() fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE

- Quelqu'un à vu Adela et Cristobal? interrogea Carmen un à un tout les groupes d'élèves présents dans le hall.
- Non mais il ne manque plus qu'eux et Sylvia et Horacio ne vont pas tarder répondit un élève.
- Carmen, attendez, je crois qu'ils sont dans la remise ajouta une élève avant que Carmen ne s'éloigne pour refaire les cent pas.
- La remise? s'interrogea-t-elle à voix haute. La Remise! s'exclama-t-elle soudain le sourire aux lèvres. Ah oui la remise!Puis elle partit souriante en fredonnant un air inconnu rempli d'ironie: "La remise...La remise...La remise". Un groupe d' élèves, suivis de Juan et JJ, légèrement inquiets pour elle décidère de la suivre tandis qu'elle se dirigeait vers la remise. Ils eurent beau tous se jeter des coups d'oeils interrogatifs, personne ne semblait comprendre.
- Au fait, on cherche quoi? demanda soudain Juan tout en montant les escaliers, se rendant compte qu'il adhérait avec JJ à une sorte de mouvement de groupe sans en connaître le but et la motivation.
- On cherche qui Juan? La question est "On cherche qui" rectifia JJ.
- Oui...bon on cherche qui? maugréa Juan.
- Adela et Cristobal répondit JJ.
- Adela et Cristobal. La remise. Adela et Cristobal ne scessait de répèter Juan au grand désespoir de JJ et des élèves. Il parut quelque peut, à ses dires avoir une illumination lorsqu'il fredonna, pour accompagner Carmen de sa voix grave, cet air inconnu rempli d'ironie: "La remise...La remise...La remise".
- Encore un! s'exclama un élève. Et ce fut donc sur cet étrange air d'une chanson sans titre probablement intitulée "La remise" que tout ce petit monde se dirigea vers la remise.


"La remise...La remise...La remise".


Un noir intime.Une porte close, une remise en désorde comme la coutume le veut; des costumes et des tas de gadgets et accessoires éparpillés aux quatre coins, et deux amoureux; là; assis sur une malle, enlacés, s'embrassant langoureusement. Adela et Cristobal savourant le goût de la réconcilliation, sans amertume aucune du passé. On efface tout et on recommence. On fait la paix. Tandis que la main de Cristobal passait sous le cache coeur d'Adela un petit grincement se fit entendre.Ils n'y prètèrent guère attention et restèrent concentrés sur le fameux goût de la réconcilliation. Ils restèrent là, dans le noir, les paupières baissées, continuant de s'embrasser, ne réalisant pas qu'ils étaient observés par un groupe d'élèves attendris, et Carmen, Juan et JJ une bougie à la main. Ce ne fut que lorsqu'ils entendirent "l'air de La remise" fredonné à l'unisson par le groupe qui avait fini par comprendre, qu'Adela et Cristobal mirent fin à leurs élans passionnels et se dégagèrent l'un de l'autre gênés mais heureux. Heureux de cette réconcilliation. Heureux que tout cela se soit passé ici, dans l'enceinte de cette école; dans cette remise; entourés de gens qu'ils amaient et appréciaient. Enfin; heureux de ce moment innoubliable qu'ils n'étaient pas prêts d'oublier. Le groupe, suivi d'Adela et Cristobal descendirent dans le hall attendre les héros du jour: Sylvia et Horacio.


Il devait être tout juste une heure du matin lorsque la porte d'entrée s'ouvrit sur deux jeunes gens. La plupart des élèves s'étaient endormis; les professeurs aussi s'étaient assoupis peu à peu. Adela somnolait sur les marches, lovée dans les bras de Cristobal.
- Adela? chuchotta-t-il tout en secouant la jeune femme qui s'apprêtait dangeureusement à rejoindre les bras de Morphée. Elle se réveilla en douceur, non sans émettre un léger gémissement.
- Cristobal? Ca ne va pas? l'interrogea-t-elle tout bas.
- Je crois avoir entendu la porte de la résidence grincer, à moins que ce ne soir la porte d'entrée s'explica-t-il. Toujours est-il que Sylvia et Horacio sont rentrés. Ni une, ni deux, Adela réveilla non sans difficulté un élève qui dormait à côté d'eux sur les marches. Celui-ci réveilla son voisin qui fit passer le massage et ainsi de suite.

