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- Personnages : ?/?/? surprise
Premier message sur le forum, et premier chapitre de cette fic sur les nouveaux disparus d'Abrams
Voilà, j'epsère que ce premier chapitre vous plaira, il n'est pas très long mais j'epsère avoir l'occasion de pouvoir écrire la suite très bientôt, étant en vacances
Elle développera plus tard les relations en chassée croisée des différents personnages après leur sauvetage
J’espère qu’elle vous plaira ^-^
Elle est aussi disponible sur mon forum de Lost (
Forum).
Bonne lecture
Lina
Chapitre 1 : Le départ du radeau était leur seule chance… et ça a fonctionné.
Imaginons qu’ils aient été sauvés.
Ils se sont séparés, ont disparus pour la plupart. Le gouvernement préférant étouffer l’affaire, on leur a demandé de ne pas faire d’histoire, un peu d’argent aidant.
Ils n’ont pas oublié. Certains se voient encore. Le crash n’est plus qu’un mauvais souvenir, tout ce qui se rattache à l’île devient flou à présent. Plus rien n’est comme avant, mais ils se résolvent à faire semblant. Elle i compris.
La chambre sombre n’abritait aucun bruit. Quelque part, des voitures passaient à rythme régulier, éclairant furtivement l’espace par moment. Un léger cliquetis répété dans un coin. Un briquet que l’on allume, puis l’on referme, sans s’arrêter une seconde. Le visage d’une femme s’éclaira une fraction de seconde avant qu’elle n’éteigne à nouveau le briquet d’un geste sec. Se respiration était lente. Elle était assise par terre, les yeux fixés sur l’objet sur l’objet qu’elle s’obstinait à garder. Elle l’ouvrait et le fermait, encore et encore. Le bruit lointain des voitures et la répétition de ce geste formait une litanie lancinante et triste. La jeune femme soupira, une larme roulant sur sa joue. Quelqu’un, quelque part, donna un coup de frein qui la surprit.
Ses mains laissèrent échapper l’objet. Encore allumé, il tomba dans un bruit étouffé sur le tapis bleu sombre sur le sol. La jeune femme fit un geste pour le ramasser, puis s’arrêta. Ses yeux se mirent à briller devant le tapis dont le briquet commençait à manger des parcelles. Ils brillaient de plus en plus. Le feu s’étendit sur le sol comme un serpent autour de la jeune femme. Elle resta interdite, son regard vide de toute expression.
Elle étouffa la nausée qui l’envahit à cause de la fumée qui se dégageait à présent du sol. La chambre s’éclaira comme en plein jour. Elle regarda les murs, les meubles, les objets qui ne lui seraient jamais familiers, présents dans toutes les chambres d’hôtel. Elle sentit une larme douloureuse rouler sur sa joue.
Lentement, elle se releva en s’appuyant sur le mur. Sa respiration s’accéléra. Le feu gagnait de plus en plus à chaque seconde. Oppressée, la jeune femme cherchait un endroit pour bouger, pourquoi pas sortir. Sortie de son état second, elle voyait à présent que le feu lui coupait toute retraite.
Elle se prit à souhaiter vouloir être resté là bas…là bas où elle n’était personne, pas plus qu’aujourd’hui.
Sa main glissa sur le mur inconsciemment. Elle effleura quelque chose de froid. Baissant les yeux, elle vit un pichet d’eau en verre. Elle le prit et le jeta au milieu des flammes dont une bonne partie s’éteignit. Courant vers la fenêtre, elle arracha l’un des rideaux et s’en servi pour éteindre définitivement le début d’incendie. La fumée, elle, n’avait pas disparu. Elle se rendit compte qu’elle avait à présent envahie toute la pièce. La fenêtre restait fermée malgré ses efforts. Courant vers la porte, elle se heurtait à nouveau à un refus.
Des sanglots secouèrent ses épaules alors qu’elle s’acharnait sur la porte. Elle ne criait pas. Peu à peu, elle sentit que sa respiration devenir plus difficile. La fumée qu’elle avalait la faisait suffoquer. Les yeux brûlants, presque clos, elle essaya une dernière fois d’ouvrir la porte… puis s’écroula.