Les dialogues mémorables d'Angel et Cordy

Il y a un sujet semblable avec Buffy/Angel, et j'ai été inspirée de le faire avec Cordy/Angel. Puis, comme ça, ça donnera une petite idée de ce couple à ceux qui ne le connaisse pas. Je vais essayer de le faire chronologiquement du premier épisode de BUFFY au dernier épisode d'ANGEL.

Buffy, saison 1, 4ème épisode:

Cordy (la 1ère fois qu'elle voit Angel): Oooh ! Il y a tout de même une justice sur la terre. (à son amie) Prends le téléphone, appelle le SAMU. Ce jeune et beau garçon aura grand besoin d'oxygène quand j'en aurai terminé avec lui !

***

Buffy, saison 2, 2ème épisode

Cordélia sort d'une poubelle dans laquelle elle s'est mise et se retrouve nez à nez avec Angel.

Cordy : Ah !
Angel : Cordélia ! Je n'aurais jamais pensé de te rencontrer là !
Cordy : Oh mon dieu ! Oh c'est toi ! Tu ne me suis pas quand même ?
Angel : Je ne te suis pas j'ai confondu en fait. Je cherche Buffy.
Cordy : Buffy ? Elle est… mais oui elle est au cimetière.
Angel : Elle a dit qu'elle ne sortirait pas.
Cordy : Tu sais elle ment comme elle respire. Tu as de la chance, je ne suis pas prise ni… ( elle commence à sortir de la poubelle ) Oh, attends, ma jupe est coincée. Voilà.

***

Cordy : Bon ! Je veux rentrer chez moi. Je veux prendre un bain et brûler mes habits. (...) J'ai peur toute seule. Je me sens fragile. ( à Angel ) Ramène-moi s'il te plaît !

Il regarde Buffy.

Cordy : Merci ! On y va ?

Ils s'en vont.

Alex : Vous avez vu ça ! Cela s'appelle un vampire vampirisé !

***

6ème épisode

Au Bronze, Angel est assis à une table, seul. Cordélia s’approche de lui.
Cordy : Voilà un jeune homme qui s’ennuie au Bronze. C’est ça ?
Angel : Oh. Salut.
Cordy : Salut.
Angel : J’ai rendez-vous avec Buffy.
Cordy : Super. Moi j’espère retrouver Devon mais je ne m’ennuie pas. Il croit que parce qu’il est musicien il peut disparaître comme il veut. Enfin, le malheur de l’un fait le bonheur de l’autre.

***

Cordy : Alors Buffy, hier tu as laissé le pauvre petit Angel face à sa solitude ? Pour le consoler j’ai fait tout ce que j’ai pu.
Buffy : Je l’aurais parié.
Cordy : Qu’est-ce qu’il y a entre vous finalement ? On ne le voit pas très souvent.
Willow : Jamais le jour de toute façon.
Cordy : Je t’en prie, tu ne va pas me faire croire qu’il vit chez ses parents et qu’il doit attendre le retour de son papa pour prendre la voiture.
Buffy : Cordélia, ses parents sont morts depuis à peu près 200 ans.
Cordy : Ah bon. Tant mieux. Quoi ??
Buffy : Angel est un vampire. Je croyais que tu le savais.
Cordy : Ah. C’est un vampire. Bien sûr. Mais du genre gentil. Une sorte de peluche avec des crocs.
Willow: C’est ça oui.
Cordy : Je sais ce que vous faites. Vous essayez de m’épouvanter alors que c’est vous qui avez peur de la compétition. Tu vois Buffy, peut être que c’est toi la plus forte pour les démons et tous ces trucs. Mais pour les mecs et les rendez-vous, je suis la meilleure.

***

Cordy ( à Angel ) : Ils ne savent plus qui ils sont dehors ils sont devenus des monstres. Et voilà l’histoire ! Tu vas bien ?

***

Buffy ( voyant Angel ) : Ah ! Ah ! Ah !!!!
Cordy : T’es hystérique ! Prend un calmant !
Buffy : C’est… c’est un vampire !
Cordy ( à Angel ) : Elle est un peu obsédée par ce genre de choses. Oh laisse tomber ! ( à Buffy ) Tout va bien ! Angel est un gentil vampire ! Tu n’as rien à craindre.
Buffy : C’est vrai ?
Cordy : Je te l’ai dit, c’est un ami.

***

Voilà pour Buffy, comme on le remarque, ils ne sont pas vraiment proches (d'ailleurs je ne sais même pas s'ils se parlent dans la saison 3, c'est pour dire). Mais tout ça va changer dans la série Angel (au plus grand bonheur des C/A shippers!!!!!)

Saison 1 d'Angel, épisode 1

Angel : Cordélia ?
Cordy (se retournant) : Oh, mon Dieu… Angel !
Angel : Ca me fait plaisir de te voir..
Cordy : J'savais pas que tu étais à Los Angeles. Tu habites ici ?
Angel : Oui, et toi ?
Cordy : A Malibu. Un p'tit appartement sur la plage. C'est pas une plage privée, mais étant donné mon âge, j'ai de l'espoir.
Angel : Tu es actrice ?
Cordy : Ouai, t'imagines ? J'ai commencé par hasard, juste pour me faire un peu d'argent, et d'un seul coup, woop, c'est devenu ma raison de vivre ! Et toi, tu... tu es toujours… (Elle lève ses mains comme pour griffer) grrr ?
Angel : Oui, ils n'ont pas trouvé de… remède à ça.
Cordy : C'est dommage. Mais tu ne fais pas… de mal ? Tu n'es pas venu ici pour... tu sais... mordre les humain…?
Angel : Non, j'ai accompagné une amie.
Cordy (riant) : Tant mieux ! Bon, il faut que j'me montre. Je suis pas là pour m'amuser, il faut que je parle aux gens qui sont importants. Ciao ciao! Elle s'éloigne.
Angel (à lui-même) : C'est bien. Je vois qu'elle est en progrès.

***

Cordy : Angel ?
Angel (sortant lentement de l'ombre) : J'apporte un message… de la part de Tina.
Russel : Tu n'aurais jamais dû venir. Ce n'est pas prudent.
Cordy : Oh, mais tu sais pas qui il est... Avoue. C'est pas trop tard. T'inquiètes pas, tu vas faire connaissance.

Angel sort un pieu et se jette sur Russel. Tous les deux combattent. Russel réussi à faire tomber Angel.

Cordy : Angel ?

Angel est couché sur le dos. Il voit les gardes du corps monter les escaliers et se relève. Il attends que les gardes soient en haut pour tirer sur le tapis. Tous tombent à terre.

Russel : Tuez-les !

Les gardes tirent et Angel reçoit des balles dans la poitrine. Il se retourne et prend Cordélia dans ses bras. Les gardes continuent à lui tirer des balles dans le dos, alors qu'il saute un étage plus bas.

Cordy (effrayée) : Angel ! Ahhh !

Ils sortent par la porte principale.

***

Cordy : Oh ! Un cafard ! Là, dans le coin. C'est le plus gros que j'ai jamais vu ! - On va commencer par désinfecter cette maison. Ensuite, on appelle un peintre en lettres. Il faut notre nom sur la porte !
Angel : Attends, je comprend pas tout…
Cordy : Tu vois, Doyle m'a mise au courant de tes projets. Alors j'ai réfléchi, et je me suis dit que quitte à aider les gens, pourquoi ne pas leur demander une petite contribution. Des honoraires, pour qu'on puisse payer le loyer et… mon salaire. Eh oui. Il faut bien organiser les choses, et on ne peut pas dire que tu roules sur l'or. Monsieur a réussi à vivre 200 ans, mais pas à ouvrir un livret de caisse d'épargne.
Angel : Tu veux faire payer les gens ?
Cordy : Pas tout le monde. Mais il y a aussi des gens riches qui auront besoin de nous quand même ! (à Doyle) Hein, pas vrai ?
Doyle : Possible, oui.
Cordy (à Angel) : Passe-moi cette boite. Donc, on pourrait faire payer les gens au cas par cas. Par contre moi, je pourrais avoir un salaire fixe… si bien sûr, ça te convient de… travailler avec moi ?
Doyle : Alors ?

Après un moment, Angel lui tend la boîte avec un sourire.

Cordy (souriant) : Evidemment, ça risque d'être temporaire… Jusqu'à ce que mon talent soit enfin reconnu.

Elle quitte la pièce avec le carton.

Doyle (à Angel) : Tu as fait le bon choix. Elle va te permettre de t'ouvrir sur les autre. Elle est très… humaine. Ca te fera du bien.
Angel (avec un demi-sourire) : Elle est mignonne.

***

2ème épisode

Cordy : Et ouais. (à Angel) Ce doit être atroce le célibat forcé, pour toi.
Angel : Pourquoi ?
Cordy : Parce qu'il y a une bonne centaine d'années, la seule chose dont tu devais avoir peur, c'était la gueule de bois. Mais aujourd'hui, avec ta malédiction, tu peux faire l'amour avec personne, sinon tu risques de vivre un instant de bonheur, de perdre ton âme et redevenir mauvais comme avant… et tuer tout le monde.
Angel : Merci Cordelia. Tu as le chic pour remonter le moral.
Cordy (lui tapant sur la main) : On fait ce qu'on peut. J'ai pas du tout envie d'arriver au bureau un matin et dedécouvrir que je bosse pour un monstre criminel.

***

Cordy :Qui est-ce ?
Angel : C'est moi.

Cordélia enlève la chaîne et ouvre la porte. Elle découvre Angel, blessé au visage.

Cordy : Oh mince ! Encore une bagarre ?
Angel : Ecoute… je suis gêné…
Doyle : Il faut lui demander d'entrer tant que tu es vivante. Un vampire ne peut pas franchir le seuil sans y être invité.
Cordy : Ah oui, c'est vrai. Tu me promets que tu seras sage ?
Angel : Cordélia !
Cordy : Je plaisante… Je t'invite.

Angel entre et Cordélia referme la porte derrière lui.

(...)

Angel : Exact. Ca veut dire qu'on n'a pas beaucoup de temps pour… (Il s'arrête de parler et regarde autour de lui, et sourit, incrédule) Tu habites ici ?
Cordy : Oui, et alors ? C'est ma faute si les bonnes sont en grève illimitée ? Mon programme, c'était : hôtel, boulot, hôtel et mari. Bon, on peut parler d'autre chose ?

***

4ème épisode

Angel : Pourquoi je fais fuir les gens ? J'suis pourtant pas intimidant !
Cordy : Pour un vampire, t'es plutôt gentil. Mais ce qui choque, c'est peut-être bien ta mine sombre, et… tes habits noirs.
Angel (à Cordélia) : Si toi tu lui parlais, elle aurait peut-être plus confiance.
Cordy : Oui, j'lui parlerai si elle fait appel à nos service.

***

Cordy : C'est quoi, en fin de compte, le harcèlement ? C'est devenu le sport le plus populaire ?
Angel : Oui, après la luge.
Cordy : Oh, je ne comprends pas. (Elle se penche pour lire l'écran) Il a tout à perdre, à commencer par Melissa, s'il se comporte comme un tueur.
Angel : C'est vrai. Sauf que Melissa n'est qu'un prétexte. Ce type est tellement mal dans sa peau qu'il ne peut pas séduire une femme. Alors il s'invente une histoire d'amour avec une patiente qu'il s'est choisie, mais si elle refuse et lui échappe, il décide de se venger, parce que quand il la regarde, ça le renvoie à sa vanité et à son impuissance.
Cordy : Ah, tu parles comme un psychanaliste ! Remarque, c'est marrant pour un vampire ! (Elle s'asseoit à côté de lui) En même temps, t'es assez bien placé pour comprendre le mal.

***

Cordy : Bon, Melissa reste ici avec nous, jusque là, je comprends. Mais que tu partes voir ce docteur, je suis pas d'accord ! C'est un malade ! Il est vraiment dangereux!

Angel sort de l'ascenseur et marche vers son bureau.

Cordy : Qu'est-ce que tu fais ?
Angel (fouille dans des papiers son son bureau) : Je regarde où je peux trouver des boîtes en acier à cette heure-ci.
Cordy : Des boîtes en acier ? Est-ce que tu vas…? Oh… Emballage de membres humains. Ne le prends pas mal, mais j'suis vraiment contente de faire ce travail, c'est très éducatif et tout ça, mais parfois il me semble…

(...)

Cordy : Tu vas le voir ? Et si ses mains t'attaquent toutes seules ?
Angel : Ne t'inquiète pas pour moi. Je saurais quoi en faire.

***
5ème épisode

Angel (parlant de Cordy) : Eh bien, elle ne sait ni taper, ni écrire, ni ranger, et apparemment, elle ne sait plus répondre au téléphone.
Doyle : Ouais. Qui c'est, Aura ?
Angel : Oh, c'est… c'est une des filles qui fait parti de sa bande. (rire) La bande des Cordettes. Un groupe de filles de famille. Les reines du collège. Elles faisaient la pluie et le beau temps. Les incontournables de ce qui est à la mode et de ce qui est branché.
Doyle : Et elle, c'était la plus riche de toutes. Je dis ça, parce que d'après sa façon de parler, elle a dû naître dans une rose en or massif.
Angel : Belle image. Mais ses parents ont tout perdu. Ca a pas été facile.

***

Cordy : Oh Angel, tu ne peux pas savoir ! Oh mon Dieu ! Et surtout ne me regarde pas, je suis monstrueuse ! (Elle lui montre son T-shirt) Je suis la plus minable des minables. S'il-te plait, tu peux aller chercher ma valise qui est restée sur la palier ?

Angel, le sac toujours dans les bras, regarde le palier pendant que Cordélia avance dans l'apparment.

Angel : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Cordy : Mon appartement. C'est la zone. (Elle éteint la musique) C'est pire qu'un bidon-ville. Et voilà, c'est là que j'habite. Je suis une fille des bidon-villes !
Angel : Ah, mais… ça se voit pas…
Cordy : Ecoute, j'ai même essayé d'appeler Doyle. Tu te rends compte à quel point je suis tombé bas ? Et il n'y avait personne, alors… je suis venue. Je ne te prends pas pour une roue de secours, simplement, je n'avais nulle part où aller. Des cafards ! (Elle s'asseoit sur le divan) Des cafards vivants, des cafards morts, avec leurs vilaines pattes poilues et leurs sales antennes ! (dégoûtée) Ouh !
Angel : Des antennes ?
Cordy : Oh, attention ! Si ça se trouve, dans mon sac, il y en a pleins ! (Angel regarde le sac alors que Cordélia se relève) En plus, l'eau coule marron, est baveuse et est même pas chaude ! (Angel pose le sac et retient sa serviette) Oh, je donnerai ma vie pour une douche. Parce que je sens mauvais. Tu ne trouves pas ? Ca ne m'arrive jamais. C'est pas mon style. J'ai pas le choix, je vais rester ici jusqu'à ce que je puisse déménager. Même si ça prend longtemps. Oh, dès que j'aurai trouvé, je te promets que je t'inviterai. Bon, tu peux mettre mes affaires sur le canapé ? A moins que je prenne ton lit. Ou on fait comme tu préfères. N'oublies pas, ma valise est toujours dans l'entrée. (Elle met son sac sur l'épaule) La salle de bain est par là ? T'as du shampoing ? (Angel la regarde) Bien sûr, t'en a.

***

Angel (à Cordélia) : C'est toi qui a mis du beurre sur le lit ?
Cordy : Qui, moi ? (Doyle est de plus en plus étonné) C'est pas mon style… (Angel frotte ses doigts) Bon, je vais voir. (Elle se lève et sort de la suisine)

***

Cordy : Angel… A propos de tes accusations, je te signale que c'est toi qui a mis du beurre. (Angel ferme ses yeux) Et c'est dégoûtant, et tu ferais mieux de changer les draps !
Angel : Je mange pas dans mon lit.
Cordy : Alors je préfère ne pas savoir comment c'est arrivé là.

***

Angel : C'est quoi cette serviette mouillée sur mon fauteuil en cuir ? (Cordélia lui fait un grand sourire, et il repart, emportant la serviette) Bon…

***

Angel : On a tous nos problèmes. Certains sont prioritaires, et pour le moment, j'en ai un plus important.
Doyle : Plus important que mon démon ?
Angel : Bien plus. Mais toi, si tu me donnes un coup de main, après je m'occupe de ton démon.
Doyle : Ca… Ca dépend… Ca dépend de ton problème. Parce que tu vois, moi les vampires, c'est pas…

Cordélia tousse pour se faire remarquer. Tous les deux tournent la tête dans sa direction.

Cordy : Hi… (grand sourire) T'aurai rien pour coller le linoleum ? Parce qu'il est déjà en train de se gondoler de… partout.
Angel : Tu m'accordes une minute ?
Cordy : Ouep. (Elle s'en va)
Angel (à Doyle) : Trouve-lui un appartement, et je m'occupe de ton démon.

***

Angel : On s'en va.
Cordy : Je ne quitterai pas cet appartement !
Angel (lui prend le bras) : Il est hanté.
Cordy : J'ai payé la caution !
Doyle : Cordélia, il y a écrit "meurt" !
Cordy : Bon, d'accord, ça fait pas propre. La peinture coule. Mais bon, trois lettres sur un mur, ça fait rien ! (Elle se tourne vers Angel) Je ne partirai pas de cet appart ! Il est parfait ! Il est magnifique ! Il est à moi ! J'ai besoin de lui !
Angel : T'as pas besoin de lui. Ce n'est qu'un appartement, tu mérites mieux.
Cordy : Comment ? Comment je peux trouver mieux ?
Doyle : Et si… on exorcisait ? On peut essayer, tu crois pas ? On pourrait s'occuper du fantôme.
Cordy : Oh oui !
Angel : Il a raison, on peut essayer. (Il reprend le bras de Cordélia et la tire vers la sortie) Mais d'abord on s'en va, on va réfléchir au bureau. D'accord ?

***

Angel (s'approche de Cordélia) : Tu sais, c'est jamais qu'un appartement…
Cordy : Non, c'est plus que ça. C'est magnifique. Si j'le perdais, ce serai comme…
Angel : Comme quoi ?
Cordy : Comme si c'était une punition.
Angel : Une punition ? (Cordélia acquiesce) Pourquoi ?
Cordy : Je ne sais pas. Pour ce que j'ai fait. Pour tous les mensonges que j'ai dit au lycée, juste pour pas avouer la vérité. Et quand le verni a craqué, il a fallu que je paye. Mais cet appartement ! Oh, j'pourrais être moi de nouveau ! Le dette serait effacée ! Bienvenue dans une nouvelle vie ! Si j'habitais dans cet endroit, je ne serai plus jamais ce que j'ai été. Ce serait un peu comme toi…
Angel : Gagner ta rédemption…
Cordy : Mais non. Habiter une belle maison.

***

Cordy (hystérique) : Les meubles, et le sang, et le mur, c'est elle qui fait ça ! (Angel lui caresse le visage et les cheveux) C'est elle qui fait ça ! Elle va revenir, elle est plus forte que nous ! Elle sait tout sur moi !
Angel : Elle ne va plus le faire.
Cordy : Si ! On n'arrivera pas à l'empêcher.
Angel: Elle t'en veut, c'est ça ? Elle te prend pour quelqu'un d'autre ? Elle croit que tu es responsable d'un meurtre ? Cordélia, réponds-moi !
Cordy : Elle m'a… Elle m'a… Elle m'a accusé de lui avoir volé… de lui avoir volé son fils…
Angel : Tant mieux. C'est justement son fils qui l'a tué, tu m'entends ? C'est pour ça qu'elle t'intègre à son cauchemar. Toi seule peut l'arrêter, tu comprends ?! (Angel la secoue alors qu'elle continu de pleurer) Je m'occupe de la formule magique. (Il se relève alors que les murmures deviennent plus forts et que le vent dans la pièce devient plus violent - à Doyle) Forme un cercle (Doyle dispose les ingrédients au sol pendant qu'Angel lit la formule) Porte la vérité dans la lumière, que l'âme torturée puisse retrouver la sérénité et la paix dans l'éternité.

Les objets commencent à voler dans la pièce et vont se fracasser contre les murs.

Doyle : Elle est là ! Elle sait ce que nous faisons !
Angel : Il faut que Cordélia vienne.
Doyle : Cordélia, debout !

Elle continu de pleurer, sans autre réaction. Angel se met à réciter la formule en latin.

Angel : Adduce veritatum in lucem. Accipitat laura suam requiatam reposcant anima suum regnum. - Cordélia, mets-toi dans le cercle, debout au centre !
Cordy (pleurant) : Non…
Angel (la secouant) : Mais bouge ! Bouge ! Le fantôme est en contact avec toi ! Tu peux réussir !
Maude : Tu ne comptes pas pour eux. Ils veulent que tu échoues. Ils savent que tu n'es qu'une petite mijorée.

(...)

Maude (accroupit près de Cordélia) : Tu es sorti du ruisseau.
Angel (secoue à nouveau Cordélia) : Tu sais ce que tu as à faire. Tu peux tout arrêter ! Fais-le !
Cordy : J'peux pas…
Angel : Réveille-toi ! Ne la laisse pas te détruire ! (Elle continu de pleurer) Bon sang ! Tu es Cordélia Chase ! Défends-toi ! Tu es plus forte que ça ! Relève-toi et bats-toi !
Cordy : Je peux pas… Je peux pas…
Angel (la forçant à se lever) : Mais c'est pas vrai, comment il faut te le dire ?! Debout !

6ème épisode

Angel : Faites attention à bien couper toutes les tentacules et ses deux têtes. Enterrez les morceaux séparément. J'ai pas envie que ce monstre ressuscite. (Il s'éloigne)
Cordy : Et c'est tout ?!
Angel (se retourne) : Je vais voir s'il a laissé des p'tits. (Il se remet en route) J'vous retrouve à l'agence.
Cordy: (après un moment, tournant encore le dos à Doyle) : Ah… Très bien. Je me trompe ou bien les mots "s'il te plait" et "merci" sont ceux qu'on utilise généralement quand on demande à quelqu'un de découper un monstre en morceaux ?!
Doyle : Tu sais, il nous aime bien. Mais il n'est pas très aimable.
Cordy(sort un couteau du sac) : Tu sais ce que je pense ? Hein… (Une des tentacules s'enroule autour du cou de Doyle, sans que Cordélia le remarque) Je pense qu'il cultive son personnage de beau ténébreux noctambule et qu'il croit que ça l'autorise à être malpoli et insensible ! Ah, c'est facile d'être poli avec les désespérés et les cas sociaux, mais il ne voit même pas les gens qui sont les plus importants pour lui, parce qu'ils sont trop proches ! (à Doyle, sans le regarder) Ce serait gentil d'approuver !

***

Angel (lisant des papiers) : Vous êtes enfin là ? Cordélia, il faut…
Cordy (criant) : Non ! (Angel la regarde) Je me fiche de ta prochaine affaire abominable ! Des astéroïdes peuvent se diriger vers la Terre. (Elle s'asseoit et feuillette un magazine) Le pire des monstres peut se réveiller dans l'immeuble d'en face, le Diable peut débarquer en hélicoptère, peu importe, ne m'en parle surtout pas, pas avant de me dire merci.
Angel : Il faut que tu rappelles ta mère. Elle a téléphoné, elle voulait te parler. - Sinon, où est le problème ?
Cordy : Tu ne te souviens pas que tu nous as laissé dans un égout avec un calamar géant ?
Angel : Si. Mais vous êtes là. C'est que tout s'est bien passé.
Cordy : Oui… Tout s'est bien passé, bien sûr, puisqu'on est là. Tout va bien. Mais ce n'est pas le problème !
Angel : Alors où est le problème ?
Cordy : Eh bien, j'en ai marre de te voir broyer du noir et d'être incapable de t'intéresser un peu aux autres !

Angel regarde Doyle d'un air interrogatif.

Doyle : Elle voudrait que tu lui témoigne de l'affection. Remarque, t'es pas obligé de l'embrasser tout de suite, si tu vois ce que je veux dire, parce que… (Il renifle en faisant une grimace)
Angel : J'suis un peu réservé, je n'ai rien contre les autres.
Cordy : On dirait que tu n'as pas de cœur.
Angel : C'est vrai.
Cordy : Tu devrais passer un peu de temps à observer comment vivent les gens.

***

Cordy (sourit à Angel) : Alors, ça te fait quoi d'avoir eu affaire à une banale histoire criminelle ? Tout est bien qui fini bien.
Angel : J'sais pas.
Cordy : Eh attends… (Elle se lève) pourquoi tu prends cet air pensif ?
Angel (s'appuie contre le mur) : J'ai toujours l'air pensif.
Cordy : Oui mais plus que d'habitude.
Angel : J'suis pas sûr que cette histoire soit bel et bien terminée. P'tit Tony prépare un mauvais coup.
Cordy : Comment tu sais ça ?
Angel (boit une gorgée de café) : J'en sais rien, j'le sens.
Cordy : Mmm-mmm…
Angel : Quoi ?
Cordy : Rien. C'est incroyablement fascinant de voir à quel point tes sens sont en éveil quand il s'agit du monde du crime, mais que tu n'es même pas capable de remarquer mes chaussures neuves.

Angel baisse les yeux sur ses chaussures oranges.

Angel : Cordélia, tu ne peux pas demander à un homme… (La porte s'ouvre et Doyle entre) Pour des chaussures…
Doyle : Oh, super tes chaussures ! Elles sont neuves ?

Cordélia frappe Angel au bras et retourne à son bureau.

***

Angel (sourit et acquiesce) : Le bâton de la parole, ça marche bien.
Cordy (à Doyle) : Il a un bâton qui parle ?
Angel : Cordélia, tu ne peux pas savoir à quel point tu es… précieuse pour moi…

***

Cordy : Allez, vas-y, tout de suite, là, redeviens vampire ! Grrrr ! Kate a besoin de toi !
Angel (secoue la tête) : Non. Non, j'veux pas. Vous reculez quand je suis vampire. Je sens que vous m'aimez plus.
Cordy : Mais je t'assure que c'est faux ! (à Doyle) On l'aime, hein ? (à Angel) Vas-y, essaye.
Angel (secoue la tête) : Non, j'ai trop peur de perdre votre amitié.

***

Angel : C'est pas bien, ce qu'on viens de faire.
Cordy : Tu vas te dépêcher ?!
Angel : Et le mot magique ?
Cordy : Argh !
Angel : Non, c'est pas "argh", le mot magique. Celui-là n'est même pas un mot. Et si tu crois que c'en est un, il n'est pas magique.
Cordy : On n'a pas le temps pour ça !
Angel : On a toujours le temps de respecter les autres, Cordélia.
Cordy (exaspérée) : S'il te plait !
Angel : Tu vois ? C'est pas si difficile.

***

7ème épisode

Cordy : Alors ça y est, je suis attablée au Petit Renard avec Mr Top Model, qui aurait eu les moyens de me couvrir de boîtes en velours tout le reste de ma vie…
Angel : Des boîtes en velours ?
Cordy : Des bracelets ! Des bijoux ! Et toute la soirée, j'ai cru mourir d'ennuis. Tout le temps, je me disais que si cet espère de frimeur voyais un monstre, il ne pourrait que lui jeter sa chaussure à la tête et fuir en courant. Il s'avère que l'épisode de la chaussure demandait trop de courage.
Angel : a sa décharge, presque tout le monde aurait fuit. C'est humain.
Cordy : Oui… (Elle se retourne face à Angel) Mais il se trouve que soudain, un garçon riche et beau, c'est plus assez pour moi. J'attends qu'on me protège, et qu'en plus on soit brave et intéressant. C'est ta faute, à toi et à Doyle !
Angel (lève les yeux sur elle) : Pas forcément. C'est peut-être toi qui change et c'est bon signe.
Cordy : C'est désastreux. Comme si j'étais pas assez embrouillée, il faut que Doyle débarque et vole à mon secours comme un… brave héros mal fagoté. - Il était dans un état pitoyable. Mais tu sais ce qu'il m'a dit tout de suite ? "Tu n'as rien ?" (Angel sourit) C'est généreux, hein ? C'est bien. C'est vrai.
Angel : Dans le cas de Doyle, il ne faut pas se fier aux apparences.
Cordy : Alors il va falloir que je me suicide. J'ai fait le serment, quand j'étais avec Alex Harris, de mourir plutôt que de ressortir avec un combinard. Cela dit, il se peut que tu aies raison. La profondeur de Doyle est certainement cachée. Son humanité est bien enfouie, mais elle existe. On peut la trouver. On tout cas, il mérite bien un beau cadeau pour m'avoir sauvé la vie, pas vrai ?
Angel : Moi je crois…
Cordy (l'interrompt) : Moi si. Je serai pas longue. Tu répondras au téléphone ?

***

Cordy (enjouée) : Salut Doyle. - Est-ce que tu comptes devenir le looser qui rumine sans arrêt son vague à l'âme, parce que ça ferait doublon. On en a déjà un à l'agence, tu vois.
Angel : Eh !
Doyle : Eh !
Cordy : Et lui il peut s'en sortir, il est grand ! Regarde ! Regarde comment il porte une vulgaire chemise. Tandis que toi…
Angel : Euh, je crois que ça va. Tu lui a remonté le moral

***

9ème épisode

Angel : Je m'appelle comment ?
Cordy : Le roi des vengeurs.
Angel : Je m'appelle le roi des vengeurs…
Cordy : Oui ! C'est parfait. On est prêt pour le plan. On va faire du super 8. Je vais trouver une boîte de production pour les effets spéciaux, et… (Angel se lève) Crois-moi ! Je m'y connais un peu pour tout ce qui est promotion, et je t'assure qu'une publicité comme ça, ça peut nous aider à sortir du rouge, ou bien du noir, enfin de la couleur des fauchés ! Parce que nous le sommes !

Angel entre dans l'ascenseur sans rien dire et les grilles se referment. On voit Doyle arriver dans le dos de Cordélia. Il s'arrête et croise ses bras. L'ascenseur descend.

Cordy (à Angel) : Eh attends ! Il suffit que Buffy apparaisse pour que tu te dégonfles, et tu voudrais qu'on abandonne tout, et que notre agence ne marche plus ?!

***

Cordy : Oh Doyle, c'est pas ce que je voulais dire, pardonne-moi. Mais c'est parce que je me sens tellement impuissante… Je ne sais plus quoi faire pour qu'Angel aille mieux. S'il n'a pas de cœur, comment peut-il avoir autant de peine ?

***

Angel : On a peu de temps. En débranchant, on peut couper le courant.
Doyle : Tu peux pas le faire. La lumière va te toucher.
Cordy : Angel, c'est du suicide !
Doyle : Il faut trouver un autre moyen.

Tous les démons les regardent avec des yeux pleins d'espoir.

Angel : Je vais essayer.
Cordy : Non !

10ème épisode

Angel : Qu'est-ce que tu cherches ?
Cordy : Rien. - La tasse à café que Doyle préférait.
Angel : Doyle n'avait pas de tasse préférée.
Cordy : Non, et je trouve que c'est dommage. (Elle va s'asseoir à son bureau) C'est bête, mais j'me sentirais mieux si je pouvais tenir en main un objet qui lui ait appartenu. Comme la preuve qu'il était là. Mais il n'a rien laissé. C'est comme si… comme s'il n'avais jamais…
Angel : Cordélia… Sors de là.
Cordy : Quoi ?
Angel : Oui. Oui, sors… de ce bureau, prends ta journée, va vivre ta vie, va respirer, je m'occupe de l'Agence.
Cordy (se lève avec un sourire) : Tu penses que je suis dupe de ton p'tit jeu, Angel ?
Angel : Quel petit jeu ?
Cordy (furieuse) : Tu essayes de te débarrasser de moi pour t'enfermer sur toi-même !
Angel : Non, c'est pas ce que je voulais…
Cordy : Ne crois pas que ça va se passer comme ça ! On est seuls tous les deux. Tu n'aimes peut-être pas partager ta peine avec les autres, mais c'est pourtant ce que font les gens normaux quand ils sont en deuil ! Je ne partirai pas d'ici ! Alors tu ferais bien de t'y habituer ! Je ne bougerai pas de cet endroit ! (L'alarme de sa montre sonne et elle regarde l'heure) Oh, il faut que j'y ailles. (Elle prend ses affaires)
Angel : Où ?
Cordy : Une audition pour une pub. Si c'était pas pour une grosse campagne, je n'irai pas.

Elle s'apprête à sortir.

Angel : Ah bon… Tu sais, si tu ne le sens pas, n'y vas pas. Reste ici.
Cordy : Renversement de psychologie. Tu es malin. Ne t'inquiète pas, je m'en vais.
Angel : Non, c'est pas ce que…
Cordy : Mais ne te fais aucune idée. Je reviendrais.
Angel : Bien.

***

Angel : Salut.

Cordélia s'avance vers lui sans le quitter du regard.

Angel (inquiet, il pose son stylo) : Tout va bien ?

Elle s'approche de lui, pose son sac, toujours sans le quitter des yeux. Elle passe un bras autour de son cou et l'embrasse.

Angel : Mmm mmm (Il la repousse) Ca va, euh… (Il a un sourire gêné) Cordélia, ça me touche, c'est vrai. Seulement, je crois que tu ne sais pas très bien où tu en es, et tu confonds peut-être l'amitié et…
Cordy : Je n'ai rien ressentit du tout ! Ca t'a fait quelque chose ?
Angel : Non ! Non, tu vois, c'est ce que j'essaye de…
Cordy (furieuse) : Ah ! J'ai pas réussi à m'en débarrasser : Je ne peux pas croire qu'il ait osé me faire ça !
Angel : Qui t'a fait quoi ?
Cordy : Doyle ! Je croyais qu'il m'avait embrassé sincèrement. Mais non, il a profité de ce baisé pour me contaminer. J'aurais préféré qu'il me colle de l'herpès.
Angel : Cordélia, je…
Cordy : Je ne veux pas de cette responsabilité ! Je ne suis pas comme ces gens qui n'ont pas peur de la mort ! Je n'ai rien du tout à expier. Si elles ont besoin d'un interlocuteur, les puissances supérieures n'ont pas choisi la bonne personne !
Angel : Les puissances supérieures ? Tu as eu une vision ?
Cordy : Ben oui. Une vision. Et je peux te dire que c'est mille fois pire que ce que tout ce que j'aurais jamais imaginé.
Angel (s'assoit - pour lui-même) : Une autre porte s'ouvre… (à Cordélia) Tu es mon lien avec les puissances supérieures.
Cordy : Je ne suis le lien de personne ! J'ai perdu le contrôle de mon corps, de mon cerveau, de mon système nerveux ! Tout ça pour une vision ! Et je n'en suis pas certaine, mais..; je crois même que j'ai bavé un peu. Ma première audition depuis des semaines !
Angel (se lève) : C'est quoi ?
Cordy : Euh, Laver-Blanchir, une marque de lessive. Il vont sans doute jamais me rappeler.
Angel (claque des doigts) : La vision, c'était quoi ta vision ?!
Cordy : Ben, j'sais pas, un genre de truc…
Angel : Quel genre de truc ?
Cordy : Une chose affreuse, jaunâtre, une matière poisseuse. Je vois pas c'que ça change.
Angel: C'que ça change ?! C'est que cette chose poisseuse et affreuse peut être dangereuse !
Cordy : Je m'en fiche ! Je veux m'en débarrasser ! Et si c'est en embrassant que je peux le faire, je t'assure que je vais embrasser tous les crapauds vivants de ce royaume !

***

Wesley: J'aurais dû savoir. Tout ce temps passé à me tromper de démon…S'il arrive malheur à Cordélia à cause de moi…
Angel : Il n'arrivera rien à Cordélia. J'les laisserai pas faire.

***

Cordélia se jette dans les bras d'Angel.

Cordy: Oh ! J'étais sûre que tu m'abandonnerais jamais !

***

11ème épisode

Angel : A qui tu parlais ?
Cordy : A personne. Euh, à Wesley. (Angel va se servir un café) Euh, dis donc, tu te rappelle le numéro de plaque qu'on avait, pour ce délit de fuite ?
Angel : J'me rappelle que tu devais faire des recherches.
Cordy : Ca ne donne rien. Ils sont tous allergiques aux privés. Eh, en voilà une tête de mort-vivant ! (Angel la regarde) Au fond, pour un type complètement mort, c'est plutôt un signe de… santé…

***

Cordy : Tu es sûr que ça va ? Tu as beau avoir plus de 200 ans, c'est rare de te voir avec des énormes cernes.
Angel (se dirige vers la porte) : J'vais régler ça tout de suite.
Cordy : Eh !
Angel (irrité) : Ca va Cordélia, n'en rajoute pas !
Cordy : J'ai rien dit…

***

Cordy : Ecoute. Sois gentil, et va-t-en. Si tu as des soupçons sur Angel, tu n'as rien à faire ici.
Wesley : Cordélia !
Cordy (furieuse) : Non ! Ca n'a aucune importance ! On se fiche de savoir les horreurs qu'il a commises à cette époque, quand il était saupoudré et perruqué ! Il est du bon côté aujourd'hui, et c'est un ami, Wesley ! Rien de ce que toi ou n'importe qui dira sur lui ne me fera trahir cette amitié !

***

Angel : Je n'ai pas le souvenir d'avoir fait ça.
Cordy: Alors là, je suis très déçue. J'espérais des protestations énergiques et rassurantes.