Il faisait sombre, Sylvia portait la veste d'Horacio sur ses épaules violacées par le froid tendis que son compagnon marchait à ses côtés, la tenant par la taille. Ils ne remarquèrent pas tout de suite qu'ils n'étaient pas seuls étant donné le silence qui planait dans le hall; on aurait pu y entendre une mouche voler. Alicia, quand à elle, marchait en retrait derrière le jeune couple. Elle se dirigeait à tâton dans l'obscurité; elle aurait tant voulu allumer la lumière mais encore fallait-il réussir à trouver l'interrupteur. La jeune femme marchait d'un pas hésitant, voire incertain qui fut soudainement stoppé lorsqu'elle se heurta à une bosse; une bosse humaine; une couverture; puis une sorte de creux.
- Aïe! hurla d'une petite voix, la jeune fille dans laquelle Alicia avait malencontreusement cogné avec ses heuts tallons aiguilles. Aussitôt, Carmen, assoupie près de l'interrupteur posa son index et la lumière fut. Ce fut comme un jeté de rideau sur lécole Cramen Arrànz, ses élèves et son personnel, tous mobilisés dans le hall pour saluer l'arrivée de Sylvia et Horacio qui en restèrent bouche bée.

Des restes de "fête" si l'on pouvait appeler ça une fête. Plutôt une soirée pyjama improvisée à l'école Cramen Arrànz. Le comité était parti se coucher. Sylvia et Horacio se retrouvaient à présent seuls, assis sur les marches.

- Je suis désolée s'excusa pour la énième fois Sylvia.
- Ne sois pas désolée c'est moi qui le suis répondit Horacio.
- On est désolé pour deux déclara-t-elle appaisée.
- Oui.
- On va écrire ce livre à deux commença Sylvia d'un air résolu.
- On va se donner tout le temps nécessaire pour organiser ce mariage à notre façon continua Horacio d'un ton qui se voulait plus que résolu.
- On va écrire le plus beau roman; la plus belle histoire d'amour de tout les temps ajouta-t-elle.
- Roméo et Juliette des temps modernes! déclara-t-il d'un air solennel ce qui fit rire Sylvia aux éclats.
- On se mariera heureux et on aura beaucoup d'enfants!
- On vivra dans un chateau complèta-t-il cette utopie.
- Mais Roméo et Juliette n'avaient pas d'enfants.
- De toute façon on est assez bien placés pour se rendre à l'évidence qu'on ne les égalera jamais, bien qu'ils fassent partie de notre entourage répondit Horacio, faisant allusion à Adela et Cristobal.
- Oh oui! s'exclama Sylvia.
- Qui sait peut être qu'ils en auraient eu, Roméo et Juliette, des enfants, si on les avait laissé s'aimer.
- Ils en auront acheva-t-elle, un regard confiant en pensant à Adela et Cristobal. Ils soupirèrent quelques instants, ils étaient exténués de cette folle journée où ils avaient failli se perdre par orgueil à tout jamais. Heureusement non. Il était arrivé. Il avait soufflé ce vent. Ce doux vent de la réconcilliation. Et l'amour en était plus fort. L'amour existait encore.

- Et si on parlait de notre lune de miel proposa Horacio.
- Je suis toute ouïe à tes propositions répondit Sylvia enthousiaste.
- C'est que j'ai une idée mais je ne sais pas si cela te plairat.
- Dis toujours. Qui sait, peut être qu'on a la même insista Sylvia.
- D'accord. On le dit en même temps alors proposa-t-il. Elle lui sourit et hocha la tête en guise de réponse. Tu es prête? 1,2,3...
- Paris! s'exclamèrent-ils tout les deux à l'unisson.

Lola Summers a écrit:

alors je viens de lire les premiers chapitres et je poste un com sur eux, avant de continuer ma lecture

Une fic sur Adela/Cristobal je trouve que c'est une excellente idée, en effet pour ma part les producteurs n'ont pas assez exploité leur histoire et quoi de mieux qu'une petite fic pour exploiter cela

ensuite je suis morte de rire depuis tout à l'heure, en voyant Alicia dans les différentes situations dans lesquelles tu l'as mises. déjà trop bien la scène de la vitrine entre Alicia et Cristobal, je m'imaginais trop la scène et en plus Cristobal qui fait le clown dans le dos d'Alicia ptdr
Ensuite Alicia qui fait faire une dégustation de charcuterie, excellent !!! j'adore
Je file lire la suite lol

:-) Je suis contente que ma fiction plaise. En partie si je l'ai écrite c'est parce que comme toi j'pense que les producteurs n'ont pas assez exploité l'histoire d'Adela et Cristobal et comme chui à fond sur ce couple ça m'a révoltée lol et donc une fiction est née! Sinon pour Alicia je sais pas trop ce qui m'est passé par la tête mais jme suis trop trippée en écrivant ça!

