La passion des séries
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La passion des séries

Ici, de nombreux fans partagent leur passion commune pour des séries telles que les frères scott ( OTH), prison break, Buffy-Angel, grey's anatomy Mutant-x, ...et bien d'autres encore!
 
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 () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE

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Natalià
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Natalià


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MessageSujet: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeSam 18 Fév - 18:29

intro: Adela et Cristobal se retrouvent après la saison 6, le temps à passé, beaucoup de choses ont changé dans leurs vies. Les rêves changent et les amis restent tout comme les années passent et l'amour existe encore.


Cristobal et Diana s'étaient mariés précipitemment , en fait
Cristobal avait toujours refuser de l'admettre: il s'était marié, il avait sauté le pas pour oublier Adela...Diana avait fini par le comprendre et pour le bien être de Juanito (elle ne voulait pas trop qu'il s'attache à Cristobal et qu'il croie que c'est son vrai père parce qu'elle avait peur qu'il ait de la peine s'ils divorçaient) elle avait rendu sa liberté à Cristobal en divorçant.Cristobal était soulagé.Oh bien sûr il avait été amoureux de Diana (au début) mais il n'était pas fait pour vivre avec elle jusqu'à la fin de ses jours...Non, il aurait souhaité être avec Adela mais elle était à New York...

Il sortit du tribunal de Séville des papiers plein les mains et une grosse valise qu'il mit dans sa voiture.C'était bel et bien fini.Il était libre a présent.Il sentit soudain son portable vibrer, il abandonna précipitemment ses affaires au beau milieu de la rue et se rua sur son portable: "on ne sait jamais peut être que c'est Adela"
C:allo?
C'était Juan.
J:Cristobal! comment vas tu vieux frêre?
C:très bien.
J:alors quoi de neuf?
C:Je viens de divorcer alors tout va pour le mieux.
A ce moment Juan qui buvait une bière failli la recracher.
J:quoi?!!!!
C: j'ai divorcé.

Il arriva gare de Madrid à moitié endormi...ça faisait tellement longtemps qu'il n'était pas venu à Madrid qu'il chercha pendant un bon quart d'heure la sortie de la gare.Quand il en fut sorti il fit face à Juan.Celui ci vient lui serrer la main, il le serra dans ses bras, faut dire qu'il était heureux de revoir son meilleur ami.Après cette étreinte Juan redevint sérieux:
J:Comment va Diana?
C:très bien...Il ne s'étendit pas trop sur le sujet.
J: comment ça?
C: je sais pas Juan je sais pas: elle va très bien comme quelqu'un qui vient de divorcer! S'énerva un peu Cristobal.
J: Mais elle n'a pas trop eu le coeur brisé j'espère?
C: Non t'inquiète pas c'est même elle qui voulait divorcer.
J:ah ça ne m'étonne pas d'elle: c'est toujours elle qui te laisse tomber du jour au lendemain sans que t'aie ton mot à dire!
C:ah les femmes!
Ils rièrent et allèrent chez Juan et JJ. Cristobal fut même extrèmement surpris d'apprendre que Juan et JJ sortaient ensembles. Le soir ils fêtèrent leur retrouvailles en faisant la tournée des bars: Cristobal rencontra des filles mais à chaque fois que l'une d'elle s'approchait de lui plus aucun son ne sortait de sa bouche, il n'arrivait plus à draguer!

A des milliers de km, Une jeune femme se réveillait tout juste.Son appartement était vide et encombré de valises.Elle avait donné beaucoup de représentations à Brodway, elle s'était fait un nom; elle avait enfin accomplit son rêve de toujours mais les représentations étaient finies à présent, elle avait décidé de revenir sur sa terre natalale l'Espagne et surtout dans sa ville: Madrid; elle y avait vécu tellement de choses, des bonnes comme les mauvaises, elle avait aimé un homme super qu'elle n'arrivait pas à oublier: Cristobal. Mais elle lui avait fait tellement de mal en le trompant avec Pedro (un accès de faiblesse)...Elle essayait de le chasser de ses pensées mais il n'y arrivait pas...

J: Cristobal! Cristobal!
JJ: mais arrête d'hurler comme ça il dort!
C: Non je ne dors plus maintenant! dit Cristobal qui déambullais à tatons en sortant de sa chambre précipitemment.
JJ: t'as vu ce que t'as fait Juan tu l'as réveillé!
J: c'est bon chui désolé! On va pas en faire un fromage! J'ai cette hystérique de Diana qui me harcèle au téléphone!
Cristobal s'empressa de prendre le téléphone, mais que voulait-elle encore? Il avait pourtant bien emporté toutes ses affaires!
C: allo?
D: Cristobal c'est Diana.
C: Tu veux quoi?
D: En fait c'est assez délicat: tu as oublié ton oeuvre intégrale de la Célestine chez moi donc si tu pouvais venir la chercher...
La Célestine! La Célestine! Mais comment avait-il pu partir sans sa Célestine!
C: ok je prends le train ce matin et je serais chez toi dans la soirée!
D: Non c'est pas la peine Cristobal.
C: comment ça?!?
D: je t'attends à la gare dans la soirée, tu prends ta Célestine, au passage tu signe notre rupture de contract de mariage parce que tu as oublié...et après on repart chacun de notre côté!
Cristobal était offensé! Il ne s'attendait pas à ce que Diana le traite de la sorte: il l'avait aimé, il avait même aimé Juanito comme si c'était son propre fils, il avait pris soin d'eux, il n'avait jamais manqué à ses devoirs et c'est comme ça qu'elle le remerciait.
C: d'accord Diana, comme tu veux! A ce soir! puis il raccrocha violement le combiné sous les yeux ébahis de Juan et JJ.
C: quoi? vous voulez ma photo!
Juan commença à avoir un fou rire.Il chuchota en riant à l'oreille de JJ: hé bah! ça c'est ce qui s'appelle se laisser mener par le bout du nez par une bonne femme!
JJ: arrête Juan! dit JJ en lui donnant un coup sur l'épaule.
Cristobal était monté dans sa chambre s'habiller.Il ne savait pas vraiment quoi mettre.Avec un costume il aurait été ridicule, ce n'était pas vraiment d'occasion, trop décontract ça laisserait Diana trop perplexe.Il finit par s'habiller comme d'habitude.Il prit ses papiers et descendit au sallon rejoindre Juan et JJ.
JJ: Cristobal ça va?
C: très bien merci. Euh...faut que j'aille à Séville et serais de retour demain ou très tard ce soir.
J: à Séville?! Cristobal ne me dis pas que Diana t'as remis le grappin dessus!
C: Non...si tu veux savoir j'ai oublié ma Célestine et en plus j'ai oublié de signer la rupture de notre contract de mariage!
JJ: ok
J: bon voyage dit il pendant que Cristobal sortait de l'appartement.Aussitôt qu'il eut refermé la porte, Juan éclata de rire et s'écroula dans le canapé sur les genoux de JJ en hurlant: Ah le malheureux! Il a oublié sa Célestine! hi hi hi! Et en plus il a pas signé sa rupture de contract de mariage!!!! Ah pauvre Cristobal! Diana l'a bien eu! Et un de plus! dit-il tout en s'esclaffant de rire.

Adela sortit enfin de l'avion les bras chargés de bagages.Elle était épuisée après ces longues heures de vol. L'aéroport de Madrid était bondé de monde comme d'habitude; encore des gens qui attendait leur famille, leurs enfants.Elle eut soudain un léger pincement au coeur en réalisant qu'elle, personne ne l'attendait, elle se sentait bien seule.Elle regarda à droite à gauche en espèrant par miracle appercevoir quelqu'un; un viel ami, une connaissance...Non personne, même pas lui.Elle chassa immédiatement cette horible pensé de sa tête et sortit de l'aéroport.Elle prit un taxi qui la conduisit jusqu'à son ancien appartement où elle s'installa.

Cristobal se rendit à la garre. Il était 10 heures et le train en partance de Séville n'arriverait qu'à 12h30.Il décida de se promener un peu dans Madrid en attendant. Il sortit de la garre et fit face à la ville de Madrid en pleine animation: les voitures, les bus, les gens...Il erra sans but dans les rues de Madrid pendant un quart d'heure quand soudain il se rendit compte qu'il était à deux pas de l'immeuble d'Adela.Il s'assit sur un banc quelques instants; il pensa et se perdit un peu dans sa rêverie.Il ne l'avait pas oubliée, de toute façon comment pouvait-on oublier une femme comme Adela! Il se souvenait de toutes ses multiples tentatives de dragues et de séductions ratées pour la conquérir.Ah il avait espèré la tenir un jour dnas ses bras, l'embrasser, l'enlacer, sortir avec elle.Il avait été fou amoureux d'elle.Il aurait pu mourrir pour elle ,si elle le lui avait demandé il lui aurait décroché la lune! Et parmi cette valse des souvenirs, il se souvient du jour où Adela avait enfin succombé à son charme, elle lui avait enfin dévoilé ses sentiments, ouvert son coeur...Et c'est avec ses souvenirs qui lui gravaient sur les lèvres un sourir béat qu'il se leva inconsciemment de son banc et qu'il se dirigeat vers l'immeuble d'Adela.Il franchit le hall, contempla les vielles boîtes aux lettres dont celle d'Adela innondée de courrier que la consierge vidait assez régulièrement, il monta les marches, deux étages, le grand escalier grinçait sous ses pas.Il arriva devant la porte de l'appartement d'Adela qui était profondément endormie et qui n'entendit rien. Cristobal colla un instant son oreille sur le bois de la porte. Comme il était doux d'écouter le silence de cet appartement où il avait vécu tant de choses avec Adela; la première fois qu'ils avaient dormi ensembles c'était ici, cet apartement; il l'avait même visité avec elle. Il décolla son oreille, fixa la porte d'un air attendri en se remémorant tout ces bons souvenirs puis il partit, regagna la garre de Madrid et monta dans le train en partance de Séville laissant s'éloigner par la fenêtre du vagon, pour une journée, la ville de Madrid et ses souvenirs...

Adela se réveilla quelques heures plus tard avec l'étrange impression que quelqu'un était passé près de chez elle...Elle chassa immédiatement cette pensée de satête en se disant que c'était probablement le décalage horraire, elle rangea ses affaires, fuma une cigarette et décida de sortir.Elle se promena dans Madrid comme si c'était la première fois et elle y redécouvrit tout ces lieux magiques qui avaient bercé son enfance, son adolescence, et sa vie...Elle arriva près de l'immeuble de Carmen et décida d'y monter pour revoir son amie qui était un peu comme sa seconde mère.Elle sonna à sa porte et attendit la tête pleine de souvenirs et le regard plein de nostalgie.
Carmen alla ouvrir.
C: Adela!!!!!!!!!!! elle faillit avoir une attaque Cardiaque en la voyant! Elle se précipitta sur elle et la serra tendrement dans ses bras...
Adela ne résista pas à cette étreinte et enlaça elle aussi celle qui depuis près de 20 ans était sa mère de coeur.
Elle entrèrent dans l'appartement de Carmen et s'installèrent pour discutter autour d'un thé.
C: alors que deviens tu?
A: oh Carmen si tu savais, j'ai enfin pu réaliser mon rêve: je suis montée sur scène à Brodway, j'ai fait des tas de spectacles et ed représentations, j'ai même signé des autographes!
Carmen sourit: je suis heureuse pour toi Adela, tu vois ça vallait la peine d'attendre, tu l'as enfin réalisé ton rêve! En disant ces mots Carmen regardait admirativement sa fille de coeur, elle se sentait soulagée; la blessure s'était enfin refermée: Adela avait réalisé son rêve.Elle s'était toujours sentie coupable durant ces 20 dernières années de ce qui était arrivé à Adela par le passé.
Leur conversation fut interrompue par l'arrivée d'Horacio.
A: Horacio!?! Elle ne s'attendait vraiment pas à le voir ici.
H: Adela?!? ça alors quelle surprise!!! Dit-il le sourir aux lèvres et il s'empressa d'aller la voir pour lui faire la bise.
H: alors comment c'était Brodway?
A: très bien! Et comment va Alicia?
Carmen toussota légèrement pour signaler discrètement à Adela qu'elle avait fait une gaffe; mais après tout ce n'était pas grave; entre Horacio et Alicia c'était de l'histoire ancienne.
H: oh ben elle va bien...on a même failli se marier! dit-il d'un air ironique.
A: je suis désolée dit-elle toute confuse.
H: c'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir lui répondit Horacio en souriant.
Puis il s'assit à leur côté et ils discuttèrent tout les trois tout l'après midi.
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Natalià
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeSam 18 Fév - 18:54

Dans la soirée Horacio insista pour raccompagner Adela.Ils marchaient silencieusement dans la rue depuis quelques minutes.Il faisait noir à présent.
H: je suis désolé.
A: de quoi?
H: si j'avais une voiture on aurait pas à marcher et j'aurais pu te racompagner dignement.
A: c'est pas grave dit-elle en sourient, je préfère marcher.
H: ok.
Ils prirent un racourci en passant par un petit parc près de chez Adela.
A: alors comment ça se passe à l'école?
H:...
A: On a tellement parlé tout l'après-midi de choses et d'autres qu'on en a oublié de parler de l'école.
H: hé bien, rien n'est plus comme avant.L'ancienne promotion a été diplomée et les élèves sont partis.Il n'y a que Sylvia qui est restée.De toute façon elle n'avait pas vraiment le choix.
Adela le regarda surprise.
H: Après la mort de son père Sylvia a hérité d'une grosse somme alors quand elle a été diplomée, elle a accepté de rester pour nous apporter une aide financière: elle est co-directrice maintenant!
A: et Alicia? Sur le coup elle ne réalisa pas la portée de sa question puis lorsqu'elle s'en rendit compte: excuse-moi...bafouillé-t-elle confuse.
H:C'est pas grave...Alicia donne des cours de danse classique mais si tu veux mon avis c'est pas grace à elle que le niveau de l'école va augmenter.Déjà qu'on a moins d'élèves qu'avant malgré l'aide de Sylvia...Au fond Carmen refuse de l'admettre mais je crois que c'est la fin.
Adela le regarda les larmes aux yeux: mais comment peux tu dire ça! Vous avez une aide financière et à part Alicia il y a de très bons professeurs pour maintenir le prestige de l'école! Et Cristobal, Diana, et Juan t'en fais quoi?! demanda-t-elle légèrement en colère. A cet instant une larme vint lui picoter l'oeil, son coeur se mit légèrement à battre la chamade: elle avait prononcé son nom: ça y est, elle avait enfin réussi à le crier haut et fort. Elle se retint et cette larme resta coincée dans son oeil en lui troublant légèrement la vue.Horacio le remarqua, il avait été proche d'Adela les quelques mois avant son départ; il l'avait même dragué à ses risques et périls. Il eut comme le présentiment que s'il lui avouait toute la vérité; s'il lui disait que Cristobal et Diana s'étaient mariés et étaient partis vivre à Séville, il lui briserai le coeur. Et il ne voulait pas, il ne voulait pas qu'elle ait de la peine, pendant un laps de secondes il eut une pensée égoïste: s'il lui avouait tout, elle partirai surement le retrouver et elle s'éloignerait de lui et ça il ne voulait surtout pas alors il se tut.
H: je suis désolé.Tu as raison, je suis trop pessimiste.
Ils sortirent du parc et arrivèrent dans le quertier d'Adela.Arrivés au perron ils se regardèrent; Adela plongea ses yeux dans ceux d'Horacio et c'est à cet instant qu'elle réalisa que la flamme qui brillait au fond de ses yeux sombres, ces deux étoilles qui pétillaient dans le noir, c'était pour elle. Ils se firent la bise puis Horacio partit. Quelques minutes plus tard, Adela le rappela.Il se retourna supris en entendant son prénom et il revint vers elle les yeux pleins d'étincelle.Elle lui souriait.
A: tu veux pas monter boire un verre avant de partir? C'était demandé si gentillement qu'Horacio ne résista pas.
H: pourquoi pas, après tout je n'ai rien d'autre à faire à cette heure si tardive.


Cristobal avait revu Diana à la gare de Séville.Celle-ci s'était empressée de lui faire signer la rupture de leur contract de mariage, elle l'avait traité comme un moins que rien en lui rendant son oeuvre de la Célestine toute écornée, et elle était repartie comme elle était venue en le regardant froidement. Cristobal était à présent sur le quai, désemparé, en train d'attendre le prochain train en partance de Madrid. Il n'ouvrit pas sa Célestine.Il n'avait pas le coeur à ça ce soir, le train n'arriverait qu'à minuit dix mais il resta sur le quai à prendre froid. On aurait pu penser qu'il ne pleurait pas car son visage était juste gelé, mais dans son coeur il se déversait des torrents de larmes d'amour encrées dans son coeur depuis trop longtemps.Il s'assit alors sur un banc, le visage recroquevillé dans ses genoux.Il ne versa aucune larme, seul son coeur pleurait, et il resta ainsi jusqu'à l'arrivée du train.


Adela poussa la grande porte d'entrée de son immeuble et s'y engouffra avec Horacio. Ils marchèrent silencieusement et montèrent le viel escalier en bois qui craquait à chacun de leurs pas.Ils n'osaient pas se regarder.Au fond, tout les deux savaient bien comment allait se finir la soirée et Horacio se doutait bien du retour de lendemain de fête mais il en avait tellement envie, il en avait tellement rêvé de cet instant avec Adela.Tout en montant il lui lança un rapide regard, elle était si belle et tellement désirable, comment résister? Et puis elle semblait elle aussi en avoir envie.Adela quand à elle se sentait génée; elle savait que c'était mal et que c'était donner de faux espoirs à Horacio en s'offrant à lui ce soir car cette aventure resterai malheureusement sans lendemain.Mais Horacio était si gentil, beau, charmant; tout ce dont une femme rêve. Et Cristobal...Cristobal c'était lui qu'elle aimait. A mesure qu'ils se rapprochaient du ceuil de l'appartement d'Adela, leurs coeurs battaient la chamade et plus Adela se sentait démunie face à Horacio et très mal à l'aise.Elle lui jeta un regard furtif.Raté! Il l'avait regardée en même temps! Elle esquissa un petit sourire aux cicatrices imparfaites: le sourire d'une femme au coeur pillé par le temps qui n'arrive pas à dire non tellement elle est en mal d'amour mais qui souffre malgré tout.Au moment où elle allait ouvrir la porte Horacio s'arrêta.
H: Je suis désolé mais je ne peux pas.
Adela le regarda surprise mais à la fois soulagée.
A: Mais pourquoi? demanda-t-elle intriguée.
H: euh...c'est que je...euh...je viens de me rappeler que j'ai rendez vous avec un ami ce soir...et si j'arrive en retard, tu comprends ça va pas le faire...bredouilla-t-il confus en essayant de se contrôler.Pourvu qu'elle n'insiste pas! Pourvu qu'elle n'insiste pas! se disait-il dans sa tête.Elle n'insita pas.
A: bon bah c'est pas grave. A bientôt! lui répondit-elle.Mais à peine avait-t-elle parlé qu'Horacio dévallait déjà l'escalier à toute allure.
H: Bonne nuit Adela! hurla-t-il entre deux grandes enjambées.
Adela entra dans son appartement et aussitôt la porte refermée, elle tomba sur le sol; adossée contre la porte le visage recroquevillé dans les genoux, elle pleura à chaudes larmes.

Le train dans lequel s'était engouffré Cristobal laissait percevoir un paysage mort de nuit, la campagne environnante; des arbres qu'on ne distinguait à peine, même pas d'oiseaux ni même de vaches ou de moutons mais peu importe il dormait à présent.Seul les pas et la voix des contrôleurs dynamisaient un peu ce voyage au bout de la nuit.C'était un de ces soirs où l'on se demande à quoi bon rester, à quoi bon vivre, à quoi bon aimer si ça compte pour du beurre! Un de ces soirs où l'on ne rêve plus, où l'espoir s'évanouit.Tout est noir.Noir.Noir total....C'est le néant.
Contrôleur: Messieurs dâmes bonsoir contrôle des billets s'il vous plaît! - Merci, bonne soirée - Cette anaphore sonnore que percevait Cristobal dans son sommeil n'était que la voix des contrôleurs qui étaient à présent dans son vagon.Il aurait aimé s'endormir pour ne plus se réveiller mais il se résigna à ouvrir les yeux et montrer son billet au premier contrôleur qui se présenta devant lui.
Contrôleur: Merci bonne soirée. Il se rendormit.

La consierge frappa violemment contre la porte.Adela s'empressa d'aller lui ouvrir une enveloppe à la main. Encore cette vieille grippe sou qui réclamait son loyer!
Consierge: bonjour Melle Ramos je viens chercher le loyer! Maintenant que vous êtes rentrée j'espère de votre part le recevoir plus régulièrement que ces deux dernières années.
A: tenez! Elle lui tendit l'enveloppe en espèrant qu'elle parte vite et la laisse tranquille mais celle-ci eut le culot d'ouvrir l'enveloppe comme à son habitude pour vérifier que le compte y était.
Consièrge: merci!
A: De rien. Aurevoir! S'empressa-t-elle de lui répondre en commençant à fermer sa porte.
Consièrge: Oh mais attendez!!! s'exclama la vieille femme en intercalant son pied dans l'entrebaillement de la porte qu'Adela s'était empressée de refermer si habilement.
A: Oui? demanda-t-elle intriguée en se résignant tristement à rouvrir sa porte.
Consièrge: j'espère que vous avez pensé à vider votre boîte aux lettres car elle est bien pleine...
A: J'allais justement le faire ce matin Madame...
Consièrge: C'est bien! Je ne vous cache pas que depuis deux ans mes pauvres jambes sont fatiguées de monter 2 étages pour porter votre courrier...
A: ... Ca y est elle va encore me raconter sa vie peu interessante! Et avec un peu de chance j'aurai le droit au refrain de la brouette que sa mère lui avait acheté en 39-45! pensa Adela.
Consièrge: Quand vous passerez prendre votre courrier Melle Ramos pensez donc à passer chercher votre Colis de chez Yves Rocher à la garre! dit-elle. Pensez-vous, il est arrivé il y a deux ans mais tout est intact et vous imaginez bien que je n'ai pas de place dans mon humble loge pour archiver tout vos colis quand vous n'êtes pas là!Et puis si vous n'en voulez pas faîtes moi-en don! Sur-ce elle partit laissant Adela outrée par son comportement. Yves Rocher! Oulalà ça date tout ça! pensa-t-elle.Il y a beau temps qu'elle ne se parfumait plus chez Yves Rocher, ce grand parfumeur français.Non à New-York elle avait fréquenté le beau monde; des couturiers, des parfumeurs, des grands stylistes...Elle se prépara et passa vider sa boîte aux lettres qui était bien remplie, elle calla toutes les lettres dans un de ses nouveaux fourre-tout qui lui servait de sac à main et elle prit la direction de la garre.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeSam 18 Fév - 18:58

Dehors, il faisait un temps de chien; le ciel était gris, le temps allait tourner à l'orage, le soleil éclairait à peine la ville de Madrid.

Le train en partance de Séville arriva à destination de Madrid et déservit ses voyageurs, tous impatients de retourner chez eux.Cristobal en descendit et se dirigea vers la sortie du quai.Adela entra dans la garre et se dirigea au gichet et réclama son colis, elle attendit quelques minutes quand soudain, une femme aux cheveux chatains clairs, la peau légèrement typée lui tapota sur l'épaule.Elle se retourna.
A: Claudia?!
Claudia: Adela!
Les deux femmes s'étreignirent un moment puis se firent la bise et engagèrent la conversation.Ca faisait bientôt 4 ans que Claudia avait quitté l'école et Madrid pour vivre une histoire d'amour avec un homme qu'elle avait rencontré en vacances.
Claudia: ça fait longtemps ma belle! Comment vas-tu? Et que deviens tu?
A: Je vais bien. Ca fait tout juste deux jours que je suis rentrée de New-York...
Claudia: New-York!?
A: Oui New-York, j'y ai habité pendant deux ans, j'ai fait des spectacles et des tas de représentations.
Claudia: C'est génial! Je suis contente pour toi!
A: Merci lui répondit-elle en esquissant un sourire. Et toi que deviens tu?
Claudia: bah pas grand chose. Là telle que tu me vois je viens de rentrer de Barcelone et je me réinstalle à Madrid.
A: T'as qu'à venir à la maison si tu veux?
Claudia: Euh si ça ne te dérange pas! Pourquoi pas mais je tiens à payer ma part du loyer!
A: comme tu voudras! En plus ça tombe bien car je commençais sérieusement à me sentir seule depuis mon retour!
Claudia: Oh ne m'en parles pas moi c'est pareil!
Guichetier: voici votre colis
A: Merci! Adela prit le stylo que lui tendit le guichetier et signa des papiers.
Cristobal était tout juste sorti du quai lorsque Juan l'appela.
C: Allo?
J: C'est Juan t'es à la garre là?
C: Oui.
J: très bien est-ce que tu pourrais passer prendre au guichet le colis de JJ?
C: un colis?
J: Oui! Tu sais comment sont les femmes! Et JJ est vraiment impatiente de recevoir son colis de chez Yves Rocher.
C: Ok d'accord. Je passe le prendre.A tout à l'heure! Il raccrocha. Un colis de chez Yves Rocher! Un colis de chez Yves Rocher! Comme si il n'y avait pas assez de parfumeries à Madrid, il faut que les femmes commandent des parfums français! pensa-t-il. Il se dirigea donc au guichet et il fit la queue derrière la longue file d'attente.Adela et Claudia étaient encore devant car Claudia faisait refaire sa carte de métro donc il commençait à y avoir un mini-embouteillage de voyageurs paumés, de Madriléens et de vieilles grand-mères qui passaient chercher leurs colis...
Guichetier: voilà tout est en ordre Madame!
Claudia: Mademoiselle, vous me vieillissez jeune homme! piaffa Claudia avec un sourir dragueur ce qui fit pouffer Adela de rire dans son foulard. Ah! Claudia n'avait pas changé! C'était toujours la même!
A: Merci
A et Claudia: Aurevoir! Puis elle sortirent de la file sans savoir que Cristobal y était et le mini-embouteillage de la file se débloca enfin.Adela et Claudia n'était pas encore arrivées au niveau de Cristobal lorsqu'un passager dans la file voisine retient son attention et détourna son regard de la porte de sortie de la garre.
Passager: Adela! Sois sage! Hurlait le passager sur sa petite fille. Un quart de seconde, en entendant son prénom, Cristobal crut que c'était elle.Il resta pensif quelques minutes en regardant la maginfique petite fille qui portait le si joli prénom d'Adela; elle était brune, le regard sombre et elle avait l'air assez versatile.Comme Adela. Lorsqu'il sortit de ses pensées, il lança un regard au hasard vers la porte de sortie de la garre mais Adela et Claudia étaient déjà parties.Il prit le colis de JJ et rentra à l'appartement.