***

Anegl : Des rêves de meurtres. - A chaque fois c'est pareil. Je les traque, je joue avec mes proies, je les marque au visage quand ils sont vivants, et je me nourrit de leur sang avant qu'ils ne meurent de peur.
Cordy : Et alors, ça s'appelle un cauchemar… Ca veut pas dire que …
Angel : Ca n'a rien d'un cauchemar. J'y éprouve du plaisir.
Cordy: Ah…

***

Wesley (à Cordélia) : Tu sers bien, surtout.
Cordy: Oh, garde ces conseils instructifs pour toi ! C'est ça la vie de star. On me demande de faire du café, et d'enchaîner le patron de la boîte. Il est temps que je me syndique.
Angel: Cordélia, c'est assez serré, là ! Ca va !
Cordy : Si tu te réveilles en pleine nuit avec une petite soif, j'ai pas envie de finir en cocktail.
Wesley : Bon, eh bien nous n'avons plus qu'à attendre.
Cordy : Ouais. - Dis, ne le prends pas mal, Angel, mais même si tu te contente de commettre ces horribles crimes en rêves, même comme ça, j't'avoue que je préfère ne pas être dans les parages.
Angel : Je te comprends.
Cordy : Bonne nuit. Dors à poing lié. J'veux dire… à poing fermé.
Angel : C'est pas les meilleures conditions, mais ça devrait aller.

***

Angel est assis sur un muret et regarde la ville. Cordélia le rejoint.

Cordy : Si tu te demandes pourquoi les veines de mes tempes dansent le cha-cha-cha, c'est parce que je viens d'avoir une de mes migraines monstrueuses dues aux visions de l'au-delà.

Elle lui sourit, et Angel la regarde mais semble toujours aussi lugubre. Le sourire de Cordélia s'efface.

Cordy : On a un boulot. (Elle lui tend une note)
Angel : C'est drôle, ça ressemble tellement à la ville où j'ai grandit à l'époque.
Cordy : Bien sûr. Oui, c'est évident. A l'exception des trottoirs, et des maisons, et des voitures, et… tout le reste.
Angel : C'est pas si différent. Le temps passe, les gens vivent leur vie. Je me demande si quoi que ce soit change.
Cordy : J'suis sûre que oui. On change tous. - Et toi aussi. Ce n'étaient que de vilains rêves, Angel. C'étaient les rêves de quelqu'un d'autre, en plus. Ca ne signifie rien.
Angel : Mais j'ai ressenti du plaisir.
Cordy : Ca te passera sûrement plus vite si tu n'en parle plus. Fais l'impasse, à l'avenir, d'accord ?
Angel : C'est toujours en moi, Cordélia.
Cordy : Bien sûr que c'est en toi. On a tous certaines pulsions. Mais tu n'as pas que ça en toi. Angelus a disparu. Tu n'es plus lui. Dans ma vision, le message n'était pas pour Angelus. Il était pour toi, Angel. Tu peux être tranquille. Les puissances supérieures, elles, elles sauraient… sauront… Bref, elles font la différence.
Angel : Oui, peut-être.
Cordy : Tout le monde peut évoluer un jour
Angel : Je sais. (Il se lève) - Mais parfois, on peut faire marche arrière. Et si jamais ça m'arrivait…
Cordy (sans hésitation) : Oh t'inquiète pas, j'te tuerais !
Angel : Merci !
Cordy : Les amis sont là pour ça.

Cordélia se tourne pour retourner dans l'immeuble. Angel la suit en souriant.

***

12ème épisode

Angel : Tu es jolie.

Cordélia sursaute violemment et se met du rouge à lèvre sur la joue.

Cordy : Oh ! Et comme ça, je suis toujours jolie ? (Elle s'essuie la joue)
Angel: (range un dossier dans un tiroir) : Excuse-moi.
Cordy : Tu as de la chance que je sois trop jeune pour avoir une crise cardiaque. Ca te dérangerai vraiment de siffler un p'tit air quand tu t'approches ?
Angel : Je n'aime pas siffler. (Il lui montre un dossier) C'est quoi, ça ? Pourquoi madame Benson est classée à la lettre P ?
Cordy : C'est pas les P, c'est les F. Ou les R.
Angel : J'en sais rien, mais t'es peut-être aussi trop jeune pour… connaître ton alphabet…
Cordy : Oh, c'est un F. J'm'en souviens maintenant.
Angel : Oui, c'est très bien, mais ça ne me dit pas pourquoi madame Benson est classée dans les F.
Cordy : Parce qu'elle rentrait de France ! - Ca ne te rappelle rien ?
Angel : Si. Elle m'avait offert du vin.
Cordy : Voilà, c'est la preuve qu'elle rentrait de France

***

Angel (s'approche de Cordélia en souriant) : Donc… hmm… tu as un p'tit ami ? Et pourquoi je ne le connais pas ?
Cordy : Parce que j'ai honte de toi. Et peut-être surtout, parce que tu n'aurais pas pu t'empêcher de le cuisiner.

***

Cordy : Angel…?
Angel (s'avance doucement) : Ca va aller. Nous sommes là.
Cordy : Je suis prête à me lever, mais… je… je… je ne peux pas… me mettre debout. Aide-moi…
Angel (s'assoit au bord du lit) : Oui, je vais t'aider. Qu'est-ce qui s'est passé ? De quoi tu te rappelle ?
Cordy : On est allé au Club, et… Wilson et moi, on s'est assis sur un canapé, et… on a parlé, et parlé… Et puis il m'a… ramené à la maison, et… j'lui ai demandé… d'entrer. Il était vraiment gentil. Et on a eu… tu sais… Il était normal, il était normal, et… c'était agréable, et… on a fait attention…
Angel : Shhhh… Calme-toi. Est-ce que tu l'as dit à Wilson ?
Cordy : Non… Je ne l'ai dit à personne… Qu'est-ce que tu veux que je lui dise ? J'ai passé vraiment un bon moment. Je crois que tu as oublié quelque chose chez moi. J'comprends pas ce qui m'arrive…
Angel : Quoi qu'il se soit passé, il a peut-être des réponses. (Il lui tend le téléphone) Euh…
Cordy : J'peux pas…
Angel : Tu fais juste le numéro, et c'est moi qui lui parle.
Cordy (prend le téléphone) : Oh, mon Dieu… J'suis punie… (Elle compose le numéro)
Wesley : Il n'y a aucune raison pour qu'on te punisse. C'est… Nous allons comprendre ce mystère.

Angel prend le téléphone, mais une opératrice lui répond que "Le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué. Nous regrettons de ne pouvoir donner suite à votre appel"

Angel (raccroche) : Son numéro n'est plus attribué. Je veux que tu te repose. On s'occupe de tout. Tu sais… tu n'es pas seule.
Cordy : C'est bien ça le problème, non…? (Angel et Wesley se regardent, impuissants) S'il vous plait, laissez-moi seule pour l'instant.
Angel (se lève) : D'accord. On est à côté. (à Wesley) Viens.

***

Cordy : Il est très gentil ! (Elle leur tourne le dos) Il m'a dit qu'il suffisait que j'accepte de recevoir la semence du maître des démons pour avoir le rôle. (Elle regarde pardessus son épaule) Arrêtez. J'apprécie votre soutien, mais maintenant ça va. C'est vrai, ça a été une dure épreuve, mais je m'en suis sortie. Et je me sens plus forte que tous ces démons en mal de paternité.
Angel : C'est bien, on dirait que tu as grandi.
Cordy : Et j'ai appris autre chose. - Que les hommes sont mauvais. Oh non, ça je le savais. (Wesley et Angel sourient) J'ai appris que Los Angeles est une ville d'égoïstes et de frimeurs. Ah non, ça je le savais aussi. Euh… Le sexe, c'est mal ?
Angel : Non, pas toujours.
Cordy : D'accord. J'ai appris que j'ai deux très bons amis qui auront toujours ma confiance, quoi qu'il arrive. - J'ai besoin de vous.

Angel et Cordélia se regardent en souriant.

13ème épisode

Cordy : Bonsoir, tu t'amuses ?
Angel : Bien sûr. Euh, ça ressemble…
Cordy : A l'enfer.
Angel : Non, au contraire. En enfer, on connaît presque tout le monde. (Elle le regarde)J'te fais marcher, c'est sympa.
Cordy : Ouais ?
Angel : Ouais.
Cordy : J'te sers un p'tit jus de sang ?
Angel : Non merci.
Cordy : Bon… Oh, Steve Paymer est venu à ma fête ! (Angel ne semble pas le connaître) Le frère de Bob Paymer. - Steve. (Elle donne le sachet de glaçons à Angel et s'en va précipitamment en criant) Steve !!

***

Cordy : Salut.
Angel : Bonjour Cordélia. Il y a du café ?
Cordy : Oui, mais il est en grains. J'me suis trompée de sachet. (Elle lui tend le sachet) Tu pourrais les écraser à la main. Avec ta force de vampire, ça devrait suffire. Tiens, presse le paquet. (Angel regarde le paquet) Vas-y, presse !
Angel (pose le paquet) : C'était très… sympa, ta p'tite fête…
Cordy (l'interrompt) : J'étais tellement contente que tu viennes. Tu sais comment c'est, on a toujours peur qu'il y ait un gai luron ave de l'énergie à revendre pour faire bouger les autres et réussir la fête, et qu'on ait jamais personne qui soit triste à mourir. Mais Dieu soit loué, tu étais là !
Angel : J'étais triste ? A mourir ?
Cordy : Tu étais vivant avant de mourir ? Est-ce que tu faisais jamais la fête ? Ca se faisait pas à ton époque ?
Angel : Si, j'ai parlé avec des gens ! Laura.
Cordy : Parlons-en ! T'as été grossier avec elle ! J'lui ai dit que t'avais fait de l'urticaire !
Angel : Tu es injuste ! Ecoute, c'est clair, d'habitude je ne parle pas. Je mords ou j'évite. C'est ma nature de vampire. Je dois rester à l'écart avec les femmes, tu le sais bien.
Cordy : Sois sympathique ! Si encore Laura s'était jetée sur toi sur le divan en se mettant à t'arracher les vêtements… Remarque, c'est vrai que Laura…
Angel : Je ferais des efforts ! Je croyais pourtant que le style réservé, voire sauvage, m'apporterai un truc assez… cool.

Wesley entre dans l'agence.

Cordy (montre Wesley du doigt) : Il a mieux assuré.
Wesley : Bonjour bonjour !
Angel (s'assoit en soupirant) : Là, tu m'a achevé.

***

Cordy : Oh, on va pas donner dans la sensiblerie. (à Angel) Retiens-moi.
Angel : Il faut se maîtriser…
Cordy (en criant) : Non, retiens-moi !

Cordélia tombe en arrière, frappée d'une vision. Angel la rattrape juste avant qu'elle ne touche le sol.

Angel : Je te tiens !

***

Cordy : Wesley, ne lèche pas les bottes d'Angel. On n'a pas de temps à perdre. (Ange la regarde) - Oh, je m'y met tout de suite.
Angel : Essayez de savoir s'il y a eu récemment…
Cordy (l'interrompt) : Des meurtres par incinération. Tu vois, j'suis top !

***

Cordy : Agence de recherche Angel, à l'écoute des désespérés.
Angel : Il est nul, ce téléphone ! Je n'ai presque plus de batterie.
Cordy : Pour ton démon, on n'a rien pour l'instant. (Wesley se lève) Mais on a trouvé quatre meurtres identiques dans les onze derniers mois. Toutes les victimes ont été brûlées de l'intérieur. Tu as trouvé la chose ?
Angel : Oui. C'est pas une chose, c'est une fille.
Cordy : Une fille qui brûle ?!
Angel : Une fille !
Cordy : Et tu n'as rien ? Elle t'a vu ? Tu es grillé ?
Angel : Qui a grillé ? J'comprends pas.
Cordy : Est-ce que tu es grillé ? Grillé au sens figuré, bien sûr !

La communication devient mauvaise.

Angel : J'entends rien du tout ! Allô ?
Cordy : Plus fort !
Angel : Allô ? Allô ?!
Cordy : Oh, il est dans un tunnel.
Angel : Allô, Cordélia, tu m'entends ?
Cordy : Ah, ça y est, là je t'entends. Et toi, tu m'entends ?
Angel : Ca va, oui, je t'entends. Ces créatures ont dû être créées par un sorcier. Je veux que vous retrouviez le démon Tay. Il est sait plus qu'il ne l'a dit. Je crois que la fille est là pour une mission, et Tay est peut-être la clé de l'histoire.

Wesley fait des gestes circulaires avec son doigt, montrant son visage.

Cordy : Au fait, elle a l'air de quoi ?
Angel : Elle a deux stries en relief qui descendent sur chaque joues. Les yeux violets. Elle m'a paru intelligente, vive, et… elle est attirante… pour un démon.
Cordy : Sexy… En chaleur, c'est logique. Elle fait de la friture.
Angel : Quelle friture ?
Cordy : Le gardien calciné ! - Angel ?
Angel : Allô ? J'entends rien. (Il raccroche et jette le téléphone sur le siège arrière) C'est pas vrai !

***

Cordy (parlant d'Angel): Je parie qu'il a encore oublié de l'allumer. Tu croirais que quelqu'un qui sait se servir d'une hache féodale saurais se débrouiller avec un simple téléphone !

***

Angel : Wesley… Arrête.
Cordy : Eh ben, le fayotage, c'est pas un mode de vie chez toi. C'est un art.
Wesley : Tu as tord, je ne crois pas. (à Angel) Je t'en prie, ne me renvoie pas. Ce qui s'est passé hier, c'est une anomalie. On ne me prend pas en otage, en général.
Angel : Ne t'inquiète pas, Wesley, je ne te renvoie pas.
Wesley : Vraiment ?!
Angel : Oui. Ce n'est pas ta faute, et d'ailleurs, je t'ai trouvé fantastique.
Wesley : Oh, c'est… si tu savais… Je suis ton fidèle serviteur, Angel.
Cordy : C'est ce que je disais. C'est un art.

Angel sourit.

***

14ème épisode

Cordy (V.O.) : Ils sont cuits ! Personne n'y touche !
Angel (doucement à Wesley) : Elle fait des brownies.
Wesley : Oh, c'était ça le fumet. (Cordélia arrive avec un grand sourire et ouvre le four) Je croyais que j'avais marché dans une…
Cordy : La recette m'a été transmise par ma mère, qui la tenait de sa cuisinière japonaise. En plus, j'ai improvisé un peu. (à Wesley) Tu vas en redemander.
Wesley : Moi ?!
Cordy : Hmm-mm. (Elle pose le gâteau sur la table)
Wesley : Est-ce que Angel… Sers-le d'abord. Je tiens à lui en laisser.

Angel à un petit sourire au coin des lèvres.

Cordy: Ce sont des biscuits pleins de bonnes choses très saines, aux noix et pas au sang.
Wesley : Ah, je n'avais pas réalisé. Plus amateur de liquides que de solides, je présume.

Cordélia essaye de couper son gâteau, qui semble dur comme de la pierre.

Cordy : Hmm, je suppose que s'il était branché sur les solides, il aurait au moins un couteau digne de ce nom.

Elle repose son couteau et s'empare de la dague. Wesley se lève, horrifié.

Wesley : Non, ce n'est pas approprié, Cordélia ! C'est fait pour tuer les espèces en voie de disparition ! Angel, il faut que tu l'en empêche !

Cordélia ne l'écoute pas et coupe son gâteau avec la dague.

Angel (riant) : Cordélia…
Wesley : Cette lame est très précieuse et très ancienne. Qui sait quels effets corrosifs sa cuisine va avoir dessus !
Cordy : Tu dis des effets corrosifs ? (Elle lui agite la dague sous le nez)
Angel : Cordélia, pose ça tout de suite. Le couteau est très pointu.

***

Cordy : Tu fais semblant de lire un bouquin intéressant ?
Angel : Qu'est-ce tu fais ? T'es encore là ?

Elle s'assoit en face de lui avec un énorme soupire.

Cordy : Ah… Tu l'a appelé Doyle.
Angel : J'me suis trompé. - Il n'est pas vexé, j'espère.
Cordy : Oh, qu'il se vexe c'est pas important. Tu as prononcé son nom ! Tu ne parles jamais de sa mort !
Angel (ferme son livre) : Tu exagères.
Cordy : Non, j'ai raison. - Attends, rien ne t'oblige à être aussi stoïque. Sa mort est tragique. Je sais bien que tu es l'image du type sur qui tout glisse, imperturbable, mais… laisse-toi aller avec moi.
Angel : Je ne suis pas imperturbable.
Cordy : Parfait ! Alors, pleure un peu…

Angel se lève avec un soupire, et un long moment s'écoule avant qu'il ne prenne la parole.

Angel : Il me manque.
Cordy : A moi aussi…
Angel : J'ai l'habitude de côtoyer la mort. Je la connaît. Et j'ai aimé et perdu des proches et j'ai donné la mort.
Cordy : Et tu es mort aussi. - Désolée…
Angel : J'aurais pu tout empêcher, j'aurais dû empêcher qu'il meure !
Cordy : Angel, c'était pas ta faute. (Il ne répond rien) C'est douloureux…
Angel : Ouais.

***

16ème épisode

Cordy : T’as pas l’air très en forme. Heureusement que tu cicatrises vite.
Angel : Ouais. J’suis content que vous m’ayez trouvé. C’était pas… mon jour.
Cordy : Il était pas question qu’il t’arrive malheur.
Wesley : Ah non.
Cordy : Enfin, à part les bricoles genre esclavage, coups, blessures et autres sévices. Oh, Wesley a fabriqué une clé !
Wesley : Ah oui, mais Cordélia, au moment clé, à trouvé la clé pour la fabriquer.
Angel : C’est du beau travail. Et… c’est bien ce qu’on a fait. J’en suis vraiment fier.

17ème épisode

Cordy : C’est vrai ? Merci. Angel, j’étais bien ?
Angel : Euh, je ne le dirai pas si je ne le pensais pas.
Cordy : Merci. – Tu l’as pas dit.
Angel: Ah bon ?
Cordy (voit quelque chose devant elle) : C’est pas vrai, je rêve !
Angel : Je n’oublierai jamais cette soirée au théâtre…
Cordy : Oh, c’est Oliver Simon !

Une foule est rassemblée sur le trottoir d’en face. Tous les trois s’arrêtent.

Wesley : Qui ?
Cordy : Un des imprésario les plus importants et talentueux de cette ville ! J’étais à une fête avec lui. (à Angel) Oh, mais tu étais là.
Angel : Ah oui… Il m’a donné sa carte.
Cordy : Quoi ?! J’ai tout fait pour attirer son attention et il t’a donné sa carte ?!
Angel : Il m’a trouvé des qualité.

***

Angel : Cordélia ? Tu es venue ? - Et tu portes une croix.

Cordélia est debout à la porte vitrée, qui est ouverte. Elle a une grande croix autour du cou, et trois cafés sur un plateau.

Cordy : Et aussi trois doubles cafés-crème, sans sucre ni calories.
Angel : Et une croix.
Cordy : Bon, si je m’en tiens aux apparences, je peux passer cette porte. Le méchant Angel n’aurait pas ce pantalon. (Elle entre et pose les cafés sur la table) Où est Rebecca ?
Angel : Elle avait un déjeuner.
Cordy : Un déjeuner ? (Elle ouvre un tiroir) On est encore le matin. C’est pas plutôt à un brunch qu’elle est allée ?
Angel : Elle était debout à l’aube et déjà au travail.
Cordy : C’est fou, elle est partie déjeuner et elle… elle t’a laissé tout seul alors que tu peux fouiller dans ses affaires ?

Elle court jusqu’à une autre armoire dont elle ouvre un tiroir. Il lui referme le tiroir, mais se recule immédiatement, gêné par la croix.

Angel : Je lui ai dit que j’étais un vampire et que cette pièce était trop éclairée.
Cordy : Tu lui as dit ça pour rire.
Angel : Non, c’était sincère.
Cordy : Wow. Et tu crois qu’elle va me présenter son imprésario ?

***

Cordy : Wesley, non ! (Elle veut s’avancer, mais Angel lui barre le passage) D’accord, qu’est-ce que… pourquoi t-t-t-tu tu…
Angel : T-t-t-tu t-t-t-t-tu tu… Texte ! Oui ! Oui, bien sûr un jour viendra où Torvald ne voudra plus de moi ! Je vais te le dire aujourd’hui : tu étais mauvaise.
Cordy : Ne dis pas ça…
Angel : Pourquoi ? C’est pas vrai, j’ai connu l’enfer, eh bien ça c’était bien pire ! (à Rebecca) Tu aurais dû voir ça. Pas une seule larme dans la salle, tout le monde riait tellement. (à Cordélia) Mais j’y pense, pourquoi tu ne demandes pas à Raven d’être ton coach, tu connaîtrais enfin le succès.

Cordélia attrape une bouteille d’eau et la tend vers lui.

Cordy : Recule !
Angel : Qu’est-ce que tu imagines ? Me faire peur ?
Cordy : Un pas de plus et tu vas comprendre ! Tu crois que c’est juste de l’eau ?
Angel : Tu bluffes.
Cordy : Ah oui, tu ne croyais pas que je m’y attendais, Angel ? J’avais tout préparé pour ça ! Pourquoi tu crois que j’ai des pieux cachés dans mon bureau ? Une croix dans ma poche ? Je sais que ça peut se produire à n’importe quel moment !
Angel : Ce n’est que de l’eau.
Cordy : Fraîche, directement puisée à une source d’eau claire, puis bénie chaque mardi par le père Mackie, le prêtre de la paroisse, pendant que tu te planques à la cave et que tu dors pendant les plus belles heures. Tu ne me crois pas ?

Cordélia lui projette l’eau au visage et Angel se recule vivement. Mais il n’a rien.

Cordy : Et l’oscar est attribué à…

***

Cordy : T’es toujours méchant ?
Angel (soupire) : Je te prie de m’excuser.
Cordy : Ca prendra un peu de temps, mais j’y arriverai peut-être.
Angel : Rebecca, elle est…
Cordy : Partie. Ah, au fait, elle ne renouvelle pas ton contrat en tant que garde du corps. Je crois que c’est la tentative de meurtre sur elle qui l’a découragé.
Angel : Je vous demande pardon à tous les deux.

(...)

Angel : Cordélia…
Cordy : D’accord, voilà quelque chose que je n'aurais jamais cru dire mais : Wesley a raison. On oublie tout.
Angel : Non, c’est pour ce que j’ai dit sur ton rôle…
Cordy : Mais tu l’as dit, et j’apprécierai assez que tu n’essais pas de te défiler. (se lève) Angelus n’est pas vraiment le compagnon que je préfère, mais lui au moins, il est honnête. Est-ce que je peux espérer la même attitude d’un ami moins diabolique ?
Angel (après un moment) : Tu étais mauvaise.
Cordy : Je suis une grande personne, c’est beaucoup trop mesquin pour que ça gâche notre amitié.
Angel : Merci de me dire ça. – Est-ce que tu me détache maintenant ?
Cordy : Pffff !

Elle s’en va.

Angel : Wesley ? – Cordélia ? – Vous êtes encore là ?

***

18ème épisode

Cordy (à Angel) : Alors, tu es content d’avoir gagné aujourd’hui ? (à Wesley) C’est facile de voir quand il est content. Sa mine est un p’tit peu moins renfrognée.

***

Angel entre dans l’appartement et entend un gémissement. Il se précipite aussitôt vers Cordélia, toujours par terre.

Angel : Cordélia !
Cordy : Angel…
Angel : Oui. (Il l’aide à se lever)
Cordy : Quand on est arrivé, elle était là, et on l’avait pas vu… (Elle pleure) Et puis Wesley est venu avec moi, juste pour prendre des affaires… Elle était comme un animal. Elle a dit que tu voulais pas jouer avec elle… Et on a rien… on a rien pu faire.
Angel : Ca va, calme-toi.
Cordy: Je suis désolée… - Et Wesley, est-ce que ça va ?
Angel : Il n’est pas là.

***

19ème épisode

Angel : Il reviendra.»
Cordy (ironise): Wesley ? Bien sûr. C’est un peu bizarre, mais je crois qu’on ne se sent pas forcément bien après s’être fais torturé. ( Elle se lève de derrière le bureau et approche d’Angel avec un carnet de chèque) Oh, c’est pas grave. (tendant le carnet de chèque) Il faudrait que tu signes là.
Angel (soupire) : Toi, tu comprends qu’on doit protéger Faith, non ? (Il signe.)
Cordy (toujours ironique) : Absolument. Et ici ! (montrant le carnet de chèque)
Angel (relève la tête après s’être exécuté) : Ce n’est pas à nous de décider quelle âme doit être sauver et laquelle ne le doit pas.
Cordy (encore ironique) : Oui, tu as raison. Et là aussi ! (Angel signe partout où Cordélia lui dit) : Merci !
Angel : Ces papiers sont tous à ton nom !
Cordy : Et oui.
Angel (feuillette le carnet) : Tu t’offres des vacances ?
Cordy : Tu crois que je vais rester ici alors qu’il y a à l’étage en dessous une cinglée en liberté qui a à sa disposition tout un arsenal médiéval ? Non !
(Elle se dirige vers la porte, se retourne et désigne la boîte de beignets) Et un petit conseil : trop de calories ! Ca pourrait lui donner de l’énergie.

***

20ème épisode

Cordy: "Hum, ça me manquait cette odeur !"
Wesley: " Ça sent le camembert, je dirais."
Cordy: " Mais…mais non ! Ça sent l'argent, ça fait du bien cette odeur d'argent, de temps en temps."
Angel: " Ce n'est pas qu'une expression. Cache des billets, quelque part, au bureau et observe, tu verras. C'est étonnant !"

***

Cordy: "Tu devrais te reposer. Tu as l'air..."
Angel: "D'avoir été battu et poignardé?"
Cordy: "Tu veux revoir le chèque?"

(...)

Angel: Est-ce que je peux revoir le chèque?"

***

Cordy: " Tu essayes de l'ouvrir ? (Angel se s'appuie contre le chambranle et regarde Cordy et Wesley) Ils t'ont jeté la dedans ?!"
Angel: "Non, j'adore m'enfermé dans les chambres froides."
Wesley: "Tu aurais du essayé de nous joindre avec ton portable. Tu avais probablement oublié que tu en avais un."
Angel prend son portable et le regarde.
Angel: "Ces trucs là ne fonctionnent jamais, c'est plus facile d'essayer comme ça, c'était… et puis et puis…. C'est moi le patron, je me sers de mon portable quand je veux et il y a des gens en danger, il faut que je parte."

Il part.
Cordy: "Surtout dis pas merci!"

ANGEL : Non, j'adore m'enfermé dans les chambres froides

***

20ème épisode

Cordy : Personne n'aime mon humour.
Angel : (Sans relever le nez de son livre) Moi, ça m'a fait rire.
Cordy : Oui ?

***

Cordy : Mais, le parchemin concerne bien le vampire qui a une âme. (Wesley la regarde, puis tous deux se tournent vers Angel, qui continue de lire comme si de rien n'était) Angel va mourir ?
Angel : (Levant les yeux) Oh. Et quoi d'autre ?
Cordy : On peut dire qu'il le prend bien. (Avec un large sourire) L'instant est bien choisi pour parler de mon augmentation ?

***

Cordy :Alors, ce que tu essaies d'expliquer, (Elle retourne derrière son bureau) c'est que Angel n'attend rien, qu'il n'a aucun espoir, qu'il va continuer *éternellement* à vivre de cette manière, sans évoluer, toujours coupé du monde ?
Wesley : Oui.
Cordy : Bah, ça c'est nul ! Il faut l'aider. Il faut absolument l'aider.
Wesley : Je ne sais pas s'il y a un moyen.
Cordy : C'est quoi cette histoire ?! (Elle se rapproche de Wesley) Tu nous as cassé les pieds avec ton parchemin qui sent le renfermé (Elle met son doigt sur le torse de Wesley, celui-ci recule) et maintenant tu dis qu'il n'y a rien à faire ?
Wesley : Angel est ce qu'il est.
Cordy : Il est Angel. Il a du cœur. Il aide les désespérés et maintenant, lui aussi, il est devenu comme eux. Il va falloir qu'il se mette à en vouloir des choses ! Il va vouloir qu'il le veuille ou non !

Angel sort de l'ascenseur comme Wesley et Cordy viennent l'accueillir.

Angel : Bonjour.
Cordy : (Gaiement) Bonjour ! Tu veux un bon café ?
Angel : Non, merci. (Il prend un livre qu'il ouvre et commence de lire)
Cordy : Et un beignet doré ? Au chocolat…
Angel : (Feuilletant le livre tout en allant s'asseoir) Non.
Cordy : A la crème ?
Angel : (Il s'arrête en chemin, puis commence de sourire, comme il relève le nez de son livre pour la regarder) Non. Je n'ai envie de rien. (Cordelia émet un petit couinement en regardant Wesley qui se tient derrière elle) Est-ce que je peux savoir ce qui se passe ?

(...)

Cordy : Tu es coupé de la vie. Je vais trouver le moyen d'y remédier.
Angel : C'est gentil.
Cordy : On va commencer petit et simple. Tu voudrais un chat ? Un bébé ? (Angel la regarde de marbre) D'accord. Euh… Un ficus ? Ça demande peu d'entretien. Un vélo ?

***

Cordy (parlant d'Angel) :Je cherche quelque chose pour un ami à moi. Je voudrais bien trouver de quoi l'occuper. Il s'intéresse à rien, ça m'ennuie.
Femme : C'est parfait. On dit que c'est la meilleure thérapie pour ça.
Cordy : Ah oui ?
Femme : À l'hôpital, c'est une méthode très courante. On fait peindre les patients, ils travaillent la terre glaise. Ça les aide à se remettre dans le réel.
Cordy : Oh, c'est pas qu'il soit dingue. Il est… différent.
Femme : Il déprime ?
Cordy : Il s'habille qu'en noir ou presque.

(...)

La femme donne deux larges sacs à Cordelia.

Femme : Je pense qu'il aura tout ce qu'il lui faut, et plus. J'ai fait ma journée, merci.
Cordy : Je suis ravie, merci.
Femme : Ça doit être un ami très cher.
Cordy : Ouais. C'est sûr.

***

Angel : Cordélia. Je vais te sortir de là. Je te le promets. Je vais te ramener dans le monde. J'ai besoin de toi.

***

Cordy lève les yeux vers Angel. Le vampire lui adresse un sourire.

Angel : Hé !
Cordy : Angel ?
Angel : Bonjour, princesse.
Cordy: J'ai vu le malheur. Il y a tellement de misère. On va les aider, tu le promets ?
Angel : Je te le promets. (Lui caressant la joue) Je te le promets.

Angel serre la main de Cordy dans la sienne

***

Cordy : Ça fait même deux jours de suite. Tu as besoin de te détendre, de recharger tes petites cellules grises. (Elle lui une l'assiette contenant le sandwich sous le nez de Wes) Mange !

Wesley l'accepte en regardant Angel.

Cordy : (Tendant à Angel le gobelet de sang) Toi aussi. (Angel lève les yeux vers elle) Sois pas mal à l'aise. On est en famille.

Angel accepte le gobelet. Cordy s'aperçoit que Wesley la dévisage.

Cordy : Quoi ?
Wesley : Ben, c'est que j'ai… je dois m'habituer à…
Angel : … à la nouvelle toi. Laisses-lui le temps.
Cordy : Maintenant, je connais la vie. J'en ai vu des choses. On doit mener la lutte contre le mal, et aider énormément d'êtres humains. Et j'espère que monsieur *l'intello* ici présent va découvrir ce que les avocats ont trafiqué avant que la prophétie se réalise et que tu claques. Euh… C'est l'ancienne *moi* qui parlait.
Angel : J'aime les deux.

***

Angel : (Souriant) On devrait peut-être ouvrir le champagne.
Cordy : Y a intérêt qu'on va le sabrer le champagne, Pinocchio. (Parlant du Sanshu d'Angel) C'est que c'est pas rien !
Angel : Oui, tu as raison.
Cordy : C'est typique. Il a fallu que je m'associe à la seule personne de l'Histoire qui est venue à Los Angeles pour vieillir

2ème saison: 1er épisode

Angel: Le truc avec la gym c’est que vous n'êtes pas seuls. Vous avez les gens autour. Cela vous encourager à vous mettre au point.

Cordélia prend délicatement la figurine des mains d’Angel et la repose.

Cordy: Tu ne dois pas te mettre au point. Tu es éternel.
Angel : Je peux ne pas l’être pour toujours.
Cordy : C'était le monstre Vartite. (Angel reprend une licorne de verre comme Cordélia revient à la discussion avec Wesley) Il a mis deux jours pour tuer cette chose! Wolfram & Hart a écrit sur ça.
AngelL : Tu as ta vapeur, ton sauna. Tu reçois des serviettes fraîches. Je veux dire, où est le mauvais côté ?
Cordy : Te doucher avec beaucoup d'hommes.
Angel : Je serai toujours un solitaire.

Cordélia met soudain les mains sur son visage crispé. Angel laisse tomber la figurine et se précipite pour l'attraper.

Angel et Wesley : Une vision.

Cordélia éternue violemment.

Cordy : Juste un éternuement
Wesley : Oh.
Angel (déçu) : Oh.
Cordy : Oh?!
Angel : Je veux dire, à tes souhaits. (plan sur la figurine cassée) Désolé pour ça.
Cordy : Pouquoi est-ce qu’on ne peut pas travailler avec Wesley.
Angel : Nous allons obtenir un nouveau bureau. Je n’ai juste pas...

Cordélia remet ses mains sur son visage déformé.

Cordy: Eternuement... (elle éternue) ... suivi d’une vision…

Angel et Wesley se précipitent à son côté et l’attrapent. Après la vision d'un monstre gris, Cordélia est assise sur le sofa. Angel se met à genoux devant elle.

Angel : Tu vas bien?
Cordy : Je survivrai.

***

Hôte: Je ne peux pas lire en vous à moins que vous ne chantiez!
Angel : Je ne chante pas.
Cordy : Avance-toi, Angel. Je veux t’entendre chanter.
Angel : Non.
Wesley (prudemment) : Ce sera pour une bonne cause. Nous pourrions apprendre quelque chose.
Angel: Qui est le patron ici ?
Hôte : Je sais que vous vous sentez lisse. N’est-ce pas ce qui vient avant une chute ?
Angel (comme tout le monde le regarde) : Il y a trois choses que je ne fais pas : le bronzage, les rencarts - et chanter en public!

***

Angel : Non. Elle ne viendra pas. Elle n'a pas confiance en moi. Mais pourquoi devrait-elle ? (Il frappe le panneau blanc).
Cordy (allant vers lui) : Tu n’es pas Dieu, tu ne peux pas tout savoir. Tu es juste un vampire comme tout le monde...
Angel : J’ai pensé que j'étais hors du tunnel. (Il s'effondre sur le sofa)
Cordy : C’est ce que tu as fais... parce que le tunnel est... tu sais, c’est quelque chose à nous tous... Là, nous parlons d’un tunnel réel ou symbolique ?
Angel : J’ai vu la lumière à la fin du tunnel - qu'un jour je pourrais devenir humain. La lumière était si brillante, j'ai pensé que j'étais déjà dehors.
Cordy (s’asseyant à ses côtés avec un soupir) : Ouai. On est tous devenus un peu trop sûrs de nous, n'est-ce pas ? Ca va prendre du temps avant que tu ne fasses ta sortie. Mais je te connais assez bien pour savoir que tu y arriveras. Et je serai avec toi quand ça arrivera.
Angel (souriant légèrement) :Et ton inévitable célébrité ?
Cordy (souriant) : Je ne dis pas que je n'aurai pas un travail de jour

***

Angel : En réalité, nous commençons sans ardoise. Nous allons jeter cette chose... (En parlant, il essaye de trouver la meilleure façon de porter le panneau sur son dos
Cordy : Fais attention! (Angel renverse une lampe) Ma lampe préférée...
Angel : Désolé, désolé...
Cordy : Retient ça, et note-le.
Angel : Nous aurons bientôt un nouveau bureau. Je le promets. Et je payerai pour le... Ce n’était pas une antiquité au moins?
Cordy : Non, plus vieux que toi.

***

2ème épisode

Cordy (donnant une tasse à Wesley) : Thé, pour un petit déjeuner anglais. (Elle pose l'autre tasse de l’autre côté de la table) Café. (Donne le verre à Angel) O-pos.

Angel regarde le sang dans son verre.

Cordy : Un problème?
Angel : Je - uhm... Je pense qu’il commence à coaguler.
Cordy : Hein ? (Elle prend le verre pour y regarder de plus près) Non, c’est de la cannelle. (Angel lui lance un drôle de regard) Quoi, je ne peux rien essayer de nouveau?

***

ANGEL : Bien, je vous veux, toi et Cordy, le plus vite possible ici. (première fois où Angel appelle Cordélia 'Cordy', en tout cas dans la V.O!! )

***

Cordy : On a fini ?
Angel : Je pense, oui.
Cordy : Bien. Parce que je serai contente quand on aura quitté cet endroit. Il me donne la chair de poule.
Gunn : Plus de mensonges. Cela donne une certaine odeur. Vous le remarquez ?
Cordy : Je pense que c’est le démon carbonisé. Vous sentez ? Mais 70 ans de violence, grabuge et paranoïa - c’est mauvais.
Angel : Nous vivons dedans.
Cordy : Je veux dire qu’on n’aime pas trop ça.

