surprise pour célébrer leur mise en ménage. Cristobal, quand à lui se remettait tout juste de cette agréable surprise tandis qu'ils visitaient un appartement accompagnés d'un jeune agent immobilier. Adela inspectait du regard l'inquiétante grandeur des pièces; les grands et hauts mur blancs, ainsi que le vide de l'appartement qui faisait penser à un loft. Une touche de nostalgie s'empara d'elle, Adela se souvint de ces quatre ans passés aux USA. Bien souvent, elle s'était sentie comme SDF: Sans Domicile fixe tant elle avait vécu dans divers chambres d'hôtel, studios, loft tous plus ou moins confortable les uns que les autres. En y réfléchissant; toute sa vie; elle ne s'était jamais vraiment sentie chez elle. Sauf avec Cristobal dont elle agrippa fermement la main tout en franchissant l'entrée d'une énième pièce. L'agent immobilier s'éclipsa quelques minutes afin de laisser le jeune couple délibérer.
- Alors? l'interrogea Cristobal tout en la faisant tournoyer au milieu de la vaste pièce.
- C'est dix fois trop grand! S'exclama Adela, dans un haussement d'épaules qui lui fit lâcher la main de son compagnon.
- Adela, on vit à deux dans un deux pièces avec cuisine et salle de bain depuis près d'un mois! S'exclama-t-il à son tour.
- Dis qu'on vit dans un taudis pendant que tu y es!
- Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit tenta-t-il de rectifier.
- Oh mais tu le penses Cristobal! Tu le penses! S'énervait Adela. La discussion s'envenimait; c'est ainsi que le laps de temps laissé par l'agent immobilier qui devait leur servir à délibérer sur le futur achat éventuel ou la location de cet appartement, leur servit à trouver querelle.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:43

JJ sortit de la salle de bain en nuisette et vint se glisser sous les couvertures aux côtés de Juan.
- Je crois que c'est bon affirma-t-elle avec certitude.
- Quoi? Maintenant? Répondit ce dernier tandis qu'elle venait se nicher dans ses bras.
- Ce soir...confirma JJ en le regardant droit dans les yeux.
Leurs lèvres se rapprochèrent sensiblement puis ils échangèrent un baiser.
- Ce soir, Mr et Mme Tabener vont faire un bébé! S'exclama Juan.
- On va même faire des jumeaux! Rectifia JJ l'air enjoué avant qu'il ne l'étreigne davantage pour l'embrasser à nouveau.



Il faisait nuit à présent et Cristobal conduisait silencieusement. Adela du côté passager, quand à elle avait les yeux rivés sur les vitrines, les arbres, les passants et toutes sortes de bâtisses ,constituant le paysage madriléen, qui défilaient sous ses yeux. Aucun n'osait ni ne désirait parler à l'autre. Enfin, tout deux gardait le secret espoir d'une réconciliation à condition que l'autre fasse le premier pas pour s'excuser. Il conduisait le regard hagard, comme ça, parfois sans trop bien faire attention aux clignotants des autres voitures entrant dans le quartier. Et elle semblait s'en contreficher ou du moins elle était distraite ce qui l'empêchait d'y prêter attention. Adela affichant une mine déconfite des évènements de la soirée changea de point fixe et riva ses yeux sur la route.
- Attention! S'écria-t-elle entraînant un brusque coup de frein de la voiture qui les projeta d'avant en arrière.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:44

Un violent Crissement de pneus se fit entendre et une masse noire inconnue se heurta violemment au pare-brise, émettant une sorte de râle semblable à un miaulement, créant un léger impact.
Ils restèrent là, quelques instants, lovés dans le fond de leur siège; un peu sonnés, ne réalisant pas tout de suite ce qui c'était passé.

- Tu vas bien? Lui demanda-t-il inquiet tout en serrant fort sa fine main dans la sienne, avant de retomber dans le fond de son siège. Ils fermèrent les yeux quelques secondes et inspirèrent le doux parfum de calme qui revenait peu à peu. Elle étreignit réciproquement avec toute la force dont elle put faire oeuvre en cet instant la main de Cristobal. Le sang qui s'était comme figé dans leurs veines sembla se réanimer; leur procurant de légères crampes dans les mains; les contraignant à desserrer peu à peu leur étreinte.
- Je vais bien soupira Adela d'une petite voix tout en dégourdissant à sa façon ses membres engourdis comme elle avait l'habitude de faire en échauffement avant et après chaque cours. Elle fut plus ou moins imité par Cristobal qui souffla légèrement d'agonie.
- Ça va? Lui demanda à son tour Adela inquiète.
- C'est la vie qui revient, soupira-t-il, un sourire de soulagement sur les lèvres qu'elle perçut dans l'obscurité et qu'elle lui rendit timidement.