Aussitôt rentré Cristobal fit face à Juan et JJ, vautrés dans le canapé: on aurait dit deux enfants attendant le père Noël.Juan se rua sur Cristobal et lui arracha des mains le colis.
C: Mais qu'est-ce que t'as?! T'es en manque ou quoi? C'est quoi ce colis que tu m'as fait chercher?! De la Marijuana???
JJ se précipita: désolée Cristobal mais ça fait un bail que j'attendais ce colis s'excusa-elle puis elle retira le colis des mains de Juan et ils partirent en riant comme deux enfants dans la chambre de JJ laissant Cristobal perplexe.

Claudia et Adela préparaient le repas.Les deux femmes épluchaient des oignons tout en se remémorant les années passées à l'école Carmen Arrànz, les sorties entre amies...Tout en épluchant les oignons, elles passaient sans cesse du rire aux larmes.
C: Ah là là! C'était le bon temps! s'exclama Claudia en riant.
A: Ah ça oui! Alors elle avait mis toutes ses affaires dans un sac poubelle et le pauvre il la supplié!!! s'exclamait Adela au bord de la crise de rire.
C: Ah sacré Juan! Parvient à dire Claudia avant de s'éffondrer de rire sur la table. Adela fit de même.Et cela dura pendant deux bonnes heures, des crises de fou rire à ne plus s'arrêter et la plus part du temps en parlant de Juan et Diana.Une fois les fou rire passés la conversation reprit une fois de plus sur Juan et Diana.
C: quel drôle de couple quand même tu ne trouves pas?
A: Disons qu'entre eux c'était "le choc des cultures" on va dire : le rockeur fou et la danseuse!
C: Oh et le pire c'est toutes leurs tentatives pour se réconcillier, comme par exemple la fois où Cristobal nous avait tous invités à dîner et qu'ils se sont engueulés et du coup plus de dîner! Tout les invités partis! Moi obligée de consoler Diana. A ce moment Adela eut un pincement au coeur en repensant à ce fameux soir; il y a 4 ans, Cristobal et elle avaient dîné en tête à tête pour la première fois.Ils ne sortaient pas ensembles à l'époque mais c'est ce soir là qu'un ambigü jeu de la séduction avait commencé à s'oppérer entre eux.Oui c'est à partir de ce soir là qu'une alchimie c'était crée et depuis cette soirée, elle le savait; la vie lui avait offert son plus beau cadeau: l'amour dont elle n'avait pas su en profiter à sa guise...Elle revint soudain à la réalité.
A: Tu as eu des nouvelles de Cristobal et des autres? demanda-t-elle dans l'espoir que Claudia lui donnerait des nouvelles fraîches de lui; avec un peu de chance il l'aimait toujours.
C: Non mais faudra qu'on passe les voir à l'école!
A: Bonne idée!
C:euh Adela? l'interpella Claudia tandis qu'elle vidait les épluchures d'oignon à la poubelle.Adela se retourna.
A: Oui?
C: T'es toujours interessée par Cristobal? lui demanda-elle amusée en voyant le visage confus et rougi d'Adela qui tentait de dissimuler sa gène en niant les faits.

Il percevait son souffle dans son cou, son coeur qui battait contre le sien, ses mains qui parcouraient chaque centimètre de sa peau, sa langue éfleurant la sienne, elle jouait avec lui il jouait avec elle, il s'amusait avec ses cheveux.Il faisait sombre mais il captait son regard sombre et ses yeux qui sintillaient dans une semi-obscurité: il se sentait si bien....Et ce fut sur cette dernière image d'un bonheur artificiel idyllique avec Adela qu'il se réveilla une fois de plus en sueur.Ce si beau rêve le tourmentait depuis bientôt trois mois.Diana semblait l'avoir compris sans qu'il ne lui en parle et c'était mieux ainsi.Mais pourquoi fallait-il qu'il rêve d'Adela la nuit, qu'il pense à elle constamment jour et nuit? C'est pas une vie pour un homme ça! Pensa quelques instants Cristobal en épongeant la sueur sur son torse encore humide de ces petits plaisirs nocturnes puis il se leva et descendit au sallon.De toute façon, il l'avait rêvé une fois de plus alors c'était foutu: impossible de se rendormir avant plusieurs heures.Il se servit un verre de lait et s'assit dans le canapé.Juan arriva quelques minutes plus tard et fit de même.
J: Cristobal qu'est-ce qui t'arrive? demanda celui-ci surpris de le trouver là.
C: Bah j'attends le marchand de sable répondit Cristobal ironiquement en buvant une gorgée de lait.
J: Moi je suis crevé mais impossible de trouver le sommeil!
C:Et JJ elle dort?
J: Ah ça oui! Figure toi que JJ et moi on avait commandé des huiles de massage chez Yves Rocher donc t'immagines bien la suite: soirée massages et tout le tralala! Et c'est les femmes les plus épuisées qui s'endorment les premières!
C: Hé bah vous ne vous privez de rien vous! s'exclama Cristobal en riant.
Juan se mit à rire légèrement pendant un moment puis il capta le regard de son ami dans l'obscurité et le regarda dans le blanc des yeux.
J: T'as rêve d'elle?
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 12:54

Adela et Claudia se réveillèrent assez tôt le lendemain. En effet, elles avaient décidé de faire les boutiques et d'aller au coiffeur! Bon le coiffeur c'était une idée de Claudia pour avoir selon elle "la fashion attitude" grâce à la "fashion hair", des expressions qui ne cessaient d'amuser Adela mais bon puisque le coiffeur était un ami de Claudia, pourquoi pas se dit la jeune femme.Cette matinée de shooping se déroula merveilleusement bien.Bien que les deux femmes passèrent presque toute la matinée chez le coiffeur: Claudia s'était fait refaire ses mèches blondes tandis qu'Adela avait opté pour des reflets prune.Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait de shooping comme ça avec une amie, elle n'en avait pour ainsi dire jamais fait avec Claudia donc elle découvrait les joies du shooping avec une "fashion victim" et ce fut une vraie partie de plaisir. Pour Claudia, faire du shooping c'était juste histoire de renouveller sa garde-robe et surtout avoir la "fashion hair" mais pour Adela s'en était autrement; si elle se faisait belle pour passer à l'école c'était uniquement pour Cristobal.

Cristobal quand à lui passa la matinée à se promener dans les rues.Il se sentait agréablement bien, était-ce le fait qu'il ait encore rêvé d'Adela? Juan l'avait compris et ils en avaient parlé toute la nuit et c'était une évidence, Cristobal était toujours amoureux d'elle.Il ne put se retenir et une fois de plus il entra dans l'immeuble d'Adela coller son oreille sur le doux bois rugueux de la porte de la belle; toujours le même silence, c'était assez plaisant.Lorsqu'il descendit il se rendit compte que la boîte aux lettres était vide.Il eut l'espoir un instant qu'Adela était rentrée de New-York mais lorsqu'il croisa le regard de la consierge qui l'observait au travers de la fenêtre de sa loge il en déduisit que c'était bel et bien la consierge qui, une fois de plus, avait vidé la boîte aux lettres et il rentra chez lui bredouille.

Les professeurs étaient tous en réunion, une réunion qui était ennuyeuse à mourir (sûrtout pour Juan et JJ).C'était toujours le même refrain depuis bientôt 4 ans : "Lécole à besoin de subventions!" "Nous devons réduire les dépenses" "Les élèves de cette école ne sont pas d'un assez haut niveau" "Et le conseil"...Mais au diable le conseil! pensaient les professeurs en écoutant parler Sylvia. Sylvia qui pourtant faisait une bien meilleure co-directrice que ne l'avait été Alicia, qui s'efforçait avec sa voix douce de rendre les décisions du conseil attrayantes, la vie dans l'école interessante et qui s'efforçait malgré tout de remonter le moral des troupes.Mais c'était sans succès; bien que Sylvia était sympatique et apportait les subventions de l'école; cela ne faisait pas pour autant d'elle une bonne co-directrice. L'ensemble des professeurs revinrent vite à la réalité lorsqu'ils entendirent frapper à la porte de la salle des professeurs.
- On est en réunion! hurla Mariano de sa chaise.
Carmen: Mais enfin Mariano! s'exclama Carmen indignée de l'attitude de son collègue à l'égard des élèves.
M: quoi?!
Sylvia n'eut pas le temps d'intervenir car la porte s'ouvrit, malgré l'interdiction formelle d'entrer de Mariano, laissant place à un coup de théâtre. Adela et Claudia étaient là, toutes pimpantes sur le seuil de la porte. Seule Carmen et Horacio n'étaient pas surpris de voir Adela, mais Claudia, ce fut une sacré surprise pour Juan, Carmen et Sylvia!
Claudia: Oh bah dis donc il y en a eu du changement depuis que je suis partie! s'exclama Claudia surprise de voir autant de visages inconnus et Sylvia siègeant aux côtés de Carmen.
A: Ah ça c'est sur il y en a eu du changement en 4 ans! lui répondit Adela en cherchant désespéremment le visage de Cristobal parmi les professeurs.

Adela et Claudia furent accueillies chaleureusement par l'ensemble des professeurs qui étaient sous le choc de ce retour innatendu.Claudia fit la connaissance de Mariano, Eva, Irène, Alicia , JJ, et Nacho, elle apprit par la même occasion qu'elle avait été remplacée pendant un moment par une certaine Cristina et qu'à présent c'était Juan qui s'occupait des cours de chant.
C: Hé bah dis donc Juan, j'espère que tu ne les oblige pas à chanter tout tes vieux classiques de Queen! lui-dit elle ironiquement ce qui déclencha une légère vague de fou rire dans la salle.JJ discutait avec Adela près de la machine à café.
JJ: Alors c'était bien New-York? Dis moi tout! Je veux tout savoir! lui demanda la jeune femme curieuse d'en apprendre un peu sur les newyorkais.Adela lui parla des spectacles, de la ville et surtout du décalage horraire dont elle avait souffert et puis de son retour.
A: A ce propos que devient Cristobal? demanda Adela en se forçant à garder l'air le plus innocent possible.
JJ: bah il est rentré il y a deux jours! lui répondit JJ sans se douter des sentiments de d'Adela à l'égard de son colocataire.
A: rentré? demanda Adela qui ne comprenait pas.
JJ: Oui, il est rentré de Séville il y a deux jours et figure toi que Diana a demandé le divorce comme ça du jour au lendemain! lui raconta la jeune femme en oubliant totalement qu'Adela n'était pas au courant que Cristobal et Diana s'étaient mariés.
A: Mais il ne travaille plus ici?
JJ: Non et ça va faire bientôt deux ans.En fait il sont partis quelques mois après ton départ. En entendant ces mots Adela reçu comme un coup de poignard en plein coeur. Ainsi il s'était marié avec Diana, qui l'eut cru? C'est pas croyable ça! Depuis le temps il l'avait oublié; elle n'avait été qu'une passade pour lui se résigna-t-elle à penser. La conversation entre les deux jeunes femmes fut interrompue par Juan qui appelait JJ pour la présenter à Claudia.Adela resta seule un moment près de la machine à café puis elle se joignit aux autres quelques minutes plus tard pour fêter ces retrouvailles.

Cristobal feuilletait le journal à la recherche d'un emploi lorsqu'il tomba sur une anonce qui attira son attention: on recherchait deux acteurs pour faire de la publicité de nuit dans la vitrine d'un magasin de litterie.L'adresse du magasin ne lui était pas inconnu, du temps où il travaillait à l'école Carmen Arrànz, il avait déjà recommandé au patron de ce magasin des élèves pour ce travail.Il décida de s'y présenter et il rentra le soir heureux d'avoir trouvé un travail.

Claudia était en train de paufiner son maquillage depuis bientôt deux heures.Adela s'était enfermée dans la salle de bain et se récitait un monologue devant la glace. "Ah bonsoir Cristobal? comment vas-tu? Et Diana, elle va bien?" "Non! Non! et Non! je te déteste!" acheva-t-elle son monologue en se mordant la lèvre inférieure.
Claudia: Adela ça va? demanda Claudia.
A:Très bien...Tout vas très bien!
Claudia: Dans ce cas ça ne te dérangerai pas de partager la salle de bain avec moi?
Adela déverouilla la porte, elle était si belle; elle portait une robe bordeau avec des chaussures noires à hauts tallons.On aurait dit une ballerine tellement elle était grâcieuse.Claudia n'en croyait pas ses yeux; la dernière fois qu'elle avait eut la chance de voir Adela sur son 31, c'était le soir de la 1ère de Grease; le fiasco dans lequel avait joué Diana.Elle entra et recommença à paufiner son maquillage: une couche supplémentaire de fard à paupière, encore un peu de mascara, et du crayon par-ci par là pendant qu'à côté d'elle Adela se maquillait simplement: fard à paupière et gloss.
Claudia: Quelle bonne idée de JJ de faire une fête chez eux pour fêter nos retrouvailles! Ah ça vraiment quelle bonne idée! J'espère que Mariano viendra! enchérit Claudia qui avait apparemment craqué sur Mariano la veille.
A: Tu sais, je ne vois pas ce que tu lui trouves à ce Mariano!
Claudia: Moi je le trouve sexy et authentique! répondit-elle ce qui fit rire Adela.
-Tu sais c'est comme toi avec Cristobal, ok il est pas mal mais bon à part ça...la railla un peu Claudia.
A: C'est Cristobal...soupira la jeune femme oubliant totalement la présence de Claudia qui se mit à rire légèrement à son tour.
-Quoi?- demanda Adela intriguée.
Claudia: Si tu veux mon avis tu es amoureuse!
A: C'est pas vrai! niat aussitôt la jeune femme en rougissant légèrement.
Claudia: La preuve! la narga gentillement Claudia.
A: Bon, admettons que je sois amoureuse de lui ,consentit Adela dans un regard désemparé à sa colocataire, maintenant c'est trop tard.
Claudia: Il n'est jamais trop tard! Au contraire il est divorcé, majeur et vacciné! s'empressa aussitôt de lui répondre Claudia pour lui donner de l'espoir.Adela esquissa un léger sourire.
Claudia: Ah j'aime mieux ça ma belle! Puis elle finirent de se préparer et se rendirent à la soirée de Juan et JJ.

Cristobal enfila un pyjama dans l'obscurité, il s'allongea sous les couvertures et attendit.Une jeune femme entra dans la vitrine, revêtit une nuisette et vint s'allonger à ses côtés.
C: Cristobal Sotto, enchanté la salua Cristobal en gallant homme.
Alicia: Cristobal?! demanda celle-ci intriguée de sa présence. Il faisait sombre, les lumières de la vitrine n'étaient pas encore allumées, ce n'était qu'une question de temps.Cristobal tenta de distinguer dans l'obscurité qui pouvait bien être sa jeune femme, pourtant sa voix lui disait quelque chose.
- Qu'est-ce que tu fais là Cristobal?! lui demanda la jeune femme d'un air indigné.Cristobal parvient enfin à mettre un nom sur cette voix.
C: Alicia? se risqua-t-il timidement.
Alicia: Oui c'est moi lui répondit-elle sur un ton sec.
C:Ah bah ça alors! s'esclaffa-t-il de rire. On aura tout vu! pensa-t-il. Alicia outrée attrapa une taie d'oreiller et la brandit pour frapper Cristobal mais elle n'en eut pas le temps et resta figée l'oreillé à la main lorsque la lumière fut.Ils firent face aux gens qui s'arrêtaient devant la vitrine.
C: heu...Oh chérie si on faisait l'amour ce soir? demanda Cristobal le sourire aux lèvres. En prononçant ces mots, il se rendit compte de ce qu'il faisait.Demander ça à Alicia! Pouah! Quelle horeur se disait-il intérieurement mais malheureusement c'était dans le texte et elle devait répondre:
Alicia: Comme tu voudras Cristobal mais tu vas me le payer si tu oses en parler rechigna-t-elle tout bas. -Oh je voudrais bien mon chéri mais est-ce que notre littérie est de bonne qualité - clama Alicia en mettant bien l'accent sur les mots littérie et qualité en lançant un regard noir à Cristobal et par la même occasion aux passants qui se mirent à rire rien qu'en la voyant. La scène dura une heure! C'était d'un comique de voir Alicia se démener tant bien que mal, avec rage à réciter son texte face à Cristobal qui le récitait tout naturellement et la faisait passer pour folle en faisant des grimaces pendant qu'elle parlait en fixant les passants.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 12:57

A l'appartement, la fête bâtait à son comble.Tout le monde était venu, il y avait même Carmen et Mariano! Mais il manquait Cristobal et Alicia. Juan et JJ avaient accroché une boule à facettes dans le sallon pour soit disant "faire class" d'après JJ.On aurait plutôt dit une bande d'adolescents qui redécouvraient les joies de leur première boum.Il y régnait une bonne ambiance hormis le fait qu'Adela avait été décue de ne pas y trouver Cristobal mais elle s'était faîte à l'idée alors elle faisait comme tout le monde: elle dansait beaucoup, elle parlait, bref elle profitait bien de la soirée qui ne faisait que commencer.En la regardant danser, Juan se sentit un moment coupable de ne pas avoir dit à Cristobal qu'Adela était rentrée de New-York mais d'un autre côté, s'il lui avait dit, il se serait surement précipité et Adela aurait sans doute fuit une fois de plus, alors il avait préféré leur laisser la surprise de se retrouver ce soir, quand Cristobal serait rentré de son nouveau travail.Claudia quand à elle tenait compagnie à Eva et Mariano depuis le début de la soirée. JJ s'approcha de la chaîne Hi-fi et changea de cd, jusqu'ici la musique avait plutôt été ambiance disco alors pour changer, elle avait mis un cd de slow pour que les plus vieux puissent danser.Eva avait vraiment très envie de danser avec Mariano mais elle était bien trop timide pour le lui demander alors elle attendait qu'il fasse le premier pas.Claudia profita de l'occasion pour saisir sa chance et elle invita Mariano à danser.Celui-ci se résigna et dansa avec Claudia en lançant quelques regards de désolation vers Eva qui les lui rendit.Claudia était aux anges et ça se voyait.Ainsi, Adela le remarqua et se mit à sourire béatement. Horacio quand à n'avait pas cessé durant toute la soirée de regarder Adela. La jeune femme l'avait remarqué et elle se dirigea vers Sylvia en la suppliant de danser avec Horacio.
S: D'accord lui répondit Sylvia trop contente de pouvoir retenter sa chance avec Horacio car elle l'aimait toujours.Le stratagème d'Adela avait l'air de bien fonctionner puisqu'au bout de plusieurs slows, Sylvia et Horacio se rapprochaient sensiblement au point de s'embrasser.Adela continua de sourire béatement.Quelle belle soirée! pensa-t-elle tout en sirotant un coca-cola, elle semblait même en avoir oublié Cristobal. Un grincement dans la porte se fit entendre malgré la cohue qui règnait dans l'appartement.En effet tout le monde discuttait avec tout le monde, la musique était plutôt forte et l'appartement commençait à empester la bière et la cigarette.Cristobal tourna sa clef dans la serrure, à cet instant le bruit diminua légèrement, jusqu'à ce qu'il se produise un silence de mort quand la porte s'ouvrit sur lui.
Adela était restée skotchée à côté du buffet, elle fixait Cristobal, son sourire béat avait à présent disparu laissant place à un sourire d'effroi et un regard amoureux.Cristobal à son tour c'était arrêté dès qu'il l'avait apperçu; il avait eu peur pendant un instant de rêver mais il eut beau y regarder à deux fois et se frotter les yeux, pendant ce dixième de seconde qui parut pour eux durer une éternité, c'était bien elle.
C: Bonsoir tout le monde! réussit-il enfin à dire, puis il referma la porte et alla saluer tout le monde tandis que la fête continuait. Adela se joignit au comité attroupés autour de Cristobal mais elle resta un peu en retrait.Lorsqu'il arriva à son niveau, Cristobal ne put s'empêcher de lui sourire amoureusement.On aurait dit deux amants qui s'étaient perdus de vue depuis des années et qui se retrouvent, ce soir, encore plus amoureux qu'auparavant.
C: Salut! La salua-t-il tout sourire.
A: Salut! Le salua-t-elle en esquissant un sourir. Avant qu'elle n'ai pu en dire d'avantage et qu'elle ne réalise quoi que ce soit, elle sentit ses lèvres sur sa joue qui lui faisaient la bise amoureusement.Ils se regardèrent puis Cristobal partit saluer Claudia, Mariano et Eva.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 12:58

Elle était rentrée! Mais depuis quand? Etait elle au courant de ses précedentes visites? A en juger son regard plein d'effroi en le voyant, peut être l'avait elle pris pour un voyeur alors que ce n'était nullement son attention. Son coeur battait la chamade, des tas de pensées affulaient dans sa tête, il sentait le sang se figer dans son cerveau, ses jambes qui tremblaient comme s'il avait la vache folle, il était dans un état d'euphorie tout comme elle...Il discutta longuement avec Claudia, ça faisait 6 ans qu'ils ne s'étaient pas vus, elle n'avait pas changé; toujours la même, le même humour, le même sourir dragueur, une fashion victim comme toujours et à en juger les doux regards discrets qu'elle lançait à Mariano pendant qu'elle parlait avec lui; c'était sûr que celui-là ne lui échapperait pas de ci-tôt.Ah! Claudia! On aurait pu écrire un roman sur sa vie sentimentale et sa fashion attitude à toute épreuve, bien que la jeune femme eut été la plus part du temps plutôt discrète sur ses relations (mis à part ces fameux rendez-vous chez le coiffeurs dont on entendait parler).Claudia quitta Cristobal et retourna voir Mariano et Eva.Adela quand à elle n'osait pas trop approcher Cristobal.Divorcé! Quel choc quand même d'imaginer une seconde Cristobal marié avec Diana. Mais avant tout majeur et vacciné comme le disait si bien Claudia.Elle jeta un regard furtif à Carmen qui était occupée à parler subventions avec Sylvia et Horacio: ah! celle là, toujours une malade du travail et la maladie avait sérieusement empiré à la voir ce soir parler affaires au lieu de se détendre comme tout le monde. Elle ballaya du regard tout le sallon de fond en comble jusqu'à ce que son regard se fixe sur Cristobal qui était à quelques mètres d'elle, seul, planté là au milieu du sallon à la contempler. Qu'il était beau et séduisant pensa-t-elle.De toute façon, pour elle Cristobal, cet homme que bien des femmes avant elles avaient trouvé banal et à la limite sexy, représentait le monde à ses yeux; quelqu'un d'extraordinaire et d'exeptionnel à tel point qu'elle s'était toujours demandé, depuis leur première rencontre, comment elle avait pu pendant tant d'années se passer d'un homme comme lui. Quatre ans étaient passés depuis son départ pour New-York mais il n'avait pas changé, si ce n'est qu'il semblait plus modéré qu'avant.D'ailleurs elle non plus n'avait pas changé: elle était restée la même si ce n'est qu'elle avait un peu plus confiance en elle qu'avant mais les sentiments qu'elle éprouvait à son égard étaient exactement les mêmes qu'auparavant. Et lui? Que ressentait-il pour elle à présent? S'interrogea-t-elle.Acun des deux ne faisait le premier pas jusqu'à ce que Beyond my control se fit entendre sur la chaîne Hi-fi et que la soirée reprenne à son comble.

"Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
It's beyond my control"

Ce fut Cristobal qui fit le premier pas en invitant Adela à danser avec lui.La belle accepta avec plaisir et esquissa quelques pas de danses, les plus simples possibles pour que Cristobal puisse la suivre.Et ils laissèrent leur corps s'abandonner à la douce voix crystaline de Mylène Farmer,une chanteuse hors-pair et envoutante.

"Je n'comprends plus pourquoi
J'ai du sang sur mes doigts
Il faut que je te rassure
Je soignerai bien tes blessures, mon amour

Tu n'as plus vraiment le choix
Nos deux corps étendus, là
Qu'à l'aube ils se mélangent
Là tu as les yeux d'un ange, mon amour"

Les invités commencèrent à danser sur ce slow assez dynamique et cruel qui racontait la tragique histoire d'une femme qui avait tué son amant toujours en cavale parce qu'elle l'aimait trop et qu'elle voulait l'avoir rien qu'à elle."Et si c'était moi?" pensèrent successivement en même temps tout les amoureux présents dans le sallon.

"Lâche!
{It's beyond my control}
C'est plus fort que... Toi
Toujours en cavale
{It's beyond my control}
Tu dis : J'ai besoin de...Tes bras
Oh lâche!
{It's beyond my control}
Mais c'est plus fort que... Toi
Tu nous fais du mal
{It's beyond my control}
Ne t'éloignes pas de mes... Bras"

C:Ca faisait longtemps dit Cristobal doucement pour engager la conversation.
A:Quatre ans lui répondit Adela.
C:C'était bien New-York?
A:Très bien. J'ai donné tellement de représentions à Brodway, des cours de danse au début...et puis j'ai même signé des autographes lui raconta la jeune femme.
C:Je suis heureux pour toi.
A:Moi aussi.

"Je n'comprends plus pourquoi
J'ai du sang sur mes doigts
Dors en paix je t'assure
Je veillerai ta sépulture, mon amour

C'était plus fort que moi
Même si je sens là l'effroi
Envahir tout mon être
Je te rejoindrai peut-être, mon amour"

Elle effectuait toujours les mêmes pas de danse et les mêmes vas et viens continuels.Il dansait dans ses pas.Pourtant il ne faisait guère attention à ses pas; il était bien trop occuper à scander son regard; mais il sentait la musique et les paroles le guider vers elle.

"Lâche!
{It's beyond my control}
C'est plus fort que... Toi
Toujours en cavale
{It's beyond my control}
Tu dis : J'ai besoin de...Tes bras
Oh lâche!
{It's beyond my control}
Mais c'est plus fort que... Toi
Tu nous fais du mal
{It's beyond my control}
Ne t'éloignes pas de mes... Bras"

Si Adela était un homme et lui une femme et aurait sans doute fait pareil.Il n'aurait pas supporté qu'Adela soit trop convoitée et qu'elle s'éloigne de ses bras.Il en avait la certitude à présent: il l'aimait toujours si ce n'est même plus qu'avant et c'était avec elle qu'il souhaitait rester toute sa vie.

"Lâche!
{It's beyond my control}
C'est plus fort que... Toi
Toujours en cavale
{It's beyond my control}
Tu dis : J'ai besoin de...Tes bras
Oh lâche!
{It's beyond my control}
Mais c'est plus fort que... Toi
Tu nous fais du mal
{It's beyond my control}
Ne t'éloignes pas de mes... Bras

"Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
It's beyond my control".

"Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
It's beyond my control"

-Fin de la musique- Et c'est sur ce slow cruel que la soirée s'acheva. Il était très tard alors tout le monde décida de rentrer. Cristobal était un peu déçu de ne pas avoir pu profiter de la soirée mais bon il fallait bien qu'il gagne sa vie, et puis, avec Alicia c'était vraiment drôle!Il insista néanmoins pour raccompagner Adela et Claudia chez elles. Elles acceptèrent avec plaisir, surtout Adela.

"Lâche!
{It's beyond my control}
C'est plus fort que... Toi
Toujours en cavale
{It's beyond my control}
Tu dis : J'ai besoin de...Tes bras
Oh lâche!
{It's beyond my control}
Mais c'est plus fort que... Toi
Tu nous fais du mal
{It's beyond my control}
Ne t'éloignes pas de mes... Bras"

Il percevait son souffle dans son cou, son coeur qui battait contre le sien, ses mains qui parcouraient chaque centimètre de sa peau, sa langue effleurant la sienne, elle jouait avec lui il jouait avec elle, il s'amusait avec ses cheveux.
"Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
It's beyond my control"
Il faisait sombre mais il captait son regard sombre et ses yeux qui scintillaient dans une semi obscurité: il se sentait si bien.... Et ce fut sur cette dernière image d'un bonheur artificiel idyllique avec Adela qu'il se réveilla une fois de plus en sueur.

Adela ne parvint pas à trouver le sommeil. A chaque fois qu’elle fermait les yeux elle revoyait son visage, elle l’aimait tant.
"Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
Tu tulu tutulu
It's beyond my control". Et toujours ce slow envoûtant qui résonnait dans sa tête.Ce soir, elle aurait aimé lire dans son regard ses chances de la séduire mais l'anxiété avait avant tout prédominé entre eux durant cette ultime danse; ce slow de la dernière chance.


Source: Thème musical; Mylène Farmer -Beyond my control - et "elle aurait aimé lire dans son regard ses chances de la séduire"; citation de Luka
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:01

Cristobal avait trouvé un travail de jour dans les cuisines du restaurant de son cousin et un travail de nuit une fois par semaine aux côtés de la Jaujegui.Bien sûr Carmen lui avait proposé un poste à l'école mais Cristobal était bien trop entêté; en fait il n'avait pas supporté il y a 4 ans qu'on lui confie le poste de directeur des études, bien que ce ce poste lui eut été profitable financièrement, il préfèrait enseigner le théâtre car le théâtre c'était sa vie, un peu comme Adela avec la danse.Adela et Claudia quand à elles, s'étaient résignées à accepter les postes que Carmen leur avait confié à l'école, au moins elles gagneraient de quoi payer leur loyer.L'ambiance à l'école n'était plus la même qu'avant: la majorité des élèves avaient un niveau plutôt médiocre pour le prestige de l'école et y enseigner était devenu un véritable calvaire, surtout pour Eva. En effet la pauvre Eva était le souffre douleur des élèves et de Juan aussi qui n'arrêtait pas de se moquer d'elle.Et ne parlons pas de Mariano qui passait son temps à terroriser les élèves et la pauvre Eva.La relation qui s'était instaurée entre ce vieil ours et la jeune femme était plutôt ambigüe, dès fois il y se produisait un retournement de situation et c'était Mariano qui fuyait Eva.Et cette comère de Claudia l'avait remarqué mais depuis qu'elle avait repris à donner ses cours de chants et qu'elle travaillait aux côtés de Nacho, son coeur balançait entre les deux! Nacho, le beau blond ténébreux? Ou Mariano, le gros nounours sauvage? "Être ou ne pas être?" telle était la question....Et tout les soirs Adela avait le droit à la gazette amoureuse de Claudia qui faisait son récit toujours en deux chapitres sobrements intitulés Mariano et Nacho.


-Oh chérie si on faisait l'amour ce soir?
-Oh je voudrais bien mon chéri mais est-ce que notre littérie est de bonne qualité? - C'était le même refrain chaque semaine: un texte débil, une actrice médiocre, mais un duo comique tout de même.Encore heureux qu'il n'ait pas eut à l'embrasser! Enfin, elle devait juste le caresser mais chez Alicia; le mot douceur est exclu et laisse place à la brutalité.En effet, au lieu de caresser légèrement Cristobal comme le scénario l'indiquait, Alicia le griffait ou le frappait ce qui amusait les passants qui étaitent de plus en plus nombreux, surtout le jeudi soir; le soir ou Alicia et Cristobal travaillaient.
- Oh mais quelle chance avons nous alors! Merci bulletex! s'exclamait Alicia en accentuant bien sur le nom de la marque de literie "bulletex"- Maintenant on peut faire l'amour jusqu'à la tombée du jour! s'exclamait Cristobal tout sourir en attrapant la jeune femme dans ses bras et en s'efforçant de garder le sourire face aux passants.Puis la lumière s'éteignait et c'est avec écoeurement qu'elle se dégageait de son étreinte, une étreinte qu'il désserait volontier.Voilà à quoi se résumaient chaque jeudi soir.

Horacio et Sylvia, quand à eux s'étaient pas mal rapprochés depuis la soirée et ils sortaient assez régulièrement ensembles.Ils s'aimaient de nouveau mais sans pour autant passer à l'acte: il déguisaient leur amour en amitié. Adela avait depuis peu chassé de sa mémoire sa "presque aventure" de l'autre soir avec Horacio.Après tout, il ne s'était rien passé, il s'était dégonflé et c'était beaucoup mieux ainsi. Surtout maintenant que Cristobal était rentré; le tromper une fois ça passe mais deux ça casse.Bien que ça n'aurait pas vraiment été le tromper que de coucher avec un autre pour rompre sa solitude, Cristobal l'aurait pris comme une trahison.Dans sa tête tout était clair: elle avait fait le bon choix.La seule chose qui la tracassait légèrement était le fait que Cristobal eut été marié avec Diana; c'était plutôt frustrant pour elle de savoir ça.


A Séville, rien n'allait pour Diana: Juanito était turbulent, elle était malade et se retrouvait au chomage...


Cela faisait bientôt deux heures qu'Adela trainait dans le centre commercial, des sacs plein les bras, rêveuse, elle admirait les nouvautés à travers les vitrines des boutiques.Cristobal avait obtenu un après-midi de congé alors il en avait profité pour aller au centre commercial histoire de se détendre.Lorsqu'il apperçut Adela qui marchait tout en téléphonant, son coeur se mit à battre la chamade.
- Oui, t'inquiètes pas je suis passée au rayon charcuterie! A tout à l'heure! - Et boum, elle se cogna dans un homme.
-Cristobal?! finit par articuler Adela tout sourire en reprenant ses esprits.
C: Adela! Il n'eut pas le temps d'en dire d'avantage que la jeune femme lui sauta au coup et lui fit la bise.Cristobal l'aida ensuite à porter ses sacs et la racompagna jusque chez elle.
-Claudia?! Interrogea Adela en entrant la première. Pourvu qu'elle ne soit pas là! Pourvu qu'elle ne soit pas là! espèrait Cristobal de tout coeur.Claudia c'était absentée.
-Je t'en pris entre l'invita timidement Adela. On se serait cru à cet instant à un rendez-vous galant. Il entrait timidement, elle refermait la porte timidement derrière lui puis l'invitait à prendre place dans le canapé et se retrouvait face à face avec lui ne sachant que dire.
C: Tu m'as manqué commenca Cristobal.
A: Toi aussi lui répondit-elle. Ils se regardaient intensément dans les yeux. Leurs visages se rapprochaient dangereusement.
A: Et comment va Diana? coupa court Adela à cet élan. Elle n'avait toujours pas digéré la nouvelle.
C: On a divorcé et ma foi elle se porte très bien lui répondit-il confus en ayant conscience de la gène que cela pouvait occasionner chez la jeune femme.
A: Très bien...
C: Et toi comment vas-tu?
A: Bien merci lui répondit-elle en esquissant un sourire. Il le lui rendit et recommancèrent tout depuis le début: le regard droit dans les yeux, les visages qui se rapprochent dangeureusement, les lèvres qui s'effleurent.Il lui caressa délicatement sa joue toute rosie d'amour qu'elle avait pour lui mais qu'elle n'osait pas lui déclarer.Elle lui tendit ses lèvres qu'il embrassa doucement puis plus ardemant à mesure qu'il l'étreignait.Et c'est ce moment que Claudia choisit pour faire irruption dans l'appartement.Il se dégagèrent l'un de l'autre comme deux enfants coupables et firent face à une claudia toute pompette.
- Oh que c'est mignon! Vous l'avez fait! C'est pas trop tôt! s'exclama Claudia encore sous l'effet des cocktails qu'elle avait bu chez Nacho, Lola et Sylvia.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:04

La soirée fut donc sans suite et Cristobal rentra chez lui.A présent il était sûr d'une chose: Adela était amoureuse de lui.

Elle était vêtue de blanc, on aurait dit un ange.Il percevait son souffle dans son cou, son coeur qui battait contre le sien, ses mains qui parcouraient chaque centimètre de sa peau, sa langue effleurant la sienne, elle jouait avec lui il jouait avec elle, il s'amusait avec ses cheveux. Il faisait sombre mais il captait son regard sombre et ses yeux qui scintillaient dans une semi obscurité: il se sentait si bien.... Et ce fut sur cette dernière image d'un bonheur artificiel idyllique avec Adela qu'il se réveilla une fois de plus en sueur.Toujours le même rêve mais ces petits bonheurs nocturnes lui étaient devenus plaisant maintenant.

Sylvia et Alicia dînèrent dans un chic restaurant hors de prix. Heureusement pour Alica c'était sa nièce qui payait.Elles discuttèrent de tout et de rien.Depuis peu elles s'étaient réconcilliées bien qu'Alicia ne digérait toujours pas le coup de son frêre qui ne lui avait rien légué sur son testament.Aussi, elle décida de remettre le sujet sur le tapis.
A: Tu n'imagineras jamais ce que je suis obligée de faire pour gagner ma vie.
S: Bah tu travailles à l'école.
A: Oui mais en plus de l'école et des cours de danse, pour payer mon loyer j'ai été obligée de trouver 2 autres jobs.
S: Deux?! L'interrogea Sylia étonnée.Elle n'imaginait pas sa tante capable de tels efforts.Surtout pas une femme comme elle qui avait l'habitude de vivre dans le luxe et de se pavaner.
A: Oui.Figures-toi qu'après les cours je travaille au centre commercial et le jeudi soir dans un magazin de literie lui répondit-elle fière d'elle.En entendant cela Sylvia faillit exploser de rire mais elle se retint pour lui demander hilare - Mais t'y fais quoi comme travail?
A: Alors au centre commercial je fais goûter aux gens les nouveaux produits du rayon charcuterie et le magazin de literie je ne t'en parles pas c'est un cauchemard!
S: Ca alors! s'exclama Sylvia qui imaginait plutôt Alicia en train de vendre des produits cosmétiques au centre commercial.
A: Hé oui! Mais je ne t'ai pas raconté le pire continua de se plaindre Alicia, je travaille avec Cristobal au magazin de literie.
S: Cristobal?! Mais vous faîtes quoi? demanda Sylvia au bord de la crise de fou rire.
A: Et bien on fait de la publicité pour la literie bulletex en jouant une scène dans la vitrine le jeudi soir.
S: Ah! Excuse-moi mais il faut que j'aille au toilettes dit Sylvia puis elle se leva de table et parti rire tranquille à l'abri des foudres de sa tante dans les toilettes du restaurant.

Le lendemain, Adela déjeunait tranquillement en parlant de choses et d'autres mais c'était toujours la gazette amoureuze de Claudia qui dominait la conversation.
- Ah ce Nacho c'est un ange! s'exclama Claudia en repensant à la soirée arrosée d'hier soir.
A: J'imagine...répondit Adela un peu vexée que Claudia les ait interrompus elle et Cristobal la veille.
C: Et Cristobal va bien?
A: Très bien malgré le fait que tu l'as fait fuir hier soir.
C: Oh Adela je suis désolée mais vous étiez tellement mignons tout les deux à vous embrasser comme deux adolescents alors comprends mon enthousiasme s'excusa sa colocataire.
A: C'est pas grave.C'est pas grave.De toute façon on avait pas l'intention de conclure dans ma chambre mal insonorisée et une colocataire dans le sallon à côté.
C: Oui.C'est comme moi avec Nacho, s'il ne vivait pas en colocation avec Sylvia et Lola je pense qu'on aurait pu conclure dit Claudia d'un air hautain.
A: Dans l'état où tu étais Claudia?! Laisse moi rire! Tu ne pouvais même plus passer entre deux portes sans te cogner! s'esclaffa de rire Adela.

Cristobal, lui avait très envie de revoir Adela, on était samedi aujourd'hui, il n'y avait pas cours.Tout le monde faisait la grâce matinée.Il sortit prendre l'air et inconsciemment il se dirigea une fois de plus devant l'immeuble d'Adela, puis il monta à son appartement et colla son oreille contre le doux bois rugeux de sa porte lorsque soudain la porte s'ouvrit.
- Cristobal?! hurla Claudia prise de panique. Tu m'as fait une de ses peurs. Pendant qu'elle reprenait son souffle Cristobal cherchait un prétexte pour justifier son attitude assez "impolie".
- Cristobal?! T'écoute aux portes maintenant! s'exclama Adela surprise de la voir ici. C'est de bien mauvaise école de faire ça lui dit-elle amusée de la situation.

-Juan, non s'il te plaît! l'implorait JJ entre l'envie de partager un peu d'intimité avec son compagnon et ses bonnes vieilles valeurs morales.
- Mais Cristobal n'est pas là, on est seul tout les deux et puis on est samedi la suppliait Juan en l'embrassant dans le cou.JJ ne tenait plus alors elle commença à lui céder peu à peu.
- D'accord, juste un baiser et après on en reste là...Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que Juan l'embrassait déjà avec tendresse alors comment résister à un homme gentil et attentionné, surtout un samedi matin? JJ ne trouva pas de réponse à cette question que lui posait son moi intérieur et elle se laissa glisser sous les draps avec Juan.


Adela regardait Cristobal partagée entre le rire et la gène.
- Ah Adela, figures-toi que je passais près de chez toi alors je me suis dit que comme on était samedi...et que le cinéma est à moitié prix aujourd'hui...voilà je me suis dit...bégayat-il sans réussir à terminer sa phrase, il se sentait honteux de la situation.
- Qu'on pourrait y aller tout les deux termina Adela. Cristobal se sentit soulagée et aquiessa en lui faisant un sourire qu'elle lui rendit successivement.Claudia quand à elle assistait à la scène, n'osant pas déranger les deux amoureux pour sortir.
- Et c'est pour ça que tu écoutais à ma porte de si bon matin? lui demanda Adela intriguée.
- Euh...en fait, tu ne vas jamais me croire mais en arrivant, au moment où j'allais sonner à ta porte, j'ai vu une grosse araignée! Elle était énorme insista Cristobal à court d'inspiration.L'idée du cinéma était exélente mais là, le coup de l'araignée était vraiment de basse gamme.Adela le regardait amusée de la situation jusque dans laquelle Cristobal était prêt à se mouiller pour sauver son image à ses yeux.
- Ah je comprend...lui répondit-elle doucement.Super Cristobal est arrivé pour tuer la méchante araignée dit-elle d'un air amusé.Mais d'ailleur où est-elle cette araignée? demanda-t-elle feignant l'inocence un instant.Claudia tu vois une arignée toi?
C: Euh...de toute façon, moi, les arignées, j'aime pas ça.Bon, c'est pas tout mais il faut que j'aille au centre commercial. répondit Claudia en franchissant le seuil de la porte.Adela et Cristobal étaient de nouveau seuls.Adela prit son gillet franchi le seuil de l'appartement et referma la porte derrière elle.
- Bon, on va au cinéma! lui demanda-t-elle d'un air décidé le sourire aux lèvres.
-Après toi lui dit-il en esquissant un sourire qui voulait en dire long.Et il lui emboitta le pas.

Cela faisait bientôt deux heures qu'Alicia faisait faire des dégustations des nouveaux produits du rayon charcuterie.
- Et un saucisson de baïonne au roquefort à moitié prix Messieurs dames! Et un, venez venez dégustation gratuite! répètait sans cesse la jeune femme qui se débrouillait tant bien que mal pour faire de son mieux et attirer les clients.La première dégustaion de saucissons de baïonne au roquefort toucha à sa fin et Alica partit faire une courte pause de 5 cinq minutes; juste le temps d'aller chercher dans la réserve un pot de rillettes Bordeaux Chenel et du pain pour préparer son plateau de dégustations.Alicia commençait à prendre l'habitude, cela ne faisait qu'un mois qu'elle faisait ce travail mais elle préparait ses plateaux de dégustation comme une professionnelle.La seule chose qu'il lui fallait améliorer, selon le directeur du super marché; c'était l'approche avec les clients.Oui - L'aimabilité Mademoiselle Jauregui! L'aimabilité sera le secret de votre réussite n'arrêtait-il pas de lui rappeller sans cesse.Perdue dans ses pensées, elle déambula dans la réserve telle une automate et elle ne ramarqua pas la présence du charcutier en chef devant elle, qui se démenait tant bien que mal à porter 3 grands plateux garnis.Et boum! Elle entra en colision avec cet homme et par la même occasion, les plateuax garnis lui tombèrent des mains.
- Non mais c'est pas vrai! Non d'un saucisson! C'est pas possible d'avoir une nunuche comme ça! hurla le charcutier en chef furieux contre Alicia.
- Je suis désolée, je ne vous avait pas vu s'excusa Alicia tout en l'aidant à ramasser les débris éparpillés par terre de ses plateaux garnis qu'il venait de préparer avec soin.Elle était vraiment confuse.
- Et en plus elle est désolée! C'est la mailleure! reprit l'homme en colère de voir son travail réduit à des miettes de paté difformes qu'il avait pris soin de tailler en forme d'animaux.Il ramassait tout comme Alicia les débris de son plateau et tentait de réparer les dégâts lorsque soudain sa main frola celle de la jeune femme.Une larme roula sur la joue d'Alicia et tomba sur la main du charcutier en chef.
- Mais ce n'est pas si grave que ça après tout, ça arrive à tout le monde reprit plus doucement le chacutier. Alicia le regarda, les yeux humides, ils se regardèrent et échangèrent un sourire puis ils rirent ensembles.

Adela et Cristobal faisaient la queue au guichet du cinéma depuis un bon quart d'heure. Ils en profitèrent pour se concerter sur le choix du film tout en regardant les affiches.
- Carmen? l'interrogea-t-il
- Oh non pas Carmen je l'ai déjà vu au mois une dizaine de fois! s'exclama la jeune femme. Ses yeux se fixèrent soudain sur une affiche; celle d'un film avec Julia Roberts.
- Le mariage de mon meilleur ami déclara-t-elle soudain d'un air victorieux.
- Quoi?! lui demanda Cristobal intrigué. Il eut sur le coup, en entendant le titre du film, prononcé par la douce voix d'Adela, une pointe de remord car depuis leurs retrouvailles; le mariage de Cristobal et Diana avait instauré une distance entre eux.Adela avait tendance à prendre ses distances et à se retenir, ce n'était plus comme avant,du temps où ils sortaient ensembles il n'y avait plus rien d'autre autour; ils s'appartenaient l'un à l'autre mutuellement.
- On à qu'à regarder "Le mariage de mon meilleur ami" lui répondit-elle sans arrière pensées. En plus ça faisait longtemps que j'avais envie de le voir et tu verras Julia Roberts est fabuleuse.Cristobal ne résista pas et acheta deux places pour "Le mariage de mon meilleur ami".
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:05

Dans la semi-obscurité du cinéma, il percevait le regard sombre d'Adela rivé sur le grand écran.A chaque réplique de Julianne, il la sentait se crisper dans son siège, les larmes lui montaient aux yeux.En fait, en y réfléchissant, Julianne et Michael n'étaient qu'une représentation cinématographique d'Adela et Cristobal.Devant les hésitations de Julianne ils avaient fini par se quitter.Le pacte qu'ils avaient conclu, bien qu'eux n'en ai jamais conclu, ils avaient toujours pensé qu'ils finiraient par se remettre ensembles mais la vie en avait décidé autrement.L'orgueil de Cristobal, celui d'Adela avait fait qu'avec le temps Cristobal avait fini par se marier avec Diana sans l'avertir.Elle aurait peut être pu empêcher ce mariage ou peut être pas car après tout, Cristobal avait le droit au bonheur.Pendant ce film, chacun d'eux s'identifiait aux personnages et revivait brièvement leur relations passées.Et tandis que Julianne avouait tout à Michael, Cristobal lui, passait son bras autour des épaules d'Adela, elle lui sourit puis posa sa tête sur son épaule.Les yeux légèrement humides, elle n'osait pas murmurer à Cristobal qu'elle lui avait pardonné quand à lui, il ne savait pas par où commencer.Le film touchait bientôt à sa fin, il prit son courage à deux mains.
- Je suis désolé lui murmura-t-il doucement. A cet instant, les yeux de la jeune femme se chargèrent de larmes qu'elle retint. Et tout à l'heure, je t'ai menti ajouta-t-il honteux en faisant référence à l'araignée. Adela se redressa et le regarda intriguée en attendant qu'il poursuive.
- Il n'y avait pas d'araignée sur le pas de ta porte, il y avait simplement un homme follement épris de toi qui ne savait pas trop comment t'aborder et qui malheureusement pour toi, à trop pris l'habitude de vivre dans l'ombre, de se cacher pour t'observer, t'apprécier, t'aimer. L'agent de Julianna s'approchait d'elle tout en lui parlant au téléphonne.Ne ce serait-ce que pour faire partie de ta vie termina-il en attendant sa réponse. Elle esquissa un sourir, son coeur battait la chamade, elle caressa sa joue timidement, il lui sourit.
- Je te pardonne lui répondit-elle doucement puis il approcha son visage du sien, leur nez se frolèrent, il voulut l'embrasser mais elle se déroba légèrement pour l'attraire à elle et l'embrasser ardement.

