La passion des séries
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 La Série du Prisme - Vert

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MessageSujet: La Série du Prisme - Vert   La Série du Prisme - Vert Icon_minitimeMar 12 Fév - 1:29

Fic traduite, elle n’est pas à moi.



La Série du Prisme
La lumière se divise en un arc-en-ciel, les couleurs de l'amour et de la perte fusionnent brièvement avant de se disperser à nouveau... Les pensées d'Angel et Cordélia, durant une année de naissance, de mort et de changement.


Titre: Vert
Auteur: Dazzle
Traductrice: Aurélie (a.a.k)
Estimations: PG-13
Spoilers: Dans les environs de l’épisode de la saison trois d’Ats "La prophétie".
Sommaire: Angel essaye d’accepter les bouleversements dans sa vie – le retour de Darla, la naissance imminente de son enfant, et la naissance de nouveaux sentiments pour Cordélia. Troisième dans la Série du Prisme, qui suit le développement des sentiments de Cordy et Angel durant la saison trois.

Le symbolisme du vert: nature, fertilité, jeunesse, renouveau, inexpérience, jalousie, commencements.

***

La lumière de la lune est pâle dans la cour; avec la grandeur de l’hôtel tout autour, relativement peu d’éclairage entre, de jour comme de nuit. Mais durant la journée, il y a assez de soleil ici dehors pour brûler. Et durant la nuit, il y a assez de ciel pour voir. Je m’assied lourdement sur l’un des bancs en pierre; les feuilles de la haie frémissent, brillantes, sombres et vertes dans la lumière pâle. Au milieu de tout ce métal et cette pierre, ce petit endroit vivant – croissant vers la lumière du soleil, même s’il y en a tellement peu.

"Tu vas être père," m’avait chuchoté Cordélia. Elle l’avait dit comme si elle était excitée. Comme si ça pouvait être une bonne chose.

(mais il a une âme il a une âme je peux entendre son coeur battre et sentir son corps bouger et je peux sentir son âme)

Est-ce que ça peut être possible? Est-ce que Darla et moi avons pu créer quelque chose de bon?

Tout ce que je sais – de ma propre histoire personnelle, des livres jaunissants de Wesley, de la probabilité purement mathématique – me dit que ça ne devrait pas être vrai. Mais l’âme de mon enfant me dit que ça pourrait être vrai après tout.

Mon enfant. Je n’y ai pas pensé auparavant. Mon enfant. Les mots sont inconnus, presque étrangers, et pourtant je dois les chuchoter tout haut, pour m’émerveiller devant. Je suis sur le point d’avoir un enfant. Cet enfant est peut-être un présage de mal innommable. Ou peut-être qu’il est le moyen de salut pour des vies innombrables. Mais quoi que ce – il ou elle – sera, l’enfant sera à moi. Je vais être père.

Pendant un moment, je ressens quelque chose que je ne reconnais presque pas – de la fierté, pure et forte. Mon corps mort a donné la vie, quelque chose qui devrait être impossible mais ne l’a pas été. Et je sais que quoi qu’il s’est passé – peu importe l’étrange aberration des lois des dieux et des hommes qui a rendu possible que j’engendre un enfant – ce n’était pas quelque chose que j’ai fait ou non. Je n’ai pas choisi ceci. J’ai été choisi. Mais ça m’est tout de même arrivé.

"Hey, toi." Je lève les yeux vers le seuil pour voir Cordélia debout là. Son corps est encadré par la lumière pâle du lobby de l’Hypérion. La colère qu’elle ressentait tout à l’heure a disparu; Darla l’a fait partir par la peur, ou sa vision l’a fait outrepasser ça. Quoi qu’il en soit, je suis reconnaissant. Je souris et me lève sans y réfléchir, l’invitant à me rejoindre.

Alors qu’elle s’avance, je me prends à observer les courbes de sa silhouette, le doux éclat dans ses yeux alors qu’elle les plonge dans les miens. Je me souviens de ce que Fred m’a dit, comme je l’ai véhémentement nié. C’était plus facile à faire avant que je ne voie Cordélia se faire presque tuer par Darla et que je sache, en un instant, que ce que je ressentais pour elle était – autre de ce que c’était par le passé. C’était plus facile à faire quand nous n’étions pas seuls dans la lumière de la lune.