- On a un sacré impact! Constata Cristobal après s'être peu à peu remis du choc.
- C'était quoi?
Ils descendirent tout deux de voiture.



Adela tenait lovée contre elle dans une couverture; un étrange chat noir aux yeux perçants et humidifiés par la douleur dont elle tentait désespérément de panser la large plaie qui résidait en son flanc.
- Demain, il faudra qu'on aille au vétérinaire déclara Cristobal tout en versant une brique de lait dans un assiette qu'il posa par terre. Adela déposa le chat à côté, emmitouflé dans sa couverture, celui-ci poussa un énième miaulement d'agonie mais garda néanmoins un regard de reconnaissance envers ce qu'on pouvait appeler paradoxalement "ses bienfaiteurs de la nuit" (qui l'étaient d'ailleurs sans le savoir).



Ils se déshabillèrent silencieusement chacun de leur côté.
- Excuse-moi pour tout à l'heure, commença Adela après avoir revêtu sa chemise de nuit.
- Non, c'est moi qui me suis emporté s'excusa à son tour Cristobal, de dos également.
- On a qu'à dire qu'on s'est tout deux emportés conclut brièvement Adela.
Il vint lui faire face et s'agenouilla devant elle, posant ses mains réconfortantes sur ses genoux.
- De toute façon, cet appartement était dix fois trop grand admit-il, d'une voix douce, sans contrariété.Elle lui sourit timidement dans l'obscurité. Il devina derrières ses traits que se cachait chez elle une grande culpabilité qui n'avait, en fin de compte pas lieu d'être.
- On en visitera d'autres, répondit Adela.
- Et puis tu sais, on est pas si pressés que ça; nôtre taudis me convient parfaitement! La railla Cristobal tout en la secouant gentillement. Ils rirent un instant puis se regardèrent.
- C'est vrai, reprit-il, après tout, pour ma part il y a tout ce qu'il faut ici pour rendre un homme heureux! Ils échangèrent un de ces sourires qui marquent la réconciliation puis elle se pencha vers lui et le complimenta d'un baiser auquel il répondit.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:46

Ingrid! La secoua gentillement son amie tandis que celle-ci gardait le visage enfoui dans son oreiller afin de garder ses larmes figées comme pour éviter tout débordement de situation.
- Humm...
- Ingrid! Réveille-toi c'est urgent! La supplia Lola.
- Quoi? Qu'est-ce qu'il se passe? L'interrogea Ingrid curieuse de savoir ce que Lola avait de si pressant à lui dire. Allait-elle enfin lui annoncer qu'elle rentrerai bientôt à Madrid ou peut-être avait-elle fait une heureuse rencontre à New-York; qui sait, peut-être pendant ces quelques jours avait-elle trouvé l'amour?
- Tout à l'heure, commença timidement Lola, Pedro...
- Quoi Pedro? La coupa vivement son amie impatiente de connaître la suite.
- Pedro m'a fait du pied sous la table avoua Lola un sourire béat sur les lèvres ce qui ne fut pas la cas d'Ingrid dont le visage se figea soudainement.
- Ingrid, reprit Lola, Tu n'est pas contente pour moi?
- Si si, je suis même très contente, répondit celle-ci sarcastique. Maintenant tu m'excuse mais il faut que j'aille au petit coin! Prétexta Ingrid énervée, se levant énergiquement du lit, sortant de la chambre le plus vite possible. Une fois sortie, elle éclata en sanglots; tachant néanmoins de ne pas faire trop de bruit afin de ne pas éveiller l'attention de Lola restée quoi dans la chambre.