- JJ? appela doucement Juan sa compagne qui était légèrement endormie.
- humm...grogna la jeune femme avant d'ouvrir les yeux.
- Non rien, rendors toi lui dit-il ne sachant pas trop comment aborder le sujet.
- Juan maintenant que tu m'as réveillée tu vas me dire ce que tu as à me dire lui répondit-elle bien décidée à entendre ce que son compagnon avait à dire.
- Je t'aime. Voilà t'es contente! C'est tout ce que je voulais te dire lui répondit-il en se maudissant intérieurement. La réalité en était autrement, Juan et JJ sortaient ensembles depuis deux ans et vivaient en concubinage.Ils étaient très amoureux l'un de l'autre alors il pensait que ce bonheur pourrait se concrétiser par un enfant qui viendrait égayer leur vie de couple épanoui. JJ, elle avait très envie d'avoir un enfant avec Juan mais elle n'osait pas le lui demander, elle attendait que ce soit lui qui le lui demande: elle avait tout essayé pour le faire craquer; les huiles de massages, les petits déjeuners au lit, les matins calins comme celui-ci; tout, mais son compagnon ne se décidait toujours pas.
- Oh t'es un amour lui répondit-elle attendrie en l'embrassant.

Adela et Cristobal sortirent du cinéma en se tenant par la taille.Ils allèrent déjeuner dans une pizzeria pas loin et passèrent l'après-midi ensemble à se promener dans un parc. Ils se tenaient par la main, s'embrassaient comme deux adolescents redécouvrant l'amour et les premiers baisers, les premiers murmures, chuchotement et frôlements, les premières caresses...
- Tu as été heureux à Séville? lui demanda-t-elle.
- Oui j'ai été heureux, enfin dans un premier temps mais après...
- Mais après? insista la jeune femme.
- Disons que j'ai toujours eu l'impression qu'il me manquait quelque chose où quelqu'un lui répondit-il tout sourire en la regardant.Elle lui rendi son sourire.Et toi tu as été heureuse à New-York? lui demanda-t-il à son tour.
- Oui j'ai été heureuse mais j'ai toujours eu l'impression qu'il me manquait quelque chose ou quelqu'un lui répondit-elle sur le même ton tout sourire.Il lui rendit à son tour son sourire, ils rirent légèrement.
- Et bien que de beaux discours! s'exclama-t-il.
- Oui que de beaux discours! acquiessa la jeune femme.Il posa délicatement ses mains sur ses hanches, elle sentit aussitôt un frisson lui parcourir le dos et elle passa ses bras autour de son cou. Ils s'embrassèrent. Il commença à l'étreindre de plus en plus fort à mesure qu'elle l'embrassait avec de plus en plus d'ardeur. Elle se déroba.
- Pardonne-moi murmura-t-elle.
- C'est pas grave répondit Cristobal en désserant son étreinte peu à peu.Il la prit par la main et la raccompagna jusque chez elle.
- Tu m'as manqué tu sais lui redit Cristobal avant qu'elle ne franchisse le pas de sa porte.
- Toi aussi tu m'as beaucoup manqué. L'autre fois on a voulu brûler les étapes et ça nous a mené à notre propre perte alors si ça ne te dérange pas, j'aimerai que toi et moi on prenne notre temps lui dit-elle confuse.
- Comme tu voudras, prends tout le temps dont tu as besoin lui répondit-il en s'en allant.Elle le regarda partir, il ne semblait pas avoir bien compris ce qu'elle lui demandait.
- Cristobal?! le rappela-t-elle aussitôt. Il se retourna et revint vers elle le regard rempli d'espèrance.
- Je t'aime alors ça ne veut pas dire que tu ne dois pas m'embrasser murmura-t-elle malicieusement.



S'aimer sans passer à l'acte, regarder celui ou celle que l'on aime sans pour autant l'embrasser, avoir envie de croquer dans le fruit défendu mais se retenir pour ne pas froisser l'autre, passer tout son temps libre ensemble et admirer les étoiles à deux.C'était le quotidien de Sylvia et Horacio.Depuis qu'il connaissait Sylvia, Horacio était un autre homme; d'habitude il était impatient devant une jolie femme, un peu comme un enfant pour qui c'est Noël mais avec Sylvia s'en était autrement. Idem pour Sylvia.Cela faisait plusieurs semaines qu'ils venaient ici, le même jour, à la même heure admirer le clair de Lune.Elle observait les étoiles et les illuminations de Madrid, il se tenait derrière elle les bras croisés et pensif.Je lui demande? Je ne lui demande pas? Dira-t-elle oui? Non elle dira non! pensait Horacio.Et cela durait depuis plusieurs heures.D'abord, pendant le dîner il avait été extrémement tendu et Sylvia l'avait remarqué, à chaque son qu'il émettait sa gorge se nouait.Et depuis bientôt une heure il tenait une discussion sans réponses avec son moi intérieur quand soudain:
- Sylvia veux tu m'épouser demanda-t-il à la jeune femme d'une voix sûre.Je sais que j'ai 15 ans de plus que toi, tu es jeune Sylvia tu as la vie devant toi. Nous avons encore beaucoup d'années à passer ensembles alors réfléchis je ne te le demanderai pas deux fois.Non c'est déjà assez humiliant pour moi de te faire ma demande et de te déclarer ma flamme. Quoi, c'est vrai après tout, tu es la nièce de mon ex, moi je suis pauvre on pourait penser que je n'en ai que pour ton argent.En plus on travaille ensembles et tu es ma directrice alors je pourrais passer pour un pistonné.Sylvia, plus je passe du temps avec toi plus mon amour pour toi grandit.Je suis follement épris de toi.Mon coeur te murmure en ce moment une douce sérénade.L'entends-tu? demanda Horacio en perdant totalement le fil de ce qu'il disait à Sylvia depuis déjà plusieurs minutes, sa voix tremblait et chancelait, il ne pouvait plus parler.Sylvia se mit à rire légèrement.Horacio ne comprit pas.
- Oui murmura-t-elle émue en se tournant vers lui et lui faisant face. Oui je veux t'épouser.L'argent et l'âge n'ont pas d'importance quand on s'aime car l'amour n'a pas de prix. Le jour où je t'ai rencontrée j'étais perdue, sans repères.Je n'avais pas de famille et toi tu étais la. Ma famille c'est toi. Les années ont passé mais depuis ce jour là je me suis brûlée les ailes. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Et mon coeur en ce moment te murmure une douce sérénade. L'entends-tu? lui demanda-t-elle en lui souriant.Il la regarda quelques instants puis s'approcha plus près d'elle.Il sentait son souffle, il percevait son regard impatient dans l'obscurité, elle était si belle.Il lembrassa langoureusement.
- Oui je l'entends lui répondit-il ému. Ils se sourièrent puis ce fut au tour de Sylvia de l'embrasser.
- Moi aussi je l'entends lui murmura-t-elle les larmes aux yeux.


Elle était vêtue de blanc, on aurait dit un ange.Il percevait son souffle dans son cou, son coeur qui battait contre le sien, ses mains qui parcouraient chaque centimètre de sa peau, sa langue effleurant la sienne, elle jouait avec lui il jouait avec elle, il s'amusait avec ses cheveux. Il faisait sombre mais il captait son regard sombre et ses yeux qui scintillaient dans une semi obscurité: il se sentait si bien.... Et ce fut sur cette dernière image d'un bonheur artificiel idyllique avec Adela qu'il se réveilla une fois de plus en sueur.Cristobal se leva et descendit au sallon se servir un verre de lait. Juan arriva quelques minutes plus tard.
- Bonsoir dit Juan en se servant un verre de lait.
- Bonsoir lui répondit son ami.
- Encore ce rêve?
- Oui mais cette fois c'est officiel nous sortons ensembles répondit Cristobal le sourire aux lèvres.
- Ah Cristobal, vieux frêre! Mais ça se fête ça! A la tienne et je vous souhaite plein de bonheur. Ils trinquèrent à leurs amours et à la vie puis Cristobal demanda à Juan le motif de sa visite.
- JJ lui répondit-il l'air désespèré.Je ne sais pas comment lui demander de faire un enfant avec moi.Tu sais je l'aime tellement et ça fait deux ans qu'on sort ensembles et puis on est majeurs et vaccinés ajouta-t-il.
- Demande le lui tout simplement. Je suis sûr que ça lui fera très plaisir répondit Cristobal.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:08

Ils étaient attablés depuis quelques heures dans une pizzéria.Il s'appelait Patrick, elle connaissait depuis peu son prénom, et ça la rendait toute fleur bleue.Patrick, le chacutier en chef, avait réussit à lui seul à redonner le sourir et la joie de vivre à Alicia. En effet, il y a tout juste un mois, la vie d'Alicia n'avait plus de couleurs, en y réfléchissant, sa vie avait toujours été sombre mais avec Patrick c'était autre chose. Désormais, Alicia avait trouvé un sens à sa vie, elle était dans le domaine de la charcuterie l'employée la plus professionnelle et la plus acidue, plus aimable avec les clients...La charcuterie, finalement, devenait une "hygiène de vie" pour elle. A l'école, tout le monde bénéficiait des nouveaux talents culainaires d'Alicia enseignés par Patrick. C'était un nouveau bonheur de tout les jours.
- Au fait, je t'ai souvent parlé de moi mais toi; tu ne m'as jamais vraiment parlé de toi lui dit Patrick sur le ton de la conversation. Dieu que c'était vrai qu'elle connaissait toute sa vie mais la sienne à elle, comparé à lui ce n'était rien, ou plutôt ce n'était pas aussi atrayant que celle d'un homme de la trentaine charcutier en chef.
- C'est parce que je n'osais pas. Et puis il n'y a pas grand chose à raconter sur moi bredouilla Alicia.
- Oh allez! Alicia, ne sois pas modeste! la taquina-t-il.T'es une riche heritière c'est ça? lui demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie. S'en était trop pour Alicia! Elle tenait beaucoup à Patrick alors au diable l'argent et tout ces préjugés qui rendrait leur amour impossible s'il en savait plus sur elle. D'un autre côté, il vallait mieux être franche car la vérité fait moins de mal lorsqu'on l'avoue soi-même.Ainsi elle décida de lui dire toute la vérité.
- Patrick, en fait ma vie est moins attrayante par rapport à la tienne commença-t-elle. Vois tu, je suis danseuse depuis l'âge de 6 ans et je viens d'une riche famille. J'ai été desheritée par mon frêre. J'ai failli me marier mais l'homme que j'aimais ne m'aimait pas suffisemment. Et la charcuterie, c'est comme la publicité pour la literie, c'est en dehors de la danse classique que j'enseigne à l'école des arts scéniques conclua la jeune femme sur sa sombre existence. Ca y est, enfin, elle lui avait tout dit.Le plus dûr qu'elle aurait à affronter à présent, c'était sa réaction. Il resta quelques minutes à la regarder, un peu frappé par ce qu'il venait d'entendre.
- Et t'es déjà montée sur scene? lui demanda-t-il.Parce que ma soeur à 15 ans et elle danse depuis qu'elle est toute petite et elle rêverai d'en faire son métier lui avoua-t-il en souriant.
- Tu ne me l'avait pas dit! s'exclama Alicia le sourire au lèvres, soulagée par la réaction de Patrick. Et ils continuèrent à discutter de choses et d'autres.

" Na na na na na
Na na na na na na nana
Nana na na na nana nana"

Oui, en un mois il s'en était passé des choses dans la vie de nos protagonistes. Adela et Cristobal ne se quittaient plus, et à la demande de sa belle ils prenaient leur temps et profitaient au mieux des moments qu'ils passaient ensembles. Ce fut comme dans un rêve, un peu comme quand tu t'endors le soir, que tes pensées s'évanouissent pour ne laisser place qu'à l'amour. C'était le cas pour Adela.

"I was wayward child
With the weight of the world
That I held deep inside
Life was a winding road
And I learned many things
Little ones shouldn't know"

Chaque jour qui passaient la rapprochait de plus en plus de lui, chaque minute passée au creux de ses bras, chaque regard, chaque geste et chaque mot qu'ils échangaient, chaque glace et sodas qu'ils partageaient leur donnait l'impression que la vie les reliait par un long fil. Et plus le temps passait, plus ce fil grandissait et ce à l'infini car ce que l'amour à uni nul ne peut le désunir, même pas le temps.

"But I closed my eyes
Steadied my feet on the ground
Raised my head to the sky
And though time's rolled by
Still feel like that child
As I look at the monn
Maybe I grew up
A little too soon"

Ses yeux sombres; son doux regard fauve, sa voix douce et suave et ses cheveux; ses si beaux cheveux qu'elle avait laissé poussé jusque dans le bas du coup et qui frisotaient les jours de pluie. Cela sans parler de sa silhouette de rêve, de son corp de ballerine bien élancé, de ses bras musclés et ses grandes et belles jambes qui se déployaient comme les ailes d'une hirondelle lorsqu'elle dansait pour lui sur cette chanson des amoureux.Tant de choses chez elle qui toujours et encore faisaient chavirer le coeur de Cristobal.

"Funny how one can learn
To grow numb to the madness
And block it away
I left the worst unsaid
Let it all dissipate
And I try to forget

But I closed my eyes
Steadied my feet on the ground
Raised my head to the sky
And though time's rolled by
Still feel like that child
As I look at the monn
Maybe I grew up
A little too soon

Na na na na na
Na na na na na na nana
Nana na na na nana nana

Nearing the edge
Obvious I almost
Fell right over A part of me
Will never be quite able
To feel stable
That woman-child falling inside
Was on the verge of fading
Thankfully I
Woke up in time

Guardian angel I
Sail away on an ocean
With you by my side
Orange clouds roll by
They burn into your image
And you're still alive"

Et s'allonger un instant dans les bras de celui ou celle que l'on aime au beau milieu de l'après-midi, sentir son coeur battre au rythme des battements de son coeur, sentir ainsi la douceur et la fièvre vous envahir.Et fermer les yeux.

"But I closed my eyes
Steadied my feet on the ground
Raise my head to the sky
And though time's rolls by
Still feel like that child
As I look at the monn
Maybe I grew up
A little too soon."

Ce fut par un bel après-midi de printemps qu'Adela et Cristobal s'endormirent enlacés l'un contre l'autre, bercés par cette douce mélodie que leur fredonnait les battements de leur coeur qui ne faisaient désormais plus qu'un.

" Na na na na na
Na na na na na na nana
Nana na na na nana nana"


Source du thème musical: Mariah Carey - Close my eyes => http://www.al7an.com/e-song/MariahCarey/close-my-eyes.ram <=
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:11

- JJ. Non Jacinthe. Non JJ. Mais Jacinthe ça fait plus officiel. Plus officiel? N'importe quoi! Tout ce que je vais récolter en l'appelant Jacinthe c'est une prise de karaté ou de taekendo! Cela faisait quelques heures que Juan se faisait un monologue à lui même avec pour seul interlocuteur la vieille glace presque sans teint accrochée sur le battant de son armoire. Donc reprenons. JJ, on sort ensembles depuis deux ans, on vit ensembles. Toi et moi on s'aime. On aime les mêmes choses dans la vie. Bon toi, t'aimes pas le rock et moi je déteste le sport! Non non là ça ne va pas du tout! s'exclama Juan rageux. Il règnait dans cette chambre une vielle atmosphère qui lui était familière.Pourtant, cela faisait deux ans qu'il n'y dormait plus, sauf bien sûr lors de ses éventuelles disputes avec JJ. Cette chambre était et avait toujours été dans un pitoyable état: des vieilles piles de disques poussièreux, tout les classiques de Queen, ces vieux 45 tours, de la musique envoutante pour un rockeur mais à te casser les oreilles quand tu fais partie de son entourage. Et Nirvana! En seconde position, après les affiches de Queen qui tapissaient les murs sombres de la chambre, on pouvait distinguer, dans l'entrebaillement de l'armoire, de vieux posters qui en tapissaient le fond, ils émergeait tout juste parmi les nombreux tee-shirts; ces antiquités dont Juan ne se séparait jamais: quand il devait mettre un costume il fallait toujours qu'il se rebelle et enfile par dessous sa chemise un de ces tee-shirts et au diable la convenance. Juan continuait toujours son monologue sans fin, il était tellement absorbé par ce qu'il disait qu'il ne remarqua pas la présence de JJ qui, ayant apperçu la porte de la chambre entrouverte, après avoir entendu son prénom dans la conversation que Juan menait avec lui même, s'était glissée dans la pénombre de la chambre. Elle le regardait et l'écoutait attentivement.
- JJ, JJ, on sort ensembles depuis deux ans, on vit ensembles. Toi et moi on s'aime. On aime les mêmes choses dans la vie. Là je me répète depuis tout à l'heure. Voilà JJ, je t'aime, on est concubains et j'aimerai que tout les deux on concrétise notre bonheur en faisant un enfant. Tu me diras que j'en ai déjà un et que ça suffit mais...JJ, je t'aime et si tu acceptes de faire un enfant avec moi, notre amour en sera plus fort.
- J'accepte répondit JJ du tac au tac le sourir aux lèvres.Elle était tellement émue qu'elle en avait les larmes aux yeux. Juan, croyant avoir rêvé se retourna aussitôt et fut agréablement supris la trouver derrière lui. Ainsi, elle était là durant tout ce temps, elle avait attendu qu'il le lui demande, elle n'attendait que ça. Juan ne résista pas et l'étreignit avec tendresse et ils s'embrassèrent. jusqu'à ce que leur étreinte se fit de plus en plus presssante et que JJ ne donne au passage un coup violent dans la porte légèrement entrouverte qui se referma aussitôt pour les laisser en totale intimité.


Cristobal se réveilla la tête lourde et le coeur lourd des battement du coeur de sa bien aimée qui depuis quelques heures était profondément endormie dans ses bras. Elle était si belle. Ses paupières baissées laissaient entrevoir malgré ses cils épars de mascara, un regard endormi plein d'amour lorsqu'elle ouvrit les yeux. Les battements de son coeur s'accèlèraient à mesure qu'elle revenait à elle.Sa main glissa maladroitement dans le cou de Cristobal qui laissa glisser la sienne sous son débardeur, sur son dos brulant. Elle se redressa alors pour le chevaucher et lui faire face. Ils se regardèrent et elle ne résista pas à l'idée de déposer un tendre baiser sur ses lèvres qui n'avaient cessé de lui crier leurs baisers depuis le tout premier jour. Un baiser qu'il lui rendit une fois de plus.
- Bien dormi? lui demanda-t-il un peu inconsciemment, à mi-chemin entre le réveil et le pays des songes où l'amour est roi.
- Très bien. Ca m'a parru une éternité lui répondit-elle avec un peu de vague à l'âme. Le réveil fut difficil et tout deux avaient bien du mal à émmerger.
- Cela t'as déplu? lui demanda-t-il soucieux.
- Non pas le moins du monde lui répondit-elle tout sourire. Ca faisait longtemps mais ça m'a fait beaucoup de bien. Il lui rendit son sourir et approcha ses lèvres des siennes pour y déposer un ultime baiser avant de constater qu'il était temps pour lui de rentrer car Juan et JJ allaient finir par s'impatienter. Adela l'aurait bien raccompagné si Claudia ne l'avait pas interpellée à la sortie de la chambre pour lui demander de lui apprendre à danser le tango.Et oui! Que voulez vous, Claudia sortait avec Mariano ce soir là et elle avait vraiment très envie de le séduire alors quoi de plus séduisant pour un homme d'art et de scène qu'une femme qui sait danser le tango?


Depuis la demande en mariage d'Horacio et la décision de Sylvia de se marier avec Horacio, les deux fiancés ne savaient pas comment annoncer cette décision à leur entourage ni comment elle serait perçue. Et le problème majeur qui pourrait mettre une fois de plus un frein à leur bonheur aurait été bien évidemment Alicia. Horacio n'osait pas faire le premier pas vers son ex pour lui en parler quand à Sylvia, elle ne savait pas trop quoi faire. Et puis non! pensait-elle, quoi qu'Alicia en pense, elle ne fouttra pas en l'air notre bonheur une seconde fois. Je vais me marier avec Horacio. Un point c'est tout.Et ce fut finalement Sylvia qui prit l'initiative, au cours de l'un de ses dîners hebdomadaires avec sa tante, d'y convier Horacio pour clarifier la situation.

Sylvia était assise seule à une table d'un grand restaurant madriléen luxueux, le restaurant était peu rempli à cette heure avancée: il était 22h30, une heure qu'avait choisi Sylvia pour être en "intimité", à l'abri des regards, avec sa tante et Horacio. Dans deux heures le restaurant serait rempli, Alicia et Sylvia risqueraient de faire des mauvaises rencontres (notament du passé d'Alicia), et puis, la jeune femme craignait tellement les foudres de sa tante à l'annonce de ce mariage qu'elle préférait choisir une heure avancée pour que leur future discorde ne s'ébruite pas trop. Elle était là; assise, pensive à cette table à trois, elle était tellement anxieuse qu'elle ne vit pas Alicia arriver, aussi fut elle surprise lorsque celle-ci la ramena à la réalité.
- Bonsoir Sylvia comment vas-tu? lui demanda-elle en lui faisant la bise.
- Très bien et toi? Je t'en prie assis-toi répondit Sylvia. Sa voix tremblait légèrement. Alicia, au début de leur conversation, ne remarqua pas trop que quelque chose clochait jusqu'au moment où son regard se posa sur le coin innoccupé de la table à laquelles elles étaient attablées depuis un quart d'heure. Elle y regarda à deux fois. Une table pour trois. Ce n'était pas normal. Soit sa nièce s'était trompée de table, qui sait peut être qu'après tout, submergée par le travail elle n'avait plus toute sa tête pensa Alicia, ou alors quelqu'un allait arriver d'une minute à l'autre. Mais qui? commença à se demander Alicia.
- Euh...Sylvia, pourquoi une table à trois? l'interrogea-t-elle. Le coeur de Sylvia ne fit plus qu'un bond. C'était enfin l'instant fatidique, sa tante s'impatientait et Horacio qui n'arrivait toujours pas, Syvia était tellement préoccupée qu'elle ne prit même pas la peine de lui répondre. En guise de réponse elle dirigea son regard vers l'entrée du restaurant. Et ce fut à cet instant qu'Horacio fit son apparition, élégant, coiffé, parfumé et rasé, bien habillé, un vrai gentlemen, séduisant. A cet instant un sourir béat se grava sur les lèvres de Sylvia et Alicia comprit. Ainsi sa nièce avait invité Horacio à se joindre à leur dîner et apparement elle était toujours éperduement amoureuse de lui.


-Ouh Mariano! ne cessait de s'exclamer Claudia dont le dos craquait à chaque porté. Je ne savais pas que tu dansais aussi bien le tango.
- Tu es divine lui répondait Mariano à chacun de ses soupirs en essayant de maintenir le cap et le rythme surtout! Le pauvre homme en suait comme un porc, il aurait fait n'importe quoi pour danser avec Claudia, même se ridiculiser en dansant le tango et puis de toute façon, Claudia ne s'appercevait de rien car elle même n'y connaissait pas grand chose au tango.


Horacio, Sylvia et Alicia étaient attablés à la table du Plaza depuis bientôt une heure.
- Voilà Horacio et moi, on en a parlé il y a quelques semaines et...babultia Sylvia.
- On va se marier termina Horacio en prenant la main de sa bien aimée. A cet instant, le sang d'Alicia ne fit qu'un tour. Voir l'homme que l'on a aimé, un homme avec qui on a partagé plein de choses, presque toutes ses nuits, un homme avec qui on a failli se marier, un homme qu'on a aimé à la folie, et qui se marie avec votre propre nièce, ce n'est jamais agréable. Bien qu'elle n'aimait plus Horacio la jeune femme eut un léger pincement au coeur. Et ce fut ce moment que les musiciens du Plaza choisirent pour venir jouer un morceau de Vivaldi près de leur table. Une musique tragique et mélancholique, nostalgique qui résumait tout à fait ce que resentait Alicia. Pendant les premières notes, des images défilèrent dans sa tête; Sylvia qu'elle avait vu grandir, les premiers pas sur scène de sa nièce, puis Horacio; ce beau brun ténèbreux et mystérieux, puis Sylvia amoureuse. Sylvia amoureuse; ce fut sur cette image qu'Alicia resta figée un instant; Sylvia et Horacio avaient vraiment l'air de s'aimer sincèrement alors à quoi bon les en empêcher. Elle avait toujours pensé qu'avec le temps leur amour s'aténuerait et guerrirait son orgeuil blessé mais l'amour existait encore. Ces deux là étaitent faits l'un pour l'autre. Les violons continuaient toujours leur doux refrain.
- Je suis heureuse pour vous et je vous souhaite beaucoup de bonheur leur dit Alicia en s'efforçant de sourire. Et ne fais pas de mal à ma nièce sinon tu me le paieras s'empressa-t-elle d'ajouter ce qui généra chez les trois jeunes gens un éclat de rire.