***

3ème épisode

Angel (remettant ses clefs de voiture à Cordélia) : Tu conduis.
Cordy : Moi ? Conduire ta voiture ? (Angel acquiesce) Tu te sens bien ?

***

Cordélia, avec Angel à ses côtés, arrête la voiture devant l’hôtel.

Cordy : Hôtel, maison.
Angel (s’éloignant) : Ramène-moi la voiture demain.
Cordy : Tu es sûr que tu vas bien ?
Angel : Ouai. Très bien. Je dois juste me reposer.
Cordy : C’est la seule chose que tu sais faire en ce moment. Mais je te juge pas!
Angel : Bonne nuit.
Cordy : Dors bien! (calmement) Ne te fais pas mordre par une punaise. (Angel, pas amusé, s’éloigne)

***

Cordy: Angel ne va pas être content. Sais-tu ce qu’il va me faire quand il découvrira que sa voiture a été volée ? Combien de chances y a-t-il qu’un vampire ait une assurance pour vol ?

***

4ème épisode

Angel (interrompant Cordy et wes qui se disputant): Eh! Que se passe-t-il ici ?
Cordy (parfaitement calme) : On se demandait seulement si on devait vraiment payer Gunn...
Angel (embarrassé) : Non, ce n’est pas ce que vous faisiez.
Wesley : Eh bien, nos discussions ont tendance à durer environ trois minutes, puis c'est seulement insultes et crêpage de chignons.
Cordy : Ebeneezer ne veut pas partager sa richesse.
Wesley : Je n’ai pas dis ça. J'ai simplement dit que Gunn pourrait être payé selon le boulot. C'est un homme fier.
Cordy : C’est un SDF!
Wesley : Il a une maison...
Cordy : Il a travaillé pour nous, il doit recevoir un chèque.
Wesley : Nous apprécions tous ton nouveau soucis pour le bien-être de l’entreprise.
Angel : J’y penserai, ça vous va ?
Cordy : Non, tu ne va pas y penser! Paie-le! C'est un ordre!
Angel : Eh! Comme quand on simule que tu travailles pour moi ?
Cordy : Tu es vraiment désagréable quand tu…
Angel : Alors pourquoi est-ce qu’on ne simulerait pas que tu ne travailles plus pour moi.
Cordy : Tu ne peux pas me renvoyer. Je suis la visionnaire.

Elle lui tire la langue et Angel met ses mains dans ses poches et fait un effort pour ne pas sourire.

Angel : Ca va. Je penserai à lui demander, c’est bon ? Peut-être... au cas par cas.
Cordy (avec un grand sourire) : Mon héros.

***

Cordélia soigne les blessures d’Angel. Elle lui fait un bandage.

Cordy : Je ne peux pas faire ce bandage si … Arrête de bouger!
Angel : Je ne bouge pas.
Cordy : Eh bien, arrête alors de respirer.
Angel : Je ne respire pas.
Cordy : Alors arrête de fléchir tes pectoraux virils ou quelque chose dans le genre... sinon je n’arriverai jamais à faire cela...

***

Angel : Elle est très puissante. Il faut essayer de découvrir ce qu’on peut sur elle.
Cordy (boutonnant la chemise d’Angel) : Comme... disons, son nom ?
Angel (sur la défensive) : J'ai été empalé, à ce moment là.
Cordy (tapotant son genoux) : Bien sûr. C’est parfaitement compréhensible.
Angel : Tu sais comme c’est dur de réfléchir avec une barre de fer dans le torse ?
Cordy : En fait, je sais. Les souvenirs d'une éducation à Sunnydale.

***

Cordy (frappant Angel au bras) : Tu vois ? Le compte d’un ouvrier! Il veut être payé!
Angel : Cordélia...
Cordy : Le pauvre homme ne peut même pas se permettre une vrai hache!
Angel : Bien. Bien. Je le ferai. (Cordélia lui sourit et Angel marche vers l'escalier) Je vais me coucher. Ca a été un long jour.
Cordy : Tu as été debout pendant trois heures.
Angel (s’arrête mais ne se retourne pas) : Cordélia. Trouve la fille.

***

Angel entre en se frottant les yeux. Cordélia le regarde.

Angel : Ca va ?
Cordy : C’est le milieu de la journée pour toi aussi. Et cela ne te vaut pas une mention. Bien sûr, nous avons perdu un petit laps de temps pendant mes 45 minutes de sommeil. Une bonne chose que j'ai laissé quelques vêtements ici, ou tu me sentirais maintenant.

***

Angel (à Cordélia) : Tu dois rester chez ce soir, au cas où elle...
Cordy : Sois prudent.
Angel : Je ne pense pas qu'elle partira de nouveau.

Cordélia est sur le point de dire quelque chose, mais elle s’en va simplement.

***

Cordy : Ouai. Ne couchez pas os avec mon patron.
Bethany (surprise) : Quoi ?
Cordy : Angel. Il est strictement non-coucheur.
Bethany: Je n'étais pas... (Cordélia lève ses sourcils) Cordélia, je ne veux pas coucher avec Angel.
Cordy : Le truc avec Angel, c’est qu’il est démodé... Très démodé... De l’âge de la chevalerie. Il vous voit un peu comme... la demoiselle en détresse... Je pense que c'est un peu plus compliqué que cela.
Bethant (bouleversée) : Je ne sais pas pourquoi vous êtes... Je n’ai jamais...
Cordy : Je pense que vous êtes aimable dans le danger. Je ne suis pas dupe. Je vous aime bien. Vraiment. Mais... vous venez en étant impuissante et ... je veux dire, les gens qui ont pensé que vous étiez impuissante... sont peut-être morts.

***

Bethany : Alors, comme ça, vous et Angel...?
Cordy : Oh, non! J'aime les hommes moins taciturnes et plus extravertis.

***

5ème épisode

Wesley : Nous t’avons fait du thé.
Angel : Super.
Cordy : Il est à droite de table, là devant toi.
Angel : La table... semble... très loin.
Cordy : Ahhh, tu dois être tout usé à force d’avoir dormi ces trois derniers jours. (à Wesley) Il ressemble à l'adolescent le plus vieux du monde. Il ne peut pas avoir une poussée de croissance à deux cent quarante-huit ans, n'est-ce pas ?
Angel : Deux cent quarante-sept.

***

Angel : Ca va, toi ? Tu es sûre que tu ne veux pas t’asseoir ?
Cordy (se frotte sa tête) : Si je suis assise, ma tête explose.

***

Angel s’avance à son bureau, alors que Cordélia commence à travailler à son ordinateur.

Cordy : C’en est une façon de traiter nos clients. D'autant plus que nous en avons besoin. (Angel se déplace derrière elle) Tu vois son fichier ? (Angel penche plus bas et commence à sentir les cheveux de Cordélia) Il a la Visa, la MasterCard et un problème... Il est notre meilleur client. Mais si tu veux être grossier, je suppose que c'est ton droit. Angel ? (Angel touche ses cheveux) Qu'est-ce que tu as…? Tu es dans ma bulle personnelle... (Elle saute de sa chaise et s’éloigne d’Angel) De ma Bulle Personnelle!
Wesley (revenant à ce moment: Je dois te parler, d’homme à homme. Cordélia, tu ne devrais pas être ici pour ça. (plaintif) Est-ce quelque chose que j'ai fait ?
Cordy : Il sentait mes cheveux.
Wesley : Quoi ?
Angel : Je suis désolé Je... je n'ai pas voulu dire à... Je... j’ai été comme ça récemment, à cause d'elle... Je l'ai vue, ici, en ville. Cette nuit.
Cordy : Oh non, pas à nouveau. Regarde, j'aime Buffy autant qu’avant...
Angel : Pas Buffy. Darla.

***

Cordy(à Angel) : C’est vrai, la culpabilité. Qui aime la culpabilité comme une culpabilité d'amour ? Tu sais de quoi tu as besoin ? Tu dois aller travailler. Nous avons justement obtenu un nouveau cas passionnant: ce pourraient être des aliens qui sont à l’origine de l'adultère. C'est un scoop!

***

Wesley : La femme a marché directement dans la lumière du soleil. C’est évident qu’elle n'est pas un vampire. Evidemment Angel... a fait une erreur.
Cordy : Tu crois ?
Wesley : Nous devons réunir nos têtes et l’aider à venir à bout de cette chose. (à Angel) Tu es parmi tes amis, nous n'allons pas te condamner.
Cordy : C’est vrai. (à Angel) Tu es fou, tu as besoin d’une aide professionnelle.

***

Angel est assis dans un fauteuil, le regard fixe. On frappe à sa porte.

Cordy : C’est nous.

Après un moment, Angel va ouvrir. Cordélia et Wesley sont là. Cordélia a les mains derrière son dos.

Cordy : Nous ne t’avons pas vu de toute la journée, on se demandait juste si tout allait... tu sais... bien.
Angel : Je n’allais pas mal, Cordélia.
Cordy : Je n’en ai jamais douté, patron. (Elle pousse quelque chose dans les mains de Wesley) Bien sûr M. L'inquiet, ici, imagine toujours le plus mauvais.
Wesley (révélant un pistolet de tranquillisants) : Quoi ? Je n'ai jamais ... je n’ai...
Angel : Il y a autre chose ?
Cordy: Non.
Wesley : Oui... Avec Darla de mèche avec Wolfram & Hart, nous devrions mettre au point un plan...
Angel : J’ai un plan.
Cordy : Nous t’écoutons.
Angel: Il voulaient un combat, ils vont avoir une guerre. Ils ne savent pas à quel point je suis prêt.
Cordy : Oh, une guerre... J’attends toujours ça avec impatience.
Angel : Bonne nuit. (Il commence à fermer sa porte)
Cordy : ‘ nuit.

6ème épisode

Cordy(poussant le bouton) : Angel, c'est fou. Écoute-toi. Tu es complètement fou, et fâché, et... (Angel pousse le bouton) ... fou! Tu as besoin d’aide!
Angel : Je ne suis pas fou et je ne suis pas fâché.

Cordélia repousse le bouton d’ouverture des portes, et cette fois il y a un garde armé d’un pieu qui surgit. Angel saisit son poignet et le poignarde dans son propre pied.

Angel (passant devant le garde) : Hum, je suis peut-être un peu fâché.
Cordy : Peut-être ?

***

Angel: Allons-y. Je ne dois pas chanter.
Cordy : Oh, merci mon Dieu! (Angel la regarde) Je... je veux dire pour ton amour propre, parce que tu n’aimes pas le faire.

***

Cordy : Eh, regarde-moi, je suis Angel!
Wesley : Il ne tourne pas comme ça généralement.
Cordy : Si. Si, C’est Angel. (Elle prend un livre et feint de le lire) Oh, non. Je ne peux rien faire d’amusant ce soir. Je dois compter mes pêchés, les alphabétiser ensuite... Oh, à propos, je pense à vendredi. (Wesley réprime un sourire et Cordélia lui fait un grand sourire) Tu sais, j'aime Angel et tout ça, mais tout de suite, je suis heureuse qu’il soit ailleurs.

***

Angel est assis à son bureau lorsque Cordélia entre et lui pose un magazine sous le nez.

Cordy : Regarde!
Angel (lisant) : Virginia Bryce escortée par M. Wesley Wyndham-Price, détective privé et garde du corps. Ha. Escortée... qui a dit escortée ?
Cordy (montrant la photo) : Regarde-le, il est partout avec elle!
Angel : Cordélia, tu es juste jalouse qu'il retienne l’attention.
Cordy : Damné patron! Il devient célèbre avec ca! La gloire... c’est mon truc!
Angel : C’est un peu grâce à toi. (Il retourne à la lecture de l’article) Le garde du corps des stars. Ouai, c’est ça!
Cordy : Angel, tu n’es pas jaloux non plus, n’est-ce pas ?
Angel (distraitement) : Non, non. J’suis heureux pour lui. De l’agence Wyndam-Pryce ? Il n’y a aucune Agence Wyndam-Pryce.
Cordy : Oui, parce que ce serait petit.
Angel : Garde du corps des stars. Ouai, c’est ça.

***

7ème épisode

Cordy : Est-ce que je suis la seule à penser que c’est une mauvaise idée ?
Angel : Nous ne pouvons pas simplement rester assis ici en attendant que Wolfram & Hart fasse un mouvement. Il est temps que nous prenions de l’avance dans le jeu.
Cordy : Cela n'impliquera pas de nouvel enlèvement, n'est-ce pas ?
Angel : Tout ce que nous avons à faire, c’est de la trouver.
Cordy : Et c’est la même femme que tu n’as pas remarqué qui était dans ta chambre à coucher chaque nuit pendant trois semaines ?
Angel : C'était différent.

***

Cordy : Il y a une belle vue.
Angel : Ce n'est pas assez.
Cordy : Et il y a des tapis berbères.
Angel : Nah, nous devons rétrécir nos recherches. Continuez à chercher.
Cordy : Et ma soeur vit dans l'appartement 319.
Angel (sortant de la pièce) : Tu n’as pas de soeur.
Cordy : Bien sur que si. La plus vieille... plus vielle de 400 ans... ma soeur blonde, Darla, sans nom de famille. J'ai désespérément essayé de la trouver (Angel revient lentement) parce que... sa mère et son père sont dans le coma. Poursuivre en justice le directeur de la propriété était... très utile. (Cordélia regarde Wesley avec un sourire) Elle a même pleuré.
Angel : Attends une minute... Ils sont tous les deux dans le coma ?
Cordy : Oh, et ce n’est pas le pire. Notre frère, qui est né avec une seule main, rêve toujours de devenir un grand pianiste...

***

Angel : Qui nous étions. Et je sais aussi ce qu'elle traverse. Et, à la différence de moi, peut-être qu’elle ne devra pas traverser ça toute seule.
Cordy : Tu n’es pas seul.

Ils se regardent longuement.

***

8ème épisode

Angel (voyant Cordélia) : Qu’est-il arrivé ?
Cordy : Ce n'est pas du sang, c'est la sauce de cocktail, cadeau de M. Star-schmoozer ici présent.
Angel : Je veux dire à ta tête. Tes... tes cheveux. (Elle lui lance un regard) Cela semble super. (Il rit sous cape) Quand est-ce arrivé ?
Wesley: Il y a dix jours! Fais attention.

Cordélia lance un regard à Wesley, qui rit.

***

Angel : Eh bien, je l’ai fait... J’ai cliqué un peu... J’ai allumé l’ordinateur.
Cordy (portant une blouse propre) : Tu as fais ça ?
Wesley : Tu as fais ça ?
Angel : Je sais comment ça fonctionne.
Cordy : Non non. C’est bon. C’est seulement... que je ne peux pas te parler sans pantalon.
Angel : Tu n’as pas de pantalon ?
Cordy : Tu vois, maintenant que tu le sais... c’est mystérieux, huh ? (Elle disparaît)

***

9ème épisode

Cordy : Tu ne crois pas qu’on devrait aller voir ? Il est dans cette cave depuis un bon bout de temps.
Wesley : Je continue à entendre un “chucka-chuka”... Que fait-il en-bas ?
Cordy : Comment puis-je le savoir ? Désormais, il dit à peine un “bonjour” et un “donne-moi un verre de sang”.
Wesley : Je sais. C’est juste qu’il est si éperdu de...
Cordy : Ne dis pas Darla! Je suis malade et fatiguée d’entendre parler de Darla. Si j'entends le nom de Darla encore une fois... Et il n'est pas éperdu, il est hanté! Et je croyais que tu allais être un homme et lui parler de ça!

***

Cordy : Ouai, tu sembles tout calme et serein. Tu es sous l’effet de médicaments ?
Angel : Je sais que je vous ai causé beaucoup de peines avec cette histoire avec Darla... et je vous fais des excuses. Darla ne peut pas avoir besoin de mon aide. Tout que je peux faire, c’est être là pour elle si elle se décide à venir m’en demander. Mais je ne peux pas le faire pour elle, je le sais maintenant.
Wesley (souriant à Cordélia) : Nous avons du thé.
Angel : En attendant, si je n’ai rien d’autre à faire...

Gunn fait irruption dans le vestibule en faisant voler la porte d’entrée.

Gunn : J'ai trouvé Darla. Et ce n'était pas facile, mais tu m’as dit de continuer à chercher et d’élargir mes recherches sur les hôtels bas-de-gamme de Los Angeles. (Il remet des photos à Angel)
Cordy(à Angel) : Tu nous as menti!
Angel (regardant quelques photos) : Je l’ai fait. Je sais.

***

Cordy : Oui, mais vous étiez des démons suceurs de sang et sans coeur, eux sont des avocats.
Angel : Elle a raison. Nous étions des amateurs.

***

10ème épisode

Cordy : Mais tu sais où elles vont aller ?
Angel : Pas exactement. (Il jette une arbalète à Wesley)
Wesley : Mais tu as encore des intuitions ?
Angel : En réalité, je n’en ai pas.
Cordy : Donc c’est plutôt un pressentiment.
Angel : Je ne diraient pas un pressentiment. (Il remet un pieu à Cordélia)
Cordy : Dirais-tu une intuition ? Dis-moi s'il-te-plaît que tu pourrais au moins dire que c’est une intuition.

***

Angel : Je n'ai amené aucun d'entre eux dans cet endroit. Ils sont fautifs.
Wesley : Tu aurais pu les arrêter.
Angel : Et je le ferai.
Cordy : Quand ? Après qu'elles en aient terminé avec tous les gens que tu n’aimes pas ? (Angel la regarde seulement)
Wesley : Angel, même s'il est certainement vrai que ces avocats se sont mis eux-mêmes dans cette situation... ce que tu a fait...
Cordy: ... Est mal.

(...)

Cordy : Tu dois changer les choses que tu as laissé se passer. Tu ne vois pas où cela te mêne ?

(...)

Angel(après un instant) : Je le fait. -Vous êtes tous renvoyés.

***

11ème épisode

Cordy: Mais... que s’est-il “passé” ? Renvoyés ? Angel nous a renvoyés ?
Wesley : C’est comme ça.
Cordy : Uh. Je ne peux pas croire cela. Je lui ai donné les meilleurs mois de ma vie.

***

Cordy : Eh ben moi je suis fâchée. Enormément. Et...
Wesley : ... déçue ? (Cordélia acquiesce) Je ne feindrai pas de comprendre les raisons d’Angel - mais peut-être a-t-il besoin d’être seul en ce moment. - Et la meilleure chose que nous pouvons faire pour lui… c’est de le laisser.
Cordy : Seul.

***

Cordy : Et en ce qui concerne les visions ? Est-ce que les puissances supérieures se sont-elles rendu compte que j'ai été renvoyée ? Et s’ils continuent à m’envoyer des visions ? Je vais avoir ces flashes de pauvres gens souffrants et je ne pourrais rien faire. Mon Dieu! Ce que c’est déprimant. (Après un instant) Angel est si égoïste. Il a envie de jouer le rôle de Greta Garbo, et Wesley et moi devont pointer au chômage.

Soudain la TV change de chaine.

Cordy (sarcastique) : Oh, je suis désolé, Dennis. Est-ce ma douleur qui t’ennuie ? Vous les types morts vous êtes si insensibles.

***

Cordy : Eh bien, pour moi, on a vraiment l’air de gens pathétiques. - C'est entièrement de la faute d’Angel. J'espère qu'il est heureux maintenant. Tout seul dans son monde de démons, sans personne pour parler.

***

Cordy : Mais écoutez, c'est ce que je dis. Si Wesley n'avait pas secoué son doigt...
Wesley : Non, non, non.
Cordy : ... Et sans cette Darla-chose, tout aurait été… vous savez... différent.
Gunn : Quoi ?!
Wesley : Différent ? Angel est hanté par Darla. Les obsessions ne s’éliminent pas comme ça.
Gunn : C’est vrai.
Cordy : Eh bien, tu ne l’as certainement pas aidé en le faisant se sentir coupable. Tu ne lui a pas laissé d’autre choix que de nous renvoyer!
Wesley : Tu me blâme pour cela ?
Cordy : Je ne blâme pas ... - Oui. Je te blâme. “Tu” obtiens le blâme.
Gunn : Je ne sais pas. Si j'avais dû vous écouter tous les deux, jour après jour, en restant caché... Je suppose que je vous aurais tués.
Cordy : Ha. C'est l'arrivée de M. “je ne reçois pas d'ordres - maintenant où dois-je planter ma hache ?”.
Gunn : Que proposez-vous ?
Wesley : Eh bien, Gunn, tu n’as jamais été très partant pour suivre les directives d'Angel. Je me rappelle un certain linceul.
Gunn : Essaies-tu de me dire que c'était de ma faute ?
Wesley : Eh bien, comment défini-t-on un homme qui ne suit pas les directives de son employeur ?
Gun : La “pensée de location du cul d’un type britanique” était une de ces directives ?

Cordélia réprime un rire.

Wesley : Mon cul n’est pas une pensée.

(...)

Gunn : En ce qui la concerne ? Peut-être que si elle avait eu un peu plus de visions pour Angel, il n’aurait pas été aussi distrait pour penser à cette Darla, huh ?
Cordy : Si tu as une obsession, tu l’inserres dans ton programme, peu importe comment !
Wesley : Ah! Donc tu admets que c'est une obsession.
Cordy : Non. - Je veux dire, oui. Mais non.
Wesley : Hypocrite.
Cordy : Cul de pensées.

***

12ème épisode

Cordy : Je vous appellerai.
Gunn: Et si Angel...

Cordélia et Wesley se tournent pour le regarder.

Cordy: Je croyais que nous ne devions plus dire ce "mot".

***

Merl(parlant de Cordy): Qu'est-il arrivé à ce poussin chaud qui travaillait pour toi ?

Angel lui lance un regard noir avant de partir.

***

Angel : Une amie - a laissé ses vêtements chez moi. Je ne la verrai pas avant longtemps, donc j'ai pensé...
Anne (compatissante) : Petite amie ?
Angel : Mon Dieu, non. (Anne lui lance un regard) Euh, je veux dire...

14ème épisode

Anne(parlant d'Angel) : Oui. Il a essayé de m'aider il y a quelques semaines.

Gunn regarde vers Cordélia et Wesley. Tous les deux se lèvent.

Cordy : Il l'a fait ?
Wesley : Vraiment ?

Cordélia s'avance tout près d'Anne.

Anne : Mais il s'est avéré que c'était juste une escroquerie pour ruiner ce cabinet juridique.
Cordy (vivement) : Eh bien, il n'a pas changé du tout.

***

Cordy : Eh, Gunn a eu son principal diplôme des plans stupides à l'Université d'Angel. Il a assisté le maître et il a bien appris comment être stupide.

***

Angel observe Gunn et Wesley par la fenêtre de la chambre. Il se retourne pour s'en aller, mais il se heurte à Cordélia, qui l'observait.

Cordy (froidement) : Que fais-tu ici ?
Angel : J'ai appris pour Wesley.
Cordy : Bien, c'est super. Trop gentil, il te faut une blessure par balle pour que tu te déplaces. - Wesley n'a pas besoin de toi en ce moment. *Nous* n'avons pas besoin de toi. - Tu t'es éloigné. Fais-nous une faveur et reste juste… loin de nous.

Elle le regarde encore un instant, puis rejoint Wesley et Gunn dans la chambre. Angel la suit du regard. Il se retourne finalement et s'éloigne lentement.

***

15ème épisode

Cordy : Angel.
Wesley : Est-c...est-ce qu'on peut t'aider ?

Angel ne les remarque même pas et se dirige directement vers l'étagère à livres derrière le bureau, et commence à regarder les livres.

Wesley : Excuse moi, cette ...cette zone est réservée aux employés uniquement !
Angel : Oui, mais vous avez pris tous les livres.
Cordy : Oui d'accord,... mais toi tu as pris le gaufrier !

Angel prends un bouquin et commence à partir mais Cordélia lui arrache des mains.

Cordy : Hey ! non tu peux pas prendre celui-là...je-je suis en train de le lire. (elle remet le livre à sa place et lui tend l'annuaire) tiens, prends celui-là si tu veux.

Angel prend l'annuaire et le jette par terre et s'approche de Cordélia, qui refuse de bouger d'entre l'étagère et lui.

Angel : Ne me fais pas te bouger.
Wesley : Donne lui le livre Cordélia !

Alors que Cordy fixe Angel, Wesley se met debout de son fauteuil roulant...

Wesley : Donne lui ce satané bouquin ! et laisse le foutre le camp !

Cordy regarde Wesley ,puis fait reculer Angel d'un pas en arrière, se retourne, prend le livre et lui tend. Angel le prend et se dirige vers la porte.

Cordy :Tu vois à ce moment précis... je me demande ce que tu es !
Angel : Je suis un vampire. Ne l'oublies pas.

Angel claque la porte derrière lui et Wesley s'effondre doucement dans son fauteuil.

Cordy : Quel crétin !
Wesley : Cordélia ...
Cordy : Si au moins ça avait été quelqu'un d'autre je lui aurai conseillé de se calmer en s'envoyant en l'air !
Wesley : Cordélia...
Cordy : Mais non... non pas lui ! Un seul moment de bonheur et il redevient un vampire démoniaque et psychotique ! (elle soupire) Ce qui, dans un sens, serait une bonne chose pour tout le monde. Mieux pour lui parce que ça lui ferait du bien, et mieux pour nous parce que (faisant mine de poignarder quelqu'un) on pourrait enfin lui enfoncer un pieu !

***

Cordy : Bonsoir. Angphlel Investigations, nous aidons les nécessiteux, en quoi pouvons-nous vous aider ?
Wesley au téléphone : Qu'est-ce que c'est que ce nom Angphlel ?
Cordy : Oh, il y a juste quelque noms que je ne dit pas en ce moment.

***

16ème épisode

Wesley (parlant de Cordy): Elle ne décroche pas.
Angel : Elle n'était pas chez elle avant non plus. (Wesley se tourne vers lui en fronçant les sourcils) Je..je me suis arrêté là-bas...avant que je vienne chez toi.

***

Angel : Elle n'est pas là.
Wesley : Ca ne présage rien de bon.
Angel : Et bien, peut-être qu'elle est juste dehors à un rendez-vous ou avec des amis ou autre chose.
Wesley : C'est invraisemblable.
Angel : C'est vendredi soir, Wesley.
Wesley : Et alors ?
Angel : Alors, on parlent de la même Cordélia Chase, non ?
Wesley (se tournant pour regarder Angel) : C'est vrai.
Angel : La connaissant...
Wesley : Mais tu ne connais rien. Tu ne la connais pas du tout. Depuis des mois maintenant tu ne t'en ait pas soucié. Autrement tu aurais remarqué que notre Cordélia est devenue une fille vraiment solitaire. Elle n'est pas la vaine, insouciante créature qu'elle était....Et bien, certainement pas insouciante. C'est les visions, tu vois. Les visions qui étaient censées te guider. Tu peux t'en éloigner. Elle n'a pas ce luxe. Elle connaît et expérimente la douleur dans cette ville, et à cause de qui elle est, elle se sent obligé de faire quelque chose pour ça. Ca laissepeu de temps pour quelque chose d'autre. Tu aurais du savoir ça...si tu n'avais pas ta tête solidement sur... une part de toi qui n'est pas en haut de ton cou.
Angel (doucement après un moment) : On doit la trouver.
Wesley : Oui, nous devons. Elle peut être en grave danger.
Angel : Et même si elle ne l'est pas...

***

Angel : Et alors je vous rejoint là-bas. (Gunn et Wesley se regardent) Je serait là. Allez chercher Cordélia. C'est tout ce qui importe.

***

Cordy touche l'arrière de sa tête juste quand Angel, ayant assassiner le dernier des démons, court et s'agenouille en face d'elle. Il regarde plutôt abattu, et a un peu de sang dégoulinant de son nez, mais il lui sourit.

Cordy : Angel...Salut.
Angel : Salut, ça va ?
Cordy : Non.
Angel (son sourire s'effaçant avec inquiétude) : Non ?
Cordy : Non, tu m'as fait du mal.

Gunn et Wesley aident Cordy à se lever, et Angel les regarde partir.

***

Cordy : Comment est qu'on saura qu'on peut te faire confiance ?
Angel : Je suppose que je vais devoir gagner ça.
Cordy : Non.

Gunn et Wesley se retourne pour la regarder.

Cordy : Non. Non. Non ! Ahh.

Cordy touche sa tête alors qu'elle est frappée par une vision.

Cordy : L'habituel grand effrayant développement dans un projet de logement à Topanga, et...comment ça se fait que je ne sois pas sur le sol cette fois-ci?

La caméra bouge pour révéler qu'Angel est debout derrière elle.

Angel : Je t'ai attrapée.

Cordy le regarde, puis regarde vers Gunn et Wesley.

Cordy : Peut-être qu'il devrait conduire ?

***

17ème épisode

Angel marche vers Cordy.

Angel : Euh...
Cordy (regardant des papiers dans son carton, son dos vers Angel ): Arrête.
Angel : Arrête ?
Cordy : Tu vas commencer à essayer de faire une petite conversation, commencer à bégayer. Arrête. Tu vas te faire du mal.

Angel regarde vers Wesley, qui le regarde par-dessus son épaule. Angel se tourne vers Cordy.

Angel : Je voulais juste s'avoir comment tu allais. Va. Je veux dire, on n'a pas vraiment eu la chance....

Cordy prend le carton et Angel tend les mains.

Angel : Là laisse-moi prendre ça pour toi.
Cordy : Ca va.
Angel : Non, ça me fait plaisir.
Cordy (éloignant le carton) : Je l'ai.

Angel regarde de nouveau Wesley, mais le dos de Wesley reste tourné.

Angel : Ok.

Il se recule, remuant sur ses pieds, et regardant autour de lui. Cordy pose le carton et vient se mettre devant lui.

Cordy : Tu veux savoir comment je vais ? Vraiment fatiguée..avec de la sueur qui coulera bientôt. Je suis aussi égayée. J'ai hâte de monter notre business et de postillonner encore...prête à aider les faibles. Mais, juste pour qu'on se comprenne...toi et moi ? Nous ne sommes pas amis.

***

Angel : Tu vas, euh....
Cordy s'écarte, levant une main : Bien.
Angel : Tu devrais, euh, partir. (prend sa veste) Je veux dire, euh, pour le reste de la nuit. (part pour suivre Wes et Gunn) Rentre chez toi.

Il recule dans un des cartons, trébuche, puis se rue vers la porte.

Angel : Commande..commande du chinois.

Cordy regarde Angel courir dehors

***

Gunn : Cordélia a dit 'robes bleue' n'est pas ?
Wesley : C'était sombre. Peut-être qu'elle s'est trompé.
Angel : Hé, je pense qu'on devrait lui donner le bénéfice du doute avant de juste la condamner comme ça, n'est..pas ?

***

Wesley : Je vais mettre Cordélia sur le coup.
Angel : Hum, je...je lui ait donné sa nuit.
Wesley : Hein ?
Angel : Et bien, je pensais, tu sais, elle avait l'air si fatiguée et...je veux dire, la vision l'épuise beaucoup. Tu...tu crois, peut-être, que je devrais...lui envoyer quelque chose ? Des fleurs peut-être ?
Wesley : Des fleurs.
Angel : Ouais, euh, pour dire, tu sais, 'merci'. Hum, 'désolé pour les migraines'. Hum, tu sais, 'je t'aime bien ?'.
Wesley : Oui, pourpuoi pas. Et euh, pendant que tu y es trouve moi un de ces bouquets 'désolé qu'on t'ai tiré dessus'.
Angel : C'est vrai. Désolé.
Wesley : Tu ne peux pas lui racheter sa confiance, Angel, ...ou son affection.
Angel : Elle a dit, euh...elle a dit qu'on étaient pas amis.
Wesley : Je sais. Il y a seulement une chose que tu peux lui donner, Angel. Et c'est de temps. Cordélia a beaucoup de douleur à traverser.

***

Angel : Wes, tu ne peux pas. Si Cordélia sent que son amie ne pose pas de problème alors je pense qu'on devrait respecter ses désirs.

Wes regarde Angel, pendant que Cordy jette à Angel un regarde étrange. Puis Wes fait un pas en arrière et vise son arbalète sur Angel.

Angel : Je dis juste....

Cordy regarde encore Angel.

***

Angel : Ouais, et bien, tu vois, l'oiseau rouge que tu as vu dans ta vision, c'était, ah, tu sais, un aigle, un faucon ?
Cordy : Qu'est-ce que je suis ? La demoiselle oiseau d'Alcatraz ? Ca avait des ailes et un bec. Pour tout ce que je sais c'était un canard. Un gros...canard rouge.

***

Cordy va vers Harmony, mais Angel attrape son coude et l'emmène un peu plus loin.

Cordy : Hé ! Tu touches ! Avec les mains.

Angel s'écarte d'elle.

Angel : Tu sais, j'ai essayé de ne rien dire. (prend une grande inspiration) Essayé de faire un pas en arrière et laissé les choses se résoudre d'elles mêmes, mais...Harmony ne peux pas travailler avec nous.
Cordy : Je sais. C'est juste temporaire. Je veux dire, regarde là. Elle aime vraiment ça. Donne lui une raison d'y aller.
Angel : Je ne veux pas qu'elle y aille. Tu ne devrais pas non plus. Elle est l'ennemi.
Cordy : Maitenant tu parles comme Wesley.
Angel : Parce qu'il a raison. Harmony va se retourner contre toi.

Cordy regarde là où Harmony est encore penché sur le toit de la voiture.

Cordy : Pourquoi ? Parce que tu l'as fais ?
Angel : Parce que c'est sa nature. Elle est un vampire.
Cordy : Comme toi.
Angel : Elle n'a pas d'âme.
Cordy : Oh. C'est ça, n'est pas ? Tu es meilleur qu'elle parce que tu as une âme ?
Angel : Et bien, ouais.
Cordy : J'ai remarqué que la tienne ne t'a pas empêcher de trahir les gens qui travailllaient pour toi, qui tenaient à toi.
Angel : Je n'ai jamais...
Cordy : Et tu sais, tu ne m'as pas juste trahie, Angel. Tu ne m'as pas juste blessée. Tu as donné tous mes vêtements.
Angel : Aux nécessiteux.
Cordy : Je suis les nécessiteux ! Est-ce que tu sais à quel point j'étais effrayé que tu sois sur le point de redevenir Angelus ? Imagine ce qui aurait pu se passer si tu serais devenu cinglé et que tu ais couché avec Darla.
Angel (ne la regardant pas) : Tu sais que je n'aurais jamais fait ça....

***

La caméra montre Cordy et Angel se tenant à quelques pas derrière elle, hache encore en main.

Cordy : Ne dit rien. Pas un mot.

Angel jette un regard furtif en haut des escaliers puis regarde dans la direction où Cordy vient juste de partir.

***

Cordy (à Angel) : Oh, mon Dieu. Ils sont magnifique! Tu as le goût le plus stupéfiant ! Tu as, comme...un goût d'homme gay, et ça dit quelque chose.

Wesley jete un regard à Cordy et vois qu'il y a même encore plus d'habits drapés de tout part du bureau de Cordy.

Cordy : Je les aiment tellement!

Elle met ses bras autour d'Angel et l'embrasse sur la joue.

Cordy : Merci, merci, merci! Tu es le meilleur!

Elle l'embrasse encore et Angel sourit jusque derrière les oreilles. Wesley fronce ses yeux vers Angel et croise ses bras sur sa poitrine.

Cordy : Je vais aller les essayer. (Elle sourit à Angel puis Wes et commence à danser sur place, et angel fait une petite danse similaire ) "La, la, la, la, la, nouveaux vêtements! J'ai des nouveaux vêtements!"

Angel souriant encore largement regarde vers Wes, qui n'est pas souriant.

Cordy (sortant de la pièce en dansant): "Nouveaux vêtements, j'ai des nouveaux vêtements!"
Angel : Je lui ai acheté des vêtements.

Angel la regarde partir avec un sourire, puis sort par une autre porte.

18ème épisode

Cordy chancèle avec une vision. Elle essaye de se rattraper à la bibliothèque, mais réussi juste à jeter quelques livres par terre.

Angel (accourrant) : Cordélia. Cordélia. Cordy !

Il l'attrape et lève les yeux vers Wesley et Gunn, qui accourent aussi.

Angel : Donnez-lui de l'eau.

Gunn se dépêche et Wesley et Angel s'accroupit à côté de Cordy.

Angel : Ok. Qu'est-ce que c'était ? Qu'est-ce que tu as vu ?

Haletante et sanglotante Cordy enfouie sa tête contre la poitrine d'Angel.

Angel : Calme. Calme. Ca va.

***

Angel : Hé.

Cordy ralenti son ménage mais ne se tourne pas.

Angel : Wow, je veux dire, tu peux voir ton reflet dans cette glace. Enfin, je veux dire, je ne peux pas à cause de toute...la situation de vampire, mais une personne normale ? (sifflote)

Cordy (soupire, lui tournant le dos) : Qu'est-ce que tu veux ?
Angel (calmement) : On a besoin d'aide. On est coincé.
Cordy (baissant les yeux vers son chiffon) : Je suis désolé. Il est probablement mort maintenant.
Angel( se rapprochant) : On en est pas sûr. Il peut y en avoir d'autres.
Cordy (frottant son front) : Je souhaiterais que ça arrête de faire mal. (se tourne pour regarder Angel) Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
Angel : Je n'en suis pas vraiment sûr. Peut-être que tu peux...de nouveau regarder ? Tu sais, à l'intérieur.
Cordy : Je n'ai fait que ça....toute la journée.