"C’est probablement mon signal pour te demander à quoi tu pensais," dit Cordélia. Elle enroule ses bras autour d’elle; le temps, ce soir, est moyennement tempéré, mais selon les normes de Los Angeles, il y a de la fraîcheur dans l’air. "Mais je suppose qu’il y a tellement d’agitation dans ta tête que tu ne pourrais pas me donner une réponse directe."

"J’aime le fait que tu penses que je te donnerais une réponse directe autrement."

"J’essaye de penser de façon positive." Cordélia me lance un regard en coin. "C’était ton signal pour me donner une réponse partielle. Ou au moins un indice pour continuer. Tu sais – commencer une phrase, me laisser essayer de la finir. Quelque chose comme ça."

Je hausse les épaules. "Ce n’est pas que je pense de trop," dis-je. "Je ne peux penser qu’à une chose. Le bébé."

Ce n’est pas exactement la vérité. Mais je ne pense pas que ça nous mènerait quelque part si j’avoue que je pense aussi à elle. Du moins, pas quelque part où je suis prêt à aller.

"Tu as peur?" dit-elle doucement.

"Bien sûr. Avec mon histoire – qui n’aurait pas peur?"

"C’est exactement ce que c’est. De l’histoire. Tu n’es plus le démon que tu étais. Darla – bon, d’accord, elle l’est encore, mais quelque chose d’important a dû changer quelque part. Et ne me rappelle pas où."

"Je n’ai pas changé autant que tu le penses." Ses yeux se plissent, ses lèvres se pincent. "Ok, je n’ai pas changé autant que tu le dis pour que je me sente mieux. Je sais que je ne suis plus Angélus. Mais ça ne veut pas dire que je suis proche d’avoir ce qu’il faut pour être papa."

Papa. Ce mot, pour une raison ou pour une autre – il m’atteint, me frappe juste sous les côtes, me fait cligner fort des yeux. "Etre père" est une idée que vous pouvez rendre abstraite; vous pouvez parler de rôle patriarcal et d’images Freudiennes et de responsabilités légales et emballer le tout dans "être père." Mais je suis à quelques jours d’être le papa de quelqu’un. Un papa est un type qui sait réparer un jouet cassé et rester au chevet d’un enfant avec un rhume et amener tout le monde à Disneyland. Le destin et les Puissances et mon propre désespoir malencontreux ont fait de moi un père, mais à cette seconde même, je ne peux imaginer quoi que ce soit dans l’univers qui serait capable de faire de moi un papa.

"Hey." Les yeux de Cordélia sont sombres alors qu’elle les lève vers moi. Le bandage sur son cou est pâle dans les ombres qui nous entourent. Elle pose ses paumes contre mon torse, et malgré tout le reste qui se passe, je me souviens comment nous étions tous les deux, plus tôt, dans la salle d’entraînement – nos corps en sueur et tendus et à quelques centimètres l’un de l’autre – et je frissonne. Si elle le remarque, elle n’en dit rien. "Tu prends soin de nous, pas vrai? Et tu fais un travail plutôt bon."

"Je ne l’ai pas toujours fait."

"C’est vrai. Mais – on est pas toujours l’équipe la plus facile de qui prendre soin." Etant donné ce qui s’est passé l’hivers dernier, avec son incarnation couchée à l’étage enceinte et meurtrière, c’est à peu près la déclaration la plus généreuse que Cordélia aurait pu faire. "Et à chaque fois où ça avait le plus d’importance, tu t’en es sorti pour nous. Tout comme tu vas t’en sortir pour le petit Jason ou la petite Hannah."

Je me sens froncer les sourcils avec confusion. "Jason ou --"

"Je lance juste quelques suggestions là. Ce que j’essaie de dire c’est que, quand tu arrêtes de te larmoyer sur le passé et que tu vis dans le présent, tu es assez bon pour prendre soin des gens. Qui m’a sauvée de Russell Winters? Qui a botté les fesses menteuses de Wilson Christopher? Qui a lu la partie de 'Rafe' à peu près huit million de fois quand j’avais cette audition pour le feuilleton?"

"Oh, ouais." Elle a réussi à me faire sourire malgré moi. Comment se fait-il qu’elle le fasse toujours? "C’était quoi déjà la réplique? Quelque chose à propos d’amnésie."