Le sallon dans lequel dansaient Claudia et Mariano depuis quelques heures n'était autre que le sallon du Plaza qui était vide à cette heure-ci. Ils ignoraient totalement la présence de leurs trois collègues dans le restaurant alors ils continuaient de cafouiller de prouesses en prouesses sur un tango de sang et de passion. Si un journaliste était passé par là, on aurait pu voir à la une des journaux "Mariano Cuelar, l'homme qui a tout essayé" ou un titre dans le genre. Il faut dire que de nos deux danseurs et " tanguistes en herbe", Mariano était vraiment le plus ridicule; on aurait dit un viel ours ronchon au regard de braise qui danse autour d'un feu. Encore pour Claudia ça passait mais Mariano...
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:13

Le grand jour arriva. Juan et JJ étaient tellement soucieux de la venue de leur futur enfant qui, ma foi tardait un peu à daigner se montrer, qu'ils avaient décidé de se faire pacser. Et oui, le pacs, quelle invention révolutionnaire pour nos jeunes gens qui étaient contre le mariage, enfin plutôt contre les convenances et puis, ils avaient toute la vie devant eux. Le pacse, ce n'était ni plus ni moins qu'une signature, une garantie, une "assurance vie". Ce fut donc par une belle journée de Juin que toute la bande de joyeux turlurons de l'académie Un paso adelante se retrouvèrent à la mairie de Madrid. Il y avait un monde fou, des jeunes couples; des concubains...Il y avait aussi foule d'homosexuels et de lesbiennes en ce jour.Certains avaient avec eux, à portée de main, camescope et appareil photo numérique, d'autre une radio avec un cd de la marche nuptiale. Bref, tout ce petit monde venait se pacser, se marier. Dans le bureau de l'adjoint au maire, Juan ne tenait plus; il y avait maintes paperasses à signer. N'importe quoi, pensa-t-il, ce n'est pas un pauvre tas de signatures qui scèle notre amour. Non, il avait raison; c'était le temps; le temps passé ensembles où éloignés, le temps passé à s'aimer même à des milliers de kilomètres. Cristobal, pour imortaliser cet instant, était chargé de filmer, Adela se tenait près de lui et regardait la scène avec émotion. Tout deux étaient émus. Il n'étaient pas les seuls, Claudia versa même une larme. Après cette "cérémonie", tout ce petit monde fit la fiesta dans les rues, les parcs de Madrid, puis chez eux. Adela s'était achetée une belle robe pour l'occasion, elle était vêtue de blanc, un fin cache coeur noir sur les épaules, et puis de belles sandales à tallons, elle était magnifique. En la voyant pour la première fois dans cette tenue, ce matin là, Cristobal s'était frotté les yeux: elle était exactement comme dans son rêve; tel un ange; vêtue de blanc. Le soir arriva vite et l'appartement des "jeunes mariés" se vida. L'obscurité grandit, les volets mi-clos, il régnait a présent un silence glacial et mystérieux. Un peu comme quand tu sents que quelque chose va t'arriver où que tu es au sommet du bonheur.
Main dans la main, ils entrèrent dans la chambre de Cristobal en prenant le plus grand soin de bien refermer derrière eux, elle regarda même s'il n'étaient pas repèrés. Aussitôt rentrés il s'embrassèrent tendrement, Cristobal commença à l'étreindre le plus étroitement possible contre lui sans lui faire de mal. Adela se sentait si bien tout contre lui, ses bras glissés autour de son cou, ses lèvres posés contre les siennes, sentir ses mains sur ces hanches lui procuraient une telle sensation de bien être. Ce n'était pas la première fois mais plus l'étreinte et les baisers de son partenaire se firent de plus en plus pressants, elle eut l'impression de redécouvrir ce plaisir, alors comme une jeune fille innocente, lorsqu'il descendit ses lèvres dans son cou, elle ouvrit les yeux. Elle fit face à la semi-obscurité de la pièce et soupira un instant, elle descendit ses mains sur ses épaules, puis sur son dos qu'elle frôla à maintes reprises tandis qu'il déposait des baisers sur sa gorge.Adela se déroba un instant pour le regarder droit dans les yeux, dans la pénombre elle pouvait distinguer un sourire de contentement sur ses lèvres qu'elle s'empressa de lui rendre en le poussant sur le lit où il tomba comme une masse ce qui provoqua les éclats de rire du jeune couple. Elle vint sur lui et le chevaucha, il la contemplait, ils se remirent à rire légèrement puis elle posa délicatement son index sur les lèvres de son bien aimé.
- Chut! lui murmura-t-elle d'une voix douce et suave. Il se tut et posa doucement ses mains sur ces mollets de danseuse, ses cuisses. Il la sentit frémir de plaisir puis il remonta dans son dos puis ses épaules pour lui ôter son petit cache coeur afin de pouvoir passer ses doigts dans son dos brûlant. Ils s'embrassèrent pendant qu'elle déboutonnait lentement sa chemise, elle sentit à mesure ses poils se dresser sur son torse viril. Elle lui ceignit les poignets qu'elle tira au niveau de ses épaules afin de glisser ses doigts dans les siens et de partager avec lui des plaisirs inconnus; ceux des retrouvailles. Il percevait son souffle dans son cou, son coeur qui battait contre le sien, ses mains qui parcouraient chaque centimètre de sa peau, sa langue effleurant la sienne, elle jouait avec lui il jouait avec elle, il s'amusait avec ses cheveux.Cette nuit-là, ce ne fut pas un rêve et ils se tinrent éveillés jusqu'au petit jour.Ils vécurent une nuit d'amour et de passion comme cela ne leur était jamais arrivé auparavant.

Il était allongé, les yeux rivés au plafond, tel un ange qui regardait passer la vie. Le temps s'était figé l'espace d'un instant dans cette chambre. Il se souvint de la première fois qu'il avait vu Adela, leur premier dîner,leur premier baiser, leur première fois. Il se remémora toutes ces premières fois...Elle était là, à côté de lui, acoudée à la taie d'oreiller, jouant à tortiller les poils de son torse. Elle le contemplait et se remémorait ainsi, à sa façon, toutes ces premières fois qui lui avaient souvent semblé insurmontables avant.Il se retourna vers elle et il lui ouvrit ses bras dans lesquels elle se recroquevilla.
- Adela? l'appela-t-il doucement quelques minutes plus tard tandis qu'elle venait tout juste de fermer les yeux. Elle les rouvrit et leva légèrement la tête pour entendre ce qu'il avait à lui dire.
- On pourrait se revoir dit-il tout simplement. Elle esquissa un léger sourire.
- On vient tout juste de se retrouver alors ce serait bête de s'arrêter là et de faire comme ces vieux amants du XIVème siècle qui ne se voyaient qu'une fois par mois ajouta-t-il légèrement confus de sa demande à la fois galante et osée mais qu'une femme comme Adela pourrait prendre comme un outrage. Elle se dégagea de son étreinte et s'assit dans le lit. Il fit de même et lui fit face. Il perçut dans ses yeux cachés par ses cheveux éparpillés sur son visage, une étincelle, sur ses lèvres l'ébauche d'un sourire, puis il y ouït soudain un rire léger. Cristobal la regarda intrigué.
- Cristobal, je sais bien que je suis parfois vieille école mais le coup des amants du XIVème, laisse moi rire lui répondit-elle en se remettant peu à peu de l'état un brin euphorique dans lequel elle se trouvait. Il lui sourit. Et puis, on s'est retrouvés. Rassure-toi j'en avais autant envie que toi ajouta-t-elle. Il se tut et ne répondit pas tout de suite. Avait-elle fini? Cette réponce implicite traduisait-elle un "oui" ou un "non" de sa part pour une relation suivie? Tant de questions se bousculèrent dans la tête de Cristobal durant cette minute de silence pendant laquelle Adela s'amusait secrètement de le voir ainsi perplexe.
- Et j'en ai toujours envie acheva-t-elle son discours, tout bas; d'une toute petite voix que seul Cupidon aurait pu entendre. Cristobal, lui l'entendit soudain, perdu dans ses pensées rythmées par les battements de son coeur qui battait si fort pour sa belle. Il esquissa un sourire, approcha son visage du sien et l'embrassa langoureusement.
- Alors, on fait comment? lui demanda-t-il après ce baiser.
- On est vendredi. C'est la fin de la semaine. Je travaille toute la semaine et toi aussi donc à moins de casser nos horaires ça va être dûr. Le soir, moi je serai tellement fatiguée que je tomberai comme une masse lui dit-elle avec un air de désolation.
- Et moi donc lui répondit-il sur ce même ton de désolation.
- Toi? Et en plus c'est toi qui me le propose! s'exclama Adela faussement indignée ce qui fit rire Cristobal aux éclats. Elle fit semblant de bouder. Il regarda son si beau visage d'ange faire la moue.
- Je travaille dûr moi aussi tu sais.
- Je m'en doute répondit-elle laissant disparaître comme elle était apparue cette moue enfantine de son visage, pour le plus grand bonheur de Cristobal. Plusieurs minutes passèrent, où ils cherchèrent une solution à leur "petit problême existentiel" quand soudain Adela eut une idée qui lui sembla être sur le moment l'idée du siècle.
- Jeudi soir! s'exclama-t-elle un sourire satisfait sur les lèvres. Cristobal esquissa un sourire. Être avec elle lui faisait oublier le monde autour de lui. Malheureusement il se souvint, au bout d'un dixième de seconde, que le jeudi était malheureusement, à son plus grand regret, la soirée où Alicia et lui travaillaient de nuit au magazin de literie. Et Alicia, il n'en avait pas encore parlé à Adela. Tout comme de son travail de nuit dans ce magazin.
- Euh...Adela...J'aurais beaucoup aimé Jeudi soir mais je travaille.
- Ah oui? Et où? lui demanda-t-elle calmement, pensant que c'était une plaisanterie.
- Je...euh...c'est pas facile à dire...tu vas rire mais je n'ai pas trouvé mieux en plus de mon travail au restaurant bagaya-t-il. Elle le regardait, impatiente, comprenant petit à petit que ce n'était malheureusement pas une plaisanterie. Je fais de la pub dans un magazin de literie le Jeudi soir. Elle le regarda intriguée. Cristobal réduit à faire de la pub pour de la literie? Les temps avaient bien changé. Quoi que, il avait bien doublé des films porno il y à 4 ans pour gagner sa vie. Elle comprit et cacha sa déception.
- C'est pas grave. Par contre, lui demanda-t-elle malicieusement, j'aimerai beaucoup te voir en action dans la vitrine de ce magazin?
- Mais c'est que je ne suis pas à mon aise. Et puis je suis tout à fait ridicule et puis ça me déconcentrerai de te voir. C'est vrai; tu es tellement belle que ton sourir me déconcentrerai ajouta-t-il pour dissuader Adela de venir le voir. Alors je t'en supplie promet-moi de ne pas venir lui demanda-t-il comme une faveur. Adela comprit la gène de Cristobal mais ça lui aurait été si plaisant de voir son bien aimé promouvoir de la literie! Ca changerait du cadre!
- Je te le promets mentit-elle.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:14

Séville. Le soir. Un hôpital. Les urgences: en gros "services pour personnes à petits revenus". C'est ici que Diana avait attérit; aux urgences. Elle avait été malade tout le mois. Le chomage, Juanito qui était vraiment turbulent en ce moment; elle n'en pouvait plus. Et puis elle avait fait un malaise. Il était tard. A cette heure là, il n'y avait que des clochards ivres alités dans le grand couloir. Et Diana sur un banc, à côté d'une petite vieille sénile qui radottait.
- Madame Sotto?! l'appela l'infirmière de nuit. Elle sursauta très légèrement et se leva. On la conduisit dans le bureau du premier docteur disponible. Enfin, cet espèce de placard à balai qui servait de bureau médical.
- Bonsoir Madame la salua-t-il. Je vous en prie asseyez vous. Elle s'exécuta aussitôt, elle était si fatiguée qu'elle se laissa tomber comme une masse sur la vieille chaise bancale et grinçante qu'on lui tendit. Personne ne parla. Dans un premier temps, le docteur tria ses papiers puis ouvrit plusieurs envellopes blanches. A chaque feuille qu'il sortait, le docteur la lisait avec attention puis observait Diana de la tête aux pieds ce qui commençait sérieusement à l'énerver. Au bout de cinq minutes, le docteur prononça le diagnostic.
- Je ne vois rien d'anormal dans vos analyses si ce n'est que vous êtes surmenée et fatiguée donc je vous prescris beaucoup de repos sûrtout si vous voulez que votre futur enfant soit en bonne santé commença-t-il d'un air calme et posé comme le font tout les médecins.
- Un bébé? Ah ça non docteur ça ne risque pas je suis célibataire et j'en ai assez d'un à la maison! s'exclama-t-elle sans même attendre la fin du diagnostic. Le docteur la regarda dans le blanc des yeux étonné de sa réaction. Diana lui rendit son regard, intriguée, puis elle réalisa sa bêtise: la fatigue, le surmenage, les nausées et les fringales! Pourquoi n'y avait-t-elle pas pensé plus tôt?
- Je...je...bagaya-t-elle confuse de sa réaction passée.
- Vous êtes enceintes félicitations lui annonça le docteur, toujours avec cet air calme et posé.
- Merci répondit-elle. Aurevoir. Elle partit à la fois heureuse de savoir qu'elle portait la vie en elle mais aussi désemparée; profondemment desemparée de voir qu'autour d'elle tout n'était plus que néant. Ses amis étaient à Madrid. Elle était divorcée. De plus elle avait fait énormément de mal à Cristobal; elle revoyait encore sa mine désemparée à la garre. Cristobal, Cristobal, voilà la solution pensa-t-elle un instant puis elle se ravisa. Non, c'était son ex-mari et puis rien ne prouvait que l'enfant soit vraiment de lui. En effet, il s'en était passé des choses durant leurs 3 ans de mariage; Cristobal ne l'avait jamais su, heureusement. Et cela avait duré jusqu'à la fin de leur mariage, plus précisément, la dernière fois remontait à trois jours avant que leur divorce n'ait été prononcé. Non. Elle coupa court à ces souvenirs. S'en était trop, elle ne voulait pas y penser. Ce soir là, elle voulait juste dormir. Simplement dormir un point c'est tout.


- Combien de sucres? intervint Carmen dans la conversation d'Adela et Sylvia qui étaient bien trop occupées à parler chiffons pour l'écouter. Adela s'éclipsa de la conversation et rejoignit Carmen à la cuisine.
- Je suis désolée. On a commencé à parler de robes de mariées et Sylvia me montrait une photo de celle qu'elle avait choisi et...elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que Carmen la coupa.
- C'est pas grave tu sais lui répondit-elle tout sourire. La jeune femme lui rendit son sourire tout en l'aidant à préparer le thé et les petits gateaux. Et oui, on était samedi et comme presque tout les samedis après midi, Adela, Sylvia et Horacio étaient conviés chez Carmen à l'heure du thé.
- Au fait à quand le mariage? lui demanda la vieille femme. Adela qui était en train de grignotter une madeleine manqua de s'éttouffer. Elle toussotta légèrement.
- Désolée de te décevoir Carmen mais pour le moment, avec Cristobal ce n'est pas dans nos priorités lui répondit-elle d'un air qui se voulait le plus distingué possible comme elle savait si bien le faire. Carmen sourit à cette réplique. Elle s'y attendait.
- Bon et bien tant pis, si vous préférez jouer les vieux amants du XIVème siècle! s'exclama-t-elle en plaisantant.
- Oh non Carmen tu ne vas pas t'y mettre aussi! S'exclama Adela qui se sentait de plus en plus assaillie par son jugement. Bon ok, t'as gagné: si tu veux tout savoir Cristobal et moi on a une relation suivie acheva-t-elle fièrement ce qui fit sourire sa mère de coeur.Il faut dire que Carmen savait depuis le début qu'Adela et Cristobal étaient faits l'un pour l'autre: ils s'aimaient; c'était indéniable, et le temps n'avait fait que renforcer leur amour.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:16

Les préparatifs de mariage avançaient vite. Même trop vite pour Sylvia et Horacio; nos deux jeunes fiancés. Pour lui, cette frénésie qui envahit les fiancés à quelques mois du mariage ne lui était pas inconnue. Quand à Sylvia, ça lui était insupportable. C'est vrai quoi? Avoir toujours envie d'être dans les bras de celui qu'on aime, être sans cesse impatience, toujours insatisfaite, trouver le temps trop long et la vie ennuyeuse... Bref, la routine des fiancés.
- Horacio, est-tu passé chez le tailleur? l'interrogea Sylvia de bon matin. La coutume voulait qu'on ne voit pas la tenue des futurs mariés mais Sylvia, elle, voulait enfreindre la règle.
- J'y suis passé et tout est ok lui répondit-il du tac au tac flairant cette curiosité de sa part.


- Bien. Maintenant, venez vous allonger par terre et fermez les yeux. Imaginez vous sur scène et laissez votre corps ressentir le contact du bois guidait-elle doucement ses élèves. Ces exercices de relaxation, Adela en faisait toujours. A New York, il lui était arrivé de s'allonger sur la scène de Brodway comme pour mieux s'imprégner du courant artistique qu‘il y régnait; en quelques sortes cela avait été pour elle une façon de s‘approprier le talent des grands danseurs qui étaient montés sur cette scène avant elle. Elle admirait pensive ses élèves, à quoi pensaient-ils à cet instant? Peut être s’imaginaient-il à Brodway, à l’opéra de Paris ou encore au théâtre Réal ou sur les plus grandes scènes du monde? De toute façon c’était le meilleur qu’elle pouvait leur souhaiter dans leur futur carrière de danseurs: la scène. Elle n’eut pas le temps d’en penser davantage que la sonnerie retentit.
- Relevez-vous doucement et surtout prenez bien tout votre temps termina-t-elle. Les élèves se relevèrent doucement à mi-chemin entre les rêves de gloire et de paillettes et les bras de Morphée qu’il auraient probablement fini par gagner grâce à cet exercice de relaxation si la sonnerie ne les avait pas interrompu. Tout le monde applaudit et sortit laissant Adela faire ses étirement et souffler trois minutes, juste le temps pour elle de se recoiffer et de se rafraîchir avant l’arrivée des prochains élèves. Elle se remit donc d’aplomb et accueillit chaleureusement les elèves du prochain cours.
- Bonjour à tous! Pour commencer aidez-moi à installer tout ce don nous avons besoin pour la chorégraphie d’aujourd’hui demanda-t-elle à ses élèves en début de cours. Les élèves s’exécutèrent et l’aidèrent à installer les bancs et les barres ainsi que les coussins et tapis. Au bout de quelques minutes, grâce au décors et aux costumes des élèves, il régnait dans la salle de danse une véritable embiance hippie qui, pour le plus grand bonheur d’Adela, collait tout à fait avec le thème musical qu’elle avait choisi pour mettre en scène sa chorégraphie. Lorsque l’installation fut terminée, tout le monde se mit en place, même Adela qui, le temps de zapper vite fait sur la télécommande de la sono, avait réussit en un dixième de secondes à se placer à temps avec ses élèves. Les toutes premières notes de la musique retentirent et ce fut Adela qui ouvrit le bal la première en esquissant les premiers pas de danse de la chorégraphie. Elle fut suivie quelques secondes plus tard par une autre élève placée à côtée d'elle puis par les autres. Et tout ces pas furent synchronisés dans un enchaînement logique. A peine Adela se relevait-elle de son cambré pour passer à une légère ondulation du bassin que la jeune danseuse placée à côté d'elle terminait déjà son cambré et ainsi de suite jusqu'à ce que les premières paroles de la chanson d'Anastacia se firent entendre.

Cowboys and kisses
Cowboys and kisses
Gotta find myself everytime you go away

Stop. Plus un geste. Durant un quart de seconde, les danseurs restèrent statique jusqu'à ce que la voix d'Anastacia se fit entendre pour les guider et les envouter.

Baggy blue jeans and a box of magazines
Is all I have of you
Waitin' on the day you walk back in my life
Like a newborn child, you made me smile,
Then stole my heart away
We may be outta touch, but never out of time
(Come back to me boy)
Come back to me boy

Les costumes étaient assez réussis. Les garçons portaient des grands baggys et des chapeaux de cowboys avec des vestes trouées indian style tandis que les filles et Adela étaient vêtues de mini-shorts ou jupe, décoleté ou haut noirs essez longs (tuniques indian style parfois).

(Cowboys and kisses)
Always seem to bring me down
You're like a weight in my pocket
Everytime you come around
Damn those cowboys and kisses
Gotta find myself everytime you go away

Holdin on to you like a pair of old shoes
That you never throw away
Every road still leads me back to you, yeah
Your little white lies and butterflies made me shed a tear
Still I'm prayin on the day that you'll be mine (mine)
Why do all these

Les accesssoires eux aussi étaient plutôt bien choisis: lasso et flêches pour les indiens, et pistolets de l'époque du far-west pour les cow-boys. Dans le couloir, quelques élèves s'étaient arrêtés pour regarder le spectacle. Certains qui connaissaient tout juste Adela; les premières années notamment; étaient époustoufflés de la mise en scène, du choix des costumes et surtout de la voir danser parmi ses élèves. C'était une femme hors du commun; une danseuse hors pair. En l'espace d'une chanson, pendant ces quelques minutes; Adela réussit à devenir une icone; une emblème de la danse dans l'esprit de ces jeunes qui observaient la scène ainsi que dans celui de ses partenaires.

(Cowboys and kisses)
Always seem to bring me down (down)
You're like a weight in my pocket
Everytime you come around
(Damn those) Cowboys and kisses
Gotta find myself everytime you go away
Everytime, everytime baby

(Cowboys and kisses)
(Always seem to bring me down)
You're like a weight in my pocket
Everytime you come around
Damn those cowboys and kisses
Gotta find myself everytime you go away
Yeah

Why do I keep on holding you
When all you do is hurt me?
All my friends say I should let you go
So afraid that I might see
I can't keep on living life like this
Up and down in and out
I wonder, is this world just a cowboy and a kiss?
Or should I choose another?

Ce fut magique. Comme dans un rêve. La mise en scène était tellement réussie qu'on y croyait. On se serait cru dans un film voire dans une comédie musicale. Une rencontre entre des cow-boys et des indiens. De la haine à l'amour. Une rencontre, un partage de culture; une grande histoire d'amour et d'amitié; "les meilleurs énemis" version Anastacia.

(Cowboys and kisses)
Always seem to bring me down
You're like a weight in my pocket
Everytime you come around
Damn those cowboys and kisses
I said I gotta find myself everytime you go away
Everytime
Everytime you go away

(Cowboys and kisses)
Always seem to bring me down
You're like a weight in my pocket
Everytime you come around
Damn those cowboys and kisses
Gotta find myself everytime you go away
I said I said I said I said
Gotta find myself everytime you go away
Gotta find myself everytime you go away
Yeah
(Cowboys and kisses)
Yeah yeah yeah

Lorsque les dernières notes marquant la fin de ce lyrisme retentirent; la chorégraphie ralentit doucement. Cow-boys et indiens échangèrent quelques caresses, quelques gestes sensuels entre garçons et filles. Certains étaient allongés sur les coussins, d'autres dansaient sur les bancs tandis que les derniers regagnaient les barres fixes pour esquisser les derniers pas: une légère ondulation du bassin puis un cambré.
Fin de la musique.

Source: thème musical - Anastacia; Cow-boys and kisses => http://www.geocities.com/wavsus23/anastaciacowboysandkisses.wav <= -
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:18

Cristobal décida ce jour là de passer faire un tour à l'école. Malheureusement pour lui il avait manqué le triomphe de sa belle en salle de danse mais bon; de toute façon, chacun de ses cours était un triomphe: Adela était la professeur de danse la plus adulée de l'école et la préférée des élèves. Il se dirigea en salle des professeurs où il trouva Juan et JJ en train de regarder une revue sur les bébés. Ah c'est deux là! pensa-t-il; depuis qu'ils étaient pacsés, ils cherchaient désespèremment à faire un bébé mais c'était hélas sans succès.De toute façon, un enfant ça vient quand on ne s'y attend pas pensa-t-il un instant.
Il les salua et leur demanda où était Adela.
- Elle donne son cours lui répondit JJ avant de replonger le nez dans sa revue.
- Ouai. Et t'as raté son triomphe de tout à l'heure ajouta Juan en faisant référence à la superbe chorégraphie qu'Adela avait monté et mis en scène précédemment. Cristobal eut un léger pincement au coeur.
- C'est pas grave répondit-il sèchement. Au fait Juan, je pourrais te parler deux minutes? demanda-t-il à son ami comme une faveur.
- Bah vas y je t'écoute lui répondit celui-ci sans même lever le nez de la revue qu'ils lisaient avec attention, lui et JJ. Cristobal se tut un instant en espèrant que son ami comprenne. Ce fut au final JJ qui comprit et qui prétexta une envie d'aller au petit coin pour les laisser entre hommes.
- Alors qu'est-ce qu'il t'arrive? T'es pas bien avec Adela? l'interrogea Juan surpris de sa visite.
- Si si avec Adela ça va mais j'ai un problême. En fait je n'ai toujours pas dit à Adela que le Jeudi soir je travaille avec Alicia.
- Alicia?! s'exclama Juan surpris. Je te signale qu'à moi non plus tu ne m'avais rien dit rétorqua celui-ci légèrement outré que son ami lui ait fait une cachotterie.
- Excuse moi Juan mais bon mets-toi à ma place; c'est déjà assez humiliant d'être obligé de faire le casanova pour une marque de literie dans une vitrine, donc si en plus il faut le faire avec la Jaujegui! s'exclama Cristobal.
- Bon. Bon c'est pas grave répondit Juan en se remettant peu à peu de ce qu'il venait d'apprendre. Alicia et Cristobal qui faisaient de la pub pour de la litterie! On aura tout vu pensa-t-il. Il faut que tu lui en parle, mais sûrtout Cristobal; sûrtout, fais-le avec tact et en douceur. Je sais pas moi invites la au restaurant ou autre. Où tiens! Fais lui des massages! Avec JJ ça marche alors pourquoi pas avec Adela! s'exclama Juan un sourire de satisfaction sur les lèvres.
- T'as raison. je vais lui en parler le plus vite possible et avec tact se résigna Cristobal géné de la situation.Et ce fut à ce moment qu'Alicia fit irruption dans la salle suivie d'Adela qui, surprise de voir Cristobal ici se jeta dans ses bras et l'embrassa.