Quatres heures du matin à présent et la tête de Sylvia sur l'épaule d'Horacio. Nuit blanche; c'était le cas de le dire.

- Nous avons la vie devant nous murmura Sylvia.
- Dans cette école se résigna à répondre comme un cri du coeur Horacio.
- Dans cette école soupira-t-elle. Bien sûr, tout deux avaient passé de bons moments dans cette école; ils avaient contribué chacun, à leur manière, à la réussite de cette école. Sylvia, en élève assidue durant cinq ans puis en co-directrice exemplaire durant quatre ans. Et Horacio, en professeur d'art dramatiques et en directeur de la compagnie théâtrale de l'école durant cinq ans. Les rêves de gloire apparus en entrant dans cette prestigieuse école avaient vite disparu en raison de la devise et du réglement qui exigeait que chacun se voue à la discipline, au travail et à la rigueur; pas le temps de rêver; juste travailler; c'était le mot d'ordre. Et puis les années étaient vite passées; sans s'en rendre compte l'école était devenue leur vie; elle représentait tout pour eux mais une lassitude aussi, pour Sylvia et Horacio. En effet, si elle n'avait pas connu Horacio, qui sait; peut être Sylvia se serait-t-elle engagée dans une compagnie de danse indépendante? Sans doute à l'opéra de Paris où qulque part dans la monde. Et Horacio quand à lui ne serait sans doute pas resté bien longtemps dans cette école où il n'était guère aprécié, jadis, de ses collègues. Les temps avaient bien changé. Inconsciemment ils étaient restés, faisant ainsi de cette école leur vie.

- Tout ça ne rime à rien commença Sylvia.
- Non, rien s'accorda Horacio avec son opinion.
- Ca va un temps mais après...
- Ca ne va plus la coupa-t-il.
- Et pourtant Dieu sait si je l'ai aimé cette école! s'exclama Sylvia le sourire aux lèvres; nostalgique de ces années.
- Et moi donc! s'exclama Horacio un brin de nostalgie dans la voix.
- C'est ici qu'on s'est rencontré.
- A la fin de tes études.
- Et on y est resté soupira-t-elle.
- Je suis resté pour toi et pour soutenir Carmen.
- Moi aussi, pour toi et le rêve de Carmen répondit-elle.
- Elle en a tellement fait pour nous...
- Oui.

Silence.

- Et on va se marier reprit Horacio le sourire aux lèvres.
- Commencer une nouvelle vie.
- Ici encore se résigna-t-il à conclure. Dès lors, Sylvia se redressa et lui fit face. Ils se regardèrent intensément dans les yeux.
- Ailleurs affirma-t-elle d'un air convaincu. Horacio na se fit pas prier et, heureux, il l'embrassa. Après ce court baiser, rien ne fut comme avant. La lassitude qui s'était emparée d'eux s'envola et ils firent de grands projets, parfois même irréalisables tant ils paraissaient fénoménaux mais qui sait avec de l'huile de coude... Ils envisagèrent leur nouvelle vie jusqu'au petit jour; sur cette marche du grand escalier; qui avait toutes ces années rythmé leur vie.