- Ingrid?! S'exclama Pedro agréablement surpris lorsqu'il vit la jeune femme rentrer doucement dans la chambre et refermer la porte avec précaution tandis qu'il relisait pour la énième fois le scénario de son nouveau film. Ingrid, s'avança vers lui sans un bruit, le regard fixe; les yeux légèrement rougis. Il déposa son scénario sur la table de nuit et lui tendit ses bras. Elle s'assit en face de lui. Il voulu à cet instant l'embrasser mais elle émit une certaine réticence.
- Tu avais raison, ça ne peut plus durer! S'exclama-t-elle.
Pedro la regarda interloquée; Ingrid, qui jusqu'ici, s'était obstinée à vouloir nier leur relation devant Lola, avait changé d'avis. Il fut soulagé à cet instant, enfin presque; la jeune femme paraissait à bout; profondément irritée.
- On lui dira demain répondit Pedro avec certitude, lui effleurant la joue.
- C'est ça, acquiesça Ingrid tout bas les yeux ruisselants de larmes qu'elle ne put retenir.
- Chut...Ne pleure pas, tenta-t-il de la consoler tandis qu'il s'apprêtait à l'attraire à lui pour une étreinte.
- Mais enfin Pedro! S'exclama Ingrid en se relevant violemment; plus blessée que jamais. Tu en aimes une autre et tu me dis de ne pas pleurer? Depuis le début, tu insistes pour qu'on lui dise alors qu'en fait...s'interrompit-elle étouffée par les sanglots. Alors qu'en fait tu l'aimes elle! Se reprit-elle avec de plus en plus d'emportement dans la voix.
- Ingrid, Ingrid!
- Et moi, je restes depuis le début à te croire, à t'aimer, à ne vouloir que notre bien, son bien, et le tien par la même occasion. Elle pleura doucement avant de le regarder dans les yeux une dernière fois. Et ce soir, tu lui fais du pied sous la table...Mais pourquoi? Termina-t-elle dans un ultime sanglot.

Ce fut à cet instant que la porte s'ouvrit sur Lola, qui ayant entendu la scène, en avait les larmes aux yeux. Elle se mordit la lèvre un instant pour ne pas pleurer. Elle les regarda. Ingrid et Pedro quand à eux ne savaient plus où se mettre.
- Ne vous en faîtes pas pour moi, à présent tout est clair, conclut Lola avant de quitter la chambre.
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MessageSujet: Re: () fanfic : JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR)   () fanfic :  JUSQU'A LA TOLERANCE (UNE BALLERINE AU COEUR) Icon_minitimeMar 27 Juin - 14:46

- Non! S’exclama Claudia lorsqu’Adela eut fini son récit des évènements de ces derniers jours.
- Si…Et je parie 100 euros que Cristobal est encore entrain de bichonner au moment où je te parle!



- Adela doit penser que je suis encore en train de te bichonner, dit Cristobal à Misato lovée dans ses bras, mais ce n’est pas vrai. Son portable sonna. La preuve! s’exclama-t-il avant de décrocher.
- Allo Juan?
- Cristobal …répondit-ce dernier à l’autre bout du fil.
- Tu as du nouveau?
- Avec JJ, on a trouvé un appartement en centre ville bien sympa…après…
- Après il faut que ce soit au goût d’Adela, tu y as pensé j’espère? S’inquiéta Cristobal.
- Écoute, Cristobal, je ne vis pas avec Adela 24 heures sur 24, heureusement pour moi…
- Et heureusement pour moi! Le coupa vivement Cristobal. Bon, admettons, se reprit-il, Adela aime le confort, les appartements pas trop grand…
- Je sais ça, je sais le coupa Juan. Et j’y ai pensé.
- Alors?
- Alors j’ai peut être trouvé ce qu’il vous faut.
- Génial! Juan t’es un frère! Donne-moi les coordonnées avant qu’elle ne revienne.
Il nota brièvement les coordonnées et à peine eut-il fini qu’Adela reparut. Il cacha gauchement les coordonnées sous la pile de feuilles amassées dans son classeur en désordre puis il réajusta ses lunettes, son stylo en main, faisant mine de travailler tout en la regardant Elle lui sourit un brin intriguée.
- Tu faisais quoi là, juste avant que j’arrive?
- Euh…rien je travaillais prétexta Cristobal une feuille à la main, pas vrai Misato? Interrogea-t-il l’animal du regard comme pour lui implorer son soutien. Un miaulement à l’attention d’Adela se fit entendre provoquant un léger rire de la jeune femme.
- Tu es bête articula-t-elle tout bas amusée.
- Tu ne me crois pas? Insista-t-il.
- Oh si, bien sur que je te crois confirma-t-elle toujours amusée, puis reprenant son sérieux; maintenant il faut que je continue de travailler la chorégraphie de demain pour les 1ères années, déclara Adela tout en remontant son large pantalon; y intercalant son baladeur cd dans une poche cousue à son bas de justaucorps.
Il se risqua à la regarder une dernière fois par-dessus ses lunettes accompagné de Misato sur ses genoux.
- Pourquoi tu me regardes comme ça?
- C’est que je suis subjugué par ton charme s’excusa-t-il.
- Travaille andouille! Lui répondit-elle le sourire aux lèvres; touchée par ce qu’elle venait d’entendre.
- Pardonne-moi s’excusa-t-il tout bas une dernière fois avant de remettre le nez dans sa paperasse.
Le visage d’Adela se crispa de nouveau, la jeune femme adopta une posture sérieuse tandis que les premières notes de musiques résonnaient dans ses oreilles. Cambré. Lever de jambe, plié…
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