Ce fut un de ses baisers à lui couper le souffle. Et ses baisers là ils étaient rare, il le savait bien, son coeur lui était tout ouï; dans ce baiser il put ressentir tout l'amour et toute la dévotion qu'elle y mettait quand elle l'embrassait. Il ne ressista pas et oublia totalement le monde autour et l'étreignit en posant doucement ses mains sur ses hanches puis il l'embrassa langoureusement. Leur baiser fut interrompu par Alicia, triste ironie du sort, qui signala sa présence dans la pièce en toussotant légèrement. Ils se dégagèrent l'un de l'autre. Cristobal en faisant face à une Alicia plus qu'amère envers lui et Adela se jura de parler de sa collaboration avec cette vipère à Adela ce soir. Enfin, ce soir si elle lui en laissait le temps: elle était tellement irrésistible qu'il ne pouvait rien lui refuser. Non, il trouverait bien le temps de le lui dire, entre deux baisers; entre deux "je t'aime". Non. Si elle lui disait "je t'aime" à son tour ce serait foutu; il fondrait, il n'aurait plus d'armes. Il fallait pourtant qu'il lui dise. Ils saluèrent rapidement Alicia et quittèrent l'école main dans la main.


Harmani. En voilà un nom chic pour une boutique de costumes pour hommes. Et une jeune femme qui ose y entrer! Whaou, quellle révolution! Ce soir là, quelques minutes avant la fermeture du magazin, Sylvia entra et demanda à s'entretenir avec le patron. La douce frénésie qui l'envahissait quelques mois avant son mariage ne cessait de rendre sa curiosité; son envie de savoir inassouvie, c'est pour cela qu'elle ne résista pas et vint donc dans ce magazin bien décidée à voir le costume d'Horacio. Le patron d'Harmani revint vers le contoir, un cahier des charges et un gros agenda sous le bras, la mine déconfite.
- Je suis désolé dit-il mais Monsieur Alonzo ne s'est pas encore présenté pour acheter son costume. Pourtant nous l'attendons en vain chaque semaine, étant donné qu'il ne cesse de repousser ses rendez-vous d'une semaine à l'autre termina-t-il l'air honteux de ne pas réussir à vendre au futur mari de la nièce d'Alicia Jaujegui.
- Daccord. Merci. Aurevoir répondit Sylvia en se dirigeant précipitemment vers la sortie d'Harmani avant que ne se déversent de ses beaux yeux un torrent de larmes. Elle marcha le plus vite qu'elle put dans la rue, sentant ses yeux qui lui piquaient, elle marchait sans s'arrêter, ne regardant pas devant elle et jonchant le sol jusqu'à ce qu'à quelques mètres de chez elle: une larme, deux, trois puis une infinité coulèrent sur ses joues.


- Mince! j'ai oublié mes clefs s'énerva Adela sur le seuil de sa porte.
- C'est pas grave. T'as qu'à venir chez moi lui répondit Cristobal calmement.
- Non. Non. En plus il est tard et puis Claudia a fini les cours avant moi donc il n'y a qu'à sonner, elle nous ouvrira rétorqua-t-elle d'un air convaincu, bien décidée à faire entrer son amant chez elle. Elle sonna avec insistance un coup, deux coups, puis trois...Rien. Elle s'acharna durant plusieurs minutes en frappant; elle essaya même de tourner la poignée pour entrer chez elle par effraction sous le regard pensif de Cristobal. Elle était si belle, même énervée. Elle lui avait sûrement préparé une surpise pensa-t-il ou peut être avait-elle une idée derrière la tête en l'amenant ici ce soir. Il reprit ses esprits au moment où Adela sortait une barette de son sac pour fracturer la serrure. Il la retint fermement par le poignet; son si mince poignet de danseuse qu'il ceignit, puis en esquissant un sourire, il lui retira de la main sa barette, lorsque que celle- ci s'ouvrit; au contact de ses lèvres sur les siennes. Après ce court baiser ils se regardèrent et pouffèrent de rire. Elle le regarda intensément dans les yeux.
- On va chez toi lui dit-elle d'un air sûr d'elle ce qui ravit Cristobal qui la prit par la main, lui emboittant le pas d'un air décidé.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:20

Adela était loin de se douter ce soir là qu'en fait Claudia était à l'appartement et que c'était elle qui lui avait subtilisé ses clefs pour se retrouver seule avec Mariano. Et oui, encore Mariano; la période Nacho était bel et bien terminée; en y réfléchissant je crois bien que c'était plus une distraction et un fantasme avant tout pour les femmes en manque d'amour comme Claudia. Elle aimait Mariano. Lui, il ne savait trop quoi penser d'elle. Bien sûr Claudia l'attirait, elle était chamante, aimable et séduisante mais ce n'était pas Eva. En effet Claudia était entrée dans la vie de Mariano au moment où lui et Eva traversaient une crise dans leur "couple" si on eut put parler de couple dans leur situation complexe. Tout cela, Claudia ne le savait pas. Si Adela l'avait su elle se serait empressée de lui en parler avant qu'elle ne commette l'irréparable avec Mariano. Trop tard. A présent, ils étaient allongés silencieusement l'un à côté de l'autre dans le grand lit. Ils ne dormaient pas, ils reprennaient leur souffle et leurs esprits. Chacun allongé à une extrémité du lit, chacun regardait le plafond sans oser regarder l'autre.


Chez Cristobal, l'ambiance était tout autre.
- Je vais te chercher de quoi te changer! s'exclamait Cristobal en cherchant désespèrément quelque vieille frippe à prêter à Adela pour la nuit: il dégotta finalement dans l'armoire de l'ancienne chambre de Juan un vieux tee-shirt usé de Queen. Il revient victorieux dans la chambre et il fut extrémement surpris de découvrir Adela, dans une petite nuisette rose qui lui allait à ravir, qu'il laissa tomber de ses mains le tee-shirt. La belle pouffa de rire devant sa réaction.
- C'est quoi ça? lui demanda-t-elle en jetant un regard intrigué vers le tee-shirt tombé aux pieds de Cristobal.
- Oh euh...c'est un vieux tee-shirt de Juan. Je pensais que tu en aurais besoin mais apparement tu avais déjà tout prévu lui répondit-il le sourire aux lèvres pensant qu'elle lui avait fait une surprise.
- Détrompes toi Cristobal. Désolée de te décevoir mais je n'avais pas d'autre tenue, dans mon sac de sport, qui soit adaptée pour passer la nuit lui répondit-elle sérieusement.
- Ah... laissa s'échapper Cristobal un brin déçu. D'un côté c'était mieux pensa-t-il, comme ça il pourrait lui avouer plus facilement sa collaboration avec La Jaujegui.
- Oui. En fait c'est une tenue pour la nouvelle adaptation de la comédie musicale de Cabaret que je monte cette année encore termina-t-elle l'ébauche d'un sourire aux lèvres. Il s'approcha d'elle et lui rendit son sourir tout en lui prenant les mains. Il la fit assoir.
- Adela, il faut que je te parle de quelque chose commença-t-il timidement en la regardant droit dans les yeux. Ou plutôt il faut que je t'avoue quelque chose réctifia-t-il. Elle soutint son regard malgré les palpitations de son coeur qui se faisaient de plus en plus fortes.
- Je t'écoute l'invita-t-elle à commencer cette "confession". Elle était assise sur ses talons et le regardait comme une adolescente amoureuse, avec son regard fauve rempli de larmes d'émotion; elle était telle une biche qu'on va blesser malgré soi. Ce soir là, elle s'attendit désespérément à ce qu'il lui fasse une déclaration de plus, à ce qu'il lui déclare sa flamme une fois de plus comme il savait si bien le faire à chaque fois qu'ils se voyaient. Mais il n'en fit rien. Il resta silencieux durant plusieurs minutes. Elle, attendit sans rien dire, un regard d'insistance dans les yeux.
- Cristobal! hurla soudain Juan à travers l'appartement; brisant ainsi le calme limpide et angoissant qui régnait dans la chambre.
- Excuse-moi, j'en ai pour deux minutes s'excusa Cristobal tout en se levant pour sortir de la chambre. Tandis qu'il rejoignit Juan, elle ne bougea pas et resta assise là; campée sur ses genoux, l'attendant. Mais qu'avait-il donc de si important à lui dire? se demanda la jeune femme pendant ce court instant avant qu'il ne revienne dans la chambre.

Juste une mise au point. Oui c'était ça: juste une mise au point se disait Cristobal pour se rassurer. Il entra et l'apperçut le regardant, là, toujours campée sur ses genoux; elle était adorable. Si adorable que pendant un instant il pensa à ... Il chassa cette idée de sa tête. Il fallait tout lui dire. Ce soir était l'instant de vérité. S'il ne lui disait rien ce soir il ne pourait plus la regarder en face. Tellement de choses se bousculèrent dans sa tête ce soir là. Il retourna donc s'assoir près d'elle.
- Adela, commenca-t-il en la regardant droit dans les yeux. En guise de réponse, elle soutint son regard.
- Voilà, je... continua-t-il timidement. Tu sais que je t'aime et que toi et moi c'est...c'est...Il ne trouvait plus les mots pour lui dire à quel point il l'aimait; à quel point elle comptait énormément pour lui, que le temps et la distance n'y pouvaient rien.
- C'est...chancela-t-il une dernière fois avant qu'elle ne lui coupe la parole.
- Bien plus qu'une histoire de fesses l'aida-t-elle dans cet aveu qu'il essayait en vain de lui faire depuis le début de la soirée sans succès. A cette remarque, il laissa s'échapper un léger rire et un sourir crispé.
- Non c'est bien plus que ça Adela. Je t'aime réussi-t-il à articuler. Plus il sentait son regard sur lui, plus il perdait tout ses moyens face à la sensibilité de la femme qu'il aimait. Ses lèvres s'entrouvrirent légèrement pour lui murmurer ce qu'il redoutait le plus; l'arme fatale:
- Moi aussi je t'aime Cristobal. Aussi touchant que ces mots pouvaient l'être dans la bouche d'Adela, Cristobal sentit la gène monter en lui. Si bien que ce soir là, il ne lui toucha pas un mot à propos de sa collaboration avec Alicia et puis, Adela lui avait promis de ne pas venir donc elle ne le saurait jamais. Il approcha ses lèvres des siennes et lui donna un tendre baiser auquel elle répondit par une étreinte remplie d'amour, puis ils se laissèrent glisser sous les couvertures et s'endormirent l'un contre l'autre.


Mariano et Claudia ne dormaient toujours pas. Ils étaient ça et là, chacun à une extrémité du lit, avec pour seule lumière la lampe de chevet allumée depuis bientôt deux heures. Elle sentait bien que quelque chose clochait; elle n'oser pas parler de peur de se retrouver face à la réalité où Mariano lui avouerai qu'elle n'avait été ce soir qu'une aventure pour lui. La vie était injuste; et en particulier ce soir ne put s'empêcher de penser Claudia. Il regardait le plafond avec un air coupable, même pas un mot ni même un regard. Et ce fut comme un homme sans scrupule qu'il se releva sans bruit. A tatons il chercha ses habits sous les couvertures et commenca à se rhabiller. Pendant ces quelques minutes, des larmes se figèrent dans les yeux de Claudia; celles d'une femme ayant perdu toute dignité; celles d'une femme trop longtemps privée d'amour qui n'avait pas su reconnaître l'imposteur déguisé sous les traits de ce vieil ours sensible, et qui sans se méfier s'est offerte à lui; lui a donné son coeur. Une fois qu'il eut fini sa besogne, il éteignit la lumière de la lampe de chevet puis il sortit de la chambre doucement sans la regarder. Claudia se retint quelques minutes puis lorsqu'elle entendit la serrure se crocheter, la porte claquer pour se refermer violement, elle ne résista pas et déchargea ses yeux de ce torrent de larmes; de tout ce mal d'amour qui la rongeait depuis bien trop longtemps. Elle passa toute la nuit à pleurer et à se traiter d'idiote d'être tombée sous le charme de Mariano; de s'être laissée séduire par cet imposteur, et enfin, de l'avoir aimé.


Au beau milieu de la nuit, Adela se réveilla obsédée par l'impression que quelque chose n'allait pas mais quoi? Elle eut beau réfléchir à toutes les choses qui lui passaient par la tête, elle ne trouva pas. Et puis soudain: Cristobal; c'était peut être avec lui que ça n'allait pas pensa-t-elle. C'est vrai après tout, il avait été vraiment étrange ce soir se disait-elle. Et puis sa déclaration de tout à l'heure s'était quand même comme qui dirait "éternisée". Inconsciemment, perdue dans ses mauvaises pensées, elle tâta à côté d'elle dans l'obscurité et remua maladroitement la jambe de son compagnon qui se réveilla en sursaut.
- Ah maman! Au secours!!!! s'écria-t-il en émergeant tout juste du cauchemard dans lequel il était enfermé depuis qu'il était tombé dans les bras de Morphée. Adela le secoua gentillement pour le rassurer.
- Chut! Cristobal c'est moi. C'est Adela. Ca va? lui demanda-t-elle inquiète tandis qu'il reprenait ses esprits.
- Ah c'est toi! Tu m'as fait peur. Figures-toi que je faisais un cauchemard lui répondit-il encore essouflé.
- Ah...
- Mais tu ne dors pas?
- Non je me suis réveillée.
- Ok.Viens l'invita-t-il doucement à poser sa tête contre son torse ce qu'elle fit inconsciemment comme un réflexe.Elle l'aimait tellement. Elle resta quelques instants contre lui, essayant de chasser sa mauvaise impression en se laissant bercer par le silence de la chambre mais elle n'y parvint pas. Aussi se dégagea-t-elle de l'étreinte de Cristobal pour s'allonger à l'autre extrémité du lit. Couchée sur le flanc, fixant le mur, elle sentit peu à peu, quelques minutes plus tard, les bras virils de son compagnon glisser autour de la taille. Ses bras l'étreignirent jusqu'au bout de la nuit.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:22

Jeudi. Le grand jour. Jour d'une énième collaboration avec La Jauregui pour Cristobal, et tout cela, à l'insu d'Adela. C'est avec cette pensée qu'il se reveilla, ses bras toujours enroulés autour de sa compagne qu'il étreignait toujours, à la sortie du pays des songes. Elle dormait encore, elle dormait si bien et surtout elle était si belle qu'il n'osa pas la réveiller. Il laissa donc son menton dans son cou, les yeux rivés sur la cloison qu'il leur faisait face, il regardait les minutes défiler. 7h00. 7h00. C'était l'heure cruciale: après mure réflexion, la nuit portant conseil, Cristobal avait décidé de tout avouer à Adela ce matin. Comme elle dormait toujours, il entreprit de la réveiller doucement en l'embrassant dans le cou. Au contact de ses lèvres sur sa peau, un léger sourir se dessina sur les lèvres de sa belle, puis ses paupières s'ouvrirent. Elle se tourna vers lui et lui donna un rapide baiser avant de se lever pour s'habiller. Tandis qu'elle revêtait la tenue qu'elle portait hier, Cristobal la regardait anxieusement.
- Bien dormi? lui demanda-t-il pour engager la conversation.
- Très bien lui répondit-elle tout sourire en continuant de se rhabiller.
- Adela, commenca-t-il, euh...en fait il faut que je te dise quelque chose à propos de ce soir.
- Ce soir? lui demanda celle-ci intriguée. C'était donc ce soir! Elle avait complètement oublié. Elle jeta un regard furtif vers son compagnon désemparé qui ne savait plus trop quoi dire.
- Euh...C'est que, tu m'as fait une promesse Adela bredouilla-t-il confus. En entendant le mot "promesse", plusieurs choses se bousculèrent dans la tête de la jeune femme. Une promesse. Une promesse. Ah oui! une promesse! se souvint-elle soudain alors que Cristobal s'apprêttait à aller plus loin dans sa confession.
- Rassure toi Cristobal. Je te promets que je n'irai pas te voir ce soir lui répondit-elle tandis qu'elle enfilait sa veste. Et elle se dirigea vers lui pour l'embrasser avant de franchir le seuil de la chambre, puis celui de l'appartement, laissant son compagnon plus que désemparé allongé dans le lit.
- Attends...Ce soir...Je travaille avec La Jauregui...bégaya-t-il tout bas après qu'elle eut quitté l'appartement. Trop tard.


Adela n'eut pas le temps de rentrer chez elle ce matin là alors elle passa directement à l'école. En salle des professeurs, elle croisa Carmen.
- Bonjour Adela! l'accueillit celle-ci tout sourire.
- Ah! Bonjour Carmen! la salua Adela. Ca va? lui demanda-t-elle.
- Moi ça va merci mais c'est plutôt à toi que je retourne la question répondit sa mère de coeur.
- Moi...euh...mais pourquoi? demanda Adela intriguée.
- Adela, tu portes les mêmes habits qu'hier! lui fit-elle remarquer.
Adela s'auto-reluqua aussitôt de la tête aux pieds et fit de nouveau face au regard amusé de Carmen.
- Ah oui! Que suis-je bête j'ai dormi chez Cristobal et enfin...heu, je n'ai pas eu le temps de repasser à la maison pour me changer se justifia-t-elle confuse.
- Adela c'est pas grave! s'exclama Carmen. Ce qui compte c'est que tu ait passé une bonne nuit! termina-t-elle sur le ton de la plaisanterie ce qui agaça légèrement Adela.


Ce matin là, Sylvia ne vint pas travailler. Elle avait décidé de se terrer chez elle jusqu'à ce que la tristesse laisse place à l'allègresse et que l'amour s'estompe. Pourquoi ne lui avait-il pas parlé de ses éventuelles craintes concernant le mariage? Pourquoi l'avait-il demandé en mariage pour se désister maintenant? Et pourquoi restait-il sans arrêt mystérieux? Ce matin là, elle se posa sans cesse les mêmes questions. Le téléphone sonna à maintes et maintes reprises, elle ne décrocha pas. Comme cette porte sur laquelle on tambourina plusieurs fois dans la journée; cette serrure qu'on tenta de fracturer maladroitement, et cette poignée qu' Horacio manqua de casser à force de s'impatienter sur le paillasson. Il y eut ce jour là deux absentes à l'école: Sylvia la co-directrice et Claudia la professeur de chant qui avait prétexté une angine pour rester chez elle à se morfondre. Ni Carmen, pas même Adela ne se doutèrent un instant devant l'étrange conduite de Mariano qu'il y était pour quelque chose. La journée se passa sans encombres à l’école mis à part le fait qu’Adela remarqua une fois de plus que certains élèves n’avaient pas le niveau. En règle générale; l’école n’était plus ce qu’elle était avant; la plus part des diplômés au bout de 4 ans de travail se retrouvaient au chômage…Un résultat bien décevant qui ternissait peu à peu la réputation de cette grande école que Carmen avait fondé. C’était l’école de Carmen; son école avec pour seule et unique ambition de former des artistes talentueux. C’était son école qu’on avait volé, qu’on s’était appropriée à titre financier. Et lorsqu’on s’aperçoit que ce pourquoi l’on a travaillé toute sa vie n’est en réalité qu’un projet gâché; un rêve éphémère; ça fait mal. En effet, la chute était dure pour Carmen qui n’avait jamais voulu au fond d’elle admettre que son école n’avait plus d’avenir.


Lorsqu’Adela rentra chez elle le soir, elle fut surprise de trouver sa porte d’appartement mal fermée. Elle s’attendait plutôt à devoir sonner et attendre un bon quart d’heure avant que Claudia ne daigne venir lui ouvrir mais ce soir là, il en fut autrement. Elle entra lentement mais sûrement, elle inspecta son appartement quelques instants jusqu’au moment où elle fit face à une Claudia blanche comme un linge, des balises sous ses yeux écarquillés d’avoir tant pleuré et le nez tout rouge.
- Claudia? Qu’est-ce qu’il s’est passé? Lui demanda Adela inquiète en prenant place à ses côtés dans le canapé déjà bien envahit de kleenex usés.Son amie ne lui répondit pas, elle resta ainsi; les yeux écarquillés, rivés sur la table basse qu’elle regardait depuis quelques heures en chien de faïence.
- Il s’est passé quelque chose avec Nacho? Se risqua-t-elle à l’interroger. Toujours rien. C’est Mariano? Lui demanda-t-elle au hasard. En entendant son prénom, Claudia, en guise de réponse, fondit en larmes. Adela comprit et ne put s’empêcher de d’être grossière:
- Le salaud! s’emporta-t-elle tout bas ce qui provoqua un léger rire de Claudia, puis les deux femmes se regardèrent; le regard plein de compassion l’une pour l’autre, elles pouffèrent de rire et tombèrent dans les bras l’une de l’autre.


Dring! Dring! Dring! Encore ce maudit téléphone pensa Sylvia gisant toujours sur le seuil de la porte d’entrée de son appartement. Elle essuya une dernière larme qui coulait maladroitement; une de plus qui tachait sa nuisette, puis elle se leva pour enfin répondre à ce maudit téléphone qui la harcelait depuis ce matin.
- Allo?
- Sylvia c’est Carmen.
- Bonsoir Carmen, comment allez-vous? lui demanda-t-elle la gorge nouée.
- Très bien mais toi comment vas-tu? Je te retourne la question car tu n’est pas venue à l’école aujourd’hui alors je m’inquiète et Horacio aussi se fait tout un sang d’encre tu sais lui répondit Carmen.
- Je sais Carmen, je sais… parvint à articuler Sylvia avant qu’un flot de larme ne jaillisse de ses yeux et que les sanglots ne lui ôtent la parole.
- Sylvia, ça va? l’interrogea Carmen à l’autre bout du combiné percevant le souffle rauque de la jeune fille qui semblait essayer de se reprendre.
- Rien ne va plus répondit la jeune fille d’une traite avant d’être assaillie par un nouveau flot de larmes, et d’être obligée de raccrocher le combiné. En l’entendant raccrocher, et cette tonalité qui marquait la fin de leur conversation téléphonique, Carmen eut un léger pincement au cœur. Pauvre Sylvia! Que lui arrivait-il? Etait-ce une dispute avec Horacio qui était à l’origine de l’état de profonde détresse dans lequel elle se trouvait en ce moment? s’interrogea Carmen. Elle eut bientôt une réponse partielle à ses multiples questions lorsque que ses mains saisirent machinalement le courrier que Paula avait soigneusement déposé sur le coin de son bureau, et plus précisément une minuscule enveloppe blanche comme neige qu’elle ouvrit intriguée. Elle déplia le petit carton qui en sortit et tomba sur le choc. Quelle heureuse surprise! Ils allaient se marier! Sylvia et Horacio allaient se marier à la fin du mois et elle était chaleureusement conviée à leur mariage! Carmen fut tellement heureuse en apprenant cette nouvelle qu’elle en eut des bouffées de chaleur; ses joues rosirent légèrement et lorsqu’Alicia pénétra dans le bureau de la direction, elle fit face à une Carmen excessivement gaie, pour celui qui était comme son fils de cœur, qui se contenta de dire; un sourire béât sur les lèvres:
- C'est-il pas mignon ça? Horacio va se marier!
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:24

D'abord, ce fut comme dans un rêve, elle courrait dans sa fine robe blanche de mariée en mousseline à travers les champs. Il faisait un soleil radieux, les oiseaux chantaient. Tout était parfait. Enfin presque parfait. Elle ne savait pas le but de sa course. Juste un homme, là bas, au loin. Puis petit à petit, le ciel s'assombrit, le rêve devint cauchemard, elle sentit les larmes lui monter aux yeux; ses yeux lui picoter à mesure qu'elle s'approchait de cet homme. Trou noir, elle stoppa sa course, se sentit secouée par une amin étrangère, peut être celle de Morphée qui la ramenait à la réalité? Non. C'était juste Nacho qui était en rentrant avait trouvé Sylvia par terre, près du téléphone, endormie, toute commateuse pleurant dans son sommeil. Elle ouvrit les yeux et mit du temps à réaliser son retour à la réalité; elle voyait trouble; des cheveux jaunes, un lutin? Un regard ténébreux, un shtromph? s'interrogea-t-elle en immergeant petit à petit de sa rêverie cauchemardesque, avant de réaliser que son collocataire se tenait près d'elle, affolé.
- Nacho?
- Sylvia, ça va? lui demanda le jeune homme inquiet.
- Ca va lui répondit-elle un léger sanglot dans la voix.
- Tout le monde te cherche à l'école. Carmen s'inquiètait et Horacio, je n'ose même pas t'en parler: il se fait du sang d'encre pour toi lui expliqua-t-il.
- Qu'il s'en fasse! s'exclama-t-elle en colère.
- Oh! Toi tu t'es disputée avec Horacio devina Nacho.Avoue! Et c'est pour ça que tu pleurais hier soir et qu'aujourd'hui tu n'est pas venue travailler. Avoue Sylvia! C'est pour ça que tes yeux sont à présent cernés et abîmés d'avoir passé la journée à te morfondre seule sans avoir osé lui demander la moindre explication et sûrtout sans même avoir pris la peine de le laisser s'expliquer termina-t-il d'un air triomphant. Sylvia ne lui répondit pas et fondit en larmes dans les bras de Nacho.
- Je suis désolé s'excusa Nacho quelques minutes plus tard, se rendant compte de la tenacité et de la violence de certains de ses mots à l'égard de Sylvia.
- C'est pas grave hoquetta-t-elle entre deux sanglots puis elle réenfouit son visage larmoyant dans les bras réconfortants de son ami.