Adela et Cristobal avaient passé la nuit ensembles; chez elle. Ils avaient scellé leur réconcilliation par une belle nuit d'amour innoubliable, sans prendre la peine de se soucier de Claudia qui dormait à côté.
Cristobal fut le premier à se réveiller, il ne réalisa pas tout de suite où il se trouvait mais lorsqu'il huma le doux parfum de la pièce, la douce atmosphère tranquille et sereine qui y régnait; et la présence, à droite; dans le lit d'une tête brune légèrement enfouie sous les couvertures, il réalisa enfin. C'était donc ça une réconcilliation: confesser, pardonner, avouer ce qui te chavire le coeur à l'être aimé, avouer ses désirs refoulés pour s'aimer encore plus fort. Adela dormait encore. Cristobal la contempla quelques instants puis doucement,il glissa sa tête à son tour sous les couvertures pour la regarder dormir et tenter de percevoir quelque battement de son coeur au rythme de sa respiration sereine, ce matin même plus que d'habitude. Il rabatit la couverture sur eux, créant ainsi un noir intime aux yeux du soleil qui au travers des volets, venait éclairer la chambre des amoureux. Cristobal vola ainsi une part de la nuit pour admirer sa belle au bois dormant tel un papillon de nuit. Au bout de quelques instant, Adela s'éveilla les paupières lourdes, un regard chargé d'amour. Elle ne put s'empêcher de sursauter lorsqu'elle remarqua à ses côtés la présence de deux yeux; sintillants dans un noir intime qui lui était familier mais qu'elle semblait redécouvrir; comme ces joies de l'amour que l'on redécouvre après une réconcilliation. Cristobal, ça y est, elle y était, elle le savait, c'était Cristobal; l'homme qu'elle amait qui était à ses côté et qui de ses grands yeux sombres, la regardait. Elle ne put s'empêcher d'émettre un rire et de se débattre lorsque celui-ci entreprit de la chatouiller pour la réveiller.

Arrête Cristobal! Je t'en supplie! hurlait de rire Adela.
- Mais je ne te fais rien! s'esclaffait de rire Cristobal en la plaquant contre les couvertures. Ils se regardèrent quelques instants dans les yeux puis s'embrassèrent langoureusement à mesure que les rayons du soleils éclairaient peu à peu la chambre.
- En te regardant dormir sous les couvertures j'ai pensé très fort que je t'aimais sussura Cristobal à l'oreille d'Adela.
- Tu sais quoi? Moi aussi lui murmura-t-elle aux creux de l'oreille. Il l'embrassa. Elle l'embrassa. Ils s'embrassèrent.


- J'ai faim déclara Adela après ce baiser.
- Un petit déjeuner au lit? l'interrogea malicieusement Cristobal.
- Pourquoi pas répondit-elle sur le même ton. Ils s'assirent dans le lit et échangèrent un dernier baiser.
- Au fait, elle est nouvelle cette nuisette?
- Idiot! Tu ne m'as pas vu l'enfiler cette nuit? le charria-t-elle gentillement en lui donnant un léger coup de coude.


- Je m'inquiète pour Claudia déclara Adela.
- Pour le dérangemment de cette nuit? demanda Cristobal.
- Non.
- Ah, pour l'histoire avec Mariano! se ressaisit Cristobal.
- Tu es sensé ne rien savoir alors motus et bouche cousue.
- Ne t'inquiètes pas je serai muet comme une carpe promit Cristobal.


La porte de la chambre s'ouvrit alors sur Claudia, rayonnante; le sourir aux lèvres, en nuisette, chargée d'un petit déjeuner copieux sur un grand plateau. Adela et Cristobal surpris remontèrent légèrement les couvertures sur leurs genoux dénudés mais ce fut Cristobal qui des deux fut le plus surpris.

- Je me suis dit qu'un petit déjeuner au lit serait le bienvenu! s'exclama Claudia.
- Entre Claudia! l'invita Adela, heureuse de voir son amie sourire à nouveau.
- Oui, entre! acquiessa Cristobal. Claudia s'exécuta et vint leur déposer le plateau sur le lit. Au moment où elle partit, Cristobal, dans un élan de solidarité la retint.
- Tu ne viens pas te joindre à nous? lui proposa-t-il, la surprenant elle et par la même occasion Adela qui ignorait jusqu'ici cette facette de Cristobal. Claudia regarda Adela et l'interrogea du regard. Celle-ci lui sourit en guise de réponse.
- D'accord, va pour un petit déjeuner à trois! accepta-t-elle heureuse de cette curieuse invitation. Le jeune couple se décala vers la droite dans le lit afin de faire une place à leur amie sous les couvertures.
- Au fait les filles, c'est normal que vous ayez la même nuisette? plaisanta Cristobal.
- Gougeât! s'exclamèrent Claudia et Adela en lui donnant, chacune un coup de coude.
- Aïe!
- Désolé pour cette nuit s'excusa Adela.
- Et merci pour le petit déjeuner au lit remercia Cristobal tandis qu'ils déjeunaient.
- De rien ça me fait plaisir répondit Claudia tout sourire, et puis je dois vous avouer que ça sort du commun parce que, excuse-moi Adela; je connais Cristobal depuis plus longtemps que toi et c'est bien la première fois que je déjeune au lit avec lui! s'exclama Claudia après quoi les trois amis rirent ensembles.
- On devrait faire ça plus souvent! Moi, je dois vous avouer que ça me plait bien de me retrouver au lit avec deux chamantes jeunes femmes! déclara Cristobal, au bord du fou rire, tandis qu'il entourait de ses bras les épaules des deux jeunes femmes.
- Oh! s'exclamèrent-t-elles aussitôt.