Elle s'éloigne d'Angel vers son bureau, frottant son front. Angel jette un oeil vers Wesley et Gunn. Cordy lève une main et ferme les yeux.

Cordy : Un gars dans une cuisine. (flash de Joseph venant dans la cuisine) Un gars normal. Et il attrape un couteau (flash de Joseph prenant le couteau) et...(flash de Joseph se poignardant lui-même dans l'oeil droit sur le chemin de la sortie encore en train de lire son journal) Oh, mon dieu. Je crois qu'il avait des enfants.
Angel : Comment est-ce que tu sais ça ?
Cordy : Les bols de céréales...sur la table, et, hum, il y avait une malette. (flash de Joseph prenant le sac de livres, puis du couteau sanglant et du sang éclaboussant le sac posé par terre) Il y a le nom d'une école dessus. D-quelque chose. Delaney, ou, euh..(ouvre ses yeux et regarde Angel) Delancy Schools.
Angel : C'est bon. C'est super. Quelque chose d'autre ?

Cordy met ses mains contre sa tête, puis couvre son visage alors qu'on a un autre flash de Joseph tombant par terre, un trait de sang courant le long de son visage de son oeil droit.

Cordy (un sanglot dans la voix): Je n'arrête pas de le voir.
Angel : Ok. Va te reposer. Wesley et Gunn chercheront dès demain matin

Cordy hoche la tête.

Angel : Je peux te donner quelque chose ?
Cordy : Pourquoi est-ce que tout le monde s'obstine à me demander ça ?!

Angel s'éloigne lentement secouant un peu sa tête.

Angel : Aucune raison.

***

Angel va mettre un carton de sandwichs sur le comptoir.

Cordy (de son bureau) : Qu'est-ce que c'est que tout ça ?

Angel : Le déjeuner. J'avais faim.

Il pose des sandwich emballés en ligne du carton sur le comptoir. Cordy se lève et arrive.

Cordy : Tu ne manges pas de la nourriture.

Angel : Oh, je peux. Ca ne me garde pas en vie, mais, tu sais, parfois j'ai une envie.
Cordy : Tu as une envie de dinde, jambon et sandwiches au roast beef ?
Angel (montrant un autre): Tu as oublié le végétarien.
Cordy : Soupe et salade, aussi ? Qu'est-ce qui se passe ?
Angel (calmement) : J'avais oublié ce que tu aimais.
Cordy : Pourquoi est-ce que tu ne me la pas demandé ?
Angel : Et bien, tu as dis, pourquoi est-ce que tout le monde te demande s'ils peuvent te donner quelque chose, et...et je ne voulais pas faire ça...
Cordy : Alors tu as fais ça...à la place.
Angel (calmement) : Ouaip.
Cordy : Je t'adore.

L'air tracassé d'Angel se fond dans un grand sourire alors que Cordy prend deux sandwiches.

Cordy (Repartant à son bureau): Et tu devrais faire ça plus souvent.
Angel :T'acheter de la nourriture ?
Cordy : Sourire.

***

Angel : Il n'y a plus qu'une chose que nous puissions faire.
Cordy : Oh, mon dieu. Oh, non.
Wesley : Le bar karaoké.
Gunn : Angel va chanter ?
Cordy : Il n'y a pas un autr moyen ?
Wesley : Il doit en avoir un. Réfléchissez, bon sang!
Angel (les regardant d'un air indigné) : Hé !

***

Angel : Vous savez, quand j'étais le patron ici, personne ne questionnait mes méthodes ou mon chant.
Cordy : Tu as à moitié raison.

***

Cordy, téléphone en main, sursaute alors que Wes et Gunn défoncent soudainement sa porte.

Cordy (soupirant, au téléphone avec angel) : Rien. Je vais bien. C'est juste Gunn et Wesley qui jouent avec les portes. (A Gunn et Wes) J'essaye de travailler ici. (au téléphone) Ok. On va attendre ici. Je vais bien. Juste...finis tout ça.

***

Angel (à Cordy) : Comment va ta tête ?
Cordy : Quoi ?
Angel : Des conséquences des visions ?
Cordy (prenant une profonde réspiration ): Je...c'est mieux.
Wesley : Quoi ?
Cordy : C'est juste...elles commencent à faire du tord. (elle hausse les épaules et leur fait un sourire) C'est une partie du job, pas vrai ?

Angel la regarde fièrement.

***

19ème épisode

Cordy : Les gars, je ne peux pas boire. Je dois me lever à quatre heures trente du matin pour la pub. Mais je vous en prie, continuez avec le toast et les louanges.
Gunn : Tu vas les éblouir et te faire une tonne de blé.
Angel : Ce qu'il a dit, mais..mais ne nous quitte pas quand tu seras célèbre.
Cordy : Je suis touchée. Mais ne vous inquiétez pas. Je ne peux pas vous laissertant que je suis encore l'heureuse propriétaire des visions destructricesd'esprit et toujours plus de débilitantes.

Elle prend une gorgée de son verre qui contient de l'eau puis commence à manger.

Cordy : Je me sens un peu coupable.
Angel : Non. Je veux dire, dix-neuf dollars pour un....couscous sashimi amuse-gueule est de l'argent bien dépensé. Comment c'était au fait ? Vraiment bon ? Je veux dire, ça doit être vraiment...
Cordy : C'est délicieux mais ce n'est pas pour ça que je me sens coupable.
Angel : Oh (Wes le regarde) Je ne suis pas radin, je..je suis juste vieux. (prenant un léger accent irlandais) Je...je me souviens quand quelques révérences vous obtenait un bon repas, une bouteille et une jeune serveuse... Tu disais ?

***

Angel est sur le plateau de tournage de Cordy, il se tourne et cligne des yeux vers le faux soleil. Laissant sortir une profond respiration il ferme les yeux et tourne sa tête pour faire face au faux soleil, un grand sourire s'étendant sur son visage. Cordy, portant un gros peignoir blanc vient chez lui.

Cordy : Qu'est-ce que tu fais là ?
Angel (lui souriant) : Je me fait bronzer. Ha. Je ne prend pas feu?
Cordy : Donc...qu'est-ce que tu fais là ?
Angel : Je dois de te poser une question. Dans ta vision est-ce que le démon Haklar....

Cordy l'attrape par les bras alors qu'elle voit quelqu'un venir.

Cordy (murmurant) : Ferme-la. Le réalisateur arrive. (au réalisateur) Bonjour. Je voulais juste vous dire merci de m'avoir choisie.
Réalisateur : De rien. Vire le peignoir.
Cordy : Excusez moi ?
Réalisateur : Qu'est-ce qui ne vas pas ? Tu ne parles pas Anglais ? La garde-robe. Je dois la voir. Vire le peignoir, princesse.

Cordy le regarde quelques temps et il claque des doigts plusieurs fois.

Cordy : Bien sûr. Bien sûr.

Elle enlève doucement le peignoir pour révéler qu'elle porte un minuscule bikini pointillé de coquillages. Angel regarde, cligne des yeux, regarde une seconde fois, ses yeux s'agrandissant un peu. Il détourne les yeux, jette un autre coup d'oeil rapide puis fixe le réalisateur.

Réalisateur : Tourne-toi. (Cordy le fait, doucement) Et bien, rien de mauvais ici. Ok, tourne. (Cordy se tourne pour lui refaire face) Quand doit-elle aller au maquillage ?

Son assistant regarde son bloc-notes.

Cordy : J'ai déjà été au maquillage.
Réalisateur : Vraiment. (à l'assistant) Alors emmenez là de nouveau. Dites à David de se débarasser de ces cercles en dessous de ses yeux. Elle ressemble à une réfugiée d'un abri pour femmes battues.
Cordy : J'ai eu une intoxication alimentaire.
Réalisateur : Ouais, c'est ça. Tu manges. Ca c'est une bonne blague. (à l'assistant) Dis à David que je suis censé vouloir coucher avec cette femme. Ce n'est pas le cas. Vous voudriez coucher avec elle ? Bien sûr que non.
Angel : Vous dépassez les bornes. (le réalisateur se tourne et le regarde) Excusez vous auprès d'elle.
Réalisateur : Oh, laisse-moi deviner. Tu voudrais être rocker ou top-model à mi-temps. Ca peut-être n'importe lequel des deux.
Angel (se rapprochant de lui) : J'ai dit excusez-vous auprès d'elle.
Réalisateur : Vraiment ? (de côté à l'assistant) Appelez la sécurité.
Cordy : Angel...
Angel : Qui croyez-vous être, hein ?
Réalisateur : Je crois que je suis le réalisateur. (A Cordy) Et je crois que tu es vraiment maligne de ramener votre petit-copain chômeur sur mon plateau, pour me dire comment filmer ma publicité. Ca va vraiment aider ta carrière.

Cordy, ayant remis son peignoir, attrape le bras d'Angel et l'éloigne du réalisateur.

Cordy : Je suis désolée. Ah. Il ne vous ennuiera plus.
Réalisateur : Oh, je sais que oui. Parce que la sécurité va foutre son cul dehors dans deux minutes. Maintenant va au maquillage et espére qu'ils puissent faire des miracles.

Le réalisateur part et Cordy se tourne pour regarder Angel.

Angel : Tu veux que j'arrache la tête de ce gars pour toi ? Parce que, tu sais, je le peux. Je peux en fait juste arracher sa tête de son corps. Je peux le faire.
Cordy : Est-ce que tu essayes de ruiner ma carrière ? Je veux dire, c'est comme un effort conscient de ta part ?
Angel : Non. Je...
Cordy : Tu dois partir. Maintenant. (Angel soupire fort) Pourquoi tu es encore là ? Part !
Angel : Tu vois, je dois te poser une question.

Cordy soupire fort et croise ses bras sur sa poitrine.

Cordy : Quoi ?
Angel : Dans ta vision...le démon Haklar que tu as vu, est-ce qu'il mangeait sa victime en entier ou est-ce qu'il sortait juste le foie ? Parce que, je veux dire, c'est une drôle d'histoire, selon mon informateur, les Haklar mangeur de foies ont une alimentation différente que les mangeurs de personnes, et j'ai besoin de savoir qu'elle genre c'était pour que je puisse le suivre et le tuer.

Cordy hoche la tête, puis secoue sa tête et se tourne pour partir.

Cordy : Je déteste ma vie entière.

***

Angel: C'..c'est Cordy.

(...)

Angel : Rien ne s'est passé. C'..c'est juste...Hé. Jouer la comédie est son job de rêve ? Je veux dire, c'est dans ce monde qu'elle veut vraiment vivre ? Avec des personnes comme ça ? Je ne le comprend pas.

Wesley : De qui tu parles ?

Angel : Mr. 'Hé, je suis un réalisateur de L.A, tu sais, je tourne une publicité (claque des doigts) alors je dois être le centre de l'univers' ? C'est comme, si tu veux réussir dans le show business tu dois prétendre être sur la chaîne alimentaire. Je veux dire, tout ce qu'on fait c'est sauver le monde. Et la façon dont il lui a parlé. C'est comme si elle était une marchandise. Comme si elle était esclave ou autre chose. Et vous savez quelle est la meilleure partie ? Elle l'a accepté. C'était quand la dernière fois où Cordy a accepté qu'on lui parle comme de la merde ?
Gunn : Jamais. Et le lendemain de jamais.
Angel : Exactement ! Il lui a aussi fait porter ce...mince maillot de bain qui couvrait comme (fait tourner la hache dans ses mains alors qu'il regarde le plafond) rien.

Pendant un moment tous les trois ont les yeux dans le vague, puis ils se regardent.

Wesley : Epouvantable.
Gunn : Dégoûtant.
Angel : C'est vrai.

***

Angel (se rapprochant de Cordy) : Ecoute, je voudrais juste dire...si j'ai dépassé les bornes aujourd'hui...

Cordy (se redressant) : Si tu as dépassé les bornes ? Si ? (se lève) Tu es confortable avec l'usage du mot 'Si', n'est-ce pas ?

Angel regarde Wesley puis se retourne alors que Cordy passe à côté de lui.

Angel : Je suis désolé de t'avoir embarrassé.
Cordy (soupirant) : Qui est-ce que je fais marcher. Je me suis embarrassée moi-même. Je voulais juste jouer la comédie, c'est tout. Pour qu'ils m'aiment parce que j'étais bonne. Je n'ai jamais voulu me sentir comme ça.

***

Angel : Non, pas le Haklar, les marcheurs. Je veux dire, marcher je vois, mais la marche rapide ? Pourquoi ne pas juste courir pendant une courte durée ? Bizarre. En plus l'un d'entre eux l'a frappé.
Cordy : Un marcheur a fait ça ?
Wesley : Apparemment elle sentait que je n'avais pas respecté la culture Haklar en le tuant.
Cordy : Cette ville est merdique.

20ème épisode

Wesley : Cordy ?
Angel : Cordy ?
Wesley : Oh, non. Oh, mon dieu, non. Comment est-ce que j'ai pu laisser arriver ça ?
Angel : Non. Elle est quelque part ici. Elle est juste cachée. Cordy ! Cordy !
Wesley : Angel.
Angel : Quoi ?
Wesley : Elle est partie. Cordy a été aspirée dans le portail. Elle est dans la dimension du Host maintenant.
Angel (à Lorne) : Où est Cordélia ?

***

Wesley : Ok, approchons ça logiquement.
Angel : On s'en fout de la logique. On va ramener Cordy.

Angel rapporte le livre.

Angel : On va ouvrir un autre portail et on va aller la chercher.
Wesley : Angel, je pense que c'est une mauvaise idée.
Angel : Wesley, je pense que je m'en ficher.
Wesley : Mais nous somme complètement non préparé. On devrait retourner à l'hôtel, faire quelque recherches.

Le Hôte descend doucement en dessous du niveau du bar, ouvrant et fermant sa bouche en ne disant rien.

Angel : Je ne veux pas faire de recherches, d'accord ? Je veux sauter dans le gros trou tourbillonnant et sauver Cordélia !

Angel commence à lire le livre, mais Wesley l'attrape par le bras et le pousse pour lui faire face.

Wesley : On ne saura peut-être pas revenir !
Angel (doucement) : C'est Cordy.

Après un moment Wesley hoche la tête et se recule.

***

Angel : Quoi, est-ce qu'il...y a plus de batteries ? (se tourne pour regarde l'Hôte) Est-ce que ce truc n'a plus de batteries ?!?
Lorne : Je ne sais pas. Je ne sais pas commence ça marche.
Angel : Bon sang !

Angel jette le livre et s'assied sur le bord de la scène, prenant quelque grandes inspirations.

Angel : Je viens juste de la récupérer.

***

Angel : Alors tu dis que Pylea est une dimension infernale, que Cordy est aspirée en enfer.

***

Lorne : Ca veut dire que Landok et Cordy...
Wesley : ...ne sont pas arrivés ensemble.
Angel (déglutissant difficilement): Elle est vraiment seule.

***

Lorne : Hmm, dure décision. Pauvre gamin. Mais je suis d'accord avec lui.
Angel : Ouais. Moi aussi, je crois.
Lorne : Non, je veux dire la partie de ne pas partir. Tu sais que je n'y vais pas, hein ?
Angel : Quoi ? Mais c'est ton monde. On a besoin d'un guide.
Lorne : Tu te souviens quand j'ai dit que j'aimais cette dimension et que jamais, jamais, jamais je ne partirai ? Et bien, quel jamais n'as-tu pas compris ?
Angel : D'abord Gunn et maintenant...Je...j'arrive pas à le croire !
Lorne : Je suis désolé, mais, je vais vous dire, j'ai une idée sur comment trouver votre point chaud. En un clin d'oeil.

Lorne part alors qu'Angel se penche sur le comptoir de l'autre côté de Wesley.

Wesley : Gunn a...des responsabilités...des liens...des gens de qui prendre soin.
Angel : Moi aussi. Maintenant...toi et moi...on doit trouver...comment la sauver.

***

Angel : Ils parlent d'une fille avec des visions.
Gunn : Cordy!
Angel : Un contrat...une malédiction...quelque chose sur tester la fille pour la vue (il déglutit difficilement) Ils disent qu'elle a hurlé.
Wesley (doucement) : Ces bâtards!

***

21ème épisode

Angel se regarde et tâte ses cheveux, essayant de les aplatir.

Angel : Ok, ...c'est du au fait de la traversée du portail, hein ?
Cordy : Non. C'est toujours commeça.

Angel se tourne pour les regarder.

Wesley : Angel, pendant qu'on chercher pour l'incantation convenable, ça pourrait faire gagner du temps si tu irais avec le Host. Atteindre les rues, voir si vous pouvez vous documenter sur quelques...activités de portails.
Angel : Je ne comprend pas.
Wesley : Et bien, le Host connaît ce monde, on a besoin de s'assurer si...
Angel (se tournant vers le miroir) : Non, je veux dire pourquoi personne ne m'a jamais parlé de ça ? On dirait...

Il joue encore avec ses cheveux.

Cordy : Euh. T'es beau.
Angel (se vérifiant encore dans le miroir) : Tu ne dis pas ça comme ça, n'est-ce pas ?

***

22ème épisode

Angel (parlant de Cordy): Qu'est-ce que tu peux me dire sur la princesse, hein ?
Capitaine : L'immonde salope de vache de que tu as ramené dans notre monde ?
Angel : Appelle là encore comme ça...et je t'arrache le visage....lentement.

***

Cordy : Arrêtez !

Groo se lève et frappe fortement Angel dans l'estomac l'envoyant tituber en arrière.

Cordy : Arrêtez le combat ! Arrêtez !

Angel : D'accord. Quelle partie de moi devenant noble... n'as-tu pas pigé ?

Cordy accourt entre eux.

Cordy : Arrête. Arrête le combat. Ne lui fait pas de mal. Arrête. (Regarde vers Groo) Je l'aime. Je l'aime.
Angel : Tu m'aimes ?
Cordy (fronçant les sourcils vers Angel) : Pas toi, abruti. Lui ! Je l'aime lui !

Cordy donne à Groo une étreinte rapide.

Angel : Oh.
Cordy : Posez vos armes à terre ! Silas est mort. Tous les prêtres ont été vaincus. Tout garde qui fera du mal à un humain à partir de ce jour devra répondre devant moi !
Angel : Elle m'aimes, aussi, pas vrai ?
Cordy (étreingnant de nouveau Groo) : Tu vas bien ? ...Est-ce qu'il t'a fait mal ?
Angel : Comme un ami et collègue.
Cordy : Puis-je avoir quelques soins médicaux par ici, quelqu'un ?
Angel : Peut-être qu'amour est un terme trop fort.

3ème saison, 1er épisode

Cordy (se dirigeant vers la cave) : Eh bien, vous êtes les deux plus grand trouilla…AAAAH !!

Cordy ouvre la porte de la cave et crie, faisant tomber les pièges à souris et plaçant les mains sur son visage. Wes et Gunn viennent voir ce qu'il se passe. Angel sort de la cave, souriant. Cordy enlève les mains de son visage et sourit.

Cordy (le prenant dans ses bras) : Tu es revenu.

***

Cordy : Oui, eh bien, l'important c'est que tu ailles mieux. (Angel fouille dans son sac). Et ce n'était pas des vacances d'où on ramène des petits, euh…souvenirs de voyage…
Angel : Tu veux savoir si je vous ai ramené des cadeaux ?
Cordy: Oui !

(...)

Angel tend un collier à Cordy. Le souffle coupé, elle le prend. Angel sourit.

Cordy : Oh mon Dieu, c'est magnifique !
Elle le tient autour de son cou.

Cordy : Et regardez comme cela met ma poitrine en valeur !

Ils la regardent tous.

Cordy : C'était bien ce que vous pensiez tous, non ? (Elle rit) Merci.

***

Wesley (doucement) : Il a l'air d'aller mieux.

Cordy regarde Angel monter. On lit l'inquiétude sur son visage.

Cordy (pas convaincue) : Uh-huh.

***

Angel (à Cordy): Ca va, bébé, qu'est-ce que tu vois ? (Dans la V.O, je suis quasi 100% sûre qu'il l'appelle 'baby' )

***

Wesley : Gunn et moi allons trouver nos indics.
Cordy (à Angel, fièrement) : Tu vois ? On a des indics, maintenant.
Angel : Wow. On dirait de vrais détectives.
Gunn : Hé ! (il suit Wesley)
Angel : Je plaisante. Allez trouver vos indics. (il regarde le médaillon, pensivement). James aimait vraiment cette fille.
Cordy : Oh oui.

***

Cordy se tourne vers Angel et veut dire quelque chose, change d'avis, retourne derrière le comptoir.

Angel : Quoi ?
Cordy (confuse) : Hein ?
Angel : Que veux-tu me dire ?
Cordy : Qui, moi ? Rien. Qu'est-ce qui te fait penser que…
Angel : Parce que je te connais.
Cordy (hésite, se rapproche de lui) : Ce ne sont pas mes affaires…
Angel : Et c'est ce qui te dérange.
Cordy : En fait, ce sont mes affaires. Nos affaires. Parce que nous essayons de travailler, ici, et ce qui t'affecte m'affecte aussi et…enfin, je n'aime pas te voir souffrir ainsi. Tu ne devrais pas te sentir coupable de sa mort.
Angel : Ce n'est pas le cas.
Cordy (surprise) : Bien. Contente de l'entendre.

Elle retourne vers le comptoir.

Angel : Je ne savais même pas qui elle était au moment où je l'ai tuée.

Cordélia s'arrête, revient vers lui à nouveau.

Cordy : Pas elle. Angel…
Angel : Oh. (ferme le médaillon, fait face à Cordy) Tu parles de…
Cordy : C'était l'amour de ta vie, et elle est morte.

Une pause. Angel va s'asseoir sur les escaliers. Cordy le rejoint.

Cordy : Et…tu n'étais pas là quand c'est arrivé. (elle soupire, s'assied à côté de lui.)
Tu ne l'as pas aidée à se battre. Tu ne l'as pas sauvée. Tu n'es pas mort avec elle.

Angel la regarde. Cordélia se mord les lèvres. Plan sur eux assis l'un à côté de l'autre.

Cordy : Cela va être une de ces conversations où je suis la seule qui parle, n'est ce pas ?(elle hausse les épaules) Bon, je ne veux pas être indiscrète, ce n'est pas mon style.

Elle se lève, s'éloigne, se retourne brusquement.

Cordy : Ok, c'est tout à fait mon style, mais je ne tirerai rien de toi pour l'instant.

***

Angel : Je veux que tu rentres chez toi tant qu'il fait encore jour et que tu y restes.
Cordy : Non.
Angel : Oui.
Cordy : Mm-mm.
Angel : Où est ma grosse hache ? (montre le cabinet) On a tout changé, là-dedans.
Cordy : J'ai en ai remis quelques-uns dans la cave pendant que tu étais parti. (Il lui lance un regard ennuyé) C'était des ramasse-poussière !
Angel : Rentre chez toi.
Cordy : Je reste avec toi.

Il la regarde, soupire, adoucit le ton.

Angel : J'apprécie ton courage, mais je ne veux pas que tu sois blessée.

Il se dirige vers la porte de la cave. Elle le suit.

Cordy : Eh bien moi non plus ! Si je rentre, il risque de me suivre. (Elle s'agite) Parce que je serai seule à la maison, et c'est toujours ce qui se passe, ils vous surprennent seule chez vous. Oh, bien sûr, 'Cordy, rentre à la maison et joue à l'otage', avec la torture (cherche de l'air) la peur et la torture…
Angel : Cordy ! Est-ce que tu peux faire ce que je te demande, juste une fois, sans discuter ? Ma hache, la cave ?

Il se dirige à nouveau vers la porte et Cordy le suit de près.

Cordy : Je ne discute pas, je dis juste que je serai plus en sécurité avec toi que seule à la maison…

***

Plan sur Cordy allongée sur le sol, se tenant la tête, elle essaie de voir ce qui se passe. Angel la regarde avec inquiétude, se précipite vers elle pour l'aider.

Angel : C'est bon, c'est bon, c'est fini.
Cordy : Ok.

Cordélia regarde James, Angel suit son regard. James se relève, enlève le pieu de sa poitrine. Sa blessure se referme toute seule.

Cordy : Euh…tu es sûr que c'est fini ?

Angel la repousse alors que James se précipite vers lui.

***

Cordy : Bon, ça fait quand même un moment que je fais ça, Est-ce que les pieux dans le cœur et le soleil ne sont pas censés vous réduire en poussière ?
Angel : On dirait qu'il est devenu…
Cordy :…Invincible ?
Angel : N'exagérons rien.
Cordy(a une soudaine inspiration) : la bague d'Amarra, elle te rendait invincible. Est-ce qu'il a une bague ?
Angel : Non !
Cordy : Mmmh. Les gens d'Amarra fabriquaient-ils des boutons de manchette ou des boucles de ceintures ?
Angel : Il n'existe qu'une bague.
Cordy : Et il fallait que tu la détruises.
Angel (frustré) : On se disputera plus tard, ok ?
Cordy : D'accord.
Angel : Maintenant tais-toi, je crois qu'il a mordu à l'hameçon.

Ils écoutent en silence. Soudain un grondement emplit le tunnel. Cordy pousse un cri aigu et attrape Angel.

Cordy : Un tremblement de terre !
Angel : Non, le métro.

Le grondement s'atténue. Angel jette un air entendu à Cordélia. Le téléphone cellulaire de celle-ci se met à sonner. Cordy et Angel sursautent, tous les deux saisis.

Angel : Bon sang !
Cordy (sort son téléphone) : Désolée. Téléphone.

***

Cordy (au téléphone, parlant de James) Oh, il est invincible, vraiment ? (jette un regard noir à Angel) Il est allé voir quoi ? Un démon Slog ? C'est quoi, ça ? (à Angel) C'est un genre de docteur pour démons qui collectionne les, euh..organes rares. (au téléphone, choquée) Il lui a coupé le cœur ? (à Angel) On ne peut pas le tuer. (au téléphone) Attends, quoi ? Combien… ? Six quoi ? Quoi ? (elle tape du pied) Allô ?

Elle pousse une exclamation ennuyée et regarde le téléphone.

Cordy: Pas de réseau. (à Angel) Bon, il est invincible, mais ça ne dure q'un moment et après il meurt.
Angel : Combien de temps exactement ?
Cordy : Il a dit, je sais pas, six minutes, heures, semaines…je déteste ces trucs ! Allez, réveille-toi ! (elle secoue son téléphone, l'ouvre et le referme.)
Angel : C'est une bonne nouvelle. On n'a plus qu'à attendre que…qu'il…
Cordy : C'est ça. On va attendre ici jusqu'à ce qu'on soit sûr.

Soudain le mur derrière eux s'effondre et James apparaît. Cordy crie. Angel et elle retournent dans le tunnel en courant et James les suit.

Angel : Cordy, par ici.

Une rame de métro arrive, des tas de gens attendent pour monter. Une foule qui monte et descend les escaliers menant à la plate-forme. Angel apparaît en haut, tirant Cordy derrière lui. Il se fraye un chemin en descendant les escaliers, poussant les gens.

James apparaît ensuite, faisant la même chose qu'Angel. Angel pousse Cordy dans la rame au moment où les portes se referment. James se précipite et frappe les portes closes avec frustration.

Cordy est cachée derrière Angel et tire la langue à James alors que la rame démarre. Cordy est toujours agrippée à Angel.

Cordy : Quel sale type.

***

Cordy lâche lentement Angel, qui regarde autour de lui, l'air d'écouter attentivement.

Cordy : Est-ce qu'on descend au prochain arrêt et on fait demi-tour ? Il ne s'y attendra pas. Ou bien on va jusqu'au terminus, pour mettre le plus de distance poss…
Angel : Chut !
Cordy : Quoi ?

Angel regarde vers le plafond.

Cordy : C'est impossible…

Soudain Angel pousse Cordy sur le côté alors que James travers la fenêtre. Les autres voyageurs se mettent à crier. Angel pousse Cordélia vers eux. On voit un groupe de personnes incluant un type avec des béquilles. Angel se poste devant eux et Cordélia pour les protéger.

Angel (à Cordy) : Recule.
James : Tiens donc, voilà qui est nouveau. Se pourrait-il que tu tiennes à quelqu'un d'autre que toi ?
Angel (regardant Cordy) : Ne t'occupe pas d'elle.
James : Mais si tu as changé…si tu n'est plus le même homme qui entubait Darla et se fichait d'elle…
Angel : Comment sais-tu…oh, tu veux dire à l'époque. Bien sûr.
Cordy (se positionnant derrière Angel, parle à James) : Il a changé. Vraiment. Il a une âme, maintenant, et il se préoccupe des autres.
James (à Angel) : Alors tu seras peut-être malheureux quand je lui tordrai le cou.
Cordy (reculant) : Oui, enfin, ça ne l'empêche pas de dormir.

***

Cordélia regarde Angel descendre les escaliers.

Cordy : Comment va Fred ?
Angel : Plutôt bien. Je lui ai parlé…elle devrait sortir de sa chambre d'ici une dizaine d'années.
Cordy (souriant) : Et comment vas-tu ?
Angel : Je vais bi…
Cordy : Et ne dis pas 'bien'. Angel, je te connais. Depuis que tu es revenu de ton voyage, je sens que quelque chose ne va pas. (plus vite) Et c'est le cas, évidemment. Buffy est morte, je sais que c'est dur. Elle me manque aussi. Ce que je veux dire, c'est que James, dans son délire à la Roméo et Juliette, a réveillé des blessures en toi. Mais ça s'arrangera.
Angel : Je vais bien.
Cordy (confuse) : Bon, mais alors…où est le problème ?
Angel : C'est que je vais bien. Que perdre Buffy ne m'ai pas tué. Que je l'ai surmonté.
Toutes ces années…personne d'autre n'a compté. Pas comme elle. Et maintenant elle est partie…pour toujours.
Cordy : Et toi tu es toujours là.
Angel : Oui. J'ai le sentiment de la trahir quelque part.
Cordy (fermement) : Non ! Si tu étais un loser, un vampire malade et obsédé, alors tu irais trouver un démon Snod où je ne sais quoi pour te faire arracher le cœur. Mais ce n'est pas le cas. Tu es vivant, tu respi…(elle s'interrompt) enfin, vivant, en tous les cas, (Angel sourit), un chic type qui essaie de défendre et d'aider les gens, et ce n'est pas la trahir, c'est honorer sa mémoire.
Angel (presque convaincu) : Tu crois ?
Cordy : Je suis Cordélia. Je ne pense pas. Je sais. Ok ?

Angel sourit. Elle sourit aussi, largement, heureuse.

Angel : Ok.
Cordy : Alors…on peut se remettre au travail, maintenant ?
Angel : Bien sûr. (surpris) On a du travail ?

Elle lui sourit.

2ème épisode

Angel frappe à la porte.

Cordy : Je vous l'ai dit, il faut trouver la médaille.
Angel : C'est moi.
Cordy : Je vais bien !
Angel : Je ne partirai pas tant que tu n'auras pas ouvert la porte. Je suis sérieux
Cordélia, ouvre.

Cordélia ouvre, elle a remit son chemisier, cachant les marques, et adresse un grand sourire à Angel.

Cordy : Tu vois ? Tout va bien.

Angel l'empêche de refermer la porte.

Angel : Cela empire, n'est ce pas ?
Cordy : Je vais mieux. Quelques petites protéines, et je serai comme neuve. Promis. Maintenant, va dégriffer ces trucs.
Angel : J'ai demandé à Fred de te ramener à la maison.
Cordy : Je n'ai pas besoin de rentrer.
Angel : Il n'y a plus rien à faire, ici. Va te reposer, d'accord ?
Cordy : Non…
Angel : D'accord ?
Cordy (soupirant) : D'accord.

***

Fred : Est-ce que quelqu'un t'a déjà dit que tu étais comme Lassie ? Le Lassie d'Angel. Bien sûr, c'est lui qui sauve les gens, mais c'est grâce à tes visions qu'il sait que Timmy est prisonnier dans le puits, où que les brigands sont cachés dans l'étable. Il dépend de toi.
Cordy : Merci beaucoup. Je serais flattée si ce n'était le fait que Lassie soit un chien.

***

Cordy : Un démon. Dégoûtant, couvert de furoncles.

Cordélia est assise sur son lit à côté d'Angel, alors que Wes, Gunn et Fred la regardent.

Cordy : Un entrepôt dans le bas de la ville, au coin de la cinquième et une autre. Et il y avait une clé. Je devrais faire un dessin de la clé.
Angel : Cordy.

Cordy se lève, mais Angel la rassied gentiment, et dégage ses cheveux pour révéler les furoncles qu'elle tente de cacher.

Wesley : Mon Dieu.
Angel : Cordy, nous devons en parler. Tu ne peux pas faire comme si de rien n'était.
Cordy (d'une voix rauque) : Je ne veux pas en parler. Pour dire quoi, à part 'berk', 'yack' et 'sale'. (Elle regarde les autres, qui évitent son regard.) C'est ce que vous pensez tous.
Angel : Est-ce que c'est la première fois ?

Après une pause Cordy relève une manche son chemisier et montre les griffes.

Cordy : Non, la deuxième.

***

Angel sort de la chambre de Cordélia et ferma la porte derrière lui, rejoignant les autres dans le living-room.

Angel : Il faut trouver de quoi il s'agit. Quelqu'un a une idée ? Gunn ?
Gunn : J'avais une tante qui attrapait toujours un truc bizarre à l'arrière du cou tous les étés. En fait, elle était allergique aux fruits de mer.
Angel (après une pause) : Oui...Très utile.

***

Wesley : Angel, trouve ce démon et récupère la clé.
Angel : Je ne vais nulle part.
Wesley : Cordy a eu deux visions la même nuit. Tu as vu dans quel état elle est. Si les Pouvoirs Supérieurs en arrivent à de telles mesures, c'est que ce médaillon et cette clé ont une grande signification.
Angel : Cordélia aussi. Si je trouve cette clé, comment cela va-t-il l'aider ?

***

Lorne : Ah, Sa Royale Morbidité. Juste à temps. Tu veux bien parler à cette jeune femme ? Elle résiste au processus.
Angel : Processus ?
Wesley : C'est mon idée. L'Hôte lit l'aura des gens pour les remettre dans le droit chemin. D'une façon ou d'une autre, il est relié aux Pouvoirs Supérieurs. Je pensais…
Angel: Bien sûr. Il peut renverser le processus. Il peut utiliser Cordélia pour trouver la trace des Pouvoirs.
Lorne : C'est un peut en dehors de mes capacités, je préfère vous prévenir. Mais après tout…Qui aurait pu deviner que William Shatner savait chanter ? (Il rit) Oui, bon, mauvais exemple.

Lorne se lève et Angel prend sa place sur le lit.

Cordy : Tu l'as trouvée ? Parce que si je dois assumer cette tronche et qu'il n'y a pas de clé…
Angel : Elle était bien là.
Cordy : Ah, bon.
Angel : Pourquoi ne laisses-tu pas Lorne essayer de trouver l'origine des visions ?
Cordy : Ce n'est pas que je sois contre le fait de laisser un démon se balader dans mon subconscient. Ca peut être rigolo. Mais avec tout ce que les Pouvoirs m'infligent déjà, je n'ai plus beaucoup de place dans la tête.
Angel : Mais il peut peut-être stopper cela.
Cordy (soupirant) : Oui.
Angel : Ce n'est pas ce que tu veux ?
Cordy : Oui ! Non. Non. Bien sûr je déteste ce à quoi je ressemble et la douleur, mais…Si je perds les visions, je ne pourrais plus t'aider. Tu n'aurais plus besoin de moi.
Angel : Ce n'est pas ce qui est important. C'est toi qui compte. Et les visions sont justes des petits bonus, genre des pneus gratuits.
Cordy : Est-ce que tu viens de me comparer à une voiture ?
Angel : Une très jolie voiture.
Cordy : Je suppose que c'est toujours mieux que le chien.
Angel : Cordy, laisse-nous essayer de t'aider, d'accord ?
Cordy : D'accord.

***

Cordy : Comment va Lorne ?
Angel : Il va bien. Il est inconscient, mais ça va. C'est pour toi que je m'inquiète.
Cordy : Suis-je mauvaise ? Vraiment mauvaise ? Je sais que je peux être un peu pénible, parfois.
Angel: Ca n'a rien à voir avec ça. C'est parce que tu es forte. Plus que tu ne l'imagines.
Cordy : Je ne le suis pas. Je sais ce que j'ai dit tout à l'heure, mais je ne veux plus des visions. J'ai essayé d'être brave. Vraiment. Mais j'ai peur. J'ai peur tout le temps. (Elle est au bord des larmes) Enfin, regarde-moi ! (Elle tend ses bras, inspire et s'essuie les yeux.) Que peut-il y avoir de si important pour m'infliger une chose pareille ? Je ne comprends pas.
Angel : Moi non plus.

Angel lui prend la main. Wesley apparaît dans l'embrasure de la porte. Il fait signe à Angel de venir. Angel regarde Cordy, hésite.