Cordélia ri et je ne peux m’empêcher de prendre plaisir au son alors qu’il résonne dans la cour. Puis je me demande si Darla peut l’entendre et puis je réalise, bien sûr qu’elle le peut. Darla comprend ce que je ressens, même si Cordy ne le comprend pas – diable, même si moi je ne le comprends pas. Elle a toujours compris. Elle comprendra toujours. Et peu importe à quel point elle veut en finir avec moi, elle ne sera jamais capable de supporter voir que je tiens à quelqu’un d’autre.

A cause de ça, même ce petit moment d’intimité met Cordy en danger. Alors comment puis-je être aussi irresponsable que de me laisser même songer à --
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MessageSujet: Re: La Série du Prisme - Vert   La Série du Prisme - Vert Icon_minitimeMar 12 Fév - 1:30

Ses mains sont toujours posées contre mon torse. Je me détourne abruptement d’elle, essayant de mettre un peu de distance entre nous. "Cordy, j’ai besoin d’un peu de temps tout seul. Pour réfléchir."

"Tout seul est la dernière chose que tu as besoin d’être." Elle se tient tout près de moi, si près que je peux presque sentir son souffle contre mon dos. "Et Angel – tu seras plus jamais seul. Pas vraiment."

Oh, mon Dieu, elle a raison. A partir de ce jour – je peux merder ou perdre l’esprit ou fuir. Je peux aliéner mes amis et détruire mes ennemis. Je peux aller de ville en ville, de continent en continent, ne prendre rien d’autre avec moi que ce que j’ai sur le dos. Mais mon enfant sera mon enfant pour toujours. Je serais toujours père. Même dans un siècle – même quand mon enfant sera vieux et gris, ou mort à la fin d’une longue vie – je serai quand même un père. Tout le reste va peut-être s’effacer; si Wesley ne s’est pas trompé sur sa traduction, même mon statut de vampire sera un jour une chose du passé. Je suis même sorti de l’enfer. Mais ça – c’est pour toujours.

Je suis terrifié. Je suis euphorique. J’ai envie de me retourner et de serrer Cordy contre moi, pour le réconfort et pour la célébration et – je ne le nie pas – quelques autres choses en plus. Au lieu de ça, je soupire alors que je passe ma main dans mes cheveux. "Mon Dieu, Cordy, je veux que ça marche."

"Pourquoi ça ne marcherait pas?" Sa voix s’est déplacée – je regarde par-dessus mon épaule et la voit s’installer sur l’un des bancs en pierre. Elle n’est pas consciente que je l’observe, et je réalise qu’elle est plus fatiguée qu’elle ne veut le montrer. Ce n’est pas étonnant, étant donné qu’elle n’en est pas passée loin avec Darla. Mais elle le cache bien pour moi, ne révélant son épuisement – un léger affaissement des épaules, une main passée dans les cheveux – que quand elle pense que je ne vois pas.

Je détourne mes yeux d’elle avant de répondre. "Tu as entendu Wesley. Mon enfant pourrait ne pas être normal. Je veux dire, pourquoi est-ce qu’on s’attend à du normal?"

"La situation est assez éloignée des sentiers battus," approuve Cordy.

"Darla et moi pourrions avoir créé un monstre. L’hérédité le demanderait, si l’hérédité s’applique à notre enfant. Et cette nuit-là --" Je sais qu’elle tressailli sans le voir, toujours fâchée par mon mensonge, mais une fois encore, je me rends compte que je dois lui parler, tout déballer, même si ça fait mal. "Cette nuit était terrible, Cordy. J’étais désespéré. Je me fichais du bien et du mal, du juste et de l’injuste. Si Darla avait essayé de me tuer après ça, je l’aurais laissée faire. Je m’en fichais. Comment une vie créée de ça pourrait être bonne?"

A contrecoeur, j’ai un flash de Buffy; pendant que nous nous disputions, cet horrible dernier jour, elle m’avait demandé pourquoi Cordy n’avait pas eu une vision de sa mort. Demandé si je n’étais pas censé la sauver, si elle ne devait pas vraiment être morte. Je m’étais alors demandé si j’aurais empêché la résurrection de Buffy, si les Puissances avaient dit que c’était la bonne chose à faire. A ce moment-là, ça avait semblé être la question la plus dure qu’on puisse imaginer, une question à laquelle j’étais reconnaissant de ne pas avoir à répondre.

Et maintenant, en voilà une plus dure. Une à laquelle je n’aurais peut-être pas d’autre choix que d’y répondre dans pas longtemps. Et si mon enfant n’est pas quelque chose qui est censé être sur cette terre? Et si ma mission exige que je sacrifie ce que j’aime le plus au monde?

