- L'idée la plus douce que puis ouïr à mes oreilles est sans nul doute l'amour. Le sentiment qui vous enflamme, ses baisés qui emprisonnent vos lèvres avec passion, le désir qui chaque heure vous envahit un peu plus telle une rose qui embellit chaque jour.
- Ton odeur ne frôle les narines, tu sens l’avare. Ton précieux ne sera jamais le mien ! Tu ne saurais convaincre une grenouille de t’épouser car ton être tout entier est repoussant. Jamais tu ne m'auras, j'ai mon choix, je ne veux être la femme qui convient que par ce que bon ménage je ferai, je veux de l'attirance et non du mensonge !
- Tes opinions se contredisent, tu cherches la perfection mais tu ne l’auras guère. Tes recherches seront vaines alors lève les prunelles de tes jolis yeux, regarde qui se trouve devant toi.
- Je ne vois qu'un traître, un pendard, un mal élevé!
- Tes insultes me viennent aux oreilles tel un murmure imperceptible, telle une plume qui en douceur vient frôler la paume de mes mains.
- Ouvre donc grand ce qui te sert d'oreilles tiens afin que mon langage te vienne parfaitement et que tu puisses te rendre compte à quel point je te hais. Le dégoût je le ressens pour toi, l'amour pour ce gentilhomme si charmant qui chaque soir sonne à mes appartements...
- Quoi ?! Tu oses parler de cela devant moi ?! N'as-tu donc aucune pitié, aucune compréhension, aucun souffle de vie qui te dit de me chérir avec l'argent retour ?!
- Ah tu vois, l'argent, l'argent, l'argent... Avec l'argent, l'amour n'est que balivernes ! Tu ne seras point mon époux, plutôt mourir.
- Qu'à cela tiennent si tu ne deviens pas ma femme qui mourra dès ce soir !
- Oserais-tu mettre cette menace à exécution ?
- Je le ferai.
De toutes façons mon cher, je suis déjà morte, vous m'avez assassiné moralement, marié à vous ou enterrée à 10 000 pieds sous terre je serai même, un fantôme, reste d'un amour déchu.
- Vous parlez trop ma belle ! Vos paroles ne sont que des entendements afin de m’approviser. Ainsi donc traîtresse vous essayer de me rendre coupable.
- Je ne saurais Monsieur que vous montrer la réalité.
- Que maudite soit ta vie !
- Maudite elle l’est déjà, depuis que vous en faites partie.
- Votre insolence vous coûtera.
- Je n'en doute pas seulement à ce moment je serai plus là !
- Vous comptez donc véritablement mettre fin à votre existence. Que cela soit alors. Adieu.
- Attendez !
- Vous avis se sont-ils enfin repris et vous comptez m'épouser ?
- Non, non, je voulais seulement que vous voyez une dernière fois mon désespoir et mon malheur avant que la substance contenue dans mon verre n’atteigne mes lèvres et que mon corps divague pour s'éterniser sur votre plancher.
L’homme la regarda, elle but, le rideau tomba pour se ré ouvrir aussitôt. Les deux acteurs saluèrent leur public et gagnèrent les coulisses pour se préparer à une nouvelle scène.
Le spectacle portant le nom de « ¡Amor sin Vuelta ! » était connu pour le talent réputé de ces deux comédiens principaux : Roberto Arenales et Silvia Jauregui.
Sujet: () fanfic : ¡Amor sin Vuelta ! (one shoot) 
Dim 26 Mar - 17:03