Wesley : Angel, je crois que cela pourrait t'intéresser. Angel sort de la chambre, ferme la porte derrière lui.

Angel : J'espère que c'est important.

***

Lilah: Je sais ce que vous pensez. Vous pourriez me tuer, mais alors il n'y aurait pas moyen d'arrêter les visions. Et pour votre information, les petits problèmes de peau de miss je-ne-sais-qui n'étaient pas prévus. Juste un effet secondaire désolant.

Angel la saisit soudain à la gorge.

Angel : Son nom est Cordélia, et vous allez l'aider.

***

Wesley : Tu es sûre que tu n'as pas besoin de moi ?
Angel : Prends soin de Cordy.

***

Skip : Et tu as l'intention de sauver ce type ? (Angel acquiesce) Mais nous sommes du même côté. Tu devrais plutôt aider à le garder enfermé.
Angel : Je sais. C'est une longue histoire. Ca concerne une fille. Ca ne me plaît pas plus qu'à toi.

***

Angel : N'essayez plus jamais de m'atteindre à travers Cordélia. Si vous recommencez, je vous tue.

***

Cordélia verse une tasse de café à Angel.

Angel : Cordy, je suis heureux que tu ailles mieux, mais…
Cordy : …tu n'aimes pas trop la nourriture, je sais. Mais quand je vois cette énorme cuisine industrielle que nous possédons, je me dis…(ils sursautent alors que deux gaufres sortent du grille-pain) que nous devrions un jour engager quelqu'un qui ferait la cuisine.

Cordy prend les gaufres, les mets sur deux assiettes et les arrose de sirop d'érable.

Cordy : Et voilà.
Angel (regardant son assiette) : Oui. Voilà.
Cordy : Angel…Ce que tu as fait pour moi était incroyablement gentil, et brave, et extraordinaire. Et c'est un soulagement de savoir que ma prochaine vision sera seulement horriblement douloureuse et que je ne ressemblerai plus à Elephant Man.
Angel : Je sens un 'mais'…
Cordy : Que se passera-t-il si ce type que tu as libéré fait des choses horribles ? Wolfram & Hart a gagné, cette fois, et c'est de ma faute.
Angel : Ce n'est pas une question de gagner, Cordélia. Tu es beaucoup plus importante que ça. Je ne vais pas me tracasser à propos de ce type. J'ai fais ce que je devais faire. Si quelque chose arrive…et bien on s'en occupera à ce moment là.

Ils se sourient, mais leur sourire disparaît lorsqu'ils ne se regardent plus.

***

3ème épisode

Angel est assis sur le comptoir de la réception. Cordy travaille sur l'ordinateur à son bureau.

Cordy : Certaines personnes ont besoin de plus de temps. Ne t'en fait pas.
Angel : Elle a eu du temps. Cinq ans. Je crois que c'est ça le problème.

Angel descend du comptoir et regarde Fred, qui est assise dans le jardin ensoleillé.

Angel : Cela fait trois mois qu'elle est revenue dans ce monde et elle n'a pas encore mis le nez dehors.

Cordélia se lève et le rejoint.

Cordy : C'est vrai. Et ce n'est pas comme si la dernière fois qu'elle était sortie elle s'était fait aspirer dans un portail interdimensionnel et s'était retrouvée vivant une vie d'animal traquée dans un monde rempli de démons. Oh, attend. C'est ce qui est arrivé, non ?

Angel retourne derrière la réception, s'y appuie.

Angel : Et c'est pourquoi je voudrais que tu lui parles.
Cordy : Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée.
Angel : Tu ne l'aimes pas ?
Cordy : Bien sûr que si. Pourquoi je ne l'aimerais pas ? Elle est douce et adorable, et je crois qu'elle rigole de ce que l'arbuste lui raconte. Ce n'est pas que je ne l'aime pas…je ne la saisis pas.
Angel : Ce n'est pas ce que je te demande. Je voudrais juste que tu lui parles.

Il la regarde et lui fait un petit sourire. Cordélia essaie de retenir un sourire et dépose des papiers sur le comptoir.

Cordy : C'est bon, je vais lui parler.
Angel : Merci.

Angel saisit les papiers alors que Cordy se dirige vers le bureau de Wesley.

Angel : C'est quoi ?
Cordy : Une liste des ennemis de Merl.

Angel y jette un œil et suit Cordy dans le bureau. Wesley est en train d'écrire quelque chose.

Angel : Hé ! Pourquoi mon nom est en haut de la liste ?
Cordy : Parce qu'il commence par 'A' ?
Angel : Je n'étais pas l'ennemi de Merl.
Cordy : Oh, désolée, j'ai du me tromper.
Angel : C'est moi qui ai trouvé son corps, tu te rappelles ?
Cordy : Oh. Quel parfait alibi. La seule fois où tu rends une visite de courtoisie à Merl, on le retrouve mort.
Wesley : Je reconnais quelques noms.
Cordy : C'est normal. La moitié étaient des copains de Merl avant qu'il ne commence à moucharder pour nous sur leur compte.
Angel : Mais bien sûr. J'ai disjoncté et j'ai tué Merl.

Wes et Cordy le regardent un moment.

Wesley : On commencera par la fin en terminant par les 'A'. Ca te va ?(il se lève) On devrait commencer tout de suite.

Angel s'apprête à suivre Wes et se tourne vers Cordélia.

Angel : Réfléchis deux minutes. Si j'avais tué Merl, tu crois vraiment que je lui aurais apporté des donuts ?

Elle sourit et lève les yeux au ciel.

***

Cordélia et Angel descendent l'escalier vers le lobby de l'Hyperion.

Cordy : On doit trouver un meilleur plan. L'autre est mauvais. Et je vais te dire pourquoi : C'est leur plan ! Ils veulent que tu viennes car tu ne peux pas te battre là-bas, et ils te tueront !
Angel : Je n'ai pas le choix.
Cordy : C'est du suicide.
Angel : Ca va aller.
Cordy : Au contraire ! Angel, tu n'as pas vu ces types.

Angel écrit quelque chose sur une feuille et la tend à Cordélia.

Angel : Tiens. Je veux que tu ailles à cette adresse.
Cordy : C'est quoi ?
Angel : Les Furies Transcendantes.
Cordy : A tes souhaits.
Angel : Trois sœurs. Lorne loue leurs services pour appliquer le sort protecteur sur Caritas. Dis-leur de lever le sort, pour que je puisse me battre.
Cordy : Elles lèvent le sort et tu peux te battre…contre tous les vingt, et ce sera le même résultat. Brillante idée.
Angel : Cordy, s'il te plait, fais-le. C'est tout.

Angel se dirige vers la porte, Cordélia le suit.

Angel : Elles lèveront le sort. Dis-leur que c'est pour moi.
Cordy : Pour toi ? Tu les connais ?
Angel : Un peu.
Cordy : Et elles se souviendront de toi ?
Angel : Elles devraient.
Cordy : J'espère bien ! Angel…Je lui ai dit qu'elle était en sécurité avec moi.
Angel (soupirant) : Je sais.

4ème épisode

Angel est assis dans le lobby et lit le journal.

Cordy : Il faut que tu parles avec Fred.
Angel : A quel propos ?
Cordy : A propos de votre rendez-vous d’hier soir.
Angel : Woah ! Rendez-vous ? On est juste allé voir un film.
Cordy : Tu devrais peut-être le lui préciser. Elle n’a pas arrêté de babiller sur le super moment que vous avez passé ensemble.
Angel : Elle est juste très enthousiaste. Ca ne va pas plus loin.

Cordy repousse les pieds d’Angel de la chaise et s’y assied.

Cordy : Elle a un gros faible pour toi. C’est normal, d’ailleurs. Tu es séduisant, brave et héroïque, émotionnellement instable avec une tendance à devenir très méchant, et, n’ayons pas peur des mots, tu es un eunuque.
Angel : Hé, comment peux-tu…Je ne suis pas un eunuque.
Cordy : Angel, c’est une façon de parler.
Angel : Trouves-en une meilleure.
Cordy : Je voulais dire que le sexe est tabou, pour toi. A cause de ce sort ‘si tu connais le bonheur parfait, tu redeviens mauvais’. Il n’y a pas de médicament pour cela, hein ? Ecoute, j’essaie juste de te faire comprendre que cela risque de tourner mal avec Fred si tu ne prends pas les choses en main rapidement.
Angel : D’accord. Une petite conversation, alors. Quand peux-tu t’en charger ?
Cordy : Bien essayé. Mais c’est toi qui dois le faire.

Elle attrape Angel et le pousse vers le bureau de Wesley.

Cordy : Angel a quelque chose à dire.

Angel regarde Fred, qui lui sourit, et Wesley. Il montre le journal.

Angel : Hé, quelqu’un d’autre a lu cela ? (Il tend le journal à Wesley) La police a trouvé le corps de Woodrow Raglan, 26 ans, dans une suite de l’hôtel Elondria. Un témoin raconte que l’intérieur de son corps s’était…
Wesley : …effondré. J’ai lu quelque chose là-dessus, la semaine passée.
Cordy : Hum, puis-je rappeler que personne ne nous a engagés pour nous occuper de ce cas et que nous devrions nous occuper de choses plus importantes ?
Wesley (tenant un autre journal) : Voilà. Il y a dix jour, un autre corps a été trouvé dans une chambre d’hôtel et dans des circonstances similaires.
Angel : Qu’est-ce que tu en penses ? Un sort, une malédiction – Un démon tueur en série ?
Wesley : Difficile à dire. Cela mérite qu’on s’y intéresse.
Angel : Je suis d’accord. Cordélia, ouvre un dossier. Nous devons nous en occuper immédiatement.

Angel tend les journaux à Cordy et sort du bureau.

Cordy : Angel !

Elle court après lui.

***

Angel : Cordy et moi allons nous rendre à ce club.
Wesley : C’est ce que j’attendais.

Cordy attrape les clés des mains d'Angel.

Cordy : Je conduis.

***

Angel et Cordy qui rentrent dans le club de sport.

Cordy : Tu ne peux pas continuer à ignorer Fred ! Tu dois lui parler. Tu vois, il y a ta vie professionnelle, et ta vie privée, et tout le monde sait que tu ne mélange pas…

Elle s’interrompt alors qu’un membre du club passe devant elle.

Cordy : Je vais voir s’il sait quelque chose.

***

Cordy (à quatre types) : J’aurai peut-être encore quelques questions à vous poser. J’ai besoin de vos numéros de téléphone. Si on commençait par vous, Benny ?

Angel arrive derrière elle.

Angel : Il y a une maison de repos dans la rue derrière. Je vais vérifier quelque chose.
CORDELIA : Salut.

Angel regarde les quatre types, s’en va puis se retourne vers Cordy.

Angel : Quand tu auras fini ton ‘travail’ ici, tu peux peut-être passer me chercher ?

Il lui touche les épaules et s’en va.

Cordy: C’est juste un collègue. Alors…

***

(bon c'est pas vraiment Angel à partir de maintenant, mais je trouve ces parties trop marrantes!!)

Angel sort de la maison de repos et flâne sur le trottoir.

Cordy : Hé, salut !

Angel se tourne et voit Cordy au volant de la décapotable. Il se rapproche, rit et se penche sur la portière.

Angel : Salut.
Cordy : Alors, qu’as-tu trouvé dans cette maison de retraite ?
Angel : Rien. Ca n’a rien donné. Et toi ?
Cordy : J’ai un abonnement gratuit de deux mois, et je me suis fait de nouveaux amis…Ok, rien non plus.
Angel : Apparemment, on s’est excités pour pas grand-chose, hein ?
Cordy (après une pause) : Oui. Bon. Monte. Je te ramène à l’hôtel.

Angel sourit, monte dans la voiture et met son bras derrière Cordy.

Angel : Super. Toi et moi, on rentre à l’hôtel. Chouette.
Cordy : Tu te sens bien ?
Angel : Chérie, je ne me suis jamais senti aussi bien.

***

Angel suit Cordy dans l'hôtel.

Angel : Joli ! (il voit Cordy se rendre derrière la réception) Tu peux aller là derrière ? (Il frappe la sonnette sur le comptoir de la réception) Ding Ding ! Clients payants ! Helloooo ! (sifflant). Pas grand monde, on dirait.
Cordy : Oui. Mais peut-être que Gunn et Wes ont trouvé quelque chose.
Angel : Gunn et Wes.

Angel remarque les cartes de visites d’Angel Investigations sur le comptoir. Certaines sont à Wesley Wyndham Pryce, certaines à Charles Gunn, certaines avec le nom simple et d’autres avec Cordélia Chase, Associée principale.

Angel : Ils font partie de l’équipe. Travaillant avec nous dans cet hôtel abandonné.

Il prend une des cartes de Cordélia.

Angel : Cordélia…(elle se tourne vers lui) Est-ce que je t’ai déjà dit que tu étais une très belle femme ?

Cordy fouille dans les papiers sur son bureau.

Cordy : Ha ha. Très drôle. Tu ne dirais pas ce genre de truc à Fred, je le sais. Mais il va falloir que tu lui parles, que tu le veuille ou non.

Cordy revient vers lui.

Angel : Parler avec Fred.
Cordy : Oui ! Et reste simple : premièrement, tu n’es pas comme les autres hommes. Deuxièmement, tu préfère ne pas t’impliquer sentimentalement avec tes collègues.
Angel : M’impliquer sentimentalement avec Fred. Alors je suis…(il se regarde) Apparemment.
Cordy : Repose-toi, on se voit demain.

Angel la regarde partir avec un air appréciateur.

***

Voix de Marcus : Cordélia ? Tu es là ? Décroche !

Angel ( décrochant) : Salut Angel. Comment va ma tête ? J’espère que tu as mis un peu de glace. C’est plutôt cool, ici, mon vieux. J’adore l’hôtel. Et Cordélia…Wow, ca c’est ce que j’appelle une vraie femme.

Marcus: Où est-elle ?

***

Cordy rentre dans le bureau de Wes et trouve Angel endormi sur la table et entouré d’une multitude de papiers.

Cordy : Angel !

Il relève brusquement la tête, une feuille de papier collée à son visage.

Angel : Euh…Salut, poupée. Je…euh, travaillais sur le dossier. J’ai du m’endormir.
Cordy : Et tu étais trop crevé pour monter dans ta chambre ?
Angel : Ma chambre, bien sûr – qui se trouve en haut. Eh bien, tu me connais. Je me donne toujours à 100 % (il se lève et fouille dans les papiers) Mais qu’ai-je bien pu faire de ce fichu dossier…
Cordy : Tu me l’as donné hier.
Angel : Ha. Je dois me faire vieux.

Angel veut le prendre mais Cordy le cache derrière son dos.

Cordy : Pas avant que tu ais discuté avec Fred.

Wes entre, tenant une théière anglaise.

Wesley : Vous savez, rien ne peut comparer le thé en infusion. (Il voit le désordre) Qu’est-ce qui s’est passé ?

Angel : Je cherchais quelque chose. Mais je vais ranger !
Cordy : N’oublie pas la discussion.
Angel : Je sais, je sais.

***

Angel : Quoi ?
Cordy : Pourquoi est-ce que tu manges ?
Angel : J’ai faim.

***

Cordy : Je m’occupe des prostituées. Les hommes sont vraiment des porcs.
Angel : La plupart d’entre eux, j’en ai peur. (il se penche vers Wesley). Tu sais, une femme c’est plus qu’un morceau de viande. Désolé, mais c’est ce que je pense.

***

Wesley : Je n’arrive pas à y croire. Sur mon bureau ?
Gunn : Ben, c’était le sien, avant. Peut-être qu’il ne faisait que le réclamer.
Wesley : En mettant son empreinte dessus ? Ce n’est pas son genre.

Wes fait le tour du bureau et ramasse un livre ouvert sur le sol.

Cordy : Comment ? C’est tout à fait son genre. Se prendre du bon temps avec une fausse blonde ?
Fred : Une brune. Elle était brune.
Cordy : Tu as raison. Ce n’est pas du tout son genre.

***

Angel : Les gars ! Il était temps. C’est lui - celui qui a jeté le sort.
Cordy : C’est toi, Angel ? Portant cette eau de Cologne ? Ca m’étonnerait.

***

Cordy : J’aime la technologie. (elle se précipite vers Marcus, qui est en fait Angel) Tu vas bien ?
Marcus : Je dois faire pipi.

***

Fred: Est-ce à propos du fait que tu es différent des autres hommes ? Avec la malédiction, et tout…Et que tu m’aimes bien mais que cela ne va pas plus loin ?
Angel : Eh bien…Oui.
Fred: Cordélia m’a expliqué (elle rigole) Elle a dit qu’elle l’expliquerait probablement mieux que toi.
Angel : Elle a dit ça ? Elle a sûrement raison.

***

Cordy : Angel, Willow est au téléphone…Elle est vivante ! Buffy est vivante !

***

5ème épisode

Cordy (parlant d'Angel): Il reviendra quand il reviendra.
Fred: Alors, maintenant qu’elle est de nouveau vivante, est-ce qu’ils vont retourner ensemble ? Angel et cette fille au nom bizarre ?
Wesley : Et bien…* Fred *…C’est une question compliquée. Je pense qu’il est juste de dire – Non. Aucune chance, jamais, pas question, pas même dans un million d’années et aussi non-onh.
Fred : Mais tu as dit qu’il l’aimait. Et elle ne peut que l’aimer à nouveau, parce qu’il est si fort, et si beau et il écoute quand on parle. Enfin, si c’est le genre de truc qui lui plait, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas ?
Cordy : Laisse-moi te montrer quelque chose, Fred.

Cordy s’éloigne de la réception et prétend être Buffy.

Cordy : Oh, Angel ! Je sais que je suis la tueuse et toi un vampire – et qu’il est impossible que nous soyons ensemble ! Mais…

Gunn se met à rire. Wes se lève.

Wesley : Mais !

Cordy se tourne vers lui. Il enlève ses lunettes.

Wesley : La malédiction gitane m’empêche de voir la vérité en face. Oh, Buffy !

Cordy : Oui, Angel ?

Wesley : Je t’aime si fort que j’en ai presque oublié d’avoir le cafard !

Fred ouvre grand les yeux, Gunn rigole.

Cordy : Je sais que je t’ai envoyé un jour en enfer, mais cela ne nous empêche pas d’être amis !

Wesley attrape le poignet de Cordy.

Cordy : Oh !
Wesley : Nous pouvons être plus que cela.
Cordy : Mon Dieu ! Non ! Nous ne pouvons pas !

Wesley attire Cordy contre lui.

Wesley : Embrasse-moi.
Cordy : Mord-moi !

Wes se penche vers elle et fait semblant de plonger ses crocs dans sa gorge.

Angel : Et si vous me mordiez tous les deux ?
Fred: Tu es revenu !

Cordy et Wes aperçoivent Angel et se séparent.

Gunn : Comment ça s’est passé ?
Angel : Je crois que ces deux-là ont bien résumé la chose. Et pour être honnête…Je n’ai aucune envie d’en parler.

Cordy tire sur sa mini-jupe.

Cordy : Mais, euh, Angel…Nous sommes tes amis. (elle lui sourit). Et ce n’est pas très sain de réprimer des trucs important comme ça. Il faut que tu partages ta douleur, que tu exprimes ta peine, et…oh, je meurs d’envie de savoir !
Angel : Pas à ce point là, quand même.
Fred: Personnellement, je me fiche de ce qui s’est passé.
Cordy : Tais-toi, Fred.
Angel : En fait, vous savez ce qui me ferait plaisir, maintenant ? De la crème glacée. (Il regarde Fred) Tu veux venir prendre une crème glacée ?
Fred : J’adore la crème glacée !

Angel et elle quitte l’hôtel.

Cordy : On ne le saura jamais.
Angel (hors écran) : C’est juste.

***

Cordy : Pfft, filer en douce, tu parles ! Fred sait à peine lacer ses chaussures sans l’aide de son bon gros héros.
Angel : Tu trouves que je suis gros ?

***

Cordy : Cas suivant : blessure par perforations multiples. Angel !

Angel saute de sa chaise et court vers le divan.

Angel : C’est mon tour. Chouette !
Cordy : Quel abruti.

***

Angel : Elle va me manquer. Elle avait cette espèce de douce folie…très reposante.
Cordy : Et moi ? Je ne suis pas reposante ? Je peux être reposante. Si reposante que tu en tomberas sur ton derrière, mon vieux.
Gunn : En plus, elle était très habile avec un club de golf.

Gunn et Wes se regardent et rigolent.

Cordy : Juste avant de manquer se faire tuer. Je pense que c’est bien qu’elle soit partie. Plus besoin de se soucier de la sécurité de Miss Tacos.
Angel : Elle viendra nous rendre visite.
Cordy : Tu crois vraiment qu’elle viendra nous rendre visite ?

6ème épisode

Angel se tient derrière Cordy.

Angel : Ne te raidis pas.
Cordy : Toi non plus.

Cordy lève une épée et elle entame un exercice guidée par Angel.

Angel : Bon. La bonne défense, c’est de bouger le plus possible. Quand le mauvais se rue vers toi, tu bouges (sa main tourne Cordy) comme ceci (il recule pour éviter l’épée) et tu change de position. Chaque fois, ton adversaire est obligé de s’adapter. C’est lui qui doit suer, pas toi.
Cordy : Ok. Bouger. Et ensuite ?
Angel : Bouger encore. Tu peux garder l’agresseur occupé jusqu’à ce que…tu sais.
Cordy : Quoi ? Jusqu’à ce qu’il meure de vieillesse, ou que tu surgisses pour me sauver ? Angel, je ne t’ai pas demandé de m’entraîner pour pouvoir m’enfuir. Ca, je sais le faire. Je veux apprendre à me battre !
Angel : Tu ne m’en crois pas capable ?
Cordy : De quoi ?
Angel : De te sauver.
Cordy : Tu n’es pas toujours collé à mes basques, n’est ce pas ? Et puis, ce pourrait être toi le méchant à combattre. Cela pourrait arriver.
Angel : Ok.

Angel lève son épée et prend position face à Cordélia. Elle l’imite.

Angel : Si tu mets un adversaire à terre, tu dois être sûre qu’il ne se relèvera pas. Alors, comme je t’ai montré…

Ils s’exercent en osmose.

Angel : Tu forces l’autre type à riposter et il s’exposera de lui-même. On va faire ça doucement d’abord…
Cordy : Pas nécessaire, j’ai compris. Trois ans de pom-pom girl, ça vous marque. Je comprends toujours à la première fois.
Angel : Sauf que manier une arme mortelle est un tout petit peu différent que manier un pompon.
Cordy : Prête ! C’est parti !

Cordy se rue vers Angel à pleine vitesse, le colle au mur avec l’épée contre sa gorge.

Angel : Du calme…haha… c’est parfait.

***

Cordy : Qu’est-ce que c’est ?
Wesley : Tout ce qui concerne le crime dont tu as eu la vision. Les rapports de police, la confession du mari, photos prises par la caméra de sécurité du supermarché…

Fred descend les escaliers et Gunn et Angel arrivent également pour consulter le dossier.

Wesley : …et, je préfère vous prévenir, il contient aussi les photos du crime. Cordélia…

Angel prend les photos des mains de Cordélia.

Angel : Tu ne devrais pas regarder cela.
Cordy: Dis cela aux Puissances. J’ai déjà eu la version en technicolor dans ma tête, tu te rappelles ?

***

Angel est assis sur le bureau de Cordy, pendant que celle-ci fait les cents pas en tenant la photo.

Cordy : Tu es sûr que c’est lui ? C’est le même type ?
Angel : Quand tu sauves quelqu’un d’une dimension infernale tu as tendance à te souvenir de la tête qu’il a. C’est lui.

Cordy s’assied sur une chaise.

Cordy : Et bien, maintenant nous savons pourquoi les Puissances m’ont fait vivre la mort de cette femme. Elle est morte à cause de moi.
Angel : Non.
Cordy : Oui ! Angel, s’il est responsable, je le suis aussi.
Angel : Ce n’est pas toi qui es allé le rechercher pour le remettre en liberté. C’est moi.
Cordy : Pour moi. Tu l’as fait pour me sauver.
Angel : Et je le ferais encore.
Cordy : Angel…

Il s’agenouille devant elle.

Angel : Ecoute. Quoi qu’il arrive, tu n’en es pas responsable. Et moi non plus. Mais je sais qui l’est.

***

Angel : Si je l’ai tiré de sa cellule une fois, je peux bien recommencer.
Cordy : Angel, attends ! Tu ne peux pas débarquer dans un bureau de police en te prenant pour Terminator !
Angel : Ca ira.
Cordy: C’est dangereux. Il est dangereux. Et s’il essaie de t’ensorceler, ou je ne sais quoi ?
Angel : Il ne restera pas conscient assez longtemps pour essayer.

***

Cordy : Pourquoi n’est-ce pas arrivé à Angel, alors ?
Lilah : Angel l’a vu ?
Cordy : Oui, juste avant qu’ils n’échappent aux flics.

Lilah se met à rire.

Cordy : Qu’y a-t-il de si drôle ?
Lilah: Le pouvoir de Billy fonctionne différemment d’un homme à l’autre. Certains deviennent fous tout de suite. Pour d’autres, cela peut prendre des heures. J’espère qu’Angel ne se sent pas trop irritable en ce moment.

Cordy : Je l’espère pour vous.
Lilah : Je sais. J’ai vu son côté sombre.
Cordy : Oh non, vous ne l’avez jamais vu.

***

Angel : Billy vous a parlé de moi ?
Dylan : Non, non. Une fille est venue. Très mignonne, brune. Elle nous a dit qu’un type mélodramatique du nom d’Angel viendrait ici.
Angel : Cordélia…me trouve mélodramatique ?
Dylan : Et bien, vous avez dit que vous vouliez tuer mon cousin.
Angel : Ce n’est pas du mélodrame, c’est…(Il attrape le col de Dylan) Elle était ici ?
Dylan : Alors vous dites que le mélodrame c’est une émotion exagér…
Angel : Ce n’est pas une démonstration, c’est la réalité ! Où l’avez-vous envoyée ?

***

Billy : Ah oui, vous vous habillez comme un homme, vous parlez comme un homme ? (il sourit) Cela vous fait vous sentir supérieure.
Cordy : En fait, je me sens supérieure parce que j’ai une flèche pointée vers votre jugulaire. Et l’ironie d’utilisé une arme de forme phallique ne m’a pas échappé.
Billy : Vous n’aurez pas le courage de le faire.

Cordy s’avance et la pointe de la flèche touche presque la gorge de Billy.

Cordy : Tout faux.

Soudain l’arbalète est détournée et Angel se met entre eux, repoussant Cordy.

Angel : Je ne peux pas te laisser faire cela, Cordélia.
Billy : Vous m’avez sauvé à nouveau ! Je savais que vous le feriez.
Cordy : Angel, tu sais ce qu’il est !
Angel : Oui, je le sais. C’est pourquoi je vais m’occuper de cette ordure moi-même.

Angel veut frapper Billy mais Cordélia le retient.

Cordy : Angel ! Il ne peut pas me faire de mal.

Angel essaie de libérer son bras et Billy plaque ses deux mains sur son visage. Une lumière rouge apparaît et s’affadit.

Billy : Non, je ne lui ferai pas de mal. Moi, je ne lui ferai pas de mal !

Angel repousse Billy et nous voyons les empreintes des mains de Billy sur le visage d’Angel.

Billy et Cordy regardent Angel. Angel se tourne vers Cordy.

***

Angel est toujours entre Billy et Cordy. Il se rapproche de Cordy.

Angel : Cordy, fiche le camp d’ici.
Cordy : Non.
Angel : Cordélia ?
Cordy : Je ne peux pas.
Angel : Fiches le camp !

Cordy sursaute mais ne bouge pas.

Cordy : Angel, tu peux le combattre !
Billy : Ne le combats pas ! Ressent-le ! Tu le peux, n’est ce pas ? Toute cette rage, cette haine qui ne demande qu’à surgir ? Je n’ai jamais fais cela à un vampire. Cela doit être assez amusant.
Angel (à Cordy) : Je t’en prie – Vas-t’en.
Cordy : Je ne peux pas. C’est aussi mon problème. Tout cela arrive à cause de moi. A cause de moi. Alors je ne te laisserai pas, Angel. Jamais.
Angel : Tu crois que c’est ton problème ? Ce n’est pas ton problème. Tu sais ce qui est ton vrai problème ? (Cordy recule un peu) Les gars dans son genre !

En disant cela Angel se retourne et frappe Billy, l’envoyant valser sur le sol.

Angel (à Billy) : Parce que tu n’as aucun pouvoir sur moi.

Billy et Angel se battent, et Cordy pousse un soupir de soulagement.

***

Cordy et Angel s’entraînent.

Cordy : Je ne comprends pas.
Angel : Moi non plus.
Cordy : Parce qu’enfin, tu es un homme.

Ils refont l’exercice avec l’épée.

Cordy : Alors pourquoi le contact de Billy ne t’as-t-il pas affecté ?
Angel : Peut-être parce que je ne suis pas humain.
Cordy : Bien sûr. Et un vampire ne pourrait jamais se comporter en monstre.
Angel : Et bien, ce truc que Billy réveillait chez les autres ? La haine et la colère…C’est quelque chose que j’ai perdu il y a longtemps.
Cordy : Même quand tu étais Angelus ?
Angel : Je n’ai jamais haï mes victimes. Je n’ai jamais tué par colère, c’était toujours par douleur et plaisir.
Cordy : Ah. On peut presque dire que ton côté démoniaque te rend moins mesquin que les humains. Presque noble…dans un sens dérangeant et tordu.

Ils se remettent en position.

Angel : Merci.
Cordy : Hmm-mm. C’est bizarre.
Angel : Quoi donc ?
Cordy : Je commence à prendre l’habitude d’être effrayée et réconfortée au même moment.
Angel : Je comprends.

Ils se sourient avant de poursuivre l’entraînement.

7ème épisode

Cordy arrange des fleurs dans la cave de l’Hyperion. Angel arrive et voit plusieurs vases remplis de fleurs.

Angel : Qu’est-ce que tu fais ?
Cordy : Je trouve que c’est morne et sans vie, ici. J’ai pensé que cela illuminerai un peu la pièce. (Angel prend un des vases). Comme tu ne peux pas sortir et profiter des champs ensoleillés et de la nature, j’ai pensé que la nature pouvait venir à toi.
Angel : Elles sont fausses.
Cordy : Evidemment. N’espère pas faire survivre quelque chose dans ce trou.

Angel repose les fleurs, regarde Cordy.

Cordy : Merci, Cordélia ?
Angel : Tu sais, cela fait longtemps que je suis là…
Cordy : Ce qui me fait penser…pour ton prochain anniversaire, est-ce qu’on pourrait faire l’impasse sur les 250 bougies et les feux d’artifice et juste chanter une petite chanson ?
Angel : …Et je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi.
Cordy : Tu m’étonnes ! Bon, on perd son temps, là. On y va ? (Elle se met en position de combat) Hi-yeah !
Angel (souriant) : Ok. La dernière fois on a travaillé sur tes coups de pied. Ca va ? Et n’hésite pas à frapper fort. (Cordy le frappe et il pare le coup avec son bras.) C’est bon. (Cordy le frappe à nouveau) Bon ! Mets-y tout ton poids. Et tes pieds en position.

Cordy se retourne et le frappe violemment dans le visage.

Cordy : Oups ! Oh, tu avais dit…(Angel se redresse, souriant) Tu vas bien ?
Angel : Je suis un vampire. Tu ne peux pas me blesser. C’est bien.

Il se retourne et fait une grimace de douleur en palpant son nez.

Cordy : Tu n’es pas concentré. C’est à cause de la prophétie. Wes et Gunn essaient de se l’approprier. Tu crois que la fin est proche.

Angel se retourne pour lui faire face.

Angel : La fin n’est pas proche. Il y a toujours quelqu’un pour découvrir un manuscrit et dire que c’est la fin du monde, que quelque chose de terrible arrive. Tu sais combien de trucs de ce genre j’ai expérimenté jusqu’à présent ?
Cordy : Quatre ?
Angel : Trois. Mais il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
Cordy : Alors pourquoi Gunn et Wes jouent-ils aux cambrioleurs en ce moment même ?
Angel : Cambrioler est un terme si négatif. Ils ne font que récupérer une partie du manuscrit de Nyazian. Juste pour être sûr…
Cordy :…Que la fin est proche. Et bien, je suppose qu’il nous reste à profiter des moments de la vie et nous réjouir de ne pas avoir investit trop d’argent dans le Nasdaq.

Angel cligne des yeux et porte la main à son nez.

Angel : Est-ce que ça gonfle ?

***
Fred descend dans la cave.

Cordy : Ow. Ca ne fait pas naturel.
Angel : Relax. Tu dois juste te pencher.
Cordy : Je ne me penche jamais de ce côté là. Ok, maintenant c’est tout à fait anormal.
Angel : Je sais que cela fait bizarre, mais si un adversaire t’attaque par derrière, il faut que tu puisses transférer ton poids immédiatement sur ton autre pied afin de te tourner et frapper. Essaie.

Cordy se tourne et frappe la poitrine d’Angel avec son pied. Il l’attrape, un bras autour de sa jambe et l’autre de sa taille pour l’empêcher de tomber.

Angel : Ok, c’est bon, c’est bon. (il la relâche). C’est mieux. On va continuer à y travailler. C’est bon pour aujourd’hui.
Cordy : On pourrait continuer, maiss alors je devrais appliquer de la glace sur chaque partie de mon corps. Salut.

Cordy s'étire le dos, il lui touche les épaules en souriant puis elle remonte les escaliers, une main pressée sur son dos.

Cordy : Salut, Fred.
Fred : Salut ! Kyerumption !
Cordy : Ah oui…toi-même.
Angel : Qu’as-tu dit ?
Fred: Kyerumption. C’est le seul mot sympa que j’ai retenu de Pylea.
Angel : Qu’est ce que ça veut dire ?
Fred : C’est lorsque deux grands héros se rencontrent sur un champ de bataille et reconnaissent leur destin mutuel. C’est aussi un grog fait à base de fumier mais ce n’est pas aussi romantique.
Angel : Ah, c’est intéressant.
Fred : Lorsque je te vois t’entraîner avec Cordélia, c’est le mot qui me vient à l’esprit.
Angel : Moi et Cordélia.
Fred : Je sais. C’est un héros, avec ses visions et son courage. Il est naturel que toi et elle soyez attirés l’un par l’autre. Oh, des fleurs en plastique ! Mes préférées. Elles ne fanent jamais.
Angel : Hé, attends une seconde. Il n’y a rien entre Cordélia et moi.
Fred : Juste Moira.
ANGEL : Qui est Moira ?
Fred : C’est l’attraction physique inévitable entre deux âmes grandioses.
Angel : Ah. Mais il n’y a pas d’attirance. Cordélia est une amie. Nous travaillons ensemble. C’est tout.
Fred : Tu vois ? Tu es chevaleresque. Parce que tu es un héros, comme elle. C’est Kyerumption !
Angel : Arrête d’utiliser ce mot !

***

Wesley : Qui t’a donné toutes ces fleurs ?
Angel : Personne.

***

Angel : Salut.
Cordy (après un moment) : Pourquoi tu me regarde comme ça ?
Angel : Euh, sans raison.

Cordélia finit par se lever et se rapproche de lui pour se servir une tasse de café.

Cordy : Ok, ça devient bizarre.
Angel : Je pensais juste à certaines choses. Les gens…tu sais, la façon dont ils se rapprochent. Prends toi et moi, par exemple. Nous sommes différents. Très différents. C’est évident (il la montre) humaine (il se montre) vampire (montre Cordy) Femme (se montre) Homm…pire.
Cordy : Quelqu’un aurait-il mit de la vodka dans ta tasse de sang ?
Angel (riant): Tu vois ? Tu es marrante ! Et moi, et bien il m’arrive d’en sortir une bonne de temps en temps…
Cordy (buvant son café) : Angel, essaies-tu de me dire que tu m’aimes ?
Angel : Hein ?
Cordy : Je t’aime aussi.
Angel : Vraiment ? Depuis quand…
Cordy (criant en direction du bureau de Wes) : Angel m’aime et je l’aime.
Angel : Oh mon Dieu.
Cordy : Vous nous aimez et on vous aime.
Fred,Gunn et Wesley : On t’aime, Angel.
Cordy : On en parlait tout à l’heure. Juste au cas où cette prophétie se révélerait vraie et que nous mourrions tous. Tu ne veux pas qu’on s’embrasse, n’est ce pas ?
Angel : Non.
Cordy (elle va se rasseoir) : C’est vrai que nous avons vécu beaucoup de choses ensemble.
Angel : C’est ce que j’essayais de dire, que toi et moi nous avons traversé tellement d’épreuves, en tant qu’amis. Tu as vu le bon, et le…moins bon.
Cordy : Pareil pour toi. Et pour ton info, le bon surpasse de loin le moins bon.
Angel : Merci. Toi aussi.
Cordy : C’est à cela que servent les amis.

***

Cordy : Tu as couché avec elle ?
Angel : Les vampires ne peuvent pas avoir d’enfants. Wesley ?
Wesley : Non, c’est vrai, c’est impossible.
Cordy : Ce n’est pas ce que j’ai demandé.