- Tu es sûre que ça ira?
- Oui. Ne t'inquiètes pas pour moi. Vas. Sors tranquille lui répondit Claudia.
- Tu es sûre que tu ne veux pas venir? insista Adela inquiète de laisser son amie déprimée seule dans l'appartement.
- Ne t'inquiètes pas pour moi. J'en ai vu d'autres. C'est juste un mauvais moment à passer lui répondit celle-ci. Et puis, je ne vais pas te gacher ta soirée avec Cristobal ajouta-t-elle. Adela esquissa un sourire.
- Encore faudrait-il qu'il soit au courant s'empressa-t-elle de se réjouir d'avance de la suprise qu'elle allait lui faire en venant le voir ce soir. Claudia, amusée de la situation aquiessa silencieusement d'un sourir complice.
- Amusez vous bien! s'exclama-t-elle tandis qu'Adela franchissait le seuil de la porte.


- Des nouvelles de Sylvia? s'empressa de demander Horacio à Carmen dès que celle-ci fut rentrée de l'école.
- Oui répondit-elle simplement feignant de ne pas être au courant pour leur mariage.
- Alors, comment va-t-elle? l'interrogea-t-il.
- Mal! s'exclama Carmen en soupirant tandis qu'elle ajustait sa veste sur le grand porte-manteau.
- Comment ça mal? Pourquoi? Qu'est-ce qu'elle a? la harcela-t-il tout à coup d'un flot de questions, inquiet pour sa bien aimée.
- Horacio. Horacio. Horacio. Calme-toi. Je me fais vieille tu sais, alors par pitié une question à la fois veux-tu, répondit-elle calmement.
- Carmen, je t'en supplie parle moi d'elle. Dis moi tout sur elle. Dis moi qu'elle me déteste. Dis moi qu'elle pense que je suis trop pauvre. Dis moi qu'elle pense que je suis sot. Dis moi qu'elle ne m'aime plus mais par pitié dis quelque chose! la supplia-t-il les larmes aux yeux. Devant le regard triste et désemparé de son fils de coeur, Carmen ne résista pas.
- Elle sait que tu es pauvre, elle sait que tu es sot, mais elle t'aime! lui répondit-elle.
- Oh! Carmen, merci! Je te remercierai jamais assez! s'exclama Horacio soulagé. Une lueur brillait dans ses yeux sombres; une lueur d'amour et de reconnaissance envers celle qui était depuis bientôt quatre ans sa mère de coeur. Carmen qui avait toujours été là pour lui; en quatre ans, elle avait été comme une mère pour lui. Qu'aurait-il fait sans elle? Elle qu'il avait dupé, cette femme au grand coeur dont il avait maintes et maintes fois abusé de sa bonté. Elle lui avait pardonné. Elle l'aimait comme une mère aime son fils et réciproquement.
- C'est la femme de ta vie! soupira Carmùen en esquissant un sourire maternel dont elle seule avait le secret. Il lui rendit son sourir en guise de réponse. Il s'apprettait à franchir le seuil de l'appartement lorsque la voix de Carmen le précèda:
- Toutes mes félicitations. J'aurais tellement aimé que vous m'invitiez aux fiancailles.
D'un coup, Horacio se retourna et fit demi-tour vers elle, il la regarda et déposa un rapide baiser sur son front moite puis il partit laissant Carmen béâte.


Adela flanait dans les rues de Madrid tout en veillant à ne pas arriver en retard. L'idée de voir son compagnon promouvoir de la litterie dans une vitrine la mettait dans une de ces exitations. C'était Noël au mois de Mai! Tandis qu'elle marchait, elle regardait machinalement l'heure sur son portable toute les deux secondes. Vingt-deux heures. Encore une demi-heure pensa-t-elle. Tout juste le temps d'acheter un brin de muguet chez le fleuriste du coin. A mesure qu'elle approchait du "point d'incidence", elle ne pouvait enlever de ses lèvres, ne serait-ce qu'une minute, cet exquis sourire de réjouissance à la foi innocent et discret qui lui allait à ravir.


- Ah! Sylvia! Sylvia! s'exclama Nacho. Pense à ce que dirait Lola si elle te trouvait dans cet état à cause d'Horacio. Une dernière larme roula sur la joue de Sylvia. Une dernière larme que Nacho s'empressa d'essuyer.
- D'accord. J'arrêtes de prononcer son nom se contenta-t-il de dire en guise de réponde à cette larme. Une larme de plus qui entravait la voix nouée de Sylvia. Elle l'aimait son Horacio! Ah, ça oui, elle l'aimait! pensa son collocataire en la regardant après quoi, il la salua et partit comme il était venu: en coup de vent comme d'habitude. Une visite éclair pensa Sylvia. A quoi bon se dire collocataire si on ne se voit presque pas mis à part au travail? se demanda-t-elle. Une question de plus sans réponse. Et où va le monde? Pareil.


En s'approchant du point de rendez-vous où des gens étaient déjà attroupés depuis vingt-deux heures, Adela eut comme une révellation. Trop tard. Elle resta, elle se dit qu'après tout ce n'était rien bien que son sixième sens lui suggèrait de fuir pour éviter le pire.
Il ne restait plus que trois minutes avant l'apparition de Cristobal dans la vitrine. Trois petite minutes. Elle aurait pu en faire des choses en trois minutes. Esquisser un sourir, un dernier pas de danse, murmurer "je t'aime" à son ange gardien même si elle n'y croyait guère. Ou tout simplement, elle aurait pu partir comme elle était venue mais la fuite, que jàdis, elle avait préconisé, n'était pas adapté. A présent elle était courageuse. A mesure que les minutes défilaient sur le chrono de son portable qu'elle tenait fermement, son sixième sens et son instinct félin prédominaient. Elle failli céder mais l'éclairage subit de la vitrine l'endissuada.

Entrée des acteurs. Des acteurs? Il n'était pas seul. Dans le lit, il y avait quelqu'un. Une femme. Une femme. Une inconnue qui vous semble familière, votre pire énemie. Elle repensa pendant ce dixième de seconde au Lac des cygnes: Le cygne blanc...Elle tituba quelques secondes dans les méandres de sa mémoire avant de s'appercevoir que cette femme n'était autre que Le cygne noir! La rivale du cigne blanc.

"Adieu Tristana
Ton cœur a pris froid
Adieu Tristana
Dieu baisse les bras
Laissez-la partir
Laissez-la mourir
Ne le dites pas
Tristana, c'est moi !"


- Ma chérie si on faisait l'amour ce soir? demanda Cristobal une énième fois à sa partenaire qui certes, depuis le temps était un peu plus aimable et avait amélioré son jeu d'acrtice au grand désespoir d'Adela qui ce soir là, aurait voulu ne percevoir aucune émotion se dégageant de cette scène. Aucune émotion, qui, en assistant à cette scène, aussi pathétique soit-elle, ne lui fasse ressentir un sentiment de trahison.
- Oh! Mon chéri, ce serait avec plaisir mais je doute que notre litterie soit de bonne qualité répondit Alicia à son partenaire en lui effleurant légèrement la cuisse comme prévu dans le scénario. Ah! Celle-là, pensait Cristobal à chacune de ses répliques, pourquoi faut-il toujours qu'elle mette l'accent sur les mots "litterie" et "qualité"? C'est stupide en concluait-il. Absorbé par son rôle et possédé par son texte, il ne remarque pas tout de suite la présence d'Adela dans l'assistance. Aussi, il céda sans scrupule et sans gène qui ne parut, devant Adela, à un baiser qu'Alicia déposa dans son cou.
Adela ne tint plus, elle se pinca la lèvre inférieure et sans qu'elle en eut conscience, s'avanca dans l'assitance, le lus près possible de la vitrine. Cette belle vitrine claire et illuminée dans laquelle paraissait à présent son reflet. Cette vitrine qui le séparait de son bien aimé. Elle aurait aimé à cet instant la casser pour qu'il la remarque, pour qu'absorbé dans ses répliques, il l'apperçoive.

"Triste elle est prête à tout
Pour rien, pour tout
Dans la ronde des fous elle pleure tout doux
L'amour a tué les mots qui la touchent, touchent
Contre ta bouche elle veut qu'on la couche"

On aurait pu penser qu'il ne l'appercevrait pas mais l'impensable se produisit des deux côtés: entre deux répliques, Cristobal quitta son point fixe et se rendit comte de la présence d'Adela. Son Adela qui le fixait depuis quelques minutes, les yeux remplis de larmes qu'elle n'autoriserait pour rien au monde à couler. Pas ici. Pas ce soir. Pas devant lui se disait-elle. Trop tard. Sans qu'elle ne s'en apperçoive, des larmes se déversèrent de ses yeux fauve, des larmes dévastatrices auquelles pas un homme ne résiste. Pas une émotion feinte: juste sa peine. Des larmes dévastatrices qui laissèrent sur leur passage une trainée de mascara qui s'écoulait de ses longs cils épars.

"Triste elle fait la grimace,
Devant sa glace
D'un coup du cœur enlace l'ombre qui passe
Et rien jamais n'effacera les traces, lâches
Du sang qui coule des corps qui se cassent"

Cristobal ne savait que faire. Il se tut. Les regards des spectateurs se fixèrent alors sur Adela, au premier rang, qui sanglottait silencieusement sans quitter son point faible. Etait-ce une farce? se demandaient certains. Ou bien était-ce ce un de ces nouveaux genres théâtraux dans lesquels votre voisin peut être un acteur sans que vous ne vous en doutiez? s'interrogeaient d'autres.

"Adieu Tristana
Ton cœur a pris froid
Adieu Tristana
Dieu baisse les bras
Laissez-la partir
Laissez-la mourir
Ne le dites pas
Tristana, c'est moi !"

Horacio arriva devant la porte de l'appartement de Sylvia. Il se risqua à sonner. Doucement, cette fois-ci, pas comme ce matin. Sylvia, bien que le cri de la sonnette fut doux cette fois, reconnut la façon de sonner d'Horacio. Une ultime larme qu'elle ne rattrappa pas roula sur sa joue. Elle colla son oreille sur le bois de la porte, il fit de même de son côté. Tout deux avaient l'étrange sensation de percevoir comme un souffle, les battement d'un coeur, comme une bouffée d'amour meutri; une bouffée d'amour blessé.

"Triste sort Tristana
Tu sais, crois-moi
Trois petits tours, elle s'en va
La vie comme ça
Les plus beaux jours s'achèvent dans la peine, haine
Pourquoi faut-il payer de ses veines

Adieu Tristana
Ton cœur a pris froid
Adieu Tristana
Dieu baisse les bras
Laissez-la partir
Laissez-la mourir
Ne le dites pas
Tristana, c'est moi !"

Fin des répliques. Les derniers spectateurs s'en vont.

Les jeux sont faits. Ne lui ouvrons pas. Ne lui ouvront pas la porte de notre coeur dont il a si habillement volé la clef.

Un flop! C'était bien la première fois. Enfin, il y avait un début à tout, mais un flop aussi bien professionnel que sentimental pensa Cristobal desemparé en regardant Adela s'enfuir à toutes jambes.

Le dernier des idiots. Voilà ce qu'il était: le dernier des idiots pensa Horacio assis, sur le paillasson, devant la porte sa bien aimée, où il faillit s'endormir.

"Adieu Tristana
Ton cœur a pris froid
Adieu Tristana
Dieu baisse les bras
Laissez-la partir
Laissez-la mourir
Ne le dites pas
Tristana, c'est moi !"

Un mouchoir! Mon Dieu qu'on nous donne un mouchoir où une auge pour recueillir nos larmes pensèrent successivement ce soir là, Adela, Sylvia et Claudia. Tristana. Oui, ce fut un de ces soirs où l'on se métamorphose en une Tristana des temps modernes.


source: thème musical; Mylène Farmer - Tristana- http://mylene.hobby.ru/tristana.ram
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:26

- Bah alors ma belle? Tu rentres bien tôt ce soir! s'exclama Claudia lorsqu'Adela rentra à l'appartement quelques heures après l'incident. Adela, le visage ruissellant de larmes et de trainées de mascara éparpillées sur les joues, ne prit pas la peine de répondre. Tandis qu'elle refermait la porte, Claudia se rendit compte que quelque chose n'allait pas mais ce fut lorsqu'elle fit face au sozi d'une Tristana des temps modernes qu'elle comprit.
- C'est Cristobal? se risqua-t-elle de lui demander.
- Oh Claudia! s'exlama Adela, je crois que ce soir on va être deux à pleurer acheva-t-elle avant de s'éffondrer en larmes dans les bras de son amie.


Vendredi. Bientôt le week-end pensaient la plus part des madriléens mais dans la tête de nos protagonistes; cette pensée singulière se traduisait plutôt par l'antiphrase "Bientôt l'hivers!". L'hivers qui semblait s'abattre sur les amoureux réunis après de longues années d'absence; éloignés par la distance; éloignés par le temps qui avait passé; il en avait coulé, depuis, de l'eau sous les ponts! Mais les amoureux s'étaient retrouvés. Un peu comme deux oiseaux qui s'attendent sur la même branche, deux oiseaux qui picorent la même miette de pain quitte à picorer le reste lorsque l'autre est parti; ou encore, deux papillons de nuit dont l'un affolé, ne trouve plus d'autre choix que celui de s'évader, sans bruit, au petit matin.
Tristes pensées et constat tragique: Où va l'amour? L'amour existe encore?
Et c'est ainsi qu'au petit jour tu t'éveilles les yeux abîmés d'avoir trop pleuré et le corps fatigué d'avoir courru après l'amour durant toutes ces années.
Pourtant, la vie sans lui n'est rien; elle est telle une lassitude mais l'amour, lui, cet amour qu'elle ressentait pour Horacio; ce n'était qu'un poison au goût d'élixir; qu'une rose aux épines cachées; qu'une pomme véreuse savoureuse, un dernier frisson avant le grand hivers.

- Dis à Carmen que je viendrai travailler cet après-midi se contenta de répondre Sylvia à Nacho ce matin là. Celui-ci, heureux et pensant que Sylvia allait mieux se contenta de l'embrasser sur le front puis il partit à l'école le sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:27

Aussitôt Nacho sorti, Sylvia commença à faire les cents pas. Durant une quinzaine de minutes, elle marcha dangeureusement à travers l'appartement sans s'arrêter, manquant parfois de trébucher. Elle réfléchissait ou du moins elle essayait. Sylvia se sentait ,comme qui dirait, ces deux derniers jours attirée par le vide. Plus rien n'était clair dans son esprit. Le néant; l'amour mort; tout devenait sombre à mesure que le temps passait.Tout à coup, elle se décida et attrappa le premier bloc de papier qu'elle trouva et un stylo. Elle écrivit en quelques mots une ode au désespoir; un hymne à l'amour qu'elle prit soin, en sortant de l'appartement, d'accrocher sur sa porte puis elle partit.

"So you think you're a Romeo
playing a part in a picture-show
Take the long way home
Take the long way home"

Sylvia conduisit près de deux heures sans s'arrêter, arpentant toutes les routes de Madrid, les chmins et les embranchements où celles-ci la menaient. Ce n'est qu'en arrivant sur un pont au dessus de la nationnale qu'elle frenna.Elle coupa le moteur et sortit d'un geste sec.

"Cos you're the joke of the neighborhood
Why should you care if you're feeling good
Take the long way home
Take the long way home

But there are times that you feel you're part of the scenery
all the greenery is comin' down, boy
And then your wife seems to think you're part of the
furniture oh, it's peculiar, she used to be so nice.

When lonely days turn to lonely nights
you take a trip to the city lights
And take the long way home
Take the long way home "

Horacio, j'ai tout essayé mais la vie sans toi ne vaut pas la peine d'être vécue. Je t'aime mais malheureusement cet amour n'est pas réciproque. C'est dommage; on aurait pu en faire des choses à deux. Horacio, mon corps est fatigué d'avoir courru après l'amour durant toutes ces années. Et mon âme, elle, me réclame une trêve. Mon coeur à mal; vois tu, je l'ai usé à force de t'aimer pour deux. Je te souhaite tout le bonheur du monde- Adieu-Et ce fut ce message; cet hymne à l'amour; cette ode au désespoir qu'Horacio retrouva quelques heures plus tard, en se rendant chez Sylvia.

"You never see what you want to see
Forever playing to the gallery
You take the long way home
Take the long way home

And when you're up on the stage, it's so unbelievable,
unforgettable, how they adore you,
But then your wife seems to think you're losing your sanity,
oh, calamity, is there no way out? "

Elle contempla quelques instants le vide; les voitures qui défilaient sans s'arrêter. Ici personne ne la dérangerait, personne ne la secourrait quand bien même personne ne la verrait. Ses yeux étaient tellement secs et abîmés d'avoir tant pleuré la veille qu'à présent, on aurait dit un soldat prêt à se jeter sous les balles énemies.

"Does it feel that you life's become a catastrophe?
Oh, it has to be for you to grow, boy.
When you look through the years and see what you could
have been oh, what might have been,
if you'd had more time."

Sylvia enjamba la rampe à laquelle elle se cramponna fermement lorsqu'elle fut juchée sur le bord du pont, prête à sauter dans le vide. A présent, elle pouvait sentir ,à chaque inclination de sa tête vers le vide, un vent violent qui lui écorchait le visage tant il était froid.

"So, when the day comes to settle down,
Who's to blame if you're not around?
You took the long way home
You took the long way home..."


Source: thème musical- Supertramp- Take the long way home => http://www.vittorio.zanello.name/MP3/Supertramp/Take%20the%20long%20way%20home.mp3 <=
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:30

- Bien comme je vous le disais précédemment, l'ADSL n'est pas indispensable à notre école se répèta Carmen lors de la réunion hebdommadaire des professeurs, ce vendredi là. C'est vrai après tout, si les élèves veulent surfer en haut débit, qu'ils aillent dans un café web! s'exclama-t-elle. Et une mesure de plus, une, pour réduire les dépenses de l'école. Carmen s'accrochait une fois de plus à son projet: faire de ces jeunes, grâce à cette école; son école; des artistes, et ce coûte que coûte. S'il fallait se doucher à l'eau froide où dormir dans une écurie tant qu'à faire; pourquoi pas? Des projets aussi pharaoniques, Carmen en aurait été capable étant donnée qu'elle était à cran ces derniers temps. Il régnait une curieuse ambiance, ce jour là, dans la salle; la majorité des professeurs se contentait de baisser les yeux et d'aquiesser d'un hochement de tête à chaque proposition de madame la directrice, bien que celles-ci était parfois farfelues; comme par exemple, le fait de supprimer les toilettes et de ne garder que ceux de la résidence...Tout le monde aquiessait. Adela et Claudia, assises côté à côte fixaient la table depuis le début de la réunion. Il en était de même pour Alicia et Mariano assis en face. Seuls, Juan, JJ et Eva, installés en bout de table paraissaient sereins.
- Tout ça c'est comme le vestiaire des professeurs, il faudrait le supprimer, on aurait bien moins de dépenses d'eau déclara Carmen qui s'était rendue compte depuis le début qu'aucun d'eux ne prêtait attention à ces suggestions. Adela, Claudia, Alicia et Mariano acquiessèrent silencieusement d'un symbolique hochement de tête.
- Bah alors, vous dormez ou quoi? les interrogea soudainement Juan. Carmen nous informe qu'elle veut supprimer nos vestiaires, les toilettes et vous, vous dîtes oui! s'eclama-t-il outré de l'attitude de ses collègues. JJ le regarda légèrement génée. Il la regarda indigné.
- Bah quoi? C'est vrai, on ne va pas vivre au temps des sauvages s'exclama-t-il en baissant progressivement le ton. Dès lors, un murmure général se fit entendre autour de la table. Les professeurs se réveillaient enfin, à la bonne heure! Oubliés les soucis personnels; tout ça rangés au tiroir, ils revinrent vite à la réalité pour prendre part au débat, pour le plus grand bonheur de Carmen qui ne savait plus quoi inventer, à force, pour attirer leur attention. Leur conversation fut malheureusement interrompue par l'irruption fracassante d'Horacio dans la salle.
- Où est Sylvia? demanda-t-il à l'assistance affolé.
Personne ne répondit. Leur préoccupation actuelle était à présent de tenter de déchiffrer à travers les nervures du papier froissé, qu'Hoacio tenait à la main, une éventuelle déclaration ou lettre de rupture.
- Horacio, attend! l'interpella Carmen au moment où franchissait le seuil de la porte. Trop tard, il était sortit aussi vite qu'il était entré. Personne ne comprit.
- La réunion est terminée déclara madame la directrice. Aussitôt, les professeurs vaquèrent à leurs occupations.
- Ah! Que d'émotions! s'exclama Eva pour détendre l'atmosphère tout en tentant en vain d'allumer la télé pour regarder les informations. Ce fut sans succès car la prise péritel était débranchée.
-Attends! s'exclama Juan en venant à son secours en rebranchant la prise péritel, après quoi, il alluma la télé. Et la lumière fut! ajouta-t-il triomphant. L'atmosphère ce dégageant de ce tableau de professeurs qui avaient rangé au placard leurs problêmes personnels, pour se vouer uniquement à leur travail, dans la joie et la bonne humeur s'assombrit tout à coup lorsqu'à l'écran un flash spécial les informa qu'une jeune femme tentait de mettre fin à ses jours du haut d'un pont sur la nationale, et que cette jeune femme n'était autre que Sylvia. Aussitôt ce fut le branle bat de combat à l'école: tout le monde tentait de joindre Horacio désespèremment mais sans succès car celui-ci, depuis qu'il avait pris la route, avait préconisé comme à son habitude, d'éteindre son portable en voiture. Il ne savait pas trop où aller mais une chose était sûre; il retrouverait Sylvia avant qu'elle ne commette l'irréparable.

Cela faisait bientôt deux heures qu'Horacio écumait la ville de long en large sans succès. Il prit enfin la nationale et décida d'allumer son auto-radio pour égayer un peu l'atmosphère tendue et angoissante qui s'installait depuis qu'il avait pris la route.
Il constata que la nationale était inhabituellement pasemée d'embouteillages, les voitures étaient à l'arrêt, des ambulances s'affairaient sur le côté des routes ainsi que des policiers et des pompiers. Encore un accident, pensa-t-il; un gros accident rectifia-t-il avant que la douce voix de l'auto-radio ne le tire de ses pensées:
- Flash spécial en direct de notre envoyé spécial: une jeune femme tente de mettre fin à ses jours du haut d'un pont sur la nationale. La circulation ne sera pas rétablie avant plusieurs heures. Une jeune femme? s'interrogea subitemment Horacio. Une jeune femme? Il pepensa soudain à toutes ces phrases boulversantes que Sylvia avait alignées avant sa fuite: "Mon corps est fatigué d'avoir couru après l'amour pendant toutes ces années..." et ce fut comme une révèlation pour lui.: cette jeune femme qui tentait de mettre fin à ses jours n'était autre que Sylvia! Non! Demi-tour, il fallait faire demi-tour! Mais comment? Une dizaine de voitures s'étaient déjà garrées derrière son véhicule. A présent Horacio était dans une cruelle impasse...Cul de sac pour ainsi dire.

A l'école, l'annonce de cette nouvelle en avait refroidi plus d'un d'autant plus que Sylvia était la co-directrice. La journée de cours était donc banalisée; on avait déclaré l'état de crise. En y repensant, le premier état de crise à l'école remontait à neuf ans; du temps où Sylvia était élève; mais cette fois ci, on pouvait observer une cellule de crise mise en place au sein de l'institution.