Diana marchait sans s'arrêter; seule, elle arpentait les rues de Séville. C'était juste l'affaire de quelques heures. D'ici une heure ou deux, elle se sentirai libre de son corps; fini les nausées, les maux de têtes, la fatigue...Depuis le début de cette grossesse elle avait sans cesse pesé le pour et le contre. A chaque "contre" s'était ajouté l'éventuel espoir d'un "pour" motivé par l'instinct maternel qui se terre au fond de chaque femme. Et à chaque "pour" s'était dressé un "contre" et ainsi de suite. Durant toutes ses semaines avant la date fatidique "d'expiration" (si l'on peut dire) d'avortement, Diana avait sans cesse été mêlée à ce cercle vicieux; ce choix crutial et important dans la vie d'une femme. Et puis elle en avait eu assez et s'était résignée, non sans verser une larme avant le départ, à se faire avorter. Elle se tenait à présent devant cette grande porte blanche où était inscrit en grosses lettres rouge sang "PLANING FAMILIAL".

"El adios que no sabre decir
Porque nunca podré vivir sin ti"

Adieu difficil à un être qui vit en toi même si ce n'est qu'un fétus. Diana poussa de toutes ses forces la lourde porte et s'engouffra dans l'établissement d'un pas décidé.


Le mariage de Sylvia et Horacio de déroula parfaitement, dans le meilleur des mondes. La réception était très réussie et faîte en toute simplicité; c'était du jamais vu chez les Jauregui mais du moment que cela plaisait à Sylvia, même Alicia apprécia. Il n'y avait pas foule d'invités à l'appartement de Juan et JJ, improvisé à l'occasion en local de réception, mais il n'y avait que des amis et l'amitié ses précieux. Les rêves de Mr et Mme Alonzo avaient changé mais les amis étaient restés. Pedro, Ingrid et Roberto étaient même venus à l'occasion pour la mariage de leurs amis. Quoi de mieux que des amis réunis pour le plus beau jour d'une vie?


Pedro, à l'écart, profitait de la fête et sirottait un cocktail. Deux mains se posèrent maladroitement et délicatement sur ses yeux.
- Ingrid?
- Perdu c'est Lola! répondit déçue une petite voix criarde. Après quoi Lola rejoignit les invités sous le regard étonné de Pedro. Décidément, c'était à n'y rien comprendre dans la tête de l'asturien: même pas un bonjour, même pas un aurevoir, juste un geste enfantin. Il reconnaissait bien là Lola. Deux mains se posèrent à nouveau sur les yeux du jeune homme.
- Lola tu vas arrêter ces enfantillages! s'énerva-t-il gentillement. Les mains se retirèrent, Pedro eut à peine le temps d'écarquiller les yeux qu'il fit face à Ingrid; un brin froissée par l'attitude de son compagnon.
- Je suis désolé Ingrid, s'excusa-t-il confus, je croyais que c'était encore Lola qui me faisait un de ses enfantillages. Ingrid, attendrie, se radoucit.
- Pas grave mais il faudra bien un jour où l'autre lui en parler.Ils s'embrassèrent en cachette puis rejoignirent les invités au sallon où l'on portait un toast avant le jeter de bouquet de la mariée.