***

Cordy : Arrêtez !
Angel : C’est bon, je n’ai rien. Je vais bien.
Cordy : Tu risque de la blesser ! Tu en as déjà assez fait ! (se tourne vers Darla) Tenez, asseyez-vous. Vous ne devriez pas rester debout.

Elle conduit Darla sur l’un des fauteuils ronds.

Cordy : Quelqu’un peut-il lui apporter un verre d’eau ?

Fred se dévoue.

Angel : Cordy, c’est Darla. Tu ferais peut-être mieux…
Cordy : Te souviens-tu m’avoir regardé dans les yeux et m’avoir juré que tu n’aurais jamais pu coucher avec elle ?

***

Angel : Cordy. Je suis désolé. J’ai menti. C’était…c’était une période très sombre.
Cordy : Oh, et tu l’as utilisée pour te sentir mieux durant ta période sombre ? Très héroïque de ta part !
Angel : Ca ne s’est pas passé comme ça. C’est juste…arrivé. Je ne suis pas devenu mauvais, j’ai juste…
Cordy: Tu t’es comporté comme un homme.

***

Angel : Lorne ? Tu es là ? J’ai besoin de ton aide. Nous avons un petit problème.
Furies : Mmmm, Angel.
Cordy : Encore des groupies d’Angel. J’espère que vous prenez la pilule, les filles.

***

Angel : Comment va-t-elle ?
Lorne : Fatiguée. On dirait qu’elle est enceinte de 18 mois. J’espère qu’elle n’attend pas des jumeaux.
Angel : Pas elle. Cordélia.
Lorne: Oh, et bien je la sens déçue et furieuse, sans doute à cause des mensonges et dissimulations, etc. Tu frais peut-être mieux de l’éviter un moment.

***

Darla attrape Cordy et la pousse sur une table. Elle lui met une main sur la bouche pour l’empêcher de crier et plante ses crocs dans le cou de Cordy. Cordy est frappée par une vision. Darla la relâche un moment et nous voyons un plan sur des arcades, puis Darla revient mais est repoussée par Angel.

Angel : Ne la touche pas !

Angel soulève Cordy et la dépose sur le lit.

Angel : Ca va aller. Ca va aller.
Cordy (tenant son cou) : Ouch.

Angel presse un linge contre sa blessure.

Angel : Cordy, ça va aller. Je vais la tuer pour ce qu’elle t’a fait.
Cordy : Il va falloir que tu la trouves d’abord.

Angel regarde dans la pièce. Darla est partie. Il déboule dans le club, Cordy dans ses bras. Les autres sont en train de se relever.

Angel : Elle a mordu Cordy.
Lorne : Oh, chérie, tu vas bien ?
Angel : Non. Où est-elle ?
Wesley : Ell s’est enfuie.
Gunn: On a essayé de l’arrêter en frappant ses pieds et ses poings avec nos visages, mais…
Angel : On va emmener Cordy dans un endroit sûr puis on va s’occuper de Darla.

***

Cordy est allongée sur un lit, Angel à son côté.

Angel : Tu vas mieux ?
Cordy : Oui. Tu ne dois pas rester avec moi.
Angel : Gunn reste là également.

Elle lève la tête pour voir Gunn.

Cordy : Merci.
Angel : Je ne vais pas te répéter à l’infini combien je suis désolé. Mais je peux te jurer qu’elle ne recommencera plus.
Cordy : C’était ma faute, Angel. J’avais pitié d’elle. Elle avait l’air si impuissante – comme une future maman. J’ai oublié ce qu’elle était réellement. Les pilules commencent à faire de l’effet.

Angel se lève et Cordy ferme les yeux.

Angel (à Gunn) : Si tu vois Darla approcher…
Gunn : Je m’en occupe.

Angel s’en va.

Cordy : Attends ! Quand elle m’a mordu, j’ai eu une vision. J’avais presque oublié.

Angel revient et se rassied sur le lit.

Angel : Qu’as-tu vu ?
Cordy : C’était différent des autres fois. Elle a si faim. Elle ne sait pas comment se rassasier. Je crois que je sais où elle va.

***

Angel (à Cordy) : En aucune manière tu ne t’approches de Darla sans moi, Gunn et tout un tas d’arbalètes entre vous, d’accord ?

Cordy : Oh oui. Et si j’oublie (elle désigne son bandage) j’ai un sympathique petit souvenir.
Angel : C’est valable pour toi aussi, Fred.
Fred : Compris.

Angel va s’asseoir sur le canapé rond et Cordy le rejoint.

Cordy : Alors, tu vas être papa.
Angel : On dirait.
Cordy : Je l’ai senti dans mon rêve. Comme toi, quand tu l’as trouvée. Il a une âme.

8ème épisode

Angel : Cordy ?
Cordy : Tu veux que je protège cette petite traînée vampire et son démoniaque enfant de l’amour ?

Angel acquiesce et elle frappe Darla en plein visage, l’envoyant valser dans le siège.

Cordy (souriant) : Je suis d’accord.

***

Angel : Si je ne suis pas de retour dans cinq minutes, partez sans moi.
Cordy : Partir où ?
Angel : N’importe où. En sécurité.

***

9ème épisode

Angel s’éloigne.

Cordy : Hé ! (il se retourne) Sois prudent.

Il acquiesce et repart.

***

Gunn: Nous n’en savons rien. Nous ne savons pas si ce sont les Puissances qui l’ont protégé, et si jamais Darla portait cette chose annoncée dans la prophétie ? Ce destructeur de l’humanité qui plongera le monde dans les ténèbres ? Et si ce qui arrive à Darla maintenant est l’œuvre des Puissances, qui font enfin quelque chose !
Angel : Comme de tuer mon enfant ?

Angel se dirige vers la chambre de Lorne.

Cordy(à Gunn) : Avais-tu besoin d’être si honnête ?

***

Angel(à darla) : Je te tiens.

Cordy fait mine de rester.

Angel : Vas-y !

***

10ème épisode

Lorne(parlant d'Angel avec Connor) : Wow. Je sens un petit côté ultra protecteur.
Cordy : Oui, on attend tous notre tour.
Lorne : Je vois. Regarder mais pas toucher, hein ? Je vois qu’il s’est déjà fait une petite écorchure…

Lorne tend la main vers la joue du bébé mais Angel le repousse.

Cordy : Oui, pendant qu’on s’enfuyait. Laisse-moi mettre un peu de crème dessus.

Angel prend la crème.

Angel : Je m’en occupe.

Il dépose le bébé sur le comptoir de la réception.

Angel : Voilà, tout va bien. (il défait la couverture) Sors tes bras. Ok. Chuut.

Angel dépose un peu de crème sur l’écorchure et le bébé se met à pleurer.

Angel : Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?
Cordy : Tu n’as pas la touche féminine. Même si tu en as le style vestimentaire.

***

Cordy : En tous les cas nous devrons l’utiliser. Le bébé doit voir un docteur.
Angel :Pourquoi ? Il n’est pas malade. Il a l’air malade ?
Cordy : Non. Mais il doit faire un contrôle de routine. Le livre dit qu’il doit recevoir une injection de vitamines et certains test juste après la naissance. Est-ce que tu vas le circoncire ?

Le bébé se remet à hurler.

Gunn: Je crois qu’il t’a entendu.

***

Cordy va à la rencontre d’Angel.

Cordy : Tu as dormi ?
Angel : Non, je l’ai regardé toute la nuit.
Cordy : Si tu nous laissais t’aider, nous…
Angel : Non, je ne le surveillais pas, je ne faisais que…le regarder. (Cordy sourit) Tu ne trouves pas qu’il me ressemble ?
Cordy : Oh oui. Surtout les sourcils. C’est toi en miniature. Pourquoi ne me le laisses-tu pas un moment, pour récupérer un peu de sommeil ?
Angel : Non. Je dormirai quand il sera en sécurité.
Cordy: Probablement jamais alors. Je comprends que tu veuilles le protéger. Mais il faut que tu te détentes. Partager les responsabilités. Tu ne peux pas être son seul univers.
Angel : Je suis sa seule famille. Mon boulot c’est d’être son univers.
Cordy : Vraiment ? Très bien. Suis-moi.

Elle l’entraîne vers le jardin.

Angel : Où va-t-on ?
Cordy : Viens.

Elle sort de l’hôtel avec lui. Angel reste dans l’ombre du building.

Angel : Cordélia…
Cordy: Nous sommes dehors, là où ton fils va vouloir venir jouer. Où tu devras l’emmener à l’hôpital s’il est malade pendant la journée. Tu ne peux pas sortir comme les autres parents pendant la journée car tu es un vampire. Et même si tu ne l’étais pas…tu ne peux pas tout faire.

Angel regarde le bébé, tend une main dans la lumière du soleil.

Angel : S’il doit être à l’hôpital à midi (sa main commence à fumer) pendant la journée la plus ensoleillée de l’année, il s’y trouvera (regarde Cordy, sa main fumant toujours) même sans moi.
Cordy : Angel (elle repousse sa main) arrête, Angel.

Angel rentre dans l’hôtel.

***

Cordy : Alors tu vas partir comme ça ? T’enfuir ?
Gunn : Pourquoi pas ? C’est ce qu’il fait de mieux. Tu es sûr que tu ne veux pas nous virer, avant ? Quitte à nous laisser tous seuls pour nous battre ?
Lorne: Je pensais qu’on avait décidé que c’était une mauvaise idée.
Angel : Non, tout ira bien. Dès qu’ils auront cassé le sort et entré, ils réaliseront que le bébé n’est pas là et ils me poursuivront. Wesley, retiens-les autant que tu le peux.

Cordy le suit alors qu’il se dirige vers la porte de la cave.

Cordy : Je suis sûre que trébucher sur nos cadavres servira à les retenir. Tu n’as vraiment rien écouté de ce que je t’ai dit, hein ?

Angel regarde le bébé.

Angel : Oui je t’ai écouté.

11ème épisode

Angel : Regardez qui est réveillé.

Cordy enlève ses gants et se lève.

Cordy : Oh, Connor !

Angel protégé le bébé alors que Cordélia tend les mains.

Angel : Woah, woah, woah. Les gens sales, pas toucher le bébé.
Cordy : Mais les suceurs de sang de porc peuvent ? Je disais ça gentiment. Bon, je vais me laver les mains, mais quand je reviens c’est moi qui ai droit au premier câlin.
Angel : N’oublie pas de frotter sous les ongles !

***

Angel : Tu veux tenir le bébé, maintenant ?
Cordy : Oui. Merci. Bonjour mon chéri. Bébé, bébé.

Angel semble mal à l’aise et sort un petit cadeau de sa poche.

Angel : Je t’ai, euh…enfin j’ai un petit quelque chose pour toi.
Cordy : Oh, Angel, tu n’aurais pas du. Tu as déjà assez de chose en tête.
Angel : Et bien, je suis un champion. (il rit) Nous faisons des trucs important. Et qu’y a-t-il de plus important que…
Wesley : Désolé pour l’emballage. Certains d’entre nous avons développé une obsession au papier collant.

Ils portent un gros cadeau avec un nœud.

Cordy : Oh, quel dilemme. Devoir choisir entre les cadeaux ou le joli bébé.

Elle regarde Connor. Son sourire disparaît.

Cordy (à Angel) : Prend le bébé.
Angel : Tu préfères les cadeaux au bébé ?

***

Angel : Prend-le. (il tend le bébé à Wesley) Allez, Cordy, réveille-toi. C’est fini. Reviens.
Cordy : Je ne suis allée nulle part, Angel…
Angel : Je t’en prie, réveille-toi.
Wesley : Angel, est-elle…
Angel – Cordy : Non !
Cordy : Non ?
Angel : Son cœur bat. Elle respire.
Cordy : Oui ! Mais alors, si je ne suis pas morte…
Angel : Elle est dans une sorte de transe ou de coma.
Cordy : Mais pas du tout !

***

Gunn : La dernière a du être la goutte d’eau.
Angel : Ne dis pas la dernière ! Ok ? Elle va s’en sortir. Elle le doit.
Cordy : Elle le fera.
Angel : Bon. Si c’est un problème mystique, il doit y avoir une solution mystique.
Cordy : Voilà ! Excellente idée !
Angel : Gunn, Fred et toi allez chez Cordy.
Cordy : Non ! Mauvaise idée, mauvaise idée !

Angel soulève le corps de Cordy.

Angel : Regardez si elle a caché d’autres choses. Qui pourrait nous aider à savoir ce qui ne va pas.

***

Angel : Cordy…Je sais que tu ne peux pas m’entendre, mais…il faut que je te dise quelque chose. Je suis furieux contre toi. Je croyais que l’on se faisait confiance. Mais tu m’as menti. Ces médicaments et ces scanners ? Cela fait un an que cela dure. Pourquoi tu ne m’as rien dit ? J’aurais pu t’aider. Je suis vraiment furieux.
Cordy : Tu es furieux ? Je me retrouve séparée de mon corps pour mon anniversaire et c’est toi qui es furieux ?

***

Angel : Non. Je refuse d’abandonner. Je me fiche du nombre de faveurs à accorder, ou du nombre de dieux à combattre. Tu as une connexion avec les Puissances Supérieures et tu vas me mener à eux. Compris ?
Lorne : Angel, écoute, ce n’est pas si facile. Contacter les Puissances, cela peut être très dangereux. C’est un peu trop demander.
Angel : Je ne demande pas.

***

Wesley : Angel, qu’est-ce que tu fais par terre ?
Angel : Je ne sais pas…J’ai fais ce rêve, euh…Cordy était là. Elle essayait de me dire quelque chose. Quelque chose d’important.
Cordy: Oui ! Et, et… ?
Angel : C’est bizarre.
Cordy : Et tu te dis un Champion ? En quoi es-tu un Champion ?
Wesley : Fred a étudié les derniers scanners de Cordy. Ce n’est pas bon. Le test démontre une détérioration neurologique étendue.
Cordy : Ce qui est une façon élégante de dire…
Angel (avec le regard de quelqu'un qui souffre) : Elle est en train de mourir.
Cordy : Je préfère la façon élégante.

***

Angel : Je n’irai nulle part tant que mon message n’est pas parvenu aux Puissances Supérieures. Mon amie, Cordélia…reçoit les visions des Puissances. Cela la détruit. Je veux que les Puissances reprennent ces visions. Laissez la tranquille. Elle a assez souffert.

Soudain il vole à travers la pièce et s’écrase contre le mur.

Voix: Souffrance ? Que sait-il de la souffrance ?

De nouveau il est envoyé contre un mur.

Voix : Oui, il sait. Les Puissances ne doivent rien. Renvoyez-le. Renvoyez-le.
Angel: Je n’ai pas fini.

***

Skip désigne un ensemble d’écran télés qui s’allument et montrent une soirée à Hollywood.

Cordy : Hé ! Je me souviens de cette soirée.
Skip : Vous étiez à L.A depuis quelques mois, les choses avançaient lentement, et qui rencontrez-vous ?

Angel apparaît sur l’écran parmi les fêtards. Cordy regarde en souriant la scène où elle rencontre Angel dans le tout premier épisode.

Skip : Votre vie entière a changé, cette nuit-là. Comme vous ne pouvez pas l’imaginer. D’une manière incroyablement douloureuse, je pense que vous êtes d’accord. Et si les choses s’étaient passées différemment ? (L’image revient en arrière) Vous vous trouvez ici (une croix apparaît sur l’écran) en train de parler à des gens influents. Angel est là. (Un cercle entoure la tête d’Angel). Et si au lieu de vous trouver au milieu et de rencontrer Angel (deux lignes apparaissent sur l’écran) vous aviez été déviée ? Et si ce type (un cercle entoure la tête d’un homme) qui se trouve être un chasseur de tête réputé, vous avait abordée (une ligne blanche relie Cordy au type en question) ? Que se serait-il passé ?
Cordy : Euh…Touché-coulé ?
Skip : Métaphoriquement, oui ! Dans chaque être vivant il y a une connexion avec les Puissances. C’est l’instinct, l’intuition. Quelque part nous connaissons tous notre but dans la vie.
Cordy : Vous voulez dire que j’étais destinée à devenir actrice ?
Skip : Non, je veux dire que vous étiez destinée à devenir une actrice incroyablement riche et célèbre. Et les Puissances peuvent réaliser cela.
Cordy : C’est vrai ? Ils peuvent retourner en arrière ?
Skip : Ils ne le font pas souvent. C’est comme ré-écrire l’histoire. A partir de cet instant vous pouvez avoir la vie dont vous avez toujours rêvé. Pas de monstres, de visions ni de mort. Pas avant un moment.
Cordy: Mais pas d’Angel non plus.
Skip: Cordélia, il faut que vous m’écoutiez. Si vous réintégrez votre corps, vous ne vous réveillerez pas. Vous resterez là, incapable de bouger, de parler – jusqu’à ce que la prochaine vision vous frappe et vous mourrez.
Cordy: Mais ce n’est pas juste. Comment Angel pourra-t-il sauver cette fille si je ne lui dis pas où elle est ? Il a besoin de moi.

***

Voix : Sa requête est inutile. Son destin est tracé. Nous n’interviendrons pas.
Angel : Les visions sont trop pénibles. Elle n’est pas assez forte pour les supporter.
Voix : Obstiné. Il parle et n’écoute pas.
Angel : Non, vous n’écoutez pas ! Cordélia n’est pas une Championne. C’est une riche gamine de Sunnydale qui aime jouer les super héros ! Elle n’a pas la force pour supporter cela ! Est-ce que les Puissances ne peuvent comprendre cela ? Cessez de murmurer et écoutez-moi, bon sang ! Elle est faible.
Cordy : Skip, je veux sortir d’ici. Maintenant !

Skip et Cordy disparaissent.

Angel : Vous la détruisez. Elle est inconsciente et seule. Qui sait si elle souffre ?
Voix : Il est fâché, il a peur.
Angel : Je crains plus sa mort qu’elle. Qu’est-ce que cela veux dire ?

***

Wesley : Cordélia, je veux que tu réfléchisses bien. Angel n’est plus la personne que tu connais. Il est venu à Los Angeles en proie à la douleur, et vulnérable. Et quand Doyle, son seul ami, est mort, il s’est renfermé sur lui-même.
Gunn : Et le fait d’avoir les visions n’a pas aidé non plus.
Cordy : Alors si je comprends bien, Angel reçoit des visions de gens sur le point de mourir, il vous le dit, vous allez les sauver, et c’est comme cela que vous gagner votre vie ? C’est le job le plus nul du monde !
Gunn : Cela paie les factures…de temps en temps.
Wesley : Ne soit pas choquée par son état. (il saisit une clé qui pend au mur.) Les visions sont abrutissantes, et l’isolation n’aide pas. Parfois il nous envoie tuer des gens qu’il a tué il y a deux cent ans. (Cordy les regarde l’un après l’autre) Alors si tu préfères, on peut lui dire que tu es passée.
Cordy : Wesley, il faut que je le voie.

Wes ouvre la porte. La pièce est vide excepté des chaînes qui pendent au mur et un matelas de travers au milieu de la pièce. Angel, pied nu, est assis sur le bord du matelas, ses bras autour des genoux. Il sursaute lorsque la porte s’ouvre, et se recroqueville un peu plus. Cordy regarde les chaînes.

Wesley : C’est pour le retenir. Parfois les visions le rendent violent.

Angel commence à marmonner et se balancer.

Angel : Un sept un Oak Drive, vous m’entendez. Je vais mieux. Je suis seul ici. Je ne vais pas m’enfuir…
Cordy : Oh, mon Dieu.
Wesley : Il est dans un bon jour.
Angel : Non, je ne veux pas. Je ne veux pas le faire Je ne voulais pas. Seulement si c’est mort. Si c’est moi. C’était ma faute, c’était moi. Ok. Je ne voulais pas…

Cordy se rapproche mais Wes la retient.

Wesley : Ne t’approche pas trop.
Angel : Je ne m’enfuirai pas.
Cordy : Angel…Tu te rappelles de moi ? (elle s’accroupit devant lui) Cordélia ?

Il la regarde et s’éloigne d’elle à quatre pattes.

Angel : Non. J’ai peur.
Cordy : Chuut. N’ais pas peur. Je ne te ferai pas de mal.
Angel : Je vais bien. Bien. Un sept un. Un sept un. Vous verrez, vous verrez, un sept un. Ma tête ne me fait pas mal. (il frappe sa tête contre le mur) Ma tête ne me fait pas mal. J’ai chaud. Ma tête ne fait pas mal.
Cordy : Tu ne te souviens pas de moi, n’est ce pas ?
Angel : J’étais là. Je voulais mourir. Mais j’avais peur…peur de mourir. Un sept un.

Il répète le nombre incessamment en le traçant du doigt sur le mur.

Cordy : Angel, tout va bien. Tout va bien se passer.
Angel : C’était ma faute. J’étais là. Je n’ai rien pu faire. Je n’ai rien pu faire.
Cordy : Tout va bien se passer.

Elle se penche et l’embrasse sur la bouche. Une lumière bleue passe des lèvres d’Angel à celles de Cordy. Cordy s’assied sur ses talons et regarde Gunn et Wes avant de se lever.

Cordy : Je me souviens de tout. Les visions (elle s’approche de Skip qui est soudain apparu dans la pièce) C’est moi qui ai les visions.
Skip : Nous avons fait un marché. Vous abandonniez les visions, et la mort certaine qui allait avec, et vous réalisiez votre rêve. Je suis peut-être idiot, mais il me semble que c’était un marché honnête.
Cordy : Bien sûr c’est honnête. Mais ce n’est pas moi.
Skip : Nous en avons parlé. Je respecte ce que vous essayez de faire. C’est noble et héroïque, genre Russell Crowe dans Gladiator et toutes ces bêtises.
Cordy : Vous avez vu…
Skip : J’ai pas aimé. Reste le fait que les humains ne soient pas assez forts pour supporter les visions ! C’est tout. Même les Puissances ne peuvent rien y changer.
Cordy : Alors trouvez un échappatoire, Skip. Je connais mon but dans la vie et les visions en font partie. Et si les Puissances ne sont pas complètement stupides, ils le savent aussi.
Skip : Il se pourrait qu’il y ait…un petit échappatoire…
Cordy: Lequel ?
Skip : Mais il faut que vous y réfléchissiez. La seule façon pour vous de garder les visions est de devenir à moitié démon. Le processus n’est pas facile. A côté, vos visions sembleront une promenade dans le parc. Et les conséquences peuvent être nombreuses et imprévisibles. Il est possible que vous ne puissiez jamais vivre une vie humaine normale.

Cordy regarde Angel, puis Skip.

Cordy : Alors, vous me démonisez ?

***

Cordy s’assied brusquement et ouvre les yeux. Angel la prend dans ses bras.

Angel : Je croyais t’avoir perdu.
Cordy : Angel.

12ème épisode

Cordy (au bébé) : Tu es si mignon. Oh oui. Tu es le petit garçon le plus mignon de la terre.

Angel arrive derrière elle et sourit à Connor.

Angel:Comment va mon petit homme ?
Cordy : Il se demande où son papa était.
Angel : Papa a des bouches à nourrir.
Cordy : J’ai une bouche aussi. Et depuis toujours, ce qui est assez rare. Oh oui.

Elle repose Connor dans un berceau.

Cordy : Angel. J’apprécie la façon dont tu t’occupes de ton fils. Je veux juste être sûre que l’on ne perd pas de vue l’importance de la mission.
Angel : Il faut qu’on gagne notre vie. Pas seulement pour Connor, pour nous tout.
Cordy : Je suis d’accord. Mais avant tout nous travaillons pour les Puissances, nous aidons les désespérés. Promets-moi de ne pas négliger cela.
Angel : Je promets. (Il voit Gunn arriver) Je promets. Alors ?
Gunn : On a engagé quelques types. On en a distribué six milles à travers la ville.

Gunn lui tend un papier sur lequel figure ‘Angel Investigation’ avec leur logo. ‘Nous aidons les désespérés. N’hésitez pas à nous contacter. Spécialistes du paranormal. 313-555-0126’

Angel : Super ! (il montre à Cordy) Moi je m’appellerais, pas toi ?

Elle lui sourit.

***

Angel : Lorne, j’ai besoin que tu utilises tes contacts pour savoir ce qu’Holtz prépare. Il est là, dehors, à attendre. Il ne faut jamais l’oublier. Le trouver est notre priorité numéro un.
Gunn : Je croyais que tu avais dit…
Angel : Trouver de l’argent et Holtz sont nos deux premières priorités.

Cordy arrive derrière lui et se racle la gorge.

Angel : Aider les désespérés, trouver Holtz et de l’argent sont nos trois premières priorités.

***

Cordy est assise au comptoir, téléphone en main.

Cordy : On commence à être un peu dépassés, Angel.
Angel : Mais non. Je sais qu’on peut y arriver.
Cordy : Ah oui ? Alors tu peux peut-être y arriver en prenant les lignes 2, 3 et 4 ?

Angel hausse les épaules et se dirige vers les téléphones.

Angel : Angel Investigations, vos problèmes sont les nôtres. Ok. Est-ce urgent ? Uh-huh. Pour qui travaillez-vous ? C’est une bonne société. Ah, elle est à vous ? Attendez une minute. (il dépose le cornet) Papier et crayon, vite.

(...)

Angel (au téléphone) : Parfait. J’arrive.

Il raccroche et prend la feuille de papier sur le bureau. Il se dirige vers Cordy et lui donne Connor.

Angel : Grosse affaire. Je dois y aller.
Cordy : Oh.
Angel : Il doit être changé. Et biberon à trois heures.
Cordy (à Connor) : Salut toi.

***

Angel : Est-ce que ce pays n’est pas génial ? Cinq milles balles et tout ce que j’ai à faire c’est liquider un nid de vampires pour en avoir cinq milles autres. Où sont Wes et Gunn ? Je veux leur montrer.
Cordy : Ils sont sur une affaire.
Fred : C’est pour une femme dont le petit ami mort la harcèle.
Angel : C’est terrible. Est-ce que…
Cordy : J’ai vérifié son compte. Elle est solvable.
Angel : Parfait. (il se penche sur le berceau) Hé, comment va mon futur diplômé de la classe de 2020 ?
Cordy : Angel, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée de s’occuper de tellement de cas à la fois. Que se passera-t-il si on est tous dehors sur une affaire et qu’un pauvre diable entre ici et a besoin de notre aide ?

***

Cordy : ...Et je viens de réaliser qu’une drôle de vie t’attend, mon petit. Ta tante Cordy reçoit des visions, et ton papa est un…disons que tu ne le verras jamais avec des rides, ni faire du surf à Malibu. Mais c’est un homme bon, un champion, et il t’aime. Et il sait comment s’habiller. Et en ce moment, il combat le mal – pour de l’argent.

***

Cordy : Bon. Oncle Wes et oncle Gunn ne répondent pas non plus. Et ton papa ne sait pas utiliser sa messagerie, ou tenir une promesse.

***

Angel (à Cordy) : J’aurais mieux fait de t’écouter.
Cordy : C'est clair.

Angel lui prend Connor.

Angel : Et je n’aurais jamais du vous laisser seul, le bébé et toi.
Cordy : C'est clair.

***

Angel : Les amis, je veux vous dire quelque chose. (il regarde l’argent éparpillé) L’argent est important, mais ce n’est pas tout. Je me suis laissé emporté. C’est que…(il regarde Connor) je n’avais jamais eu de vie qui dépendait de moi avant. Mais ce n’est pas une excuse. (à Cordy ) Où en étais-je ?
Cordy : L’argent n’est pas le plus important.
Angel : C’est exact. Ce qui est important, c’est la famille, et la mission.
Cordy : Ils ont essayé de couper la tête de Fred. On a mérité chaque centime.
Angel : Tiens le bébé.

Cordy prend Connor et tout le monde excepté elle se rue sur l’argent et le fourre dans leurs poches.

***

Cordy : Fais dodo, mon petit bébé…

Angel et elles sont allongés sur le lit d’Angel avec Connor entre eux, buvant le biberon.

Cordy : Pourquoi pas un bateau ?
Angel : Non. Une bourse pour le collège.
Cordy : Bien sûr. Une bourse pour le collège, payer les factures, et un crédit pour un bateau.
Angel : J’ai dit pas de bateau.
Cordy : Mais c’est amusant.
Angel : C’est cher. Et quand est-ce que je monterai sur ce bateau, hein ?
Cordy : Pour des croisières au clair de lune. Bon. Une bourse pour le collège – payer les factures – et louer un appartement au ski à Aspen.
Angel : Un appartement au ski ?
Cordy : Il faut bien qu’on s’amuse un peu dans la vie.
Angel : Hmm. L’appartement de ski me plait.
Cordy : Evidemment. La neige, les arbres… des robots chimpanzés en patin à glace…
Angel : Des robots chimpanzés…en patin à glace…

13ème épisode

Cordy (à Angel) : Alors, tout en noir aujourd’hui.
Angel : Demande-moi pourquoi je souris.
Cordy : Je vais le faire, parce que c’est assez effrayant.

Angel retire des tickets de sa poche.

Angel : Nous allons sortir.

***

Gunn: Mais…tu as acheté des places de ballets à la place de mes tickets pour Mahta Hari ?
Angel : C’est le corps de ballet Blinnikov !
Cordy : Il répète ça comme si cela avait un sens pour nous.

***

Fred : Et il faudra trouver une robe pour toi. Quelque chose qu rendra Angel fou.
Cordy : Chérie, Angel est fou.
Fred : Je sais qu’il voudra paraître à son avantage devant toi.
Cordy : Bien sûr. Le Champion de la cause humaine va passer toute la journée à s’en faire pour sa tenue.

***

Lorne : Normal, avec cette jolie berceuse irlandaise que tu as chanté. Pas toujours très juste, mais ce n’est pas le plus important – Cordélia ?
Angel : Quoi Cordélia ?
Lorne : Je t’ai lu pendant que tu chantais, mon petit muffin, et je te comprends. C’est devenu une femme extraordinaire.
Angel : Tu n’es pas censé me lire. Et puis tu as tout faux.

Angel s’assied sur le bord du lit pour mettre ses chaussures.

Lorne : Désolé, Strudel. Mais ce n’est pas uniquement quand tu chantes. Nous avons ce terme à Pylea…Kyrumption.
Angel : Je connais.
Lorne : Bien. Quand deux grands Héros se retrouvent…
Angel : Il n’y a pas de retrouvailles, ok ? Après tout ce que nous avons traversé, tout ce dont on nous parle c’est…
Lorne : Tu ne peux pas combattre Kyrumption, ma petite brioche à la cannelle. C’est le destin. C’est écrit dans les étoiles. Kyrumption, c’est…
Angel : Tais-toi. Et arrête de me donner des noms de pâtisseries.
Lorne : Tu es un homme avec beaucoup de restrictions, Angel. Mais tu es un homme. Tu as un cœur. Cordélia est une femme exceptionnelle. Si je pensais qu’elle aimait le vert, je t’éliminerais de la course vite fait. Mais je ne l’intéresse pas. Elle est un Champion, Angel, de la vieille école. Et puis nous savons tous que tu as un faible pour les ex-pom pom girls !

Il s’assied en riant.

Angel : Qu’ais-je à lui offrir ?
Lorne : Dois-je vraiment répondre à cela ? Tu dois agir, Angel. Dis-lui ce que tu ressens, parce que c’est réel, et tu ne voudrais pas rater une occasion pareille !
Angel : Lorne, Cordélia est…
Cordy : Elle est quoi ?

Ils se retournent et voient Cordy dans l’entrée, vêtue de sa robe.

Angel : Je…Je disais juste que tu n’étais pas une fan de ballet.
Lorne : Tu sais, oublie ce que j’ai dit. J’avais oublié combien elle était affreuse.
Angel : Tu es…Tu es…
Cordy : Une fan de ballet ? (elle rentre dans la chambre) Une aficionado ? Une fervente adepte ? (elle ajuste le nœud papillon d’Angel) Ce soir, j’ai décidé que nous n’étions plus nous-même, ennuyeux et monotones. (Elle sourit) Ce soir, nous sommes un groupe d’amis sophistiqués qui allons apprécier de la danse classique. Qu’en dis-tu ?
Angel : Ca a l’air parfait.

***

Angel : A l’époque, j’avais toujours des places au balcon. Et sinon, je mangeais les gens qui en avaient.
Cordy : Ne ressassons pas les souvenirs. On est ici, profitons-en.

***

Plan sur Cordy qui ronfle dans son siège. Elle bouge et sa tête vient reposer sur l’épaule d’Angel, sans qu’elle se réveille.

***

L’acte se termine et les gens applaudissent.

Gunn : Bravo, bravo !
Cordy (se réveillant) : J’ai adoré.
Angel : C’est juste l’entracte.
Cordy : Oh.
Gunn: Bravo, bravo !

Cordy regarde la veste d’Angel où sa tête reposait.

Cordy : Ce n’est pas de la bave, n’est ce pas ?
Angel : Ce n’est rien. Ca va avec l’arrière.

***

Cordy : Vise le bonhomme Michelin.
Angel : Beaucoup de muscle pour une simple troupe de ballet.
Cordy : Tu veux que je le distraie ? Je me montre très gentille pendant que tu t’introduis à l’intérieur ?
Angel : Ne sois pas stupide. Si je suis ce gars et que la plus belle fille du monde vient me parler, je pense tout de suite que c’est une blague.
Cordy : Comment tu viens de m’appeler ?
Angel : Désolé. Tu n’es pas stupide.
Cordy : Non, après ça.
Angel : Je crois que je vais plutôt avoir recours à un éclat de violence.
Cordy : Attends. J’ai peut-être une approche un peu plus subtile.

***

Cordy : Ok. Tu as vu le building lorsque nous sommes passés en voiture. Je ne me rappelle pas qu’il soit si long.

Angel regarde le corridor devant eux qui semble sans fin.

Angel : Il semble que cela soit un sort, ou une altération du temps. Il ne vaut mieux pas se précipiter la-dedans.
Cordy : Allons retrouver les autres et considérer nos options.

Ils se tournent, mais au lieu de la porte derrière eux se trouve un autre très long corridor.

Angel : Quelles options ?

***

Angel et Cordy s’avancent dans le corridor. Angel ouvre l’une des portes et ils entrent.

Angel : C’est sa loge.
Cordy : La première ballerine.
Angel : Ca n’a pas changé.

Cordy s’assied à la coiffeuse et saisit une chaîne avec une petite croix.

Cordy : Elle l’attendait ici.
Angel : Il fait chaud. Il fait très chaud.
Cordy : Je le sens.
Angel : Il s’est passé quelque chose ici.
Cordy : Angel ?
Angel : Oui ?
Cordy : Je veux que tu me déshabilles.
Angel : Tu veux quoi ?
Cordy : Ceci n’est qu’un costume. Je veux que tu voies qui je suis vraiment. Tu es le seul qui le peux.
Angel : Je…Ce n’est pas nous. Cordélia, nous sommes joués. Quelqu’un est…
Cordy : Wow ! Est-ce que je viens de te demander de me déshabiller ?
Angel (se rapproche) : Est-ce ce que tu veux ?
Cordy : Je t’en prie…je
Angel : Tu veux que nous fassions l’amour ici ?
Cordy : Tu sais ce que je veux.

Angel lui caresse la joue et se penche vers elle.

Angel : Mais tu as peur.
Cordy : Et si jamais il nous trouve ?
Angel : Je n’ai pas peur. Je n’ai peur de rien.
Cordy : Je ne me sens vivante que lorsque tu es en moi.

Ils s’embrassent.

***

Angel et Cordy s’embrassent passionnément. La croix touche la joue d'Angel et il se recule, plaquant une main sur sa bouche et sa joue.

Angel : Cordélia !
Cordy : Oui.
Angel : Je suis désolé.
Cordy: Il faut qu’on sorte d’ici.
Angel : Oui

Ils respirent rapidement et se déplacent ensemble.

Cordy : Ce n’est pas la bonne direction.
Angel : Je sais. Bon.

Sur le point de s’embrasser, ils se déplacent dans la pièce. Cordy tourne le dos à Angel et glisse un bras autour de son cou.

Cordy : Ouvre cette fichue porte.
Angel : C’est dur.
Cordy : J’avais remarqué.

Tout en gardant le contact avec le corps de Cordy, Angel ouvre la porte. Ils se jettent dans le couloir et Angel referme la porte.

Cordy : Wow !
Angel : C’est ce que j’allais dire.
Cordy : Qu’est-ce que c’est que cet endroit ?
Angel : Il y a des esprits la-dedans. Certaines énergies prisonnières du temps.
Ils se sont emparés de nous.
Cordy : Effrayant. Heureusement que les effets s'estompent directement.

Elle rit et il regarde vers le bas. Angel retire sa veste et la plie sur son bras, stratégiquement placée devant son corps

Angel : Oui. Heureusement.