"Je ne sais pas," dit Cordy. J’attends qu’elle poursuive avec quelque chose de rassurant – mais apparemment elle n’a rien de rassurant à dire. Quand je baisse mes yeux sur elle à nouveau, je vois qu’elle est perdue dans ses propres pensées à propos de mon enfant. Ses propres peurs ? C’est dur à dire.

Et je réalise, à mon tour, à quel point j’ai compté sur elle pour dire quelque chose de rassurant. Darla est revenue, Darla est ENCEINTE, le monde va peut-être finir en conséquence, et je suis assez idiot pour penser que quelque chose que Cordélia dira va tout arranger.

Je suis assez idiot pour penser que Cordélia peut tout arranger. Une malédiction, un coeur qui est encore maltraité après avoir quitté Buffy, un démon, Wolfram & Hart, des prophéties, ma salle d’entraînement sombre et miteuse -- tout, je m’attends à ce qu’elle arrange tout ça. Juste en étant là, en étant dans ma vie. Et le fardeau de mes attentes et de mes -- souhaits – n’est pas quelque chose que j’ai le droit d’attendre qu’elle porte.

Fred n’avait pas entièrement raison tout à l’heure, mais elle n’avait pas entièrement tord. Elle en voit plus qu’on ne le réalise; on pense que ses discours nerveux et ses gestes agités veulent dire qu’elle est volage. Mais je ne referais plus cette erreur à propos de Fred. Elle a vu – quelque chose qui s’est éveillé en moi, quelque chose que je n’avais même pas reconnu avant.

Quelque chose que je ne reconnaîtrais plus jamais.

Je peux encore me détourner de ça, sauver notre amitié, ma santé mentale et son coeur. Ce que nous sommes maintenant est tout ce que nous pourrons jamais être. Et Dieu sait que c’est déjà tellement plus que je ne mérite.

"A propos de l’hérédité," dit Cordélia, me faisant sursauter. Elle est brusque, même par rapport à ses normes; elle ne dit pas ça pour mon secours autant que simplement laisser l’idée sortir. "Ca doit s’appliquer. Autrement, comment ton bébé aurait hérité d’une âme?"

"Je ne sais pas si ça marche comme ça," dis-je, prenant ma place à ses côtés sur le banc. Nous sommes assis ensemble sous la lune, nos visages graves. "Chouette pensée, cependant."

"Ok, donc, on est tous les deux clairs sur le fait que la situation du bébé ne se finira peut-être pas agréablement." Je hoche la tête. De façon inattendue, elle sourit – rien de gentil ni doux, un sourire farouche que j’ai déjà vu sur son visage quand elle se prépare au combat. "Hé bien, si c’est une chose maléfique qu’il faut tuer, je m’en occuperais."

"Cordy --" Je ne sais pas si je dois la remercier ou la frapper.

"Et puis je m’occuperais de la personne ou de la chose qui t’a mis dans une situation où tu ne pouvais pas garder – où tu devais – la personne qui t’a mis dans cette situation," dit Cordélia. Je me prends à espérer que Darla peut entendre ça aussi. "Tu n’as pas à t’inquiéter pour ça. Toi – je veux que tu t’inquiètes pour le côté papa des choses."

Peut-être que Cordélia ne peut pas tout arranger. Mais à ce moment précis, on dirait qu’elle le peut. Je parie qu’elle aimerait essayer.

"Cordy?" Je peux tout aussi bien le dire maintenant, avant que je ne perde mon courage. Je sais que je ne le redirais plus jamais. "Ce que j’essayais de dire tout à l’heure --"

A ma surprise, elle se lève comme pour partir. "Tu as besoin d’un peu de temps tout seul," dit-elle. "Je ne te blâme pas. Prends autant de temps que tu voudras, ok?"

"Merci, mais ce n’est pas ce que je voulais dire." Je prends sa main dans la mienne et plonge mes yeux dans les siens. "Je t’aime vraiment."

Je le dis comme un ami, et elle l’accepte de la même façon. Elle se penche et m’embrasse sur le front, chaste et doux, et pendant un moment ça semble fou que je pourrais jamais vouloir échanger ce que nous avons déjà pour quelque chose d’autre.

"Je t’aime aussi," dit-elle. "Bonne nuit, Papa."
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