- Lorsque Sylvia est arrivée à l'école, ça a été une énorme surprise pour moi, commença Carmen. Je ne pouvais m'empêcher de me dire intérieurement, pardonne-moi Sylvia, "Cette fille est totalement cinglée de quitter une aussi prestigieuse école de danse newyorkaise pour venir dans mon école", surtout que mon école n'est pas qu'une école de danse comme vous le savez. Aussi j'ai eu peur pour Sylvia; peur qu'elle n'arrive pas à suivre les autres disciplines autres que la danse.Et Sylvia a réussi, au fur et à mesure des années à devenir une artiste accomplie; danseuse, comédienne, un brin musicienne et un brin chanteuse alors bravo! acheva pendant un temps Carmen. La seule ombre au tableau, reprit-t-elle, mis à part le fait que je n'ai pas été invitée aux fiançailles déclara-t-elle ironiquement, c'est que Sylvia n'est jamais venue chercher son diplome il y a quatre ans. C'est pourquoi, en ce jour, je te remets ton diplome de l'école des arts de la scène, Sylvia, qui j'espère te servira de passeport pour réaliser tes rêves continua Carmen tout en remettant; émue; son diplome à Sylvia ce qui fit sourire Adela, car elle non plus, comme Sylvia n'était jamais venue chercher son diplome. Et Horacio, je te dis merde! Enfin, un gros merde à Mr et Mme Alonzo! acheva Carmen sous les applaudissements des invités et des jeunes mariés.


- Une eau gazeuse proposa Cristobal à Adela en lui tendant une flute à champagne.
- Merci accepta-t-elle tout sourire cette délicate attention.
- A toi trinqua-t-il.
- Non à toi trinqua-t-elle.
- Oh! Attend-moi deux minutes lui demanda-t-il comme une faveur en appercevant Sylvia seule au buffet en train de se servir.
- Ok répondit-elle tandis qu'il s'éclipsait. Qu'avait-il encore prévu?

Cristobal s'approcha dangereusement derrière Sylvia, qui distraite par la joie qui l'habitait en ce jour, ne remarqua pas sa présence. Tout le monde s'arrêta un instant devant cette scène et l'impensable se produisit. Cristobal pinça les fesses de la mariée sous les regards hahuris des invités!
- En souvenir du bon vieux temps! se justifia Cristobal. Les invités comprirent tous à l'exeption d'Horacio.
- Personnage camicase se justifia Sylvia à son mari qui se radoucit aussitôt. Les mariés s'embrassèrent.

Cristobal revint vers Adela, qui comme tout le monde avait vu la scène. Cette fois ci, elle avait compris.
- Tu ne changera jamais murmura-t-elle.
- J'aurais toujours envie de t'épater lui répondit-il en passant une main sur la hanche de la jeune femme.
- A nous trinquèrent-ils. Après quoi ils s'embrassèrent.
- Hum hum toussota Horacio gêné d'interrompre les deux jeunes gens. Adela et Cristobal se dégagèrent l'un de l'autre confus.
- Euh...C'est mon mariage commença-t-il confus de même. Et euh...Cristobal, je...je me demandais si...tu accepeterais de reprendre ton poste à l'école et de me remplacer bégaya Horacio timidement espèrant de tout coeur que Cristobal accepterait sa proposition.
- Accepte! insita gentillement Adela en faisant pression sur sa main qu'elle tenait étroitement serrée dans la sienne.
- J'ai toujours dit que je reviendrais dans cette école lorsque chaque chose aura reprit sa place et qu'il y aura une place et un temps pour chaque chose commença-t-il en regardant Adela. En général je ne reviens pas sur mes décisions continua-t-il mais je peux toujours faire une exception termina-t-il en souriant à Horacio pour le plus grand bonheur d'Adela qui accentua d'un cran la pression qu'elle exercait sur sa main. Les deux hommes se serrèrent la main.
- Très bien! Alors on signera les contracts en fin de soirée proposa Horacio.
- Oui oui c'est ça en fin de soirée répondit Cristobal.
- Je croyais que tu ne changerais jamais d'avis dit Adela lorsqu'hOracio fut partit.
- Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis! s'exclama Cristobal le sourire aux lèvres en la regardant. Il approcha enseuite ses lèvres des siennes, tout en posant doucement ses mains sur ses hanches.
- Attention Cristobal, murmura-t-elle suavement. un temps pour chaque chose et chaque chose à sa place lui rappela-t-elle.
- Nous sommes à un mariage et chaque chose est à sa place et puis il n'y a personne à part toi dans mon champ de vison murmura-t-il en commençant à effleurer ses lèvres. Adela se laissa faire. Il l'embrassa. Elle l'embrassa. Ils s'embrassèrent.