***

Cordy : Tu es sûr que c’est la bonne direction ?
Angel : Je suis sûr que c’est une direction. Cet endroit est un labyrinthe. J’espère qu’il y a une autre pièce. Nous pouvons juste…
Cordy : Mince !
Angel : Quoi ?
Cordy : J’ai dit quelque chose, dans cette chambre. Quelque chose d’important. Tu te rappelles ?
Angel : Euh…Tu ne te sens vivante que lorsque…
Cordy : Pas ça.
Angel : Non. Bien sûr. Je voulais juste…oh, j’ai dit que tu avais peur !
Cordy: Et j’ai dit – Et si jamais il nous trouve ?
Angel : Elle avait un amant secret.
Cordy : Ils avaient peur de quelqu’un. Et je te parie tout ce que tu veux que ce quelqu’un soit la raison pour laquelle nous sommes coincés ici. Nous sommes partis trop tôt.
Angel : Nous…qui ? La chambre ?
Cordy : C’est un indice ! Ces esprits, ou énergies ou je ne sais quoi sont toujours dedans. On doit y retourner.
Angel : C’est la plus mauvaise idée que j’ai jamais entendue.
Cordy : Tu préfère rester coincé ici pour toujours ?
Angel : Je suis sûr qu’il y a un autre moyen…
Cordy : Tout ce que nous devons faire c’est rejouer la scène. On entre, on sort. Pas de bonheur parfait.
Angel : Et si on s’arrête de parler dans cette scène ? Ecoute, j’ai déjà été possédé par l’esprit d’anciens amants auparavant. Cela ne se passe jamais bien.

Cordy prend le collier avec la croix.

Cordy : J’ai ma petite croix si les choses dégénèrent (Angel refuse de la regarder) Hé, je sais que c’est bizarre mais ce n’est pas nous. Tant que rien n’est enlevé, ou…introduit, il n’y a pas de soucis.
Angel : C’est nous, Cordélia. C’est toi et moi. T’embrasser, c’est…ce n’est pas quelque chose que je peux…
Cordy : Oh, allez. Ce n’est quand même pas si épouvantable ( elle s’éloigne) Très a l’aise couvert de restes de démons, mais dès qu’il doit embrasser une jolie fille…Mon Champion, mesdames et messieurs.

***

Cordy et Angel sont de retour dans la loge de la ballerine.

Angel : Tu sens quelque chose ?
Cordy : Mmm…

Elle tourne en rond, se tourne vers Angel.

Cordy : Bon. Recommençons depuis le milieu. Je veux que tu me déshabilles.
Angel : Tu veux que nous fassions l’amour maintenant.
Cordy : Oui, mais j’ai peur.
Angel : Tu es effrayée.
Cordy : Et effrayée. Et si nous…il nous trouvait ?

Angel prend maladroitement Cordy par les épaules et l’attire vers lui.

Angel : Et moi je n’ai peur de rien.
Cordy : Seulement quand tu es en moi, blah, blah, blah…

Cordy ferme les yeux et se penche pour embrasser Angel. Ils regardent autour d’eux.

Angel : Cela ne fonctionne peut-être qu’une fois. Quand l’énergie est…

Cordélia l’attrape et l’embrasse passionnément. Le collier avec la croix glisse de ses doigts et tombe au sol.

***

Angel allonge Cordy sur un sofa, l’embrassant dans le cou.

Cordy : C’est mal.
Angel : Chut.
Cordy : Tu ne le connais pas. Il a beaucoup de pouvoir.
Angel: Le pouvoir de faire ceci ?

Cordy halète, respire précipitamment.

Cordy : Stefan, son pouvoir est surnaturel. Il pourrait…
Angel : Quoi ? Nous tuer ?
Cordy : Pire.
Angel : Kurskov possède la compagnie, il ne te possède pas.
Cordy : Il ne le sait pas. Il pense que je suis à lui. Que je danse pour lui. Il se fait des illusions. Il croit que je l’aime.
Angel: Enfuis-toi avec moi. Maintenant. Ce soir. Nous disparaîtrons. Il ne nous trouvera jamais.
Cordy : Je…Stefan…toute ma vie se trouve ici.
Angel : Tu pourras toujours danser.
Cordy : Tu en es sûr ? Je ne…pas encore. Peut-être lorsque nous…
Angel : Non. Ne fais pas de promesses.
Cordy : Aide-moi. Aide-moi à ne plus avoir peur.

Ils s’embrassent à nouveau.

***

Fred : Vous entendez ?

On entend des gémissements.

Wesley : Quelqu’un souffre.
Fred: Où quelqu’un s’amuse.

***

Angel ôta la robe de Cordy et trâce un chemin de baiser le long de son corps jusqu'à son ventre, et atteint nombril.

Cordy : Oh, non. (elle ouvre les yeux et s’assied) Oh, non !

Angel se relève et se fait jeter au sol par l’un des valets du directeur. Cordy se cache derrière le fauteuil et regarde Angel et le valet, qui porte un masque de comédie, se battre.

Cordy : Oh merci mon Dieu !
Angel frappe le valet. Cordélia remet sa robe.

Cordy : Ok. Parfait. Ils ont donc sans doute été interrompus par le comte Kurskov, ou ses laquais. Alors nous en avons fini avec le…

Cordy se protège des mains alors qu’Angel se jette vers elle pour frapper un valet qui arrive par derrière elle.

***

Cordelia jette des coussins et tout ce qui lui tombe sous la main en direction des valets. Angel en étouffe un. L’autre se précipite vers Cordy avec son épée.

Cordy : Au secours !

Le valet saisit un poignard et frappe Angel au cœur.

Angel : Merci.

Angel lui arrache le poignard, le frappe au menton avant de le transpercer de l’épée et jetant le poignard à la gorge de l’autre valet. Cordélia se précipite vers Angel.

Angel : Tu vas bien ?
Cordy : Oui. Il faut sortir d’ici.

Angel regarde les valets.

Angel : Tu ne crois pas qu’ils sont morts ?
Cordy : Tu es juste incroyablement sexy quand tu fais cela.
Angel : Oh.
Cordy : Oui.
Angel : Filons d’ici.

***

Cordelia brosse sa robe.

Cordy : Tu crois que je vais pouvoir la rendre ? Parce que sinon je vais devoir faire pas mal d’heures supplémentaires.
Angel : Cordy.
Cordy : Tu sais, je pense qu’il vaut peut-être mieux ne pas parler de notre petite aventure. Tout ce qui a pu être vu, ou, euh, aperçu.
Angel : Je préfère prétendre qu’il ne s’est rien passé.
Cordy : Exactement.
Angel : L’effacer de ma mémoire.
Cordy : Quoi ? Ce n’était pas si horrible !
Angel : Non ! C’est juste que…si je…si nous…enfin, je voudrais que ce soit nouveau. Recommencer depuis le début.
Cordy : Je n’ai pas tout suivi.
Angel : Cordy…Toi et moi, nous travaillons ensemble depuis longtemps (elle rit) Ce que je veux dire, c’est que tu es devenue une femme extraordinaire. Nous avons eu des différents, mais, je pense que tous les deux, on se…
Cordy : Chéri ?
Angel: Oui, on se chérit de plus en plus, et…
Cordy : Chéri !

Elle passe à côté d’Angel et se jette dans les bras du Groosalug ( grrr )

14ème épisode

Angel : C’est étrange.
Lorne : Mmm.
Angel : Je croyais qu’il était plus grand.
Lorne: Un jeu de lumière. En fait, ils ne commencent à rapetisser qu’en devenant très vieux.
Angel : Je ne parlais pas du bébé.
Lorne : Je sais.
Angel : Je parlais du Groosalug.
Lorne : J’avais compris.
Angel : Est-ce qu’il ne t’a pas semblé, euh…petit ?
Lorne : Absolument. Je suis même sûr qu’il a rétréci de partout. Ce n’est qu’une petite miette musclée. Je suis sûr que dès que Cordélia arrivera chez elle, elle le mettra dans un tiroir et on n’en parlera plus.
Angel : Elle l’a emmené chez elle. Bon. C’est bien. Au moins on ne devra pas le loger ici. Ca commençait à ressembler à un hôtel.
Lorne : Alors, cela ne te pose aucun problème ?
Angel : Bien sûr que non, pourquoi ?

Lorne renifle la veste d’Angel.

Lorne : Je ne sais pas. Peut-être parce que tu ne portais pas ce parfum en partant ce soir.
Angel : D’accord. Il y a eu un peu de magie.
Lorne : Ah. Tu vois ?
Angel : De la vraie magie, Lorne. C’était un sort. Il s’est dissipé. Il n’y a rien entre Cordélia et moi.
Lorne : Oh que si. Il a des bras de fer et un sens du timing très ironique.

Angel va pendre sa veste dans l’armoire.

Angel : C’est très bien que le Groosalug soit arrivé maintenant. Tu avais raison. Cordélia mérite un champion, et elle l’a trouvé.
Lorne : Et toi alors ?
Angel : Ca va. Je suis tout seul depuis plus de 240 ans. Et quand je ne l’étais pas, cela a mal tourné. Je préfère être seul.
Lorne : Bien, Mr Garbo. A ton aise. Reste tout seul.

La porte de l’armoire se referme, puis se réouvre l’instant d’après. Angel saisit la veste et la renifle, avant de la rependre et refermer la porte.

***

Angel(à Cordy en regardant Groo): Tu pourrais lui demander de ne pas jouer avec mes armes ?
Cordy : Oh, relax. S’il y bien quelque chose que Groo sait faire, c’est manier une arme. Le pauvre. J’ai bien peur que ce soit tout ce qu’il ait à manier, d’ailleurs.
Angel : Tu veux dire que tous les deux…
Cordy : Je l’ai ramené hier soir, et nous avons commencé à…tu vois. Mais je n’ai pas pu continuer.
Angel: Ah non ?
Cordy: Non. Pas après avoir vu cet horrible truc épineux !

Angel regarde Groo et suit Cordy dans le bureau.

Angel : Epineux ?

***

Wesley : Oh. Pourquoi ne peux-tu pas t’envoyer en l’air ?
Cordy : Je pourrais perdre ma ‘visionité’.
Wesley : Si tu le prends comme ça…
Cordy : Ma ‘visionité’ ! Mes visions ! Je m’en suis rendue compte hier soir. A Pylea, j’étais censée les passer à Groo au moment du com-shuck. Comment savoir si cela ne va pas arriver ici ?
Angel : C’est vrai. Tu n’en sais rien.
Wesley : Mais ta transformation récente peut avoir modifier cela. Il est possible que…

Angel l’interrompt.

Angel : Il vaut mieux être prudent, quand même. Je pense que tu fais le bon choix.
Cordy : Je sais, je ne peux pas prendre ce risque. C’est juste que…(elle regarde Groo qui manipule toujours l’épée) il est tellement…Vous ne trouvez pas ?

Angel et Wes le regardent.

Angel : Tout à fait.
Wesley : Certainement.
Cordy : Il doit y avoir un moyen de soulager la tension.
Angel : Tu as pensé au jogging ?
Wesley : Peut-être une sorte de moyen préventif paranormal…
Angel : Parce qu’en fait, le jogging…
Cordy : On peut peut-être faire le ‘com’ sans le ‘shuck’.
Angel : Je ne sais pas. C’est un terrain glissant…tu pourrais déraper.
Cordy : En fait, je me fonds dans les statistiques ici. Personne dans ce bureau ne s’envoie en l’air de toute façon.

***

Cordy tend une épée à Groo.

Cordy : En voilà une belle.
Angel : C’est mon épée favorite !
Wesley : Tout ira bien, Angel.

Il tapote l’épaule d’Angel.

Cordy (à Groo) : Tu es sûr que tu auras assez chaud ? Les égouts sont très humides.
Groo : Ca ira.
Cordy: Parfait. (elle tend une arme à Angel sans quitter Groo des yeux.) Voilà.

Angel manie la hache, regarde sa petitesse. Il regarde Cordy qui embrasse Groo sur la joue.

Angel : On y va.

***

Groo : Je rapporterai la tête de la bête à ma princesse en offrande.
Angel : Oh, elle va adorer cela.

Ils marchent dans des égouts sombres.

Angel : Tu sens quelque chose ?
Groo: Une grande tristesse.

Angel s’arrête et le regarde.

Groo : Ma princesse. Elle est malheureuse. J’ai peur d’en être la cause.
Angel : Non. Non, elle n’est pas malheureuse que tu sois là, Groo. Elle est…ravie.

Ils continuent.

Groo : Alors qu’est-ce qui la retient ? Il y a une distance…comme si son cœur n’était pas libre.

***

Angel regarde Cordy se jeter dans les bras de Groo en riant.

***

Mme Frakes : Vous pensez connaître quelqu’un. Vous pensez que vous êtes en sécurité, ainsi que votre futur.
Angel est assis derrière le bureau de Wes, regardant Groo rejouer la scène du matin pour Cordy, Gunn et Fred.

Mme Frakes : Et puis quelque chose survient. Non, c’est faux. Quelqu’un survient ! (Angel regarde Groo et Cordy s’embrasser). Ils s’immiscent à votre place, vous poussent à l’extérieur.

***

Cordy se lève lorsque Angel rentre dans le bureau, un faux sourire sur le visage.

Cordy : Ah, bien. Tu es revenu.
Angel : Il porte mes vêtements.
Cordy : Quoi ? Ah oui. J’ai pensé que cela ne t’ennuierais pas. Apparemment, vous avez la même taille. Il est juste un peu plus grand. Il est bien, non ? Angel, j’ai besoin de ton aide.
Angel : Quoi ? Tu as eu une vision ?
Cordy : Non, ce n’est pas cela du tout. C’est, euh…personnel.
Angel : De quoi s’agit-il ?
Cordy : Je ne demande jamais ce genre de chose, mais tu es la seule personne à qui je peux faire confiance. Toi seul peux le faire.

Angel place ses mains sur les bras de Cordy et la fait asseoir.

Angel : Dis-moi.
Cordy : Tu as déjà tellement fait pour moi…enfin, il faudra rajouter cela à la liste.
Angel : Il n’y a pas de liste. Tu le sais. Dis-moi ce que tu veux que je fasse.
Cordy : J’ai besoin que tu m’aides à faire l’amour avec Groo.

Angel tourne la tête et regarde Groo dans le lobby, discutant avec Wesley. Cordy fait un signe à Groo, qui répond. Angel fait de même avec effort.

***

Cordy : J’ai réalisé quelque chose. Ce n’est pas la peur de perdre les visions qui m’a fait garder mes distances. C’est moi. Les visions sont une excuse. Il y a toujours une excuse.
Angel : Exact.
Cordy : J’en ai assez d’être seule.
Angel : Oui.
Cordy : Alors j’ai réfléchi.
Angel : Ah bon ?
Cordy : Oui ! A propos de ce qu’a dit Wesley – une protection paranormale. Alors j’ai pensé, je ne suis peut-être pas la seule personne sur cette terre qui a peur de perdre son don surnaturel à cause d’une intimité physique.
Angel : Sans doute.
Cordy : Alors j’ai fait des recherches, et j’avais raison. Il existe une potion protectrice. Je la prends et c’est bon !
Angel : Une potion ?
Cordy : C’est une femme qui s’appelle Anita, elle gère ce genre de business. Des filtres d’amours, ce genre de trucs. Elle m’a donné une adresse.

Elle lui tend une feuille de papier.

Angel : Tu veux que j’aille te la chercher.
Cordy : Je suis allée chercher de l’argent (elle tend l’argent à Angel) Je suis presque à sec, mais je crois que cela en vaut la peine.
Angel : Et toi et Groo pourrez…
Cordy : Com-shucker comme des lapins. Tu l’as dit.
Angel : Pourquoi tu ne l’envoies pas lui ?
Cordy : Je l’envoie aussi. Il y tient. C’est pour cela que j’ai besoin de toi.
Angel : Hein ?
Cordy : Il ne connaît rien à ce monde. Je ne peux pas l’emmener dans un bordel à démons tout seul. D’accord, j’ai confiance mais je ne suis pas stupide.
Angel : Un bordel.
Cordy : Toi tu y seras en sécurité. Aucune femme ne t’intéressera.
Angel : C’est ça.

Groo rentre dans le bureau.

Groo : Sommes-nous prêts ?
Cordy : Je pense.
Groo : Nous vous sommes reconnaissants de votre aide, Angel. (Il passe son bras autour des épaules d’Angel) Vous êtes un ami véritable.

Cordélia rit.

Angel : C’est ça.

***

Anita regarde Angel.

Anita: Je sais pourquoi votre ami est ici, mais vous ? Quel est votre intérêt ?

Angel regarde Anita sans parler. Son portable sonne mais il l’ignore.

Groo : Angel, votre manteau chante.

***

Angel : Qu’en dis-tu ? Honnêtement. Il est vraiment mieux que les autres ?
Démon : Il est magnifique.
Angel : Vraiment ? Je dirais plutôt magnifiquement stupide (Gunn et Fred se regardent) Parce que bon, c’est lui qui a la racine dans la poitrine, et moi qui suis libre. Et j’en ai assez de la Groo-vénération. (il frappe Groo, le démon grogne) Ce n’est pas contre toi, Champion. Mais on fait toute une affaire autour de toi. Quel Champion ! Quel force. Il est si disponible ! Regardez-le à la lumière du jour. Mais tu sais quoi ? Je suis plus malin, plus fort, et je choisis moi-même mes vêtements !

***

On entend un bruit de déchirure et Angel fait une grimace. Bruit de boutons sur le sol.

Cordy : Désolée.
Angel : C’est, euh, c’est ok. Elle était fichue de toute façon.
Cordy : Si ça peut te consoler, j’avais ‘intention de la déchirer plus tard. Tu as la potion, n’est ce pas ?

Angel montre la bouteille.

Angel : Oui, on l’a.

Cordélia retourne soigner Groo.

Cordy : Oh, ça va encore. Tu guéris presque aussi vite que lui.
Groo : Princesse, j’ai une confidence à vous faire.
AngelL : Groo.

Groo regarde Angel qui lui fait ‘non’ de la tête. Cordy le force à la regarder.

Cordy : Une confidence ? Quelle confidence ? Quelque chose s’est passé au bordel ? (à Angel) Tu étais censé t’occuper de lui !
Angel : Rien ne s’est passé ! Ton petit copain s’est montré très brave et il nous a sauvés.
Cordy : C’est vrai ? Mon héros !
Groo : Non, j’étais inutile. J’ai mis tout le monde en danger. Angel est le vrai champion. Il nous a sauvés.
Cordy : Tu entends cela ?
Angel : Oui, mais…
Cordy: Combien d’homme possède une telle abnégation ? Il est si noble ! Donne-moi la potion.

Angel lui tend la bouteille. Cordy la prend et attrape Groo par la chemise.

Cordy : On s’en va. Salut !

Elle se dirige vers la sortie.

Angel : Cordélia.

Elle s’arrête.

Cordy : Quoi ?

Elle revient vers lui.

Cordy : Qu’y a t’il ?

Angel prend sa main et y dépose une liasse de billets.

Cordy : C’est quoi ?
Angel : De l’argent que j’avais mis de côté.
Cordy : Pourquoi faire ?
Angel : Ce soir j’ai fais quelque chose pour toi. Maintenant c’est ton tour. Ne viens pas demain. Ni les prochaines semaines. Allez quelque part avec Groo, dans un endroit sympa. Au soleil. Il aimera ça.
Cordy : Angel…
Angel : Promets-moi.
Cordy : Ok.

Elle se tourne, puis touche le trou dans le t-shirt d’Angel.

Cordy : Tu ne veux pas que je te soigne ?
Angel : Non, ça va aller. Je n’ai rien senti.

Cordy le regarde puis s’en va avec Groo. (GRRRRR )

15ème épisode

Fred : Cordelia n'a pas appelé une seule fois. Ont-ils un téléphone au moins là où ils sont ?

Gunn laisse tomber le palet sur le plancher et joue avec la petite crosse de hockey.

Angel : Peut-être qu’ils ne sont pas près d'un téléphone. Allons, c'est leurs vacances ! Ils ne vont pas gaspiller leur temps à rester dans une chambre d'hôtel sombre - vous savez, ensemble, où la nourriture peut être livrée et où il n'y a aucune raison d'aller à l'extérieur… Le hockey est un grand sport, vous savez.

***

16ème épisode

Fred: Les gars, nous ne devrions pas appeler Cordelia et Groosalug ? Je veux dire, si l’un d'entre nous est blessé, disons, en tuant les Apparition-ers par exemple. Nous allons avoir besoin de renforts.
Angel : Non, je ne veux pas la déranger. C'est la seule pause qu'elle ait eue depuis des années. En plus, vous savez, c'est juste deux petits Wraithers.

***

17ème épisode

Fred (décroche le téléphone) : C'est lundi. Quelle heure est-il à Mexico ?

Angel lui prend le téléphone.

Angel : Qu'est-ce que tu fais ?
Fred : J'appelle Cordelia.
Angel : Pourquoi ?
Fred : Pourquoi ?
Angel : Je ne veux pas gâcher les vacances de Cordelia.

Il repose le combiné.

Fred : Angel....tu ne crois pas qu'elle voudrait qu'on la prévienne ? On ne devrait pas lui dire ce qui est arrivé ? Peut-être qu'elle pourrait nous aider.
Angel : Non.
Fred : Angel...
Angel : Elle reviendra bientôt. Et quand elle reviendra elle aura des cadeaux, pour Connor...Et il sera là pour qu'elle puisse les lui donner, ok ?
Fred (pleurant et murmurant) : Ok.

***

18ème épisode

Angel est dans son appartement brûlé regardant le berceau de Connor vide. La porte derrière lui s'ouvre et Cordy entre. Cordy va vers Angel, s'assoit à côté de lui et l’entoure de son bras.

Cordy : Je suis tellement désolée.

Cordy met sa tête sur son épaule et Angel baisse les yeux vers le sol.

***

Angel est couché sur son lit, regardant le plafond. La porte de son appartement s'ouvre et Cordy entre, portant un livre.

Cordy : Je suis juste là... ok ?

Cordy s'assoie sur une chaise et ouvre le livre.

***

Angel est assis, regardant le berceau de Connor. Cordy est dans une chaise, lisant son livre. Ils semblent être ainsi depuis un bon moment.

Angel : Je pense qu'il allait être gaucher. (Cordy le regarde, surprise qu’il parle enfin) La façon dont il tenait tes doigts ? Sa main gauche a toujours pressé un peu plus fort. Il a une sacré poigne. Il aurait pu faire de la boxe. Quand tu vis aussi longtemps que moi, un moment où un autre tu perds éventuellement ceux que tu aimes. Je ne dis pas que tu t'habitues...tu t’y attends. Tu le gère. Mais il était juste...Il était juste si petit...(soupire) Tu crois que tu sais quelque chose sur la vie parce que tu vis depuis si longtemps. Et c'est vraiment tout ce qu'on a, je veux dire, dans mon cas. Et un jour tu te réveilles,....et tu as quelque chose d'autre.
Cordy: Un futur.
Angel (après un long moment) : J'avais un fils.

***

Cordy est assise à côté d'Angel, qui regarde encore le berceau vide.

Cordy : Je ne vais pas m'asseoir ici et prétendre que je sais ce que tu traverses et que je pourrais commencer à comprendre ce que tu ressens. La dernière chose dont tu as besoin maintenant est de quelqu'un qui te dit qu'avec le temps les choses vont s'arranger ou que la douleur partira. Parce que...les choses ne vont pas s'arranger. La douleur ne partira jamais. La vérité c'est, si tu vis encore deux cent ans, tu n'oublieras jamais combien tu tenais à Connor. Et tu ne devrais pas. Tu as aimé ton fils, Angel...et tu continueras à l'aimer, et il te manquera. Tu vas continuer à vivre aussi. Tu vas le faire.
Angel : Je ne sais pas comment.
Cordy : Tu n'en as pas besoin. Le 'comment' viendra tout seul. La vie continuera juste à se dérouler. Il y a aura des gens qui auront besoin de nous et ...on les aidera. Parce que c'est ce qu'on fait.

***

Angel : Alors je crois qu'on ferait mieux de l'aider. (Cordy se tourne pour regarder Angel) On ne va pas perdre un autre membre de cette famille.

***

Cordy : Brillante tactique. Tu nous as fait gagner un peu de temps. Maintenant, c'est quoi le plan ?
Angel( tienant un jeu de cartes) : C'est le plan.
Cordy : Vraiment ?
Angel : Vraiment. Nous allons gagner l'âme de Gunn.

***

Fred : Si tu gagnes ! Mais si tu perds ton âme, tu ne vas pas devenir mauvais et commencer à tuer tout le monde, y compris nous ? Je me trompe ?
Cordy : Pas faux en théorie, mais je suis avec Ace (elle montre Angel) sur celui-ci, désolée.
Angel (se lèvant) : Je vais gagner. Et si je perds... (Passe un pieu à Cordy) Tu sais quoi faire. Fais-le vite.
Cordy : Tu sais que oui.

***

Angel : Un trois ?
Gunn : Un trois ?
Jenoff (posant sa main sur la table) : Un trois. Tu perds.

Angel jette un coup d'oeil vers Cordy. Elle lève le pieu et le plante dans la main de Jenoff, l'épinglant à la table. Jenoff pousse un cri de douleur.

Cordy : C'est assez rapide ?
Angel : Ca marche pour moi.

***

Angel est debout devant le berceau vide. La porte de son appartement s'ouvre derrière lui. Cordy se tient à la porte, le regardant. Angel commence lentement à démonter le berceau et Cordy le laisse seul, fermant doucement la porte.

***

19ème épisode

Angel : On ne le jette pas. Et la couleur du mur, elle reste aussi. Ecoutez les gars, j'apprécie l'aide de...tout le monde. Je veux juste...que tout redevienne...comme avant...ou s'en rapproche.
Cordy : Ce n’est pas possible tu sais. Et quoi qu’on fasse, ces fissures seront toujours là.
Angel : Laisse les.
Cordy : Bien sûr ! Peut-être qu'on pourra même commencer à déverser nos ordures ici.

Angel apercoit un globe de neige, figurant une scène de conte de fée avec un schat et un dragon, genre Disney.

Cordy : La vieille philosophie 'donne du caractère à l'endroit'. Je crois que ça t’a bien marqué de vivre dans des manoir pourris et....

Cordy s'arrête alors qu'elle voit Angel regardant la neige flottant dans le globe. Il tourne la petite clé et la berceuse de Brahms s’élève.

Angel : Je ne sais pas pourquoi je lui avais acheté ça. Une lubie, je crois. Je pensais qu'il aimerait le regarder. La neige. (baisse le globe) Il ne neige jamais en Californie du Sud.
Cordy : Sauf une fois.

Angel la regarde et elle sourit.

***

Cordy descend les escaliers.

Cordy : Hé, depuis quand on a une statue dans le hall ? Oh, c'est toi.
Angel : On peut faire quelque chose pour la tâche ? Ca vient d'effrayer un client. Au moins je crois que c'était un client. Le type a à peine dit deux mots avant de se sauver.
Cordy : Et bien, tu sais, certaines personnes ont beuacoup de mal à parler. D’ailleurs on a jamais vraiment parlé de tout ce qui s'est passé pendant que je n'était pas là.
Angel : Tu sais l'essentiel.
Cordy (le suivant) : C’est vrai. Bien sûr. Je sais essentiellement l’essentiel. Mais ce que je n'ai pas ce sont les détails. En particulier pour truc à cinq pointes décorant notre hall et le vaudou que tu as trafiqué là-dessus.
Angel : Cordy !
Cordy : Je sais que tu ne veux pas parler de ça, mais tu ne peux pas jouer avec la magie noire et faire comme si ça n'avait pas d'importance.
Angel (posant le globe de neige sur le bureau de Wes) : Ca n'a pas d'importance. C'était une perte de temps.
Cordy : Tu sais qu'il y a presque toujours des genres de prix cosmique pour utiliser des forces magiques. Il pourrait y avoir des répercussions. Et tu sais que la seule personne qui pourrait nous aider avec ça n'est plus là.

Angel arrête de fignoler les dossiers sur le bureau et la regarde, puis sort du bureau.

Cordy : Ne t’en vas pas.. Je dis juste… Tu peux t'enfuir, éviter de parler de ça, mais tu sais aussi bien que moi que ces trucs qu'on fait dans le passé reviennent d'habitude pour nous mordre là ou ca fait mal et ce que tu as fait....
Angel : Ok. Alors peut-être que je ne pensais pas clairement. Je veux dire, j'étais ivre à ce moment-là. Ivre du sang de mon propre fils, infiltré dans ma nourriture par les gens sympathiques de Wolfram et Hart. Et ma tête était un peu embrouillée par la rage contre un ami de confiance m'enlevant mon fils....(lève ses mains et va s'asseoir sur les escaliers) T’es contente Cordelia, tu m'as fait parler de ça.

Angel enfoui sa tête dans ses mains.

Cordy : Tu avais sûrement juste besoin de te décharger.

Cordy va s'asseoir à côté d'Angel alors qu'il lève sa tête de ses mains.

Cordy : Pourquoi tu ne m'as pas appelée ?
Angel : Je ne voulais pas gâcher tes vacances. Je pensais juste...que l'un d'entre nous devait être heureux.

Angel soupire.

Cordy : Mais j'aurais pu aider. J'aurais pu faire...quelque chose....
Angel : Il n'y a rien que tu aurais pu....
Cordy : Comment tu le sais ? Qu'est-ce qui te rend si sûr ? J'ai une ligne directe vers les Pouvoirs Supérieurs. J'aurais pu avoir une vision, ou...ou quelque chose pour nous avertir. Oh, en plus, j'ai un démon en moi maintenant. (saute et fait face à Angel) Alors, peut-être...peut-être qu'il y a un pouvoir inexploité qui aurait pu aider Connor avant, tu sais, avant...

Cordy s'arrête avec un soupir.

Angel : Tu avais besoin de te décharger ?
Cordy : Je...j'aurais du être là pour toi.
Angel : Tu..tu l'étais. Je veux dire, tu l'es. Tu l'es toujours....(se lève) Ecoute..écoute, je suis juste,...j'essaye juste de continuer à vivre comme tu me l'as dit. J'essaye juste de sortir ces problèmes de ma tête. Juste me focaliser sur....quelque chose d'autre un bout de temps. Tu sais ?
Cordy : Bien sûr. Ouais. Je...j'ai compris. Mais la prochaine fois...tu m'appelles.
Angel (hoche la tête puis passe à côté d'elle) : D'accord.
Angel (s'arrête et se retourne) : Oh, il y a quelque chose que tu peux faire pour moi. Trouve moi une affaire pour travailler. S'il te plait.

***

Fred : Cordy...
Cordy : Non. Tu veux que j'aille dire quelque chose à Angel sur Wesley. Désolé. Je ne peux pas. Je ne veux pas.
Fred : Pourquoi ? Pourquoi ne peux tu et ne veux tu pas ? Tu les connaît depuis plus longtemps que personne. Angel t'écoutera.

Cordy se redresse après avoir rassemblé les nettoyants.

Cordy : Probablement. Mais c’est contre son gré...c'est pour ça que je ne vais pas l'accabler.
Fred : Ecoute. Peu importe ce qu'il a fait, c'est Wesley. Tu te soucies de lui. Je le sais. Peut-tu imaginer combien il souffre ? Comment ses sentiments doivent être horribles ?
Cordy (ne remarquant pas que Groo est revenu avec le seau vide) : Les sentiments d'Angel sont les seuls dont je me soucie. Il est ma priorité. J'ai pris de l'ADN de démon pour cet homme. Je suis à demi-démone et je ne sais toujours pas ce que ça veut dire.

Dans le fond, inaperçu, Groo pose le seau vide et se tourne doucement pour partir.

Cordy : A part pour le flottement aléatoire et les visions indolores, ce qui est bien, parfois c'est dur à dire quand je suis...Angel ?

Cordy voit Angel projeté dans le hall.

Angel : Qu'est-ce qui se passe ?

***

Cordy : Une minute tu te tiens là avec l'air interloqué puis badaboum ! Tu es jeté en travers de la pièce.
Angel : Cordy, on peut parler de ça plus tard ? Je travaille là.

***

Cordy : Angel ?
Angel : C’est bizarre.
Gunn : Oui, on avait remarqué.
Angel : Non. 'On' il continue à dire on. Ce matin c'était on doit y aller. Maintenant c'est on a soif.
Cordy : Ok, alors il est prétentieux. Angel, on a besoin de parler de ma vision.
Angel (regardant dans le porte-feuille de Phil) : Et bien, ça peut attendre.
Cordy : Non. On ne peut pas. Tu crois que les Puissances m'envoient des belles images purement pour mon amusement ? Il me disent quand quelqu'un est en danger et ce quelqu'un c'est toi !
Angel : Oh, mince. Je suis en danger. Tu parles d’un scoop Ecoute, je veux m'occuper du problème de quelqu'un d'autre pour changer. Je vais m'occuper de Mr. Phillip Spivey d'Inglewood qui est venu nous demander de l'aide ce matin. C'est le seul qui devrait être concerné, pas moi ! Ca n'a rien à voir avec moi !

***

Groo : Cette arme est parfaite pour moi.
Angel : Elle est pas un peu grosse ?
Groo : Je n'ai pas eu de plaintes à ce jour.
Angel : Oui, bon.

***

Cordy et Groo rencontre Angel et Lorne

Angel et Cordy : On l'a vu ! Tu l'a vu ?!

***

Cordy : Est-ce qu'on a au moins une clé pour ça ?

Angel fait sortir les portes de leurs gonds puis regarde Cordy avec un petit sourire et lève les sourcils. Cordy lui sourit en retour.

***

Angel : Lorne, prend la. Groo, éteint les fours. Cordy, les réchauds.
Cordy : Angel, pourquoi ?!
Angel : Dépêchez ! Toi et les autres emmenez Fred à l'hôpital.

Ils éteignent les fours pendant qu'Angel ouvre tous les robinets, laissant l'eau couler.

Cordy : Je pensais qu'on avait parlé de ça. Infecter le monde et tout ?
Angel : On a pas le choix. Ils peuvent la garder hydratée. J'espère assez longtemps pour revenir avec un remède.
Groo: On est entourés ! Comment est-ce qu'on va passer ?
Cordy : Comment tu espères faire ça ?
Angel : En leur donnant ce qu'ils veulent. (les éviers commencent à déborder) Groo, demoiselle en détresse. Tu sais quoi faire.
Cordy : Angel !
Angel : Sauve Fred. Je t'en prie !

Groo prend Fred et Cordy éclaire le chemin pour lui et Lorne vers les portes.

Angel : Maintenant !

Angel frappe dans les portes de la salle de bal et les créatures volent à l'intérieur.
Lorne ouvre les portes à l'autre bout des cuisines et sort alors que plus de créatures volent à côté de lui pour atteindre l'eau dans la cuisine. Groo suit, mais voit Cordy se retourner. Il hésite un moment.

Angel : Cordy, je t'ai dit de sortir d'ici !

Groo regarde Cordy rejoindre Angel pour taillader les créatures autour de lui. Il baisse les yeux vers Fred, puis se tourne et sort avec Lorne.

***

Cordy et Angel tailladent les limaces brillantes sur le sol de la cuisine autour d'eux.

Cordy : Angel ! A quatre heures.
Angel taillade la créature. Une autre vole dans les airs, et Cordy l’attrape avec sa main levée.

Cordy : Angel.

***

Cordy tient à la limace, l'éloignant aussi loin que possible d'elle alors qu'elle s’agite sur son bras. Une grande lumière blanche commence à l'illuminer de l'intérieur.

Cordy : Angel..

Angel s'éloigne doucement d'elle, la fixant.

Cordy : Qu'est-ce...qui...m'arrive ?

Cordy baisse doucement l'insecte dans sa main, regardant Angel alors que l'éclat émanant d'elle brille de plus en plus. Le vent commence à hurler et la lumière sort de Cordy, aveuglant tout de son éclat.

20ème épisode

Cordy : C'était ça. C'était ça, Angel.
Angel (mettant son manteau) : Non. Non, ça ne l'est pas. Je vais aller le trouver.
Cordy: Je parlais du combat que tu viens d'avoir. C'était la vision dont je t'avais averti hier.
Angel : Tu n'avais jamais mentionné Connor !
Cordy : Parce que je t'ai seulement vu toi.

***

Cordy (se levant) : Je ne sais pas. Angel fait aussi tous ces trucs de 'statue ninja, ne bouge pas un muscle ou tu es mort'. Moi, je ne tiendrais pas dix minutes. Bien sûr, les talons n'aident pas non plus.
Groo: Oui. Je suis sûr qu'Angel t'a régalé avec tous ses exploits.
Cordy : Oh, il a déjà essayé. Mais je m'ennuie tellement avec tous ces 'jours d'antan'. (Groo la regarde) Ah...je veux dire...il n'y a rien de mieux que tes histoires palpitantes d'aventures ! Pas que tu ais besoin d'aventures palpitantes pour m'impressionner. Je suis impressionnée par toi étant juste toi.
Groo: Mais la façon dont tu parles constamment d'Angel.
Cordy : C'est parce que ces dernières semaines ont été si dures pour lui. (vient se mettre devant Groo) Il a besoin de moi.

***

Cordy : Où est Lorne ? Il aurait du revenir avec cet expert il y a des heures.
Gunn : Et bien, il a dit que c'était compliqué.
Fred : Il y a cet autre expert.
Cordy: Tu connais quelqu'un d'autre qui peut...Oh. Je ne crois pas qu'Angel sera d'accord.
Groo : Oui. On doit toujours demander à Angel. Angel est notre leader. On doit obéir à ses désirs.

Cordy regarde Groo.