Alicia pleurait et s'affairait dans tout les sens. Patrick, qui avait apris la nouvelle à la radio était venu l'assister durant cette pénible épreuve. Les professeurs, quand à eux, tentaient de rassurer les élèves et Carmen, quand à elle, tempèrait Alicia. Pendant ce temps, Adela, préconisa pour elle, afin d'évacuer la panique qui peu à peu s'immissait en elle, de prendre une douche. Tandis qu'elle se rabillait, Cristobal entra en trombe dans les vestiaires. Dès lors, Adela voulu prendre ses affaires pour quitter au plus vite cet endroit où l'homme qui l'avait trahie se trouvait mais il l'en empêcha en faisant pression sur son poignet.
- Cristobal, ce n'est pas le moment répondit-elle à ce geste, tentant en vain de se dégager.
- Mais ce n'est jamais le moment avec toi, Adela, ça va durer longtemps? s'énerva-t-il.
- L'école est en état de crise et Sylvia va se suicider si personne ne l'en empêche à temps alors non; ce n'est ni le moment, ni l'endroit, ni l'heure, une fois de plus! s'exclama-t-elle au bord des larmes.Après quoi, confus, il lui lacha le poignet et la laissa sortir du vestiaire.
- Je suis désolé murmura-t-il tandis qu'elle franchissait le seuil.


A quelques kilomètres, sur la nationale, Horacio était toujours coincé dans les embouteillages, et impossible de gagner du temps en passant sur la voie de secours; elle était déjà bien trop encombrée par les ambulances et les camions de pompiers. Restait la piste cylclable mais sans bicyclette; c'était peine perdu, marcher le long de la nationale était extrémement risqué et bien trop long. Un dixièlme de seconde, l'idée d'en fabriquer une lui traversa l'esprit, mais avec quoi; il n'avait même pas le matériel à déquoite dans son coffre, mis à part un singulier pneu de secours! Désemparé, il s'assoupit quelques instants au volant du véhicule, histoire de s'accorder un répit, de prier pour qu'on lui envoie une aide quelconque, un signe, un geste n'importe quoi...Et ce fut à cet instant que l'appel de la providence se fit entendre; ce fut plus précisément un bruit de chute, de vieille tôle froissée qui fit se relever brusquement Horacio.
- Aïe! cria soudain un jeune qui était tombé de sa bicyclette. Horacio ne se fit pas prier et répondit à cet appel en sortant de sa voiture, il dégagea gentillement le garçon du lourd poids de sa bicyclette qui lui était tombée sur le genou, puis il s'en empara et pédala le plus vite qu'il put sous les hurlements du garçon.
- C'est pour ton bien! hurla Horacio tandis qu'il pédalait de plus en plus vite afin de gagner le pont et rejoindre Sylvia.


En salle des professeurs, tout le monde était au complet; Carmen dans le bureau tentait désespèremment de joindre Horacio tandis que les autres professeurs étaient, eux, les yeux rivés sur l'écran du petit téléviseur, attendant le bon ou mauvais dénouement de cette affaire. Alicia et Patricks s'étaient confortablement installés dans le canapé; Alicia recroquevillée dans les bras de Patrick. A leurs côtés, Juan et JJ dans la même posture. Claudia, Mariano et Eva tout les trois silencieux, en bout de table. Et Adela debout, Cristobal derrière elle qui ne savait que faire.
- La circulation est à présent saturée sur la nationale, les informa un journaliste présent sur les lieux. Cependant cette saturation de la circulation de la nationale à d'importantes conséquences sur la circulation en dehors. En effet, continua-t-il, cette mauvaise régulation de la circulation empêche les madriléens de rouler en ville. Un zoom sur la ville de Madrid apparut en parallèle à l'écran; c'était affolant, en ville tout était saturé, c'était la débacle. De plus, termina le journaliste, en raison de ces faits, les secours tardent à arriver et d'après notre second envoyé spécial et les premiers secours situés en bas du pont, la jeune femme risque de sauter. C'était Fernando Torès,en direct de la nationele, TV cinco à vous. Un murmure collectif d'inquiètude se fit entendre dans la salle, recouvrant les pleurs d'Alicia.Et ce fut ce moment que Cristobal choisit pour poser délicatement sa main sur l'épaule d'Adela. Celle-ci frémit à travers son cache coeur au contact de sa main; Cristobal le sentit aussi posa t'il son autre main sur son autre épaule ce qui la fit davantage férmir mais elle ne se déroba pas. Elle feignit de ne rien sentir alors que son corps et son coeur étaient tout ouïs à ce geste d'amour. Dès lors, Cristobal lui ceignit les épaules, ses si fines épaules qu'il sentait frémir sous ses doigts à chacunes de ses caresses. Adela pouvait dès à présent sentir le souffle de Cristobal dans son cou. Pour Cristobal, c'était une semi-victoire mais la trêve fut de coutre durée; tandis qu'il s'apprêttait à poser sa tête dans l'encôlure de sa belle, celle-ci se déroba.
- Arrête coupa-t-elle court à cet élan. Décu, il s'éxécuta.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:30

A cet instant, Juan et JJ palpèrent la tension entre Adela et Cristobal. JJ lança à Juan un de ses regards insistants auquels il ne pouvait résister.
- Ca va, j'ai compris, j'y vais ronchona-t-il tout bas l'ébauche d'un sourire. JJ le lui rendit discrètement pensant qu'en cette heure, le sourire ,n'était pas vraiment adapté.
- Cristobal, s'interposa Juan entre son ami et Adela, il faut que je te parles.
- Mais ça ne peut pas attendre? demanda celui-ci.
- Non. Allez viens, ça ne sera pas long insista Juan.
- Très bien se résigna Cristobal en quittant Adela d'un regard triste. Une fois Cristobal sorti de la pièce, Adela soupira et s'assit dans la canapé, entre JJ et Alicia. Elle n'y pretta pas attention au début. Cristobal, ses marques d'affection, ses déclarations, la dispute...Elle revint soudain à la réalité et réalisa qu'elle était assise à côté de sa pire énemie. Changer de place? Non. Ca aurait été bien enfantin. Et régler ses comptes ici? Non plus. Adela opta finalement pour la solution la plus raisonnable qui s'offrait à elle: se concentrer sur le thriller de TV cinco avec pour héroïne Sylvia Jaujegui; la nièce de son énemie, qui mettait la ville à feu et à cent. Alicia quand à elle se sentait mal; elle était partagée entre la peur et la culpabilité. La peur pour Sylvia et la culpabilité envers Adela et Cristobal. Ses yeux se tournèrent, l'espace d'un dixième de seconde sur le côté et elle constata avec frayeur, que la personne qui siègait tranquillement à côté d'elle, les yeux rivés sur la télé n'était autre qu'Adela. Changer de place? Non. Ca aurait été bien trop enfantin. Trop facile. Régler ses comptes ici? Non plus. Et pour lui dire quoi? Le temps ne paraissait pas vraiment aux réconcilliations.


- Qu'est-ce qui se passe entre vous? demanda Juan à son ami.
- Rien répondit Cristobal d'un air qui se voulait être convaincant.
- Laisse-moi deviner, tu ne lui as rien dit et elle l'a découvert? le poussa son ami.
- Voilà, t'as tout compris, Juan, t'es content! s'énerva calmement Cristobal désemparé.
- Ok ok. Je comprends mieux maintenant l'incident de tout à l'heure tempèra Juan.
- Et le pire, c'est que je ne sais pas quoi faire pour me faire pardonner.
- Bah excuse-toi! s'exclama Juan.
- Tu connais Adela, elle est rancunière alors si je m'excusais ça ne changerait pas grand chose répondit Cristobal.


Les programmes de TV cinco étaient d'ordinaires assez sympathiques mais celui là; il innovait. Quel thriller! A l'écoute de la sombre musique qui prévenait de l'approche de la prochaine connection avec un journaliste, Adela se sentait de plus en plus mal. C'était de la nièce de son énemie dont il s'agissait et elle, trouvait un malin plaisir à détourner son regard d'Alicia pour privilègier lestribulations morales de Sylvia. Elle ne résista plus et se leva prétextant une envie d'aller aux toilettes, elle sortit.

Elle apperçut Juan et Cristobal qui discuttaient devant la salle. Elle perçut malheureusement un bout de leur conversation qui la concernait:
- Non, en plus Juan, tu sais, Adela est versatile; lunatique et par dessus tout extrémement rancunière alors que je m'excuse ou non elle ne me pardonnera rien disait Cristobal. A mesure qu'il disait ses mots, le ton de sa voix baissait progressivement à mesure qu'Adela se rapprochait de lui. Elle avait l'air furieuse de ce qu'elle venait d'entendre mais elle était si belle en colère pensa Cristobal. Une giffle de sa bien aimée le tira soudain de ses pensées. Adela, confuse, se demandant encore quelle force surnaturelle l'avait poussée à un tel acte se retira.
- Mais je l'aime ajouta Cristobal encore sonné, face à Juan sous le choc.


Le pont! Enfin, Horacio avait atteint le pont. Les premiers secours et plusieurs journalistes étaient déjà là. Il les contourna et prit une route plus loin, à la sortie de la nationale; une route déserte qui menait au pont.
Sylvia quand à elle, attendait, le froid lui piquait les yeux à chaque inclination de la tête vers le vide, aussi, gardait-elle la tête haute et les yeux légèrement entrouverts. Ses mains quand à elles étaient toutes gercées. Son corps enquillosé. Elle ne sentait plus ses jambes. Elle sentait juste la douloureuse pression qu'exerçaient ses ongles pour se maintenir en équilibre car à présent, une vague d'hésitation s'immissait en elle. Cela faisait près de six heures que la jeune femme était juchée sur le minuscule rebord, à attendre on ne sait quoi. Même elle ne le savait pas. C'était peut être un signe du destin, le prince charmant, un ange, Horacio. Des larmes commencèrent à lui picoter les yeux et à se déverser sur le col de sa veste, laissant au passage, une vieille trainée de restes de mascara de la veille. Des larmes qu'elle ne pouvait arrêter.
- Fernando Torés, je suis à présent à quelques pas du pont où le jeune femme s'est juchée tôt ce matin, les premiers secours sont en bas, nous approchons peu à peu de la jeune femme informa-t-il l'assistance, d'une voix grave et d'un air dramatique à travers l'écran, comme si Sylvia était morte.S'en était trop pour Alicia qui quitta la salle.


Adela s'était installée dans la salle de théâtre. Et lovée dans les coussins, elle pleurait. Elle se sentait bête et cupide. Pourquoi l'avait-elle gifflé? Après tout il n'énonçait que la vérité. Tout ça c'était comme le jour où il lui avait dit qu'elle remporterait un oscar dans la catégorie lunatique et versatile si elle était nominée. Pauvre Cristobal, il avait bien raison pensa-t-elle. C'était la deuxième fois, en 6 ans, jour pour jour, qu'elle avait pensé la même chose, elle avait admis et elle admettait encore aujourd'hui qu'elle était lunatique et versatile. Le temps avait passé mais leur amour n'avait pas changé: il était intact; comme au tout premier jour. Au fil des années, la flamme s'était entretenue et elle brûlait encore, la preuve, aujourd'hui encore, elle se surprenait à repenser à une de leurs tribulations en amour qui était pareille à celle qu'ils connaissaient actuellement. Adela en était sûre à présent: l'amour existe encore.
A peine s'apprêtait-t-elle à partir à la recherche de Cristobal que la porte de la salle s'ouvrit sur Alicia; les yeux rougis et blanche comme un linge.
- On devrait recoller les morceaux lui dit-elle timidement, un sanglot dans la voix.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:32

Une discussion. Une discussion, une communication qui jusqu'ici avait été impossible à établir. Un câble qui se rebranche. Une discussion saine, mieux que ça: une réconciliation. Adela et Alicia discuttèrent, elles se remémorèrent le passé; leurs bonheurs, leurs déboires, et les désillusions de l'amour pour chacunes. Ce soir là; l'impensable se produisit; les deux rivales se réconcilièrent; elles entérèrent la hache de guerre une bonne fois pour toute. A partir de ce soir, elles devinrent les meilleures énemies.
- Je ne te remercierai jamais assez Adela de me pardonner après tout ce que je t'ai fait termina Alicia émue, les yeux ruisselants de larmes.
- Alicia, lui répondit Adela, c'est moi qui te remercie; en t'accordant ce pardon, je me fais pardonner de ne pas avoir cherché à te comprendre et de ne pas avoir assez pris le temps de te connaître durant toutes ces années. Elle versa une dernière larme et avec elle, une ultime trainée de mascara.
- Adela, je t'en prie, commença Alicia émue.
- Fais moi une faveur, rien qu'une seule continua Adela tout aussi émue qu'elle en la regardant droit dans les yeux.
- Faisons la paix une bonne fois pour toute et oublions cette histoire! s'exclama Alicia.
- Et oublions cette haine qui nous opresse chaque jour de plus en plus ajouta Adela. Les meilleures énemies se sourirent et pour celler leur réconcilliation, elles s'etreignirent.


- Ici Fernando Torrés, nous approchons du lieu où la jeune femme s'est juchée ce matin dans le but de se suicider, informa le jeune journaliste à travers l'écran. Les images du pont, de la rembarde défilaient de plus en plus vite, à te donner le tourni. Nous nous approchons à présent de la jeune femme.Ce fut l'instant de grâce: les téléspectateurs, les auditeurs, et enfin à l'échelle nationale, à l'école; plus précisément dans la salle des professeurs; l'assistance se recroquevilla sur son siège à la vue de Sylvia, de dos, accrochée à la rembarde. Quand soudain: coup de théâtre; l'impensable se produisit! Horacio qui jusque là paraissait aux abonnés absents venait de briser l'objectif du caméraman. Rayures noires à l'écran au plus grand désespopir de tous, plongeant les professeurs; les amis; la famille, la ville, la nation dans la plus grande angoisse. Qu'allait-il advenir de Sylvia? Avait-t-elle sauté? Etait-t-elle saine et sauve? Où avait-elle rendu l'âme en succombant de ses blessures? Et pourquoi cette coupure à l'instant crutial? Alicia et Carmen laissèrent s'échapper un cri d'effroi devant cet écran noir. L'assemblée gardait les yeux rivés sur le petit écran, les auditeurs étaient à l'affut du moindre grésillement de leur autoradio.
- Sylvia! hurla Horacio désemparé, le poing en sang, courant vers la jeune femme.
- Non Horacio, ne t'approche pas! lui ordonna Sylvia, un sanglot dans la voix.
- Je t'en supplie ne fais pas ça, je t'aime la supplia-t-il.
- Tu ne m'aimes pas autant que je t'aime lui répondit-elle.
En entendant ces mots, Horacio, qui n'avait jusque là jamais pleuré; qui n'avait jamais été ému par la beauté du couchant; la beauté du crépuscule qui s'abat sur une vie, ne resta pas de marbre: il s'inclina et versa une larme. Bien que cette larme fut silencieuse, Sylvia l'entendit; la ressentit.
- Tu blesses mon coeur Sylvia, parvint à dire Horacio, tu me blesses car je t'ai toujours aimé comme je n'ai jamais aimé personne d'autre.
- Faux, hoqueta Sylvia en larmes, qui sentait peu à peu ses forces diminuer. Tu ne veux plus m'épouser et tu n'oses pas me le dire de peur de me blesser mais j'ai compris. Je l'ai compris bien trop tard malheureusement, continua-t-elle, quand j'ai appris que tu n'étais pas passé chez Harmani...Elle se perdit alors dans un sanglot en prononçant ces mots. Moi, je n'avais pas les défenses immmunitaires contre l'amour acheva-t-elle. Ses doigts se desserraient de la rambarde à laquelle elle était accrochée depuis ce matin. Il voulu s'approcher d'elle et la dissuader de sauter, l'empêcher de commettre l'irréparable mais elle le retint par les mots:
- Ne m'approches pas où je saute maintenant! s'écria-t-elle. Il s'éxécuta.
- Pardon de ne pas être passé chez Harmani, pardon de ne pas avoir choisi les fleurs, pardon de ne pas m'être investi comme tu l'aurais voulu dans les préparatifs de notre mariage mais ce mariage, Sylvia; c'est notre histoire. C'est une histoire qu'on doit écrire à deux. Et si je ne me suis pas investi comme tu l'aurais voulu, c'est parce que je me sents oppressé, tu ne m'as pas demandé mon avis lui expliqua-t-il.
- Tu ne veux plus m'épouser affirma Sylvia.
- Si, répondit Horacio, oui je veux toujours t'épouser Sylvia Jauregui mais je veux avoir mon mot à dire dans l'organisation de notre mariage termina-t-il.
- Pourquoi ne m'en as tu pas parlé plus tôt? l'interrogea-t-elle.
- Parce que je t'aime et j'avais peur de de ta réaction: peur que tu ne m'aimes plus lui avoua-t-il.
- Tu as eu tort, je t'aime répondit-elle.
- Moi aussi je t'aime alors maintenant fais moi le plaisir de me laisser t'aider à descendre de cette rembarde conclut Horacio.
- Avec plaisir conclut-elle. Il s'approcha d'elle, à mesure qu'il s'approchait ses forces diminuait; elle se cassa un ongle et trébucha. Elle n'était à présent suspendue par un fil matérialisé par la main d'Horacio, l'homme qu'elle aimait plus que tout au monde.
- Horacio! hurla-t-elle de peur.
- Sylvia! Ne me laches pas, accroche toi! hurla-t-il tout en serrant fermement sa petite main moite dans la sienne.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeDim 19 Fév - 13:33

Ecran noir.

- Ici Fernando Torrés, les jeunes gens sont sains et sauf. Zoom sur Sylvia et Horacio qui s'embrassaient à terre, la connection fut ainsi rétablie; l'assitance pleurait de joie: Sylvia était vivante et Horacio était avec elle! Patrick serra Alicia dans les bras, Juan et JJ s'étreignirent, enfin Mariano fit une accolade réconfortante à Eva et Claudia, quand à Carmen elle étreignit Adela. Cristobal reparut en salle des professeurs et se joignit au collectif; ce fut des embrassades, des accolades, les amoureux s'étreignaient et nos deux meilleures énemies s'étreignirent quelques instants. Tout le monde était soulagé.

- Je t'aime Sylvia murmura Horacio sous l'oeil des caméras entre deux baisers.
- Moi aussi je t'aime lui répondit-elle au plus grand bonheur des télespectateurs et auditeurs.
- Nous allons donc laisser nos deux tourteraux en totale intimité; une ambulance ne devrait pas tarder à arriver; ils seront ensuite transfèrés aux urgences de Madrid. C'était Fernando Torrès, à vous TV cinco acheva le jeune journaliste, qui dans toute sa carrière, n'avait jamais été confronté à un tel reportage.


Les téléviseurs et les autoradios madriléens s'éteignirent quelques minutes; une ou deux minutes symboliques de silence en mémoire d'une belle histoire d'amour qui finit bien. Alicia partit accompagnée de Patrick aux urgences tandis que les autres professeurs aidaient Carmen à rétablir l'ordre et coup de théâtre; les élèves insistèrent pour dormir dans le hall et faire une surprise à Sylvia et Horacio. Carmen, devant cet élan respectueux et solidaire, ne put leur refuser, et les professeurs décidèrent de faire de même. Il y eu encore quelque grabuge mais cette fois-ci, ce fut une joyeuse pagaille pour une happy end au retour de la co-directrice et de son fiancé. Tout le monde s'affaira pour réunir assez de couvertures et de sacs de couchages dans le hall. C'était du jamais vu à l'école Carmen Arrànz!


Adela s'était mise en tête d'aider les élèves, et comme tout le monde, elle s'affairait à réunir des couvertures et des sacs de couchages. Cristobal fit de même. Il manquait des couvertures. Adela et Cristobal eurent l'idée de monter dans la remise, voir q'il n'en trouvaient pas d'autres parmi les innombrables costumes. Sans le savoir, ils se rendirent donc au même endroit. Adela arriva la première; elle interposa une calle improvisée (un vieux débris d'étagère antique pensa-t-elle) au pied de la porte puis procèda à l'examen minutieux de la remise mal ordrée. Ce ne fut pas une mince affaire étant donné qu'elle n'y connaissait pas grand chose; c'était plutôt le domaine de Cristobal. Elle se perdit quelques minutes dans ses pensées à la contemplation d'une robe de princesse rouge flamboyant. Depuis sa plus tendre enfance, elle avait toujours rêvé de porter une telle tenue; son rêve s'était réalisé, ici, dans cette école. Ella l'avait porté cette robe; lors de son premier rôle. Toutes ses robes étendue là sur le battant de droite, elle les connaissait, elle les avait touchées, revêtues lors de spectacles. A la contemplation, elle se prit à avoir un léger pincement au coeur. Cristobal entra dans la remise, Adela ne l'entendit pas; elle était tellement occupée à effleurer de ses doigts de tissus encore soyeux de cette robe féerique. Il ne manquait plus que le prince pensa-t-elle à cet instant. Deux mains vinrent se poser sur ses yeux; comme un bandeau. A présent, il faisait noir mais elle n'avait pas peur. Ces mains, elle les aurait reconnus parmi mille même les yeux bandés! Et cette odeur masculine, cette douceur dans le geste! Ce soufle dans son cou! Elle esquissa un sourire. Bien qu'il fut derrière elle, Cristobal l'entendit sourire et acquiessa silencieusement; lui rendant son sourire.
- Cristobal prononça Adela de sa voix douce et suave ces quatres syllabes qui parurent si fragiles dans la bouche de la belle en cet instant. Il retira ses mains. Elle se retourna et lui fit face. Il souriait, elle souriait aussi. Ils se portaient tout deux un regard chargé d'amour. Ce soir là, Adela et Cristobal sentirent planer au dessus d'eux, comme le souffle d'un vent venu d'on ne sait où: un vent qui marquait le temps de la réconcilliation.
- Jolie robe commença timidement Cristobal.
- Je l'ai porté lors de mon tout premier spectacle avoua timidement Adela en tortillant machinalement les bretelles.
- Tu devais être charmante la complimenta-t-il.
- Oh! Tu sais j'étais jeune. Depuis j'ai changé répondit-elle.
- Non tu n'as pas changé Adela. Tu es comme au premier jour lui dit-il avec assurance. Il lui sourit, elle lui rendit son sourire, gênée, elle baissa les yeux.
- Regarde moi. Elle s'exécuta. Tu es et tu as toujours été telle que je t'aie connue. Tu es belle, charmante, gentille, suave, sensuelle, continua-t-il provoquant le rire silencieux de sa belle, mais aussi lunatique et versatile ajouta-t-il. Regarde-moi insista-t-il. Elle s'exécuta. Moi je t'aime telle que tu es et je ne te demandes pas de changer. Mon amour pour toi est resté intact durant toutes ces années d'absence et il en est plus fort. Au fond de moi, j'ai toujours espèré te retrouver un soir, ici, pour tout te dire, tout t'avouer, te dire que je t'aime acheva-t-il en la prenant par le menton afin de capter son regard. Ils restèrent quelques instants, les yeux dans les yeux; les regards émus de deux amoureux qui se réconcillient.
- Je n'ai pas changé et sache que pour moi, tu es toujours le même Cristobal répondit Adela à cette déclaration. Je t'aime même si je ne te l'ai jamais assez dit avant; je t'aime. Mon amour est aussi sincère que le tien acheva-t-elle. Après quoi ils se sourirent, Adela caressa timidement sa joue.
- On...On fait la paix? demanda Cristobal confus après cette déclaration de sa belle.
- Je te pardonne si tu me pardonnes lui répondit Adela tout en continuant d'effleurer la joue. Il dégageat timidement une de ses petites mèches rebelles qui lui cachaient le visage. Leurs lèvres se rapprochèrent dangeureusement, il effleura ses lèvres puis ils s'embrassèrent langoureusement. La calle improvisé ne tint pas longtemps et nos deux amoureux se retrouvèrent enfermés dans la remise. Ils coupèrent court pendant un temps à leur baiser, s'approchèrent de la porte.
- On fait quoi? demanda Cristobal. En guise de réponse, Adela s'interposa devant la porte et se plaqua contre la porte.
- Chut! répondit-elle esquissant un de ses sourires charmeurs. Il s'approcha d'elle et l'embrassa. Le temps des réconcilliations avait sonné chez nos protagonnistes. Non seulement, ils avaient eut confirmation que l'amour existait encore et Adela avait gagné une amie en la personne d'Alicia; sa rivale de toujours. Oh! Que dis-je? Son ex-rivale.
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MessageSujet: Re: () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE   () fanfic : L'AMOUR EXISTE ENCORE Icon_minitimeMar 21 Fév - 20:20

alors je viens de lire les premiers chapitres et je poste un com sur eux, avant de continuer ma lecture

Une fic sur Adela/Cristobal je trouve que c'est une excellente idée, en effet pour ma part les producteurs n'ont pas assez exploité leur histoire et quoi de mieux qu'une petite fic pour exploiter cela

ensuite je suis morte de rire depuis tout à l'heure, en voyant Alicia dans les différentes situations dans lesquelles tu l'as mises. déjà trop bien la scène de la vitrine entre Alicia et Cristobal, je m'imaginais trop la scène et en plus Cristobal qui fait le clown dans le dos d'Alicia ptdr
Ensuite Alicia qui fait faire une dégustation de charcuterie, excellent !!! j'adore
Je file lire la suite lol
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