Vint ensuite le jeter de bouquet de la mariée qu'Adela rattrappa par le plus grand des hasards. Etait-ce un signe du destin? Puis la signature des contracts pour la rentrée prochaine avec la réhabilitation de Cristobal en tant que professeur d'art dramatique. Et pour finir, le départ de Sylvia et Horacio, tard dans la soirée, pour Paris, leur destination pour une lune de miel qui s'annonçait déjà innoubliable. Leur départ aussi de Madrid. Après un dernier au revoir aux amis; à la famille de coeur présente pour le plus beau jour de leur vie, ils promirent de rester en contact et d'envoyer des cartes postalles et des mails pour tenir au courant des évènements majeurs dans leur vie et de leur reconversion en dehors de l'école.


§ THE END §




- Alicia tu es prête! appela Cristobal confortablement installé sur un des matelas bulletex pour son dernier jour de travail à promouvoir de la litterie dans une vitrine. Une jeune femme brune, cheveux courts, en nuisette parme sortit de derrière le paravant et vint prendre place dans le lit aux côtés de Cristobal.
- Je suis prête répondit-elle tandis qu'elle se glissait sous les couvertures sous le regard étonné de Cristobal.
- Adela? Mais où est Alicia ? l'interrogea Cristobal agréablement surpris.
- Figure toi qu'elle m'a volontier cédé sa place répondit Adela d'un air faussement hautain tandis qu'elle feuilletait une revue comme l'exigeait le scénario.
- Mais c'est génial! s'exclama Cristobal en l'étreignant avant de l'embrasser. Et la lumière fut une fois de plus dans la vitrine, mais cette fois-ci sur de vrais amoureux.

* * *

Te regalo mi cintura
y mis labios para cuando quieras besar
te regalo mi locura
y las pocas neuronas que quedan ya


mis zapatos desteñidos
el diario en el que escribo
te doy hasta mis suspiros
pero no te vayas más

Il attendit timidement la réponse à sa question pour ainsi dire osée envers une femme comme Adela.
- Toi et moi on s'est contentés d'être gentils mais on est jamais vraiment passés au choses sérieuse répondit-elle avant qu'ils ne s'étreingent fougueusement pour s'embrasser avec ardeur.

porque eres tú mi sol
la fe con que vivo
la potencia de mi voz
los pies con que camino
eres tu amor
mis ganas de reír
el adiós que no sabré decir
porque nunca podré vivir sin ti


- Tout ce que je te demande Cristobal, c'est une famille pour cet enfant le supplia Diana, un sanglot dans la voix.

si algún día decidieras
alejarte nuevamente de aquí
cerraría cada puerta
para que nunca pudieras salir

te regalo mis silencios
te regalo mi nariz
yo te doy hasta mis huesos
pero quédate aquí


porque eres tú mi sol
la fe con que vivo
la potencia de mi voz
los pies con que camino
eres tu amor
mis ganas de reír
el adiós que no sabré decir
porque nunca podré vivir sin ti


- Je suis désolée murmura-t-elle après avoir repris ses esprits. Il savait bien qu'il devrait d'ici quelques minutes desserer son étreinte, qu'ils se rhabilleraient et partiraient comme si de rien n'était mais il continuait malgré tout à la garder serrée contre lui.
- Et moi donc! soupira-t-il, levant les yeux au ciel.



§ fiction écrite par Natalià §
Sources; Thèmes musicaux; Beyond my control - Mylène Farmer-
- Close my eyes - Mariah Carey-
- Cowboys and kisses- Anastacia-
- Tristana - Mylène Farmer-
et Tù - Shakira => http://www.decarlin.addr.com/shakiraaddict/totmmp3/16%20-%20Tu.mp3 <=

yeh !!!! elle est super cette fic, j'en avais jamais lu sur un,dos,tres tu t'es vachement bien débrouillée

en plus sur Adela et Cristobal je trouve ça trop cool

ce que j'adore trop dans ta fic c'est comment le personnage d'alicia est mis en scène c'est trop fort

Après les chansons sont trop bien choisies et collent super bien avec la fic et j'aime beaucoup l'idée d'avoir remplacée Alicia par Adela dans le dernier chapitre
et la fin est trop mimi

bravo et j'espère en lire d'autres de toi

Je viens juste de commencer à lire cette fic et je suis tout d'abord surprise par le choix des personnages principaux. En effet une histoire centrée sur les profs c'est très original et même si le couple Adela/Cristobal n'est pas mon couple préféré j'aime beaucoup comment tu décris et comment tu écris leur histoire. Chaque jour je lis une nouvelle partie de cette histoire et c'est toujours avec plaisir que je lis la suite

Merci beaucoup! :-) Chui ravie que cette fiction plaise!