***

21ème épisode

Fred(parlant d'angel) : Il ne répond toujours pas à son portable.
Cordy: Ca pourrait vouloir dire quelque chose s'il savait vraiment s'en servir.

***

Fred : Mais si quelque chose sort du portail, et s'il cela cherche Connor, et si Angel le trouve...
Cordy : Il l'a fait.

Les portes du hall s'ouvrent et Angel rentre en boitant à l'intérieur.

Groo : Angel.
Cordy : Oh mon Dieu.
Gunn : Mec, t'es blessé.
Angel : Je vais bien.
Cordy : Tu l'as trouvé.
Angel : Oui.
Cordy : Et ?
Angel : Et...on a parlé.

Angel tombe sur un siège en soupirant.

Cordy (lui touchant la joue) : Il semble qu’il aime bien parler avec ses mains.
Angel : Oh, il ne m'a pas fait ça. Pas complètement, en fait.

***

Angel : Il doit revenir de lui-même. Et il le fera. Dès qu'il réalisera ce dont il a besoin.
Gunn : Et c'est quoi ?
Cordy : Un père.

***

Cordy (à Gunn, parlant d'angel) : Hé. Alors, comment il va ?
Gunn (regardant vers les escaliers) : Et bien, toujours aussi mature.
Cordy : Vraiment. Où ?
Gunn : En haut.
Cordy : Je vais aller lui parler.

Groo regarde Cordy marcher vers les escaliers, poussant un soupir.

***

Angel est dans son appartement frappant contre son punching-ball.

Cordy : Hé...Je crois que Fred travaille sur un moyen de savoir si quelque chose d'autre est passé par le portail.

Angel arrête le sac, mais ne se tourne pas pour regarder Cordy.

Angel : C'est bien.

Angel se remet à frapper.

Cordy: Alors, peut-être que si on est vraiment, vraiment chanceux aujourd'hui on sera capable de tuer quelque chose. Tu aimerais ça, n'est pas ?
Angel : Bien sûr.
Cordy : Ok. Et bien, je voulais juste vérifier et te faire savoir que j'étais prête et te dire que tu fais ce qui est bien.

Angel arrête de frapper le sac, mais ne se tourne pas. Après un moment Cordy commence à partir.

Angel : Et s'il ne revient pas ?

Cordy s'arrête et ils se tournent pour se regarder.

***

Angel : Il est plus éloigné de moi que la première fois qu'il a été pris. Tout ce temps je ne crois pas que j'avais vraiment cru l'avoir perdu...pas vraiment. Puis il se montre à nouveau et je sais que si.
Cordy : C'est seulement temporaire.
Angel : Ouais. Tout est temporaire. Il y a juste tellement de choses que je crois qu'on aurait pu faire ensemble avant qu'il, tu sais...
Cordy : Grandisse ?
Angel : Me haïsse.
Cordy : Angel, il ne te hait pas. Il ne te connaît même pas. Mais il le fera. Il va revenir, Angel.
Angel : Comment tu le sais ?
Cordy : Parce que...il le doit. Parce qu'il est de la famille.

***

Cordy : Oui, alors, hum, je m’occupe de tes appels. Vous...prenez juste votre temps les gars.
Angel : Merci.

Cordy va vers le bureau de Wes et Angel se retourne pour faire face à Connor. Ils croisent tous les deux leurs bras en ne se regardant même pas, ils bougent tous les deux leurs pieds.

Angel: Alors....Tu as faim ?
Connor : Qu'est-ce que tu as ?
Angel : On peut sortir.
Cordy : Quoi !? Où ?!

Angel se tourne pour voir Cordy venir vers lui, une main derrière son oreille.

Angel : Cordy.
Cordy(hurlant) : Angel ! C'est un bar ! Des vampires. Tout un gang !
Angel : Cordy....
Cordy : Angel, tu m'entends ?

Soudainement on voit Angel de la manière dont Cordy le voit, se tenant au milieu d'un bar faiblement éclairé, entouré par des gens, la musique allant fort.

Cordy : Je peux la voir. Une femme. Angel ! (Cordy voit les lèvres d'Angel bouger, mais n'entend pas ce qu'il dit) Elle est toute seule. Elle ne les voit pas. Angel, tu dois te dépêcher !

Soudainement le bar disparaît laissant Angel dans le hall.

Angel : Calme-toi.

Cordy regarde autour d'elle un moment.

Cordy: Il y a une femme dans un bar avec un gang de vampires après elle. Tu dois l'aider.
Angel : Autant pour s’occuper de mes appels, hein ?
Cordy : Désolée.

***

Cordy est allongée sur le lit d'Angel pendant qu'Angel est assis dans une chaise dans la pièce.

Angel : Ce gamin était né pour ça. La façon dont il a anticipé, je te dis, c'est dans son sang.
Cordy : Tu m’étonnes.
Angel : On était là-bas et c'était comme si on avait jamais été séparé. Il l'a aussi senti. Je sais que oui. Tu aurais du nous voir ensemble.
Cordy : Je l'ai fait.
Angel : Qu'est-ce que tu veux dire par je l'ai fait ?
Cordy : A...après que tu sois parti, je suis retournée dans ma vision.
Angel : Tu es retournée ?
Cordy : Ne me demande pas comment. Je ne sais pas si c'est une partie de mes nouveautés semi-démoniaques, ou...ou s'ils m'ont juste laissé y retourner. Mais j'y étais. J'ai tout vu, toi et ton fils ensemble. C'était merveilleux.

Ils se regardent longuement, partageant un moment.

***

Angel regarde de la porte de bureau de Wes alors que Lorne tend une tasse à Connor, puis se retourne pour faire face à Cordy, assise au bureau.

Angel : Comment tu te sens ?
Cordy : Bien. Epuisée. Mais bien.
Lorne : Et bien, tu as été plutôt impressionnante, ma fille. Peu importe quel marché tu as fais avec les Pouvoirs, j'ai l'impression qu'ils t'ont donné la grosse dose...avec toutes les options. Ce gamin était toxique quand il est venu ici ce soir. J’insiste sur le 'ique'.
Angel : Qu'est-ce qui s'est vraiment passé ?
Lorne: Dans mon opinion professionnelle ? Et bien, Miss démon a donné à cet enfant une sorte 'd'âme collective'. A tout aspiré sauf le bon.
Angel : Aspiré quoi ?
Cordy : C'était cet endroit, Quortoth. Ca rampait dans chacun de ses pores. Il était malade de ça.
Angel : Quand Fred faisait ses lectures...
Lorne : Il brisait presque l’aiguille. Mon avis ? Elle n'aurait même pas un clic de lui maintenant.

Angel s'accroupit devant Cordy et lui fait un petit sourire qu'elle lui rend.

Angel : Merci. Merci d'avoir fait ça pour lui.
Cordy: Je sais ce que c'était pour lui ici, les ténèbres et la confusion. Il pensait que c'était là où il devait être.

Angel va doucement là où Connor est encore assis sur le canapé.

Angel : Hé, mon pote. Comment tu vas ?
Connor(parlant de Cordy): J'ai essayé de tuer ton amie.
Angel : Oui, et bien...elle a l'habitude.

***

Angel attrape son manteau.

Cordy: Attend. Angel, avant que tu partes on doit faire ce truc.
Angel: Quel truc ?
Cordy : Ce truc qu'on fait. Tu sais ce truc où je dis 'tu es sûr de savoir ce que tu fais, Angel, s'il te plait pense à ça' et puis tu m'ignores et tu cours droit vers les problèmes ?
Angel : Exact. Ce truc. Ok, on l'a fait ?
Cordy : Angel, s'il te plaît pense à ça. En fait, ne fais pas ça du tout.
Angel : Je le dois.
Cordy : Je sais. Mais ne le fais pas.
Angel : Je ne vais pas le tuer même s'il le mérite.

Angel se tourne pour partir.

Cordy : Oh, je m'en fiche si tu le tue. (Angel s'arrête et se retourne pour regarder Cordy) Il a volé l'enfance de Connor, alors tues-le. Mais ne mens pas à ton fils. Il est ici depuis une journée. Drôle de façon d'instaurer la confiance.
Angel : Je ne lui mens pas.
Cordy : Non, tu l'envoies juste se distraire pendant que tu vas confronter l'homme qu'il considère comme son père.
Angel (après un moment) : Je suis son père.

Cordy le regarde se tourner et sortir.

***

Cordy éteint la lumière du bureau alors qu'elle prend son manteau et son sac pour rentrer chez elle. Alors qu'elle marche vers les portes elle voit une figure portant une veste en cuir noir et commence à sourire.

Cordy : Angel. Oh, mon dieu, tu sais combien tu me rends heureuse ? Je te demande de ne pas y aller et tu n'y vas pas ? Je suis si contente de te...

Elle va l'étreindre, ralentissant alors que l'homme sort de l'ombre. C'est Groo.

Cordy : ...voir. Salut

22ème épisode

Groo: Je proposais un massage de ton schlug-tee, le muscle tendu de ton cou, mais…c’est toujours un honneur de faire l’amour avec toi. (il murmure) Plus tard, à la maison. Je comprends.
Cordy (regardant devant elle) : Angel.
Groo(soupire) : n’est pas qui je suis, princesse.
Cordy : Je sais. Il est revenu.

Cordélia rejoint Angel.

Cordy : Tu n’as pas entendu…
Angel : Entendu quoi ?
Cordy: Rien. Alors, comment cela s’est-il passé ?
Angel : J’ai trouvé Holtz.
Cordy : ET ?
Angel : Je ne l’ai pas tué.
Cordy : Tu me semble avoir mûri. Qu’as-tu fait ?
Angel : On a parlé.
Cordy : De Connor…euh, Steven ?
Angel : Oui. Il est rentré à la maison ?
Cordy : Non, il est toujours avec Fred et Gunn. Tu as dit à la maison ?
Angel : Oui. C’est une longue histoire, mais Holtz veut ce qu’il y a de mieux pour lui.
Cordy : Et c’est de vivre ici avec nous ?

Angel sourit et Cordélia lui saute au cou.

Cordy : C’est super ! Je suis si contente !

Cordy et Angel se regardent, pendant que Groo s’appuie au comptoir.

Groo : Oui. C’est super.

***

Angel ouvre la porte d’une des chambres et allume la lumière.

Angel : Celle-ci sera mieux. Il y aune exposition au sud. Pas trop près de ma chambre. Je ne veux pas qu’il croit que je le surveille.

Cordy regarde en souriant pendant qu’Angel marche dans la chambre.

Angel : Mais pas trop loin. Je veux quand même garder un œil…Qu’en penses-tu ?
Cordy : Je pense qu’elle est aussi bien que les cinq précédentes que nous avons vues. Et c’est Connor qui compte, pas la chambre…je ne m’habitue pas à l’appeler Steven.
Angel (s’assied sur le lit) : Moi non plus. C’est ce que Holtz…C’est comme cela qu’il veut qu’on l’appelle.
Cordy : Bon, Connor, Steven, peu importe. Ce qui compte, c’est ton fils qui veut vivre ici, qui veut te connaître.
Angel : Je n’ai même pas la télé. Il va vouloir regarder la télé. Enfin pas trop, mais après les devoirs. Il va avoir besoin de vêtements, d’argent de poche…combien donne-t’on, maintenant ? 50 cents ?
Cordy : Oui, si on est Tom Sawyer qui repeint la clôture.
Angel : Tu vois ? Je suis hors du coup. Il va me détester ?
Cordy (s’assied près de lui) : Mais non. Il va t’aimer.
Angel : Comment tu le sais ?
Cordy : Parce que tu es toi.
Angel : Un vampire.
Cordy : Un vampire.
Angel : Qui boit du sang, reste dans l’ombre, et qui est plus vieux que tout le monde ici mis ensemble.
Cordy : Tu es tout cela, et un peu radin en plus. Mais ce n’est pas ce qui est important.
Angel : Pourquoi ?
Cordy : Parce que tu as le cœur le plus beau et le plus généreux que je connaisse. Il est intelligent. Il comprendra. Ca va aller.

Angel la regarde en souriant.

Angel : Tu es vraiment…
Cordy : N’est ce pas ? (ils rient) Tu te sens mieux, ou tu veux continuer à voir les chambres ?
Angel : Les deux.

***

Fred : Où sont-ils ?
Groo: Je suis là. Cordélia et Angel sont en haut, ils essaient des chambres.(Fred et Gunn se regardent) Pour le fils d’Angel.
Fred & Gunn : Oh.

Des voix viennent d’en haut. Cordy et Angel descendent les escaliers.

Cordy : Je ne vais pas raconter cela à ton fils de 16 ans.
Angel : Eh bien il faut qu’il connaisse les choses de la vie. Et mon expérience n’est pas vraiment, enfin…sans vouloir dire ‘farce tragique’…
Cordy : C’est quand même toi qui lui parleras.
Angel : Tu pourrais remplir les blancs. Il pourrait avoir des questions, du genre que fait-on avec le Schlug-tee d’une femme ?
Cordy : Toi et ton ouie de vampire ! La prochaine fois que tu écoutes je vais te…

Elle lui murmure dans l’oreille pendant que les autres regardent.

Angel : Oh là ! Tu utilises ce genre de langage à la maison ?

***

Fred : Je veux être le vampire !
Gunn : Je veux être dans un jacuzzi.
Cordy : Je veux savoir qui va ranger ce bazar.

Gunn montre Fred, qui montre Angel et Connor.

Angel : Oui, ce fut une longue journée. (à Connor) T’en a assez ?
Connor : Non. Je veux apprendre.
Angel : Ce petit est vraiment incroyable, hein ?

Il frappe Connor par jeu, Connor l’évite.

Cordy : Incroyable, oui.
Angel : Hé, Cor, on va au ciné ce soir. Tu veux venir ?
Cordy : Oui ! Enfin, j’adorerais, mais je ne peux pas. Groo et moi avons prévu de passer la soirée à deux. Alors…
Angel : Oh. Bien sûr. C’est important. (se tourne vers Fred). Ok. Vampire.

Fred lève ses mains et laisse échapper un grognement.

Angel : T'es vampire. Pas dans 'Cats'.

Fred laisse tomber ses mains et se contente d’un ‘grr’.

Angel (à Gunn) : Un promeneur innocent.
Gunn : Innocent et assis.

Il se laisse tomber sur une chaise.

Angel (à Connor) : Ferme les yeux. Inspire. D’où va venir l’attaque ?

Connor pare les coups d’Angel les yeux fermés et Cordy les regarde avec un sourire.

Angel : Bien, bien.

***

Cordy : Qu’est ce qui ne va pas ?
Groo: Moi. Pour toi.
Cordy : Quoi ?
Groo : Ce n’est pas moi que tu aimes. C’est lui.
Cordy : Lui ? Qui lui ?

***

Angel : Chanson d’amours – Lorne. Merci. Je ne savais pas que tu avais un CD.
Lorne : C’est une idée de mon agent. Les chansons sont bonnes. Oh, et ce n’est pas mon vrai cadeau. C’est ceci : C’est réciproque.

La caméra change de position.

Lorne : Ce que tu ressens pour Cordélia, c’est ce qu’elle ressent pour toi.
Cordy : J’aime Angel ? Qu’est-ce que tu racontes? J’aime…tu sais…nous.

Groo la regarde.

Lorne : Vous êtes connectés.

Groo: Vous finissez les phrases…

Lorne : …de l’autre. Vous riez aux mêmes…

Groo: …blagues. Lorsqu’il est blessé, qu’il a mal…

Lorne :…son cœur saigne pour toi.

Groo : J’ai compris cela depuis un moment. Et je me suis battu pour trouver le courage de faire ce qui est juste.

Lorne : Je veux juste te dire : reste à l’écoute. Connor est revenu. Ta vie prend un tournant positif. Parfois les choses se passent bien. Je dois y aller.
Angel : Prend bien soin de toi. Et reste en contact.
Lorne : Je te le ferai savoir. Une adresse ou envoyer le panier de surprises.

Lorne s’en va.

Cordy : Je ne sais pas quoi dire, Groo.
Groo : Dis-moi que j’ai tort. Demande-moi de rester. Que tu n’aimes que moi.

Cordy pleure mais ne dit rien. Groo prend ses affaires. Il se retourne une dernière fois vers Cordy avant de partir.

***

Cordélia regarde une photo d’Angel, Wesley et elle.

Cordy : Je ne sens pas…Et même, c’est impossible.
Voix de Cordélia : C’est ridicule.
Cordy : Tout à fait. C’est…woah !

Dans la fenêtre en face elle voit une apparition d’elle-même.

Aapparition : Peut-être ais-je compris depuis longtemps que c’était vrai.
Cordy : C’est vrai ?
Apparition : Je suis amoureuse.
Cordy: Ah oui ? Ah oui ! D’Angel, n’est ce pas ?
Apparition : d’Angel !
Cordy : C’est bien ce que je dis.
Apparition: J’ai peur. Mais je sais que c’est juste. Je sais que tout se passera bien.
Cordy : Vraiment ? (l’apparition disparaît) Merci pour le renseignement.

***

Le téléphone sonne dans le lobby au moment où le gang rentre.

Angel : Je le prends !

Il traverse le lobby en sifflant.

Gunn : Il siffle. Je ne l’ai jamais entendu siffler.
Fred : Il est heureux.

Connor ferme la porte derrière eux.

Angel : Angel Investigations. Nous pouvons vous aider, je vous l’assure!
Cordy : Salut. C’est moi.
Angel : Hé, Cor. Ca va ?
Cordy : Bien. Et toi ?
Angel : Super.
Cordy : Euh, Angel, il faudrait que je te parle, en privé.
Angel : Quelque chose ne va pas ?
Cordy : Si si, tout va bien. Je pense. Cela dépend de ce que tu ressens.
Angel: A propos de quoi ?
Cordy : A propos de moi.
Angel : Oh.
Cordy : Est-ce qu’on peut se voir ce soir ?
Angel : Ce soir ? Ok. Où ?
Cordy: J’aime bien Point Dume. Il y a une belle vue. Au nord de Kanan.

Angel note la direction.

Angel : Point Dune, nord de Kanan, jolie vue…On s’y retrouve…dans une heure ?
Cordy : Oui.
Angel : Ok
CORDELIA : Ok
Angel : Oui.
Cordy : Bien, alors on fait ça.

Angel raccroche lentement.

Cordy fait pareil.

Cordy : Oh mon Dieu. Oh mon Dieu.

Angel se retourne et voit tout le monde le regarder.

Angel : Il faut que je sorte un moment.
Connor : Voir Cordélia ?
Angel : Oui. Ca va aller ?
Connor : Elle est très jolie. Et elle t’aime beaucoup. Je l’aime bien.

Gunn et Fred se regardent.

Angel : J’en suis heureux.
Connor : C’est bien de te voir heureux, papa.

Angel sourit, chantonne.

Gunn : Maintenant il chantonne.
Fred : Il est vraiment heureux.

Fred se lève et prend un pieu. Elle pique Angel avec le pieu dans ses côtes.

Fred : Pas parfaitement heureux, j’espère.
Angel : Non ! Ouch !
Fred : Je vérifie juste.

Angel sort.

***

Angel sort de sa voiture et vérifie son haleine.

***

Cordélia est coincée dans le trafic et appuie sur le klaxon.

Cordy : Dépêche ! Je suis en retard, je suis en retard.

Elle vérifie son haleine.

***

Angel regarde sa montre. Il soupire, vérifie ses cheveux, sort son téléphone portable. Il l’ouvre et compose un numéro, mais il le laisse tomber en bas de la colline.

Angel : Je déteste ces trucs.

***

Cordy : On va discuter comme deux adultes. J’ai des sentiments, toi aussi. Peut-être qu’il m’écoutera jusqu’au bout.

Soudain elle commence à irradier de l’intérieur.

Cordy : Oh non, non, non, non ! Pas maintenant !

***

Cordy : Non, évidemment. Pourquoi les Pouvoirs me donneraient-ils le temps d’avoir la conversation la plus importante de ma vie ? Je suis sur le point de…(Skip la regarde) Je suis amoureuse ! D’Angel.
Skip : Ce que tu vas être amenée à faire transcende l’amour.
Cordy : Ce n’est pas juste ! Je ne peux pas partir sans le lui dire. C’est impossible. Il doit savoir ce que je ressens ! Pourquoi cela doit-il arriver maintenant ?
Skip : Du travail t’attend dans les limbes supérieures.
Cordy : Tu ne peux pas au moins le dire à Angel pour moi ?
Skip : Désolé. Je n’ai pas le droit.
Cordy : Alors je n’y vais pas. Pourquoi me font-ils cela maintenant ? C’est le dernier test, n’est ce pas ?

***

Skip regarde Cordélia s’élever dans la lumière. On voit le coffre s’enfoncer dans l’océan. On aperçoit le visage d’Angel à travers la vitre. Puis le visage souriant de Cordy qui disparaît dans un flash de lumière. Le coffre disparaît dans les abîmes.

4ème saison, 1er épisode

(Rêve d'Angel)

Cordy: "Tu n’as pas faim?"
Angel: "Non! Je meurs de faim. C’est juste... Je voudrais profiter de ce moment. Toi - Connor - vous tous - saufs - et heureux - et ensemble. Considérant ce que nous avons vécu durant l’été..."
Wesley (se penchant en avant pour lever son verre pour un toast): "A la famille."
Angel ( souriant, lève son propre verre tandis que les autres font de même): "A la famille."
Lorne: "Tant que ce n’est pas la mienne!"

Tout le monde rit et trinque. Cordelia prend une cruche d’eau et la tient au-dessus du verre d’Angel.

Cordy: "Tu ne peux pas faire un toast avec un verre vide."
Angel: "Ce n’est pas un mauvais présage, n’est-ce pas?"
Cordy: "Angel, relax. C’est fini. Les choses ont repris leur cours normal et rien ne viendra plus jamais nous séparer. (Elle se penche plus près d’Angel) Et si quelque chose essaie, je devrai être toute brillante et je lui botterai personnellement le derrière."
Angel (se penchant plus près): "J’aime quand tu brilles."
Cordy (se penchant plus près encore): "Et bien, joue les bonnes cartes..."

Ils sont assez proches pour s’embrasser, souriant dans les yeux l’un de l’autre.

Connor: "Dois-je regarder ça?"

Angel tend son bras et ébouriffe les cheveux de Connor.

Angel: "Je pourrais te fermer les yeux."
Connor (riant, arrange ses cheveux du doigt): "Allez, papa! Ils vont se dresser comme les tiens."
Angel: "Tu en aurais de la chance. Mangeons!"

***

(Rêve d'Angel)

Nuit, les vagues de l’océan meurent sur la plage au pied de la falaise, envoyant un panache de gouttelettes blanches dans l’air. Angel tourne son dos à la vue - pour ne trouver que Cordélia, toute de blanc vêtue, l’attendant à côté de sa voiture.

Angel: "Cordélia. - Je ne pensais pas que tu viendrais."
Cordy: "Tu me connais mieux que ça. Mieux que personne."

Angel rit et met ses mains dans ses poches.

Angel: "Je ne sais pas si c’est vrai."
Cordy: "Si. Tu le sais."

Cordélia marche lentement jusqu’au bord.

Cordy: "C’est si beau ici."
Angel (la regardant avec un petit sourire): "Oui. Oui, en effet. - Juste comme cela devrait être."

Il fronce les yeux tandis que nous avons un rapide flash de lui et de Connor tombant au pied de la falaise.

Angel: "Mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas comme cela s’est passé."

Un autre flash et de lui et de Connor, se battant.

Cordy: "Je sais. - Je préfère cette version."
Angel: "C’était Connor. Il était ici. Il..."

Flash de Connor électrocutant Angel. Cordélia met une main sur la joue d’Angel.

Cordy: "Je ne peux pas me rappeler comment c’était - de ne pas te connaître, ni d'être proche de toi. Je suis amoureuse de toi, Angel. Profondément, je crois que je le suis depuis longtemps. J’avais besoin que tu le saches."

Angel attire Cordélia pour l’embrasser, puis la repousse pour la regarder.

Angel: "J’ai besoin de toi, Cordélia. J’ai besoin de toi."

Il se penche pour embrasser son cou, puis se transforme en vampire et la mord. Cordélia halète tandis qu’Angel boit son sang.

Angel (se reculant): "Je suis désolé. Je suis tellement désolé!"

Cordélia laisse échapper un cri tandis qu’Angel continue de se nourrir - juste pour se réveiller les yeux grands ouverts et criant dans son cercueil sous l’eau.

***

Angel (à Connor): Wesley m’a dit tout ce qui s’est passé. Alors, en ce qui me concerne ce que tu *mérites* repose sur une réponse : (Angel se penche plus près) As-tu fait quelque chose à Cordélia?"
Connor: "Non."
Fred: "Il ment."
Connor (regardant Angel): "Non, je ne mens pas."
Gunn: "Ce sont des salades. Elle a *justement* disparu la même nuit."
Connor (ne quittant jamais le regard d’Angel): "Je dis la vérité, ok?"
Angel (calmement): "Je sais. - Je peux le dire."

***

Angel fléchit sur ses jambes, puis s’appuie contre le mur. Fred et Gunn courent vers lui.

Fred: "Angel!"
Angel: "Toute cette conversation, ça vous épuise vraiment."
Fred: "Tu as besoin de te reposer."
Angel: "J’ai besoin de Cordélia - maintenant. Où qu’elle soit, quel que soit ce qu’elle endure, nous devons la trouver."

L’image se mélange avec un panorama brillant, de nuages célestes. Nous nous rapprochons d’une lumière blanche, étincelante. Le visage de Cordélia devient visible en son centre tandis qu’une musique divine va crescendo.

Cordy: "Mon dieu, je m’ennuie tellement."

***

2ème épisode

Appartement de Cordélia. Fred, tenant une boîte en carton, apparaît sous l’arche menant de la cuisine au living.

Fred: "Tu sens quelque chose?"
Angel: "Cordélia. Peut-être du vieil encens ou des bougies - et étrangement assez bien de citrons. Beaucoup de citrons."
Fred: "J’ai peut-être été un peu fort avec la cire. Je voulais que ça soit parfait pour quand le propriétaire commencera à le faire visiter."
Angel: "C’est - parfait. Parfait et vide."
Fred: "Tu aurais dû voir la taille des lapins en poussière sous le lit de Cordélia! Plus comme des cachalots en poussière."
Angel (après une pause): "Je n’arrive pas à croire que ça fait trois mois."
Fred: "Nous avons payé le loyer pour les deux premiers mois, mais les choses sont devenues assez difficiles, et, en fait, grand appartement, personne ne vivant ici..."
Angel: "Fantôme Dennis! Est-ce… Est-ce qu’il sait quelque chose sur Cordélia? Où elle pourrait être?"
Fred: "Il est juste fâché que nous ne l’ayons pas encore ramené à la maison."
Angel: "On le fera. Bientôt."
Fred: "Absolument."

Fred se retourne vers le living et après quelques moments, Angel la suit.

Angel: "Tu as dit que tu avais déjà essayé de parler à Lorne à Las Vegas."

Gunn travaille à l’arrière de la télévision.

Gunn: "Ouais. Insiste sur le mot ‘fatigué’. (Il y a des étincelles et Gunn retire sa main) Foutue machine. Fred!"

Fred, mettant des livres dans la boîte qu’elle portait plus tôt: "J’ai déjà emballé les pansements, mon grand. Depuis exactement la deuxième fois que nous avons pu lui mettre le grappin dessus, nous savons que Lorne garde les yeux ouverts, mais jusqu’à présent tout est calme du côté psychique."
Gunn: "Tu lui as montré la boîte?"
Fred: "Tu as vu celle-là? Avec les photos? Ces affaires étaient sur la table la nuit où Cordélia a disparu. Ce sont pour la plupart des affaires personnelles. Ca n’a pas voulu dire grand chose pour nous, mais - peut-être que tu verras quelque chose."

Angel feuillette un des livres dans la boîte.

Angel: "Et la police?"
Gunn: "Euh, voyons, voiture abandonnée, appartement vide..."
Fred: "Pas de signe de violence, aucun projet de voyage..."
Gunn: "Veuillez remplir un rapport de personne disparue..."
Fred: "Et passez une bonne journée."
Gunn: "Mais hé, c’était seulement la première fois. Les sept fois suivantes, ils ont laissé tomber le ‘bonne journée’."

Angel regarde deux photos qui étaient dans la boîte, une de lui avec Cordélia, l’autre avec lui, Cordélia et Wesley.

Angel: "Quelque chose a dû lui arriver cette nuit-là - quelque chose d’énorme."
Gunn: "Et bien, vous étiez supposé vous rejoindre."
Angel: "Je sais pourquoi je n’y étais pas."
Fred: "Bien sûr. Banni dans les profondeurs de l’océan par ce morveux ingrat qu’est ton fils."
Gunn: "C’est pas qu’elle soit amère."
Angel: "J’apprécie que vous ayez pris soin de Connor tout l’été. C’est juste qu’il est confus. Il a besoin de temps. C’est tout."

Fred prend une pile de livres de l’étagère au-dessus de la cheminée et les met dans la boîte.

Fred: "Exact. Du temps et une punition corporelle avec un grand et lourd maillet. C’est pas que je sois amère."

Fred se retourne pour trouver les livres à nouveau sur l’étagère.

Fred: "Bon sang, Dennis! Elle ne va pas revenir!"

Personne ne dit rien pendant un moment, ensuite Fred se retourne pour entrevoir les autres.

Fred: "Je… Je suis désolée, Angel, je voulais pas... - Je voulais dire dans l’appartement."
Angel: "Ca… Ca va - Fred. De toute manière, nous avons des tas de chambres à l’hôtel. Nous pouvons tout garder."
Fred: "C’est juste... tu comptes sur les objets, tu sais? Les choses étant où tu les as laissées. Qu’est-ce qui se passe si tu reviens et qu’elles ne sont pas là?"

Angel regarde la photo de lui, Cordelia et Wesley.

Angel: "Tu vas les trouver

***


Angel: "On est de nouveau amis."

Wesley jette un regard à Angel, ensuite il ouvre la mallette, en sort un album et le tend à Angel.

Angel: "Qu’est-ce c’est?"
Wesley: "Ce pour quoi tu es venu."

Angel ouvre le livre, voit une photo de la voiture de Cordélia et une carte.

Wesley: "C’est tout ce que j’ai sur la disparition de Cordélia."
Angel: "Tu as fait ta propre enquête."
Wesley: "Je ne pense pas qu’elle soit morte. (Angel lève la tête et Wesley retourne vers sa mallette) Je ne peux pas le dire avec certitude bien sûr, mais je ne pense pas qu’elle soit encore dans notre dimension. Au-delà - il y a une route que je ne pouvais suivre. Aucune chose vivante ne le peut."

Angel (regardant une autre photo dans le livre): "Qui est Dinza?"
Wesley: "Un des mystères d’Eleusie, la ténébreuse demi-déesse de la perdition. Seul le mort peut entrer en sa présence, et ceux qui le font, elle les piège souvent pour l’éternité."
Angel: "C’est gai."

Wesley enroule une corde.

Wesley: "J’ai tenté de localiser son repaire, mais apparemment je ne pouvais pas entrer moi-même."
Angel: "Cette Dinza peut me dire où est Cordélia."
Wesley: "Non. Tout ce qu’elle te dira, c’est où chercher."

***

Angel: "Vous - vous savez qui je suis."
Dinza: "Je sais que tu étais perdu. Je connais toutes les choses perdues."
Angel: "Vraiment? - La cité de l’Atlantide? - Le Saint Graal? - Jimmy Hoffa."

Dinza le touche rapidement. Angel se recule brusquement et elle s’envole.

Dinza: "Amour perdu."

Angel se retourne tout à coup pour la trouver accroupie sur un tuyau haut au-dessus de lui.

Angel: "Donc vous savez pourquoi je suis ici. Qui j’essaie de trouver."
Dinza: "Elle est loin de toi, champion, n’a plus besoin de toi."
Angel: "J’ai besoin d’elle."

Des chuchotements et des grognements se répercutent à travers le repaire.

Dinza: "Ils pensent que tu devrais les rejoindre. Que je ne devrais jamais te laisser sortir. (Elle rit) Mais qui écoute le mort? L’axe de Pythia reste proche. Ce que tu cherches ne peut être trouvé qu’à l’intérieur de l’axe."
Angel: "L’axe."
Dinza: "Un pouvoir ancien reliant toutes les dimensions. Trouve l’axe et tu trouveras ton être perdu."

***

Fred: "On dit que l’axe a été imprégné de beaucoup de qualités mystiques, dont l’une est de trouver des âmes ou des entités à travers les dimensions."
Angel: "Entités comme..."

Angel tient son bloc-notes pour montrer un portrait au crayon de Cordélia.

Gunn (souriant): "Cordélia."
Fred: "Wow. C’est vraiment..."

***

Angel: "Personne n’ira en prison, Fred. Je te l’ai dit, un casse comme celui-ci, j’en ai fait des millions de fois."

Fred le regarde avec de grands yeux.

Angel: "Ok. Peut-être deux fois, mais je suis bon là-dedans. Je le jure!"
Gunn: "Euh, tu *ne* comptes pas la fois où on a volé le linceul qui rendait fou et qui a failli nous tuer, n’est-ce pas?"
Angel: "Le point est, voilà comment nous trouverons Cordélia, donc c’est ce que nous allons faire."
Fred: "Ok. (Elle prend les plans d’Angel) Je vais juste prendre ceux-ci (Elle emmène son tableau) et étudier les détails et voir si je peux, je ne sais pas, concocter quelque chose, - disons, un plan. (Les garçons la regardent) Ok."

Fred s’en va.

Angel: "Je suis vraiment fort, si ça aide."
Fred: "Ok!"

On entend une porte se refermer.

Gunn: "C’est ma nana, grande et responsable. Ok, minuscule et responsable."
Angel: "Fascinant la manière dont elle a progressé pendant que j’étais parti. Ca me rappelle un peu Cordélia."

***

Angel: "Ecoutez. J’ai besoin de l’axe. Vous voyez, c’est un ancien objet mystique fabriqué..."
Gwen: "C’est super pour une fille et un garçon. J’aime y penser comme - le mien."
Angel: "S’il vous plait."
Gwen: "S’il vous plait? Vous vous foutez de moi? (Elle voit Gunn) Salut, Denzel."
Angel: "J’essaie de trouver quelqu’un. Quelqu’un de très important pour moi, et l’axe là-bas, c’est ma seule chance."
Gunn: "Allez, il dit la vérité."
Gwen: "Oh, mince, si tu dis que c’est vrai. - Alors quoi? Tu veux juste - emprunter cette chose?"
Angel: "Vous pourrez faire tout ce que vous voulez avec dès que j’aurai mis la main sur elle."
Gwen: "Elle. Bien sûr il y a un elle."

Gwen lance la corde et marche vers la grille.

Gwen: "Deux questions alors. Un: est-ce que tu l’aimes vraiment?"
Angel: "Oui. Je l’aime."

***

La caméra plonge à travers la poitrine d’Angel pour montrer son cœur soudainement revenir à la vie sous l’effet de la charge électrique dirigée vers lui. Angel s’assied, saisit Gwen et l’embrasse profondément. Un jeu de barreaux épais glisse au travers de la sortie de l’ascenseur et ils se séparent.

Gwen: "Tu es vivant."
Angel: "Vous l’avez senti? Mon cœur..."
Gwen: "Il battait. Il ne bat pas, n’est-ce pas?"
Angel: "Cordélia. Il faut que je sorte d’ici."

***

Gwen: "Tu vas vraiment utiliser cet axe-machin-chose pour la trouver, n’est-ce pas?"

Angel la regarde.

Gwen (doucement): "Ca s’explique. N’importe qui d’aussi mauvais pour voler des trucs doit le faire pour l’amour. - Quelle déception."

***

Angel et Gunn sont assis sur l’escalier. Fred est assise en boule sur le canapé.

Fred: "Mais elle était belle?"
Angel: "Seigneur. - Il y avait toute cette lumière autour d’elle. Et la lumière semblait être faite de - pure joie - et de chaleur."
Gunn: "Tu penses que les êtres prennent des vacances?"
Angel: "De la manière dont je l’ai vu - ça semble être permanent."
Gunn: "Dommage. On aurait tous pu aller à Vegas."
Fred: "Je crois qu’on aurait dû savoir que quand elle a commencé cette histoire de lumière, les Puissances manigançaient quelque chose."
Gunn: "Ouais, mais qui aurait pensé que ça aurait été ça?"
Angel: "A dire vrai, ça ne me surprend pas. D’une certaine manière, peut-être que ça rend les choses plus faciles. Sachant le bien qu’elle fait là-haut. Même si je ne peux pas la voir ou lui parler, c’est comme si elle était toujours à mes côtés."
Fred: "Ca ne veut pas dire qu’elle te manque moins."
Angel: "Non. - Tous ces mois sous l’eau, je pensais tout le temps ‘Il faut que je rentre vers Cordélia’. Je rentre et je découvre qu’elle est partie. Je pense tout le temps ‘Il faut que je ramène Cordélia chez elle’. Finalement, je la retrouve et je réalise - elle est déjà chez elle - là où elle se trouve."

La caméra recule et monte, hors de l’hôtel, dans les nuages et une lumière blanche et se fixe sur Cordélia.

Cordy: "Qu'est-ce que tu es ? Déficient ? Fais moi sortir d'